La culture, facteur de développement économique des collectivités ...

lettre
dumécénat
n°2 - 3èmetrimestre2005
Nancy et le siècle
des Lumières
Construite pour servir de trait d’union entre
la ville médiévale et la ville des Lumières, la
place Stanislas retrouve tout son éclat et
son rôle social après d’importants travaux
de restauration et sa piétonnisation.
Le 250ème anniversaire de cette place est
l’occasion, pour la mission Nancy 2005, de
proposer plusieurs manifestations, dont une
magnifique exposition au Musée des Beaux
Arts sur la ville au XVIIIème siècle, à travers
peintures, plans, sculptures… et le rôle de la
place dans l’affirmation du pouvoir royal.
En contrepoint, la Caisse des Dépôts a
financé l’exposition « Avenir des Villes »,
une réflexion d’architectes et de plasticiens
sur la ville du XXIème siècle.
Enfin, un colloque a été organisé avec
l’appui de la revue Urbanisme sur le thème
de la ville et de la démocratie dans la cité.
D’autres manifestations se dérouleront
jusqu’à la fin de l’année dans les villes de
Lorraine participant à cet événement.
Place Stanislas
>
La culture, facteur de développement
économique des collectivités locales
Commémorations d’hommes ou de femmes célèbres comme Jules Verne à Amiens
et Nantes ou Stanislas, témoin du siècle des Lumières à Nancy, fêtes anciennes
remises au goût du jour telle la Fête des Lumières à Lyon, création ex-nihilo
d’événements festifs à la manière de la Nuit Blanche à Paris ou de la Folle Journée
à Nantes, inscription au patrimoine mondial de l’Unesco du Havre ou année
européenne pour Lille 2004... autant de projets emblématiques portés par des
villes qui comptent aujourd’hui dans le paysage culturel français. A la suite
des lois de décentralisation, la culture, au sens large, prend une place de plus en
plus importante dans le développement économique et touristique, et contribue
fortement à la construction de l’identité et de l’image des villes, communautés
d’agglomérations et des régions.
Certaines collectivités ont mesuré quantitativement et qualitativement l’impact de ces
manifestations aux nombreuses retombées positives.
En premier lieu, elles permettent d’aider le spectacle vivant et la création en mobilisant
un grand nombre d’artistes français et étrangers. S’appuyant souvent sur l’adhésion
du monde économique pour lequel elles constituent des opportunités d’affaires importantes,
elles font faire à la collectivité un bond en termes d’image et de notoriété, et
contribuent largement à renforcer ou à créer un sentiment de fierté pour les habitants
spectateurs et acteurs de ces grands événements.
Par delà ces retombées qualitatives, les grands projets culturels ont un impact économique
direct avec l’augmentation de la fréquentation des touristes français et étrangers
dont profitent les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce en centre
ville. Enfin, ces grandes manifestations accélèrent des processus de modernisation des
infrastructures existantes (transports publics, aménagements urbains...).
Investisseur aux côtés des collectivités territoriales dans des projets de renouvellement
urbain et d’aménagement à dimension culturelle, la Caisse des Dépôts prolonge
naturellement cette action par l’accompagnement, au titre de son mécénat, de projets
culturels de grande envergure.
Le soutien à cette politique culturelle visible ne doit pas pour autant faire oublier les
multiples actions dans les quartiers initiées par des associations très impliquées. Ce travail
plus modeste mérite d’être soutenu en raison de son caractère innovant, du lien qu’il crée
entre habitants et cité, et de la participation et démocratisation de la pratique artistique
qu’il suscite.
