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Dossier de presse ADEME
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Agence Communiqués – Nathalie Jouan et Florian Launay
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Mars 2012
Méthanisation
1

Sommaire
Environnement et Agriculture : l’ADEME Bretagne lance son second appel
à projets «Méthanisation» dans le cadre du Plan de Lutte Contre les
Algues Vertes
Un programme innovant d’aides à l’agriculture pour réduire les flux de
nitrates déversés en mer par les rivières côtières.
1/ COMMUNIQUE DE PRESSE
L’appel à projets 2012 : objectif de 15 unités de méthanisation sur 3 ans pour
une enveloppe budgétaire de 4 millions d’euros.
2/ OBJECTIFS 2010-2015
Méthaniser les lisiers et fumiers excédentaires des baies à algues vertes et
substituer 50% des engrais minéraux utilisés dans ces zones par du digestat de méthanisation.
3/ LA METHANISATION QU’EST-CE QUE C’EST ?
Dans le cadre du plan de lutte contre les algues vertes ?
4/ LA METHANISATION QU’EST-CE QUE C’EST ?
Plan Algues Vertes, quels enjeux ?
5/ UN CAS D’ECOLE
Exemple d’installation d’une unité de méthanisation à la ferme portée par un
agriculteur (1er appel à projets).
6/ LA METHANISATION EN BRETAGNE : L’essentiel en quelques
chiffres
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Communiqué de presse
Rennes, 30 mars 2012
L’ADEME Bretagne lance son second appel à projets pour la construction
d’unités de méthanisation pour une enveloppe de 4 M€, dans le cadre du plan
de lutte contre la prolifération des algues vertes.
Un plan de lutte contre les algues vertes lancé dès 2010
Gilles Petitjean, Directeur régional de l’ADEME Bretagne précise : « Il s’agit d’un programme
d’aide à l’agriculture avec des engagements financiers pour limiter les flux d’azote vers les côtes
et expérimenter avec les agriculteurs bretons la nécessaire mutation environnementale. Le développement de la
méthanisation s’inscrit dans la lutte contre les marées vertes ». Face à la prolifération des algues vertes - environ
70.000 tonnes d’algues sont ramassées chaque année dans la région -, aux dommages causés aux hommes et à
l’environnement, un plan Algues Vertes a été lancé le 5 février 2010 à Rennes par le Ministre de l’alimentation, de
l’agriculture et de la pêche et la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie. Dans le cadre du Volet Prévention de ce
plan, l’ADEME est missionnée par l’Etat pour coordonner et lancer un appel à projets Méthanisation sur les bassins
versants concernés.
Lors de ce premier appel à projets, onze dossiers ont été reçus et sept retenus favorablement.
Un nouvel appel à projets en 2012
Les besoins et la demande du monde agricole face à la problématique des algues vertes restent forts, c’est pourquoi
l’ADEME Bretagne - missionnée par l’Etat - lance cette année un nouvel appel à projets sur ce thème. Il vise à
développer la méthanisation des effluents d’élevage agricole sur les bassins versants concernés par les algues vertes
(baies de Concarneau, de Douarnenez, de Saint Brieuc et de la Fresnaye, les anses de Guisseny, de l’Horn-Guillec et
de Locquirec et la grève de Saint Michel), en amont des zones littorales les plus touchées, afin de produire du biogaz
et du digestat.
Quels sont les objectifs ?
Les deux objectifs poursuivis sont de méthaniser les lisiers et fumiers excédentaires des baies à algues vertes et de
substituer 50% des engrais minéraux utilisés dans ces zones par du digestat de méthanisation. L’ADEME Bretagne a
prévu de retenir une quinzaine de projets en adéquation avec l’ensemble des actions mises en places dans le cadre
du plan de lutte contre les algues vertes sur le territoire concerné et selon leur solidité technico-économique. Cet
appel à projets est lancé en partenariat avec le Conseil régional de Bretagne, les conseils généraux du Finistère et
des Côtes d’Armor et l’agence de l’eau Loire Bretagne qui sont chacun susceptibles de financer les projets si ceux-ci
correspondent à leurs propres dispositifs d’aide.
