(pyrénées atlantiques), par l'abbé bonnecaze - Amis du chemin de ...
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Sur la voie <strong>du</strong> Puy : d'Espagnac à Cahors (24/9/2005)<br />
Après la guerre <strong>de</strong> Cent Ans, à la fin <strong>du</strong> XV e siècle, l’évêque Antoine d’Alamand voulut agrandir le chœur et<br />
transforma la chapelle rayonnante sud. Une chapelle profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2 travées fut édifiée en 1484, gagnant sur le<br />
bâtiment oriental <strong>du</strong> cloître roman. L’évêque avait projeté « d’améliorer » le cloître. En 1493, il obtint<br />
l’autorisation <strong>du</strong> pape.<br />
En 1491, une nouvelle chapelle fut créée au nord <strong>du</strong> chœur, annonçant le style <strong>de</strong> la chapelle <strong>du</strong> Saint-Esprit<br />
qui fut élevée sur l’emplacement <strong>de</strong> la salle capitulaire à <strong>par</strong>tir <strong>de</strong> 1497 <strong>par</strong> le chanoine d’Oriolle. Cette<br />
chapelle fut désignée comme la chapelle Saint-Gausbert au XIX e siècle.<br />
Le cloître lui-même, <strong>de</strong> style gothique flamboyant, fut réalisé entre 1502 <strong>par</strong> Antoine <strong>de</strong> Luzech, le nouvel<br />
évêque, et 1553 <strong>par</strong> l’évêque <strong>de</strong> Carretto. Souvent interrompu, il présente <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong> style et surtout, il<br />
fut inachevé : l’étage supérieur prévu ne fut pas construit.<br />
L’archidiaconé, édifié entre 1528 et 1540, est sans doute l’une <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong> son interruption (armoiries <strong>de</strong><br />
l’archidiacre Guillaume <strong>de</strong> Massault).<br />
XVII e et XVIII e siècles<br />
1681-1701 : le nouveau palais épiscopal (la préfecture aujourd’hui) fut bâti <strong>par</strong> l’évêque Guillaume Le Jay.<br />
Mais ce n’est que son successeur, Henri Briqueville <strong>de</strong> la Luzerne, qui put y rési<strong>de</strong>r. Parallèlement, la place<br />
située à l’ouest <strong>de</strong> la cathédrale fut agrandie vers le sud à la suite <strong>de</strong> l’incendie <strong>de</strong> la Maison consulaire.<br />
Ces grands travaux entraînèrent à leur tour la rénovation intérieure <strong>de</strong> la cathédrale. Monseigneur Le Jay y<br />
installa un nouveau jubé <strong>de</strong> marbre, dis<strong>par</strong>u <strong>de</strong>puis. Son successeur acheva le projet en y faisant installer le<br />
maître-autel <strong>de</strong> marbre rouge, les orgues, la tribune <strong>de</strong>s chanoines en marbre en 1734 et face à elle, la chaire<br />
également en marbre en 1738.<br />
L’aménagement <strong>de</strong> la travée occi<strong>de</strong>ntale était <strong>de</strong>stiné à rendre encore plus prestigieuse la « montre » <strong>de</strong> la<br />
Sainte Coiffe lors <strong>de</strong> la Pentecôte. Cependant, à<br />
cause <strong>de</strong> la tribune placée contre le mur nord, le<br />
portail roman fut muré extérieurement, son tympan<br />
fut masqué <strong>par</strong> une maçonnerie bâtie <strong>de</strong>vant. Quant<br />
aux peintures murales gothiques, il va sans dire<br />
qu’elles furent entièrement badigeonnées à la<br />
chaux, achevant ainsi la « baroquisation » <strong>de</strong> la<br />
cathédrale.<br />
XIX e et XX e siècles<br />
C’est en 1840 que furent redécouverts le portail<br />
nord et son tympan roman, l’année même où la<br />
cathédrale fut classée au titre <strong>de</strong> monument<br />
historique et portée sur la première liste établie <strong>par</strong><br />
Prosper Mérimée.<br />
Mais Viollet-le-Duc et Abadie <strong>de</strong>meuraient<br />
pru<strong>de</strong>nts quant à la restauration <strong>de</strong> l’édifice. A cette<br />
époque, il s’agissait <strong>de</strong> restituer le monument<br />
originel. Les <strong>de</strong>ux architectes considéraient que la<br />
cathédrale n’était pas assez homogène pour engager<br />
<strong>de</strong>s travaux. Abadie supprima toutefois le décor<br />
« barbare » <strong>de</strong> la chapelle sud.<br />
A <strong>par</strong>tir <strong>de</strong> 1870, monseigneur Grimardias eut à<br />
cœur <strong>de</strong> faire restaurer l’édifice afin <strong>de</strong> mettre en<br />
valeur les <strong>de</strong>ux coupoles romanes qu’il fallait<br />
dégager, comme cela avait été réalisé à Angoulême<br />
<strong>Amis</strong> et Pèlerins <strong>de</strong> Saint-Jacques <strong>du</strong> Limousin-Périgord