Edith Lalliardx

guebwillermusiquejeunes
« Aller aux sources
du fleuve »
Une création d’opéra
aux Dominicains de Haute-Alsace
En mai, l’opéra « Aux sources du fleuve » a
été présenté au public dans la très belle
nef de l’église des Dominicains, centre
culturel dédié à la musique à Guebwiller,
en Haute-Alsace. Point d’orgue de la résidence
du musicien et compositeur Gérard
Garcin, cette création est l’aboutissement
d’un travail de 2 ans soutenu par la Caisse
des Dépôts dans le cadre de son programme
consacré à la sensibilisation à la
musique. Elle présente en effet la particularité
d’avoir associé 40 élèves des écoles
de Guebwiller à la composition du 1er
acte dont ils sont les acteurs, instrumen-
tistes et chanteurs. Dans cette scène baptisée
« L’enfant créateur », une bande
d’enfants investit un grenier dans lequel
ils jouent, lisent, collectionnent ou inventent
des instruments, créent des
musiques, source d’inspiration de Berlioz
auquel l’opéra est consacré. Au-delà de
leur participation à la représentation
d’une œuvre, c’est à la découverte de la
musique contemporaine que les jeunes
artistes ont été conviés.
Co-produit avec le Festival Berlioz de la
Côte Saint-André et l’Atelier lyrique de
Villeurbanne, cette création a réuni autour
des chanteurs solistes l’ensemble vocal
Calliope, l’ensemble Linea et l’Orchestre
d’Harmonie de Mulhouse.
Programme Musique
sensibilisation musicale
>
Aux sources du fleuve
nicemusiquejeunes
Des écoliers sur « Le Chemin des Abeilles »
Une création lyrique à l’Opéra de Nice
C’est une grande première pour la Caisse des Dépôts ! Partenaire de l’Opéra de Nice depuis
7 ans pour développer des actions de sensibilisation du jeune public à la voix, à la musique
et à la danse, elle a proposé une nouvelle expérience : la création d’une œuvre lyrique
associant les enfants à toutes les étapes de sa réalisation.
Grâce à l’implication de leurs enseignants, des élèves scolarisés en ZEP à l’école des Moulins
ont ainsi pu directement participer à l’invention de l’histoire et à l’écriture du livret, à la
fabrication des décors et costumes, ainsi qu’à la mise en scène et aux chants pendant la
représentation. Près de la scène, aux premières loges, vêtus de noir et maquillés de blanc,
ils ont vu les personnages issus de leur imagination prendre vie et ont joint leurs voix à celles
des chanteurs. Deux années de travail et de création passionnée auront été nécessaires à la
réalisation de cette idée ambitieuse à laquelle ont été associés le compositeur Pierre Thilloy
et la librettiste Sugeeta Fribourg, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de Nice et le chœur
d’enfants de l’Opéra entourant des chanteurs solistes.
Mais le projet ne s’est pas limité aux classes des Moulins. Du 6 au 10 avril, 3200 jeunes de
5 à 12 ans ont également assisté aux 8 représentations organisées pour eux et pour le grand
public. Tous connaissaient l’histoire et les personnages et avaient appris le chant final. Un
grand moment de plaisir et d’émotion partagée dans la magnifique salle de l’Opéra qui fête
cette année son 120ème anniversaire !