Les porteurs de projets concernés
Ce sont les exploitants agricoles, les coopératives agricoles ou industriels de l’agro-alimentaire, les collectivités
locales, les sociétés de développement de projets de méthanisation ou d’énergies renouvelables, les investisseurs
privés ou publics, et les entreprises prestataires de service pour le traitement des déchets. Les projets peuvent être
portés individuellement ou collectivement, et être agricoles (projets à la ferme) ou non-agricoles (projets multiacteurs).
Le dépôt des candidatures
Les dates limites pour la dépose des candidatures sont fixées respectivement aux 31 mai
2012 puis au 28 septembre 2012 pour la seconde phase de sélection de l’appel à projets. Une
quinzaine d’unités seront au total sélectionnées puis construites dans les bassins versants
bretons. L’ADEME Bretagne apportera une aide maximale de 4 millions d’euros.
Cahier des charges sur le site de l’ADEME Bretagne : http://www.ademe.fr/bretagne/porteurs-projets/index.asp.
Renseignements ADEME Bretagne, Sébastien HUET - 02.99.85.87.12 - Sebastien.huet@ademe.fr
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2/ OBJECTIFS 2010-2015 : méthaniser les lisiers et fumiers
excédentaires des baies à algues vertes et substituer 50% des engrais
minéraux utilisés dans ces zones par du digestat de méthanisation.
Le nouvel appel à projets pour 2012 - 2015
Il est lancé en partenariat avec le Conseil régional de Bretagne, les conseils généraux du
Finistère et des Côtes d’Armor et l’agence de l’eau Loire Bretagne qui sont chacun susceptibles
de financer les projets si ceux-ci correspondent à leurs propres dispositifs d’aide.
Il vise à développer la méthanisation sur des bassins versants en amont des zones littorales les plus touchées par
les algues vertes. Les bassins versants algues vertes (BVAV) concernés sont les bassins versants en amont des 8
baies les plus touchées :
Bassins versants dont les flux de nitrates doivent être réduits d’au moins 30 % : 1- Baie de Concarneau ; 2- Baie de
Douarnenez ; 3- Anse de Guisseny ; 4- Anse de l’Horn-Guillec ; 5- Anse de Locquirec
6- Grève de Saint Michel ; 7- Baie de Saint Brieuc ; 8- Baie de la Fresnaye
Modalités de l’appel à projets 2012
L’appel à projets 2012 est ouvert à un large panel de candidatures : les projets peuvent être portés individuellement
ou collectivement, agricoles (projets « à la ferme ») ou non-agricoles (projets « multi-acteurs »). Il se déroule en
deux phases afin de permettre aux projets les plus élaborés de ne pas être retardés. Les dates limites de réponse
des candidats sont : le 31 mai 2012 pour la première phase, et le 28 septembre 2012 pour la seconde
phase.
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Le dépôt des dossiers est à faire auprès de l’ADEME Bretagne, qui sera le point d’entrée unique pour cet appel
à projets. La recevabilité des dossiers sera évaluée par l’ADEME dans les 2 mois suivant la date limite de dépôt.
La sélection par le comité d’évaluation et de sélection interviendra dans un délai de 3 à 4 mois suivant la date limite
de dépôt.
Les dossiers retenus pour l’appel à projets 2010 - 2012
11 projets ont répondu : 4 lors de la première phase et 7 lors de la seconde. Parmi ces 11 projets, 3 sont
collectifs de type « industriel », et 8 agricoles « dits à la ferme » portés par une seule exploitation ou un petit
collectif de 2-3 exploitations. Le comité d’évaluation et de sélection des projets regroupant notamment l’ADEME, le
Conseil régional, les Conseils Généraux (22 & 29), la Chambre d’agriculture, l’Agence de l’Eau, la DRAAF, la DREAL,
l’association AILE, a retenu 7 projets sur les 11. Un huitième projet est en cours d’évaluation et n’a pas encore été
validé.
