(pyrénées atlantiques), par l'abbé bonnecaze - Amis du chemin de ...
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Sur la voie <strong>du</strong> Puy : d'Espagnac à Cahors (24/9/2005)<br />
Sur les baies <strong>de</strong> la salle capitulaire :<br />
C Le Christ en Majesté bénissant, tenant le Livre <strong>de</strong> Vie ; sur le nimbe crucifère « REX » est gravé.<br />
C 2 moines vénèrent les Evangiles en les offrant à la contemplation (même attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s anges qui<br />
présentent la gloire <strong>du</strong> Christ sur la table <strong>du</strong> maître-autel <strong>de</strong> Saint-Sernin)<br />
C Les élus à genoux reçoivent la couronne <strong>de</strong> gloire que le Roi <strong>du</strong> ciel dépose sur leur tête<br />
Ce décor est daté <strong>par</strong> l’abbé Cabanot <strong>de</strong> 1150. Il serait dû à un atelier qui aurait travaillé sur le portail <strong>de</strong><br />
Carennac et à Blars. Mais l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> sa pro<strong>du</strong>ction reste à faire.<br />
Cahors, la cathédrale<br />
La ville<br />
Site gallo-romain à l’origine,<br />
ville-sanctuaire dénommée<br />
DIVONA, évangélisée au V e<br />
siècle, saccagée <strong>par</strong> le roi franc<br />
Théo<strong>de</strong>bert II.<br />
DIVONA CADURCORUM,<br />
<strong>de</strong>venue CADURCA, renaît <strong>de</strong><br />
ses cendres au VII e siècle sous<br />
l’évêque saint Didier (630-655)<br />
qui la dote <strong>de</strong> grands édifices et<br />
qui agrandit l’église majeure (la<br />
cathédrale).<br />
La ville s’est concentrée dans la<br />
<strong>par</strong>tie orientale <strong>de</strong> la presqu’île<br />
formée <strong>par</strong> le méandre <strong>du</strong> Lot.<br />
Un rem<strong>par</strong>t la délimite à l’ouest.<br />
La rue principale traverse la<br />
ville <strong>du</strong> nord au sud. Les îlots<br />
d’habitations se sont constitués<br />
<strong>de</strong> <strong>par</strong>t et d’autre <strong>de</strong> l’axe <strong>de</strong><br />
circulation. La ville est un<br />
carrefour routier important dès<br />
l’époque gallo-romaine pour les<br />
voies allant à Agen, Ro<strong>de</strong>z,<br />
Toulouse. Dès cette époque, un<br />
pont fut construit au sud.<br />
Remanié au Moyen-Age, il était<br />
appelé le « Pont Vieux ». La<br />
ville acquit une telle richesse au<br />
XIII e siècle qu’elle put faire<br />
construire en un siècle <strong>de</strong>ux<br />
autres ponts : l’un allait à l’est,<br />
le « Pont Neuf », l’autre à<br />
l’ouest, le « Pont Valentré ».<br />
(Jean Cabanot, Marcilhac-sur-Célé : l’abbaye Saint-Pierre,<br />
dans le Congrès archéologique <strong>de</strong> France en Quercy, 1993).<br />
<strong>Amis</strong> et Pèlerins <strong>de</strong> Saint-Jacques <strong>du</strong> Limousin-Périgord