Directeur de la publication : Francis Lacloche,
directeur du Mécénat et de l’Action culturelle
Rédactrice en chef : Edith Lalliard, directrice adjointe
Rédactrices : Ludivine Malacan, Pascale Serpette
Ont collaboré à ce numéro : Marie-José Bluteau,
Cécile Coisplet, Isabelle Condemine, Thierry Hennechart
Crédit photo : Patrick Berger, Philippe Cibille,
Courtesy Galleria Continua, San Gimignano, Guy Delahaye,
Nicolas Doppler, L’impératrice, Ville de Nancy, Ville de Nice
Conception et impression : agence DEP
Edition : Direction de la communication
Caisse des Dépôts : 56, rue de Lille 75356 07 SP
www.caissedesdepots.fr
Contact : mecenat@caissedesdepots.fr
Dépôt légal en cours
Programme Musique sensibilisation musicale
agenda
juillet - août
Joigny : Les Nuits Maillotines
« Joigny de 996 à 1596 »
Découverte de l’histoire de la ville par des
itinéraires culturels inédits mêlant visites
guidées et spectacles
9 juillet au 6 août
Orange : Les Chorégies au Théâtre
Antique
Le plus ancien festival lyrique et musical
en France, de renommée internationale
1er au 13 août
Marciac : 28ème édition du festival
« Jazz in Marciac »
Le rendez-vous musical incontournable des
plus grandes figures du jazz
18 au 29 août
Chaise-Dieu : 39ème édition
du Festival de musique
L’un des plus grands festivals français de
musique classique et sacrée
17 et 18 septembre
Paris : Journées du Patrimoine
L’Hôtel de Pomereu dont la Caisse des
Dépôts est propriétaire ouvre à nouveau
ses portes au public
2 octobre
Paris : Nuit Blanche
Le rendez-vous artistique nocturne pour
voir Paris autrement
7 octobre au 13 novembre
Nancy-Créteil-Limoges : Rencontres de
La Villette « Hors les murs »
Une célébration des cultures urbaines et
de l’initiative artistique
Le Chemin des Abeilles

parisdanse
« On danfe »
après Paris, la tournée
Danse hip hop sur musique baroque
Après la révélation « Paradis » et les créations
présentées les saisons passées au
Théâtre National de Chaillot à Paris, la compagnie
Hervieu-Montalvo s’impose comme
le tenant d’une créativité où la jubilation des
corps ne cesse de se régénérer au contact
d’une imagination débridée.
Avec sa dernière pièce « On danfe », le style
très métissé des deux chorégraphes
s’ouvre à la comédie ballet. Interprétée par
20 danseurs, elle explore la notion de plaisir
sur le thème musical de l’opéra baroque
du 18ème siècle de Jean Philippe Rameau,
« Les Paladins ». Après Paris, la compagnie
poursuit ses représentations jusqu’en juillet
dans une tournée en France et à l’étranger.
Comment expliquer cet engouement soudain
pour les airs des « Paladins » ? Une
mise en scène éclectique, une thématique
érotique (le plaisir), des danseurs aux
talents aussi différents qu’époustouflants,
quelques effets multimédia, tels sont les
ingrédients choisis pour renouveler la danse
d’aujourd’hui. D’inspiration classique ou hip
hop, flamenco ou africaine, les danseurs
s’expriment à leur manière dans le respect
des grands principes baroques : exubérance
et mélange des genres.
Le mécénat de la Caisse des Dépôts
apporte son soutien aux créations chorégraphiques
qui, comme celles de la
compagnie Hervieu-Montalvo, rendent
accessible la danse contemporaine à un
large public.
Programme Création contemporaine - danse
châlons-en-champagnesolidarité
« Les ateliers d’arts du cirque »
Des jeux circassiens pour devenir citoyen
Fin avril, le Centre National des Arts du
Cirque (CNAC) a présenté au public son
spectacle de fin d’année avec pour
thème le nouveau cirque. Première
structure de formation supérieure dans
le domaine du cirque en France, le
CNAC a été créé en 1985 à Châlons-en-
Champagne sous la tutelle du Ministère
de la Culture. Cette école forme chaque
année entre 15 et 20 artistes qui représentent
la relève dans un secteur en
plein développement tant en France
qu’à l’étranger.
« La cellule nomade en tournée »
Le CNAC s’est engagé en 2003 à donner
une dimension sociale à sa politique de
sensibilisation aux arts du cirque en
développant un projet socioculturel
dans des quartiers défavorisés, en liaison
avec la politique de la ville, dans les
régions PACA et Champagne-Ardenne.