Les 7 projets retenus sont uniquement des projets agricoles à la ferme. Il se trouve que
ces projets ont pu, plus facilement, apporter les éléments démontrant la réduction de la
pression azotée suite à la mise en œuvre des installations.
Les projets sont principalement localisés sur la baie de Saint-Brieuc. Pour autant, l’attente
est toujours forte sur cette baie comme sur les autres baies qui sont en train de passer dans
la phase opérationnelle du plan de lutte contre les algues vertes.
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3/ POURQUOI UN APPEL A PROJETS «Méthanisation»
dans le cadre du plan de lutte contre les algues vertes
70 000 tonnes d’algues en Bretagne par an
Depuis maintenant plusieurs années, les côtes bretonnes sont touchées chaque été par
l’échouage des algues vertes. En moyenne 70 000 tonnes viennent annuellement s’accumuler
dans les principaux estuaires bretons et une dizaine de grandes baies en Bretagne, un pic de
90 000 tonnes ayant été atteint en 2009.
Les problèmes consécutifs aux échouages d’algues vertes ont conduit le Premier Ministre à mandater une mission
d’inspection qui a rendu son rapport début 2010. Sur la base de ce rapport, le gouvernement a adopté un plan
d’actions en vue d’améliorer la gestion des algues et d’en prévenir la prolifération en réduisant les flux de nitrates
déversés en mer par les rivières côtières.
La méthanisation, l’une des solutions préconisées par le Gouvernement
Outre les nombreuses mesures de prévention sur les bassins versants, le gouvernement préconise le développement
de la méthanisation comme solution intégrée de prise en charge des effluents agricoles. La méthanisation offre en
effet des perspectives intéressantes en matière de réduction des nuisances et d’amélioration de la valorisation des
effluents d’élevage. Les digestats de méthanisation représentent, sous certaines conditions, un substitut intéressant
aux engrais minéraux azotés actuellement utilisés dans les bassins versants en amont des baies à algues vertes, et
d’une manière plus générale en Bretagne.
Les projets de méthanisation contribuent aux enjeux majeurs suivants :
• limiter les gaz à effet de serre (gestion de déjections animales et traitement de déchets organiques, ce dernier
point étant inscrit dans les plans départementaux d’élimination des déchets ménagers et assimilés),
• produire de l’énergie renouvelable (gaz, chaleur et/ou électricité) en contribuant à la sécurisation de
l’approvisionnement énergétique de la péninsule bretonne.
Ils ont également des impacts :
• sociétaux et territoriaux (lien agriculture/industries/ collectivités et lien ville/campagne),
• économiques (création d’emploi, nouvelles activités...),
• sur la qualité de l’eau et de l’air (odeurs, qualité du digestat...).
Collecte de substrat dans les Côtes d’Armor
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Objectif premier : améliorer la qualité de l’eau
Dans le cadre de cet appel à projets « Création de capacité de méthanisation d’effluents d’élevage
agricole sur bassins versants bretons », les objectifs premiers et prioritaires sont centrés sur le dernier
point « qualité de l’eau », par :
• la réduction, localement, de l’usage d’engrais azotés, notamment minéraux, grâce à l’utilisation de digestats
(brut ou transformé) en substitution,
• l’exportation hors du bassin versant, après traitement complémentaire, de la fraction solide des digestats qui
seraient encore excédentaires par rapport aux besoins des cultures. Une exportation qui peut être facilitée
par la valorisation de la chaleur pour sécher le digestat,
• l’augmentation de l’usage des cultures pérennes (herbe notamment) dont la valorisation peut-être améliorée
grâce à la chaleur issue de la cogénération du biogaz, par rapport aux cultures annuelles type maïs ensilage.
