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(pyrénées atlantiques), par l'abbé bonnecaze - Amis du chemin de ...

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Sur la voie <strong>du</strong> Puy : d'Espagnac à Cahors (24/9/2005)<br />

La route <strong>du</strong> Puy était la route <strong>de</strong> la montagne, traversant le Massif Central, mais dont le point <strong>de</strong><br />

dé<strong>par</strong>t semble isolé. Par où passaient donc les Suisses, les Lyonnais et les Bourguignons pour<br />

accé<strong>de</strong>r au Puy ?<br />

Raymond Oursel, spécialiste <strong>du</strong> pèlerinage <strong>de</strong> Compostelle, retrace les <strong>de</strong>ux voies possibles qui, <strong>du</strong> Puy,<br />

passent <strong>par</strong> Conques et Moissac :<br />

1 - Le Puy, Aumont, Nasbinals, Aubrac, Espalion, Entraygues, Conques, Figeac, Marcilhac, Cahors,<br />

L’Hospitalet, Moissac, Aire-sur-Adour, Orthez, Ostabat.<br />

ou, selon une charte <strong>de</strong> l’Ordre <strong>de</strong> Malte <strong>du</strong> XIV e siècle :<br />

2 - Le Puy, Monistrol, Aubrac, Espalion, Conques, Asprières, Villeneuve d’Aveyron, La Capelle-Livron,<br />

Caussa<strong>de</strong>, Lafrançaise, Moissac, Aire-sur-Adour, Orthez, Ostabat.<br />

La première voie possible est empruntée surtout <strong>de</strong>puis le développement <strong>du</strong> pèlerinage à Rocamadour (vers<br />

1160) où l’on se rend <strong>de</strong>puis Figeac. Après Rocamadour, le pèlerin rattrape la voie principale à Marcilhac et<br />

<strong>de</strong>scend sur Cahors, centre d’accueil important pour les pèlerins. (voir Raymond Oursel, Routes romanes, 2<br />

La route aux solitu<strong>de</strong>s, La Pierre-qui-vire, 1984)<br />

Espagnac<br />

Vers 1140, un moine errant, le Bienheureux BERTRAND <strong>de</strong> GRIFFEUILLE, fon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s oratoires, dans la<br />

Haute Auvergne et le Quercy. L'un d'eux fut créé à ESPAGNAC, sans doute sur les terres d'un vicomte <strong>de</strong><br />

CALVIGNAC. II fut mis sous la dépendance <strong>de</strong> l'Abbaye <strong>de</strong> la Couronne. en Charente. On peut penser, sans<br />

certitu<strong>de</strong>, qu'il s'agissait d'un prieuré d'hommes.<br />

En 1212, <strong>l'abbé</strong> <strong>de</strong> la Couronne, qui se trouvait à Figeac, donna l'église d'Espagnac à Elisabeth et aux<br />

religieuses qui voudraient vivre avec elle, selon la règle <strong>de</strong> saint Augustin.<br />

En 1283, AYMERIC EBRARD <strong>de</strong> SAINT-SULPICE, évêque <strong>de</strong> Coïmbre (Portugal) qui ap<strong>par</strong>tenait à une<br />

famille <strong>de</strong> Cajarc, décida <strong>de</strong> transférer à ses frais le monastère d'Espagnac en un lieu plus propice que celui<br />

où il était. Le monastère, auquel il<br />

donna le nom <strong>de</strong> VAL PARADIS, fut<br />

remis le 16 mai 1293, à la prieure<br />

ALASIE. L'évêque fondateur réservait<br />

à perpétuité aux seigneurs <strong>de</strong> Saint<br />

Sulpice le droit <strong>de</strong> patronage, le choix<br />

<strong>de</strong> la prieure, et exigeait que 10<br />

religieuses soient <strong>de</strong> sa maison. Le<br />

monastère était prévu pour 100<br />

religieuses. Mais <strong>de</strong>s revenus<br />

insuffisants ré<strong>du</strong>isirent ce nombre à<br />

60, et probablement à une trentaine<br />

vers 1342.<br />

La communauté eut beaucoup à<br />

souffrir <strong>de</strong> la guerre <strong>de</strong> Cent Ans, au<br />

cours <strong>de</strong> laquelle l'église fut incendiée,<br />

<strong>Amis</strong> et Pèlerins <strong>de</strong> Saint-Jacques <strong>du</strong> Limousin-Périgord

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