Intitulée « Les Arts du cirque : les règles
saint-étienneévénement
La Biennale de la Ville « Les Transurbaines »
Ville culturelle et culture de la ville
Du 8 au 21 juin, Saint-Etienne a présenté la première édition de sa Biennale de la Ville
intitulée « Les Transurbaines ». Evénement culturel et festif qui fait contrepoint à la célèbre
Biennale internationale du Design créée en 1998, il bouleverse les idées reçues sur la
relation ville et culture souvent très ambiguë : si la ville ne peut se passer de rayonnement
culturel, la culture, elle, ne peut faire l’impasse sur l’identité urbaine. C’est dans cet esprit
que la Biennale de la Ville est née. La municipalité de Saint-Etienne a confié à de grands
professionnels, François Barré et Jean-François Millier, la conception et la réalisation de cet
événement qui a réuni de nombreux artistes reconnus dans leur discipline : plasticiens,
architectes, illustrateurs sonores ou écrivains. Outre la découverte de la ville sous un nouveau
jour, « Les Transurbaines » ont permis de sensibiliser la population aux grands projets
d’aménagement : mise en place d’une deuxième ligne de tramway, modernisation du
quartier Châteaucreux, future entrée d’agglomération, construction d’un Zénith...
Saint-Etienne en pleine effervescence
Le public a pu participer à plusieurs événements ludiques : la journée monochrome de
Joël Hubaut qui a mis le jaune à l’honneur dans toute la ville ou la nuit « Sol à Sol » créée par
Llorenç Barber pour animer Saint-Etienne d’une « symphonie urbaine » avec des concerts
de cloches et de carillons relayés par des orchestres et des feux d’artifice. Enfin, des spectacles,
des expositions et des rencontres littéraires ont contribué à la pluridisciplinarité de
cette première Biennale de la Ville soutenue par la Caisse des Dépôts.
du jeu ou le respect de la contrainte »,
cette action s’adresse à des jeunes de
6 à 12 ans en rupture avec les normes
sociales. Pour les réconcilier avec cette
notion de respect, la « Cellule nomade »,
centre culturel itinérant, est créée.
Composée d’un chapiteau, de caravanes
et d’une cantine ambulante, et animée
par une équipe d’artistes, la cellule
passe un mois sur les différents sites
choisis : Sedan, Troyes et Saint-Dizier en
Champagne-Ardenne. Elle a également
mis en place une formation continue à
la médiation socioculturelle dans les
quartiers pour une dizaine de participants
(artistes, animateurs, médiateurs
locaux et enseignants). Cette initiative
originale devrait être poursuivie en
2006.
Programme - Solidarité enfance
Programme : Grands projets de ville
On danse - Compagnie Hervieu-Montalvo Loris Cecchini - Monologue patterns (grey circle), 2004
Kilo, mise en piste Jean Pierre Larroche et Thierry Roisin

parissolidarité
« Cafézoïde »
Un café pour les enfants et leurs parents
Derrière ce nom bizarroïde se cache un café un peu particulier situé dans le 19ème arrondissement
de Paris. Ouvert en 2002 par l’association Cafézoïde, c’est un lieu d’animation
dans le quartier et un espace d’expression et de pratiques artistiques destiné aux enfants
de moins de 16 ans, qui peuvent y venir seuls ou accompagnés. « A Cafézoïde, on
n’occupe pas les enfants, on s’occupe d’eux en mettant à leur portée des propositions
artistiques, culturelles, ludiques dont ils peuvent disposer » explique Anne-Marie Rodenas,
fondatrice et responsable du lieu qui résume en une phrase la vocation de cet espace
original. Ouvert du mercredi au dimanche aux enfants comme aux parents, il tend à
renouer ou resserrer les liens familiaux autour d’activités partagées.
Cinézoïde, l’initiation au cinéma
Après avoir accompagné l’association Cafézoïde en 2003, la Caisse des Dépôts renouvelle
son soutien en 2005 pour le projet « Cinézoïde, à la rencontre de l’enfant cinéma »
conduit par le plasticien Mathieu Wainsten. Cette action a pour but de sensibiliser les
enfants au septième art et à l’image par de nombreux ateliers mais également de créer
une cohésion au sein du groupe d’enfants. Deux grands volets : une rétrospective de
l’évolution du cinéma par la diffusion de films emblématiques et un questionnement sur
l’image par des ateliers pratiques thématiques « Fabrique d’images ».