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4/ UN CAS D’ECOLE : Sur les septs projets retenus en
2011, le projet CH Energie se distingue par son approche
collective et un engagement de réduction de la consommation
d’engrais minéraux de 45%
Nom du projet : Sarl CH4 Energie
• Lieu : Saint Brandan (22)
• Projet collectif porté par 4 agriculteurs (3 éleveurs de porcs et une exploitation en polyculture)
• Un éleveur bovin et 2 autres éleveurs porcins associés en tant qu’apporteurs de déjections animales
• Assistance à la maîtrise d’ouvrage : Chambre agriculture des Côtes d’Armor
Les exploitations de la SARL sont situées dans les BVAV ( Bassin Versau Algues Vertes) du Gouët et de l’Urne.
Les matières entrantes
PRODUITS
quantité
en
tonne/an
% du
tonnage
final
Distance
du site
Filière actuelle Potentiel
méthanogène
(M3 CH4/tMB)
Prix rendu
digesteur
€/tMB
Effluents agricoles 7740 61% Epandage 16 -3.3
Lisier porcs (mixte) 6800 53% 5 km 9 -3.7
Fumier porcs 710 6% 3 km 73 0
Fumier bovin (FTC) 230 2% 1 km 50 0
Cultures 2300 18% Enfouissement 60 -11
CIVE (graminées, 68 ha) 1700 13% 5 km 57 -10
Ensilage herbe (18 ha) 600 5% 5 km 68 -15
Déchets agricoles 200 2% Enfouissement 300 0
Déchets céréales 200 2%

•
•
•
•
Le biogaz est stocké dans 2 gazomètres situés sur post-digesteur et stockage de digestat (1280 m3 soit
environ 18 heures de stockage)
Valorisation en : « cogénération »
D’une puissance installée de : 350 kWe
Valorisation envisagée : séchage de la phase solide du digestat (second débouché en cours d’étude : sé
chage de bois)
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Quantité de digestat en sortie de méthaniseur : 11 632 t
•
•
Phase liquide épandue : 8 484 t (11 exploitations d’accueil)
Phase solide : 3 148 t avant séchage, 984 t après séchage (export)
Dans leur projet, les porteurs de projets se sont engagés à réduire le recours aux engrais
minéraux de synthèse de près de 16 t d’azote, soit une diminution de 45% par rapport aux
pratiques actuelles.
Valorisations de la chaleur :
o Process (586 MWh)
o Séchage du digestat (1 987 MWh)
o Autre débouchée envisagée : séchage de bois (326 MWh, ce qui impliquerait donc une diminution
à 50% du taux de MS du digestat séché)
•
•
Taux de valorisation énergétique total : 83 %
Taux de valorisation énergétique pris en compte (hors process et hors substitution de chauffage électri
que) : 71 %
BILAN ENERGETIQUE
La production nette d’énergie est de l’ordre de 343 tonnes équivalent pétrole.
L’économie de GES (Gaz à Effet de Serre) est donc d’environ 1 019 tonnes de
CO2.
ECONOMIE DU PROJET
Investissement total : 2.5 M€
Investissement Eligible : 2.1 M€
Aide ADEME : 554 130 €
Aide CG22 : 9 848 €
Le Conseil régional et l’AELB non encore instruites
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5/ LA METHANISATION QU’EST CE QUE C’EST ?
Quels enjeu dans le cadre du plan Algues Vertes
La méthanisation est un procédé biologique permettant de valoriser des matières organiques
en produisant de l’énergie renouvelable et un digestat utilisable comme fertilisant. La
matière organique est partiellement dégradée en absence d’oxygène par plusieurs types
de micro-organismes, conduisant à la formation de biogaz (composé majoritairement de
méthane) et d’un digestat. Le digestat est ainsi plus facile à gérer par épandage que les
déjections animales brutes (fumier, lisier, fientes) :
• les germes pathogènes et les graines d’adventices sont réduits,
• la valeur fertilisante est améliorée,
• les odeurs sont nettement atténuées.
La méthanisation : qu’est ce que c’est ?
La méthanisation de matières organiques est une fermentation anaérobie (en l’absence d’oxygène) qui a lieu dans
une cuve fermée (appelée digesteur), chauffée et agitée.
