Louise Gravel Shea - Le fait français au Maine
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contenant des restrictions statales quelques peu différentes de celles américaines<br />
publié en <strong>français</strong> et en anglais. Actuellement, en revenant des États-Unis un résident<br />
canadien peut rapporter 50$ de marchandise après un séjour de 24 heures (s<strong>au</strong>f les<br />
boissons alcooliques et produits du tabac). Après 48 heures d’absence ou plus,<br />
l’exemption est de 200$ et, après sept jours, elle est de 500$ et ce <strong>au</strong>ssi souvent qu’il<br />
se peut dans l’année.<br />
<strong>Le</strong>s agents à l’immigration canadienne et américaine exigent <strong>au</strong>ssi différents critères<br />
d’admission pour des séjours temporaires soit pour étudier ou pour travailler ou pour<br />
devenir citoyen dans un pays ou dans l’<strong>au</strong>tre. La seule uniformité de critères des deux<br />
pays, pour des séjours concernant les activités professionnelles dans l’un ou l’<strong>au</strong>tre<br />
des deux pays, est celle négociée sous The North American Free trade Agreement<br />
ou l’Accord de libre-échange. Actuellement la procédure pour devenir citoyen<br />
américain est be<strong>au</strong>coup plus rigide et plus longue que la procédure canadienne. <strong>Le</strong>s<br />
statalismes appliqués varient selon les relations entre les deux pays. Il est question<br />
que les agents à l’immigration américaine exigent bientôt des vérifications d’admission<br />
plus restrictives <strong>au</strong>x Canadiens désirant séjourner dans leur pays. Ainsi les statalismes<br />
en matière de douane et d’immigration sont différents selon la provenance et le pays<br />
d’origine des individus.<br />
<strong>Le</strong>s résidents de Van Buren n’ont pas le même comportement en passant à la frontière<br />
canado-américaine que les résidents de Saint-Léonard. <strong>Le</strong>s Américains arrêtent à la<br />
douane canadienne en entrant <strong>au</strong> Canada et à l’américaine en retournant <strong>au</strong>x États-<br />
Unis. <strong>Le</strong>s résidents de Saint-Léonard font l’inverse. <strong>Le</strong>s comportements à la frontière<br />
des populations des deux villes sont différents car elles doivent se conformer à<br />
des statalismes différents.<br />
Chaque symbole a son histoire et se rattache à des valeurs partagées par les citoyens<br />
d’un même État. À Van Buren, comme partout <strong>au</strong>x États-Unis, c’est l’aigle qui identifie<br />
l’appartenance américaine. Du côté canadien, c’est la feuille d’érable qui identifie<br />
l’appartenance canadienne. <strong>Le</strong>s rites statales tels que l’hymne national, les<br />
manifestations sportives, les parades et les processions sont <strong>au</strong>ssi différentes dans les<br />
deux États. À Van Buren on s’identifie <strong>au</strong> drape<strong>au</strong> étoilé et à Saint-Léonard à celui de<br />
la feuille d’érable. Du côté américain, la fête nationale est célébrée le 4 juillet; du côté<br />
canadien, la fête nationale est le 1er juillet. <strong>Le</strong>s jours de l’Action de Grâce sont <strong>au</strong>ssi<br />
célébrés à des dates différentes dans les deux pays et avec un peu moins d’ampleur<br />
du côté canadien. À Van Buren, on célèbre le Washington’s Birthday en février; à<br />
Saint-Léonard le jour de la« Fête de la Reine» est célébré en mai. La parade du Rose<br />
Bowl .de chaque premier de l’an est un symbole qui souligne très bien l’importance du