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(pyrénées atlantiques), par l'abbé bonnecaze - Amis du chemin de ...

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1507-1517 : Le prieur est Bertrand d’Agès. probable frère <strong>de</strong> Pierre d’Agès seigneur <strong>de</strong> Thouars à Talence,<br />

voisin <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>nac. Bertrand d’Agès est également doyen <strong>de</strong> Saint-André en 1510.<br />

Durant le XVIe siècle le logis <strong>du</strong> prieuré est rénové.<br />

1600 : La famille <strong>de</strong> Gourgue, propriétaire <strong>du</strong> prieuré, en fait don aux Jésuites et le 7 juin le prieuré est uni à<br />

leur couvent <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Il sera incorporé au Collège <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine, dès sa réouverture, trois ans plus tard.<br />

Ce collège <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux avait été fondé <strong>par</strong> les Jésuites en 1572 sur l’emplacement <strong>de</strong> l’hôpital Saint-James,<br />

l’actuel Lycée Michel-Montaigne. Bar<strong>de</strong>nac est plus que jamais voué à une fonction <strong>de</strong> « bénéfice », c’est-àdire<br />

que ses revenus sont affectés à l’entretien <strong>du</strong> clergé. Toutefois, le prieuré profite d’un souffle nouveau, les<br />

bâtiments sont restaurés et la chapelle embellie.<br />

Un beau porche d’entrée est construit contre l’hôpital tandis que sa <strong>par</strong>tie sud s’appuie sur <strong>de</strong> vastes dépendances<br />

qui abritent les écuries et surtout le chai et le cuvier car Bar<strong>de</strong>nac est surtout une exploitation viticole dont<br />

le prieuré tire l’essentiel <strong>de</strong> ses revenus.<br />

De 1606 à 1608 : la récolte passe <strong>de</strong> 16 à 28 tonneaux <strong>de</strong> vin <strong>de</strong> qualité.<br />

1673 : Le 8 août, à la suite d’une visite <strong>de</strong>s lieux, Pierre Malescot, « Conseiller <strong>du</strong> roi et lieutenant général en<br />

la sénéchaussée <strong>de</strong> Guienne », dresse un procès verbal dont voici <strong>de</strong>s extraits qui confirment et complètent le<br />

texte précé<strong>de</strong>nt.<br />

Nous y trouvons : Le (...) prieuré (...) <strong>de</strong> Notre-Dame <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>nac, <strong>par</strong>oisse <strong>de</strong> Pessac en Grave (...) ledit<br />

collège (<strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine) possè<strong>de</strong> (...) le prieuré <strong>de</strong> Notre-Dame <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>nac, en supporte les charges et fait<br />

héberger les pèlerins allant et venant à Saint Jacques en Espagne (...) d’hôpital Notre-Dame <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>nac,<br />

distant <strong>de</strong> la précé<strong>de</strong>nte ville (Bor<strong>de</strong>aux) d’une lieue ;<br />

Le 9 février 1810, la plus gran<strong>de</strong> <strong>par</strong>tie <strong>du</strong> domaine <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>nac a été acheté <strong>par</strong> « Monsieur Jacques Flameric<br />

Lachapelle » qui, après l’avoir agrandi, le <strong>par</strong>tagera en 1853 entre ses nombreux héritiers.<br />

Ce propriétaire. <strong>de</strong> son vrai nom Joseph Laurent Flameric <strong>de</strong> Lachapelle, avait pru<strong>de</strong>mment « simplifié » son<br />

patronyme sous la Révolution (évaluation 160 Ha).<br />

C’est donc avec cette famille que nous terminerons cette évocation, famille qui porte comme cette lointaine<br />

Pélegrine en 1235, un nom pré<strong>de</strong>stiné.<br />

Situation présente<br />

La fin <strong>du</strong> XX e siècle verra <strong>de</strong> nombreux bouleversements sur le site <strong>de</strong> Bardanac.<br />

Mme Lastic a vraisemblablement ven<strong>du</strong> ses terres en 1990 (acte notarié <strong>de</strong> 1992).<br />

Au mois <strong>de</strong> juin 1995, le prieuré brûle.<br />

Pendant dix ans, il restera en l’état, le temps faisant son œuvre.<br />

Mme Claverie eut la bonne idée d’en faire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins.<br />

Si le classement en tant que Monument historique est obtenu à l’arraché le 6 janvier 1999 grâce à la pétition<br />

défen<strong>du</strong>e <strong>par</strong> Mlle Pascal, voir ci- <strong>de</strong>ssous le texte <strong>de</strong> sa lettre, d’autres évènements ont surgi à la même époque.<br />

Extrait <strong>de</strong> la lettre <strong>de</strong> Mlle Pascal, en 1996, au Premier Ministre, Alain Juppé.<br />

« Votre voiture pénètre dans le relais en passant sous un porche. Je dirai la poterne, car tel était bien le cas<br />

jadis. Une porte <strong>de</strong> défense, en chêne massif, cloutée, énorme, fermait l’entrée. Elle existait il y a peu d’années<br />

encore, je l’ai connue.<br />

Au-<strong>de</strong>ssus le belvédère (l’actuel pigeonnier) était une tourelle pour monter la gar<strong>de</strong>, surveiller les alentours,<br />

car la lucarne percée dans la toiture d’ardoise permettait <strong>de</strong> porter le regard assez loin pour annoncer le<br />

voyageur ou l’éventuel agresseur.<br />

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