Ces matières organiques ainsi traitées produisent du biogaz et du digestat. Le biogaz, valorisable énergétiquement,
est composé de 50 à 70% de méthane ; le digestat, produit liquide (5-10 % matière sèche), est composé d’une
fraction stabilisée de la matière organique d’origine et des éléments fertilisants. Ce digestat peut être épandu au
champ.
Matière
organique
Micro-organismes
Biogaz
(CH4, CO2, H2S, …)
Digestat
Intérêts généraux de la méthanisation d’effluents agricoles
La méthanisation permet d’éviter l’épandage de déjections animales brutes, et influence ainsi la réduction des émissions
de gaz à effet de serre dues au stockage des déjections, au transport et au traitement des déchets organiques.
Elle joue aussi un rôle d’hygiénisation et de désodorisation des matières organiques (moins de risques de nuisances
sanitaires et olfactives, élimination des adventices, épandage sur prairie favorisé). Elle permet enfin la production
d’une énergie renouvelable, le biogaz, qui se transforme en électricité, chaleur ou carburant et se substitue à des
énergies fossiles ou nucléaires
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Intérêts spécifiques à la problématique des algues vertes
Les unités de méthanisation accompagnées dans le cadre du Plan Algues Vertes ne sont pas différentes des unités
mises en place dans les autres territoires bretons. Toutefois, une attention plus importante est donnée à l’impact de
l’unité sur la pression azotée sur le plan d’épandage. Ainsi, il est demandé aux projets d’utiliser préférentiellement du
digestat en fertilisation azotée : substitution d’engrais minéral azoté de synthèse importé sur le bassin
versant.
Par ailleurs, la mise en place d’une unité de méthanisation peut être l’occasion de réaliser un post traitement du
digestat afin d’améliorer sa valorisation (séparation de phase, piégeage des éléments fertilisants principaux
sous forme minérale, séchage et exportation du digestat,…) diminuant ainsi la pression azotée sur le bassin
Remarque
La méthanisation d’algues vertes n’ayant pas encore été validée techniquement par le comité de pilotage du
plan de lutte contre les algues vertes, leur utilisation comme co-substrat n’est pas envisagée à ce stade. Cependant,
si les essais de méthanisation d’algues menées sont positifs, les porteurs pourraient alors examiner
cette possibilité, sans toutefois les incorporer au plan d’approvisionnement type de l’unité de méthanisation.
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5/ LA METHANISATION EN BRETAGNE : l’essentiel
en quelques chiffres
La méthanisation en Bretagne fin 2011 (tous dispositifs confondus) 25
unités de blogaz en fonctionnement fin 2011 dont 13 agricoles
• 38 dossiers aidés depuis 2004 en Bretagne (12 MWel) dont 33 à la ferme
• Une accélération du nombre de projets traités par an (une dizaine actuellement)
• 20 M€ d’aide accordés depuis 2004 tous financeurs confondus
Le cas des bassins versants à Algues Vertes
Les baies concernées : elles sont au nombre de 8, uniquement en Bretagne et réparties sur les départements
22 et 29.
Appel à Projets 2010 :
Nombre de projets : 11 projets proposés – 7 projets retenus – 1 projet en instruction
Budget accordé par l’ADEME : 2,7 millions d’euros
Déjections animales traitées : 43 000 t environ soit en moyenne 65% des déchets traités par
ces unités
Diminution de la consommation d’azote minéral de synthèse : 47 tonnes d’azote (sur
les 7 dossiers retenus)
Appel à Projets 2012 :
Objectif : 15 dossiers
Budget 2012 : 4 millions d’euros
L’ADEME Bretagne
Créée en 1992 à l’initiative des pouvoirs publics pour conduire la politique nationale de développement durable,
l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie dispose d’une large capacité d’intervention aux plans
local, national et international et s’appuie sur un réseau de partenaires. Elle met ses capacités d’expertise et de
conseil à disposition des entreprises, des collectivités territoriales, des administrations et du grand public pour les
aider à progresser dans leurs démarches de développement durable. 24 personnes travaillent aujourd’hui au sein
de l’ADEME Bretagne.
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