Le 28 mai dernier, le festival « La Rue aux Enfants » organisé dans le cadre de la Fête nationale
du jeu par Cafézoïde a été l’occasion pour les enfants et leurs parents de présenter
au public leurs réalisations.
dijondanse
Festival Art Danse
Bourgogne
Promouvoir la danse contemporaine
Fondée en 1987 par 4 passionnées de la
danse, l’association Art Danse Bourgogne
a pour vocation de promouvoir la création
et la diffusion en région de la danse
contemporaine. Dès 1988, elle crée le festival
Art Danse Bourgogne et, depuis, son
engagement dans ce domaine n’a pas
faibli. Elle poursuit en effet une politique
d’ouverture en direction des jeunes compagnies
et créateurs, et privilégie les
échanges entre les formations amateurs et
professionnelles de renommée plus internationale.
Pour sa 17ème édition, le festival
a accueilli à Dijon, Auxerre et Mâcon
17 compagnies dont celles de Carolyn
Carlson, Angelin Preljocaj ou encore
Nathalie Pernette.
Par ailleurs, le festival a initié cette année
en partenariat avec l’inspection académique
des actions de sensibilisation destinées
au jeune public pour lui rendre plus
accessible la danse contemporaine jugée
parfois hermétique. Ce nouvel axe de
développement s’inscrit dans le cadre du
Plan Educatif Local (PLE) mis en place par
la ville de Dijon qui a permis à plusieurs
classes d’assister à des spectacles comme
« Enfants du monde et de Bourgogne » de
Philippe Jamet.
Convaincue que la danse est un vecteur
unique de communication entre les cultures
et les générations, la Caisse des
Dépôts accompagne depuis 2001 Art
Danse Bourgogne aussi bien pour le festival
que pour des actions plus spécifiques
de formation d’amateurs et d’animateurs
de danses urbaines.
Programme Création contemporaine - danse
Programme Action culturelle dans les quartiers
Travail sur le noir et blanc
Near Life Experience - ballet Preljocaj
Concert au Mandingue
angoulêmesolidarité
Festival Musiques
Métisses
Du métissage musical
au lien social
Créé à Angoulême il y a 30 ans, le festival
Musiques Métisses est devenu aujourd’hui
un des rendez-vous incontournables des
musiques du monde auxquelles il consacre
cette année une édition spéciale anniversaire.
Rencontre musicale à renommée nationale et
internationale, il n’en demeure pas moins un
événement à fort impact local notamment par
les actions socioculturelles menées dans les
quartiers durant le mois de mai. Mises en
place dans les années 1990 pour mobiliser
une population en danger de marginalisation,
ces manifestations se traduisent par des résidences
d’artistes, des soirées et des concerts
organisés dans les quartiers, des sensibilisations
musicales au sein des écoles qui nécessitent
l’implication active des habitants. Créer
des conditions favorables à la rencontre et
aux échanges entre les artistes et les habitants,
notamment les jeunes, et entre les
habitants eux-mêmes, tel est l’objectif majeur
poursuivi par le festival. Une innovation à
noter cette année : à la suite des répercussions
positives constatées lors des éditions
précédentes, le festival souhaite étendre la
portée de ce programme aux différentes villes
de la région en partenariat avec les collectivités
locales.
La Caisse des Dépôts accompagne depuis
1991 le festival Musiques Métisses pour ces
actions spécifiques dans les quartiers telles
que « Village Quartiers Lumières » en 2004.
Cette année encore, elle s’engage auprès du
festival en soutenant son extension.
Le festival en chiffres :
• 60 000 spectateurs
• 800 bénévoles
• 260 artistes
• 40 intermittents
Programme Action culturelle
dans les quartiers
• 200 professionnels et journalistes
n°2 - 3èmetrimestre2005