04.04.2013 Views

(pyrénées atlantiques), par l'abbé bonnecaze - Amis du chemin de ...

(pyrénées atlantiques), par l'abbé bonnecaze - Amis du chemin de ...

(pyrénées atlantiques), par l'abbé bonnecaze - Amis du chemin de ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Sur la voie <strong>du</strong> Puy : d'Espagnac à Cahors (24/9/2005)<br />

dont elle était sé<strong>par</strong>ée <strong>par</strong> une ruelle ; <strong>de</strong> l'Est, à la place et <strong>du</strong> Nord, à maison <strong>de</strong> divers (58, n/ 130).<br />

Elle portait, anciennement, le nom <strong>de</strong> Saint-Jacmes ou Saint-James ; ce <strong>de</strong>rnier nom est resté à la rue qui la<br />

reliait à la place <strong>de</strong> la Conque.<br />

Elle figure dans le testament <strong>de</strong> saint Didier : Basilicae santi Jacobi <strong>de</strong>dit Marciaco et Petroliaco (47, .p.<br />

35) ; dans celui <strong>de</strong> la veuve Grossia : A la gleya <strong>de</strong> san Jacme ; et dans celui <strong>de</strong> la veuve Béraldy, en 1286.<br />

Elle était le siège d'une <strong>par</strong>oisse <strong>de</strong> la ville.<br />

Le 13 mai 1232, l'évêque Guillaume fait savoir que le légat <strong>du</strong> pape, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> curé <strong>de</strong> Saint-<br />

Jacques, maître Pierre Arnald, qui se plaignait <strong>de</strong> la pauvreté <strong>de</strong> ses ressources, a uni à son église, l'église<br />

Saint-Sulpice, <strong>de</strong> Galéssie, près Cahors. (18, XL, n/ 24).<br />

En 1254, l'évêque Barthélemy <strong>de</strong> Roux accorda au chapitre cathédral le droit <strong>de</strong> présentation à la cure <strong>de</strong><br />

cette église (1, II, p. 331). Plus tard, en 1383, l'évêque Bégon <strong>de</strong> Castelnaud favorisa encore plus le chapitre.<br />

A cause <strong>de</strong> la pauvreté <strong>de</strong> celui-ci, <strong>par</strong> suite <strong>de</strong>s guerres et <strong>de</strong>s épidémies, il unit à sa mense la vicairie <strong>de</strong><br />

Saint-Jacques.<br />

Quant à l'église Saint-Jacques, elle fut donnée â la confrérie <strong>de</strong>s pénitents bleus <strong>de</strong> Saint-Gérôme (fondée le<br />

15 décembre 1619 <strong>par</strong> ]'évêque Siméon <strong>de</strong> Popian) qui y fit ses exercices (60, p. 8). Cette confrérie se<br />

transformera, plus tard, en congrégation <strong>de</strong>s artisans ; suivant délibération <strong>du</strong> Conseil municipal <strong>de</strong> Cahors,<br />

le 1 er août 1858, les administrateurs <strong>de</strong> la Congrégation <strong>de</strong>s Artisans ven<strong>de</strong>nt à la ville, moyennant le prix <strong>de</strong><br />

10.000 francs, leur ancienne chapelle, dont le sol est nécessaire pour le prolongement <strong>du</strong> quai. Ils s'étaient<br />

installés dans la chapelle <strong>de</strong>s Artisans (.........) vers 1830.<br />

Cahors : le pont Valentré<br />

<strong>Amis</strong> et Pèlerins <strong>de</strong> Saint-Jacques <strong>du</strong> Limousin-Périgord<br />

(Joseph Daymard. Le vieux Cahors. 1905)<br />

La richesse <strong>de</strong> Cahors est légendaire avec ses banquiers « « caorsins » placés <strong>par</strong> Dante dans son Enfer …<br />

Mais elle est manifeste <strong>par</strong> la présence <strong>de</strong> ses trois ponts dont elle s’est dotée en un siècle.<br />

Le Pont Vieux, d’origine gallo-romaine, se situait au sud <strong>de</strong> la presqu’île dans le prolongement <strong>de</strong> l’axe<br />

principal Limoges - Toulouse. Ce pont fut fortifié au Moyen-Age et résista jusqu’en 1770, lorsqu’une forte<br />

inondation, emportant une pile, arracha une <strong>par</strong>tie <strong>du</strong> tablier. Jamais reconstruit, il fut remplacé au XIX e<br />

siècle <strong>par</strong> le pont Louis-Philippe situé dans le prolongement <strong>du</strong> boulevard créé sur l’emplacement <strong>du</strong> fossé<br />

<strong>du</strong> rem<strong>par</strong>t.<br />

Le Pont Neuf fut bâti dans la secon<strong>de</strong> moitié <strong>du</strong> XIII e siècle, facilitant la circulation entre Cahors et Ro<strong>de</strong>z, à<br />

l’est. Sa construction a nécessité une <strong>par</strong>faite entente entre l’évêque et les consuls pour échanger <strong>de</strong>s<br />

<strong>par</strong>celles, créer une place et une rue d’accès.<br />

Le pont, réputé comme chef-d’œuvre <strong>de</strong> ce type d’ouvrage d’art, servit <strong>de</strong> modèle au Pont Valentré.<br />

Malheureusement, au début <strong>du</strong> XX e siècle, une décision municipale entraîna sa démolition. On lui préféra un<br />

pont en poutrelles <strong>de</strong> fer, remplacé à son tour.<br />

Le Pont Valentré, situé à l’ouest, répondait-il à un besoin économique ? Le port <strong>de</strong> Valendres ne semble pas<br />

avoir suscité un trafic tel qu’il eût fallu un pont. Le grand commerce <strong>de</strong> Montpellier à La Rochelle ne<br />

51

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!