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N. 292 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 509 292. LEIBNIZ AN KÖNIGIN SOPHIE CHARLOTTE [Hannover, Ende September 1701]. [245. 363.] Überlieferung: L 1 Teilkonzept: Hannover Niedersächs. Hauptstaatsarchiv Hann. 93 Nr. 492 I Bl. 34–35. 1 Bog. 4 o . 1/4 S. auf Bl. 34 v o (entspricht Z. 13–18 u. S. 510 Z. 3–5 unseres Druckes). — 5 Auf Bl. 34 r o Abschrift eines undatierten Briefes von Ch. Gerard of Macclesfield an Sophie Charlotte von Leibniz’ Hand. Auf Bl. 34 v o –35 L 2 . L 2 Konzept: Ebd. Bl. 34–35. 2 3/4 S. Mit einigen Streichungen und Ergänzungen. l Reinschrift von L 2 : Ebd. Bl. 36–37. 1 Bog. 4 o . 3 S. von Schreiberhand mit kleineren Korrekturen von Leibniz’ Hand. (Unsere Druckvorlage.) — Gedr.: Klopp, Werke, 10, 1877, 10 S. 112–113. Madame Le Milord Anglois, qui a porté l’Acte de la Succession à Madame l’Electrice; en me donnant une lettre pour Vostre Majesté, m’a chargé de plusieurs choses de vive voix qui marquent un grand zele pour vostre Royale Maison, et pour le bien public. Il a même 15 voulu s’y rapporter dans sa lettre. C’est ce qui m’a porté à en comprendre maintenant la substance en peu de mots, pour l’étendre, ayant l’honneur d’en discourir avec vostre Majesté. Il m’a dit que l’union Fatale entre la France et l’Espagne a ouvert les yeux à toutes les personnes bien intentionnées en Angleterre et qu’on considere cet evenement comme ce 20 qui pouvoit arriver de plus dangereux à l’Europe. Qu’on fera tous les efforts imaginables pour secourir le Roy de la Grande Bretagne en argent, en hommes, et en vaisseaux; à fin de le mettre en estat de faire des Alliances necessaires, et d’y satisfaire. Qu’entre toutes les alliances et unions que l’Angleterre et la Hollande peuvent faire, il n’en voit point qui puissent estre plus étroites et plus utiles, qu’avec le Roy de Prusse 25 Zu N. 292: Die nicht gefundene Abfertigung wurde zusammen mit dem Brief Macclesfields an Sophie Charlotte (vgl. Z. 14) von Leibniz wohl persönlich Anfang Oktober mit nach Berlin genommen. Leibniz’ Brief dürfte Ende September noch in Hannover oder auf der Fahrt über Wolfenbüttel nach Berlin entstanden sein. Ausführlicher behandelt Leibniz die hier aufgeworfenen Themen in N. 262. 13 Milord: Ch. Gerard Earl of Macclesfield. 14 lettre: vgl. die Überlieferung; Sophie Charlotte beantwortete diesen Brief am 15. Oktober 1701 (gesiegelte Abfertigung und Abschrift von Leibniz’ Hand in Hannover Niedersächs. Hauptstaatsarchiv, a. a. O., Bl. 30–31 bzw. Bl. 32). 18. 7. 2005

510 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 292 et la Maison de Bronsvic; pour les raisons du sang et de la religion, de la situation et de l’interest. Qu’il juge que la quatrieme couronne que le Roy de Prusse vient de donner aux protestans, fortifie leur parti, en donnant plus de poids à l’autorité et aux demarches de 5 ce grand prince qui vient de monter au trône nouveau. Que cependant les affaires generales paroissent estre dans une constitution si dangereuse, que selon les apparences humaines, il faut faire au plus tost tous les efforts imaginables ou se preparer à l’esclavage. Car les deux Monarchies de France et d’Espagne, comprenant les meilleures contrées 10 de l’Europe, et le nouveau monde avec cela, qui est la source de l’argent; et la France ayant esté si formidable quand elle estoit seule, il paroist visible, que si elle peut avoir le temps de mettre l’Espagne en estat de servir à ses desseins, elle sera irresistible, humainement parlant, et se rendra maistre du commerce de l’Amerique et de la Mediterranée, ostera aux autres les nerfs de la guerre, s’attachera les Ecclesiastiques zelés mal à propos, sous 15 pretexte de l’extirpation de l’Heresie, et ira le grand pas à la Monarchie universelle, et à l’oppression des autres princes et puissances qu’elle traite deja avec tant de hauteur. Que cependant, si on s’y prend comme il faut et à temps, la conjoncture est plus favorable que jamais pour reduire la France à des bornes raisonnables; parce que si une grande guerre luy tombe sur les bras avant qu’elle puisse mettre bon ordre chez 20 les Espagnols, elle sera obligée de dissiper et partager ses forces, pour garder les vastes pays d’une monarchie delabrée, et tenir dans les fers tant de peuples assez mal satisfaits du changement. L’argent qui demeuroit presque tousjours en France pendant la guerre passée, se dispersera maintenant et il y aura quelque chose à gagner pour les Alliés par mer et par terre, au moins sur les Espagnols; au lieu que dans la guerre passée, on ne 25 pouvoit rien gagner sur la France trop close et couverte. Mais qu’il paroist que pour faire une guerre heureuse à la France, et ne luy donner pas le temps de se reconnoistre, il est necessaire que l’Empire y prenne part comme la justice le demande, puisqu’on usurpe le duché de Milan qui est un fief de l’Empire et les Pays-bas qui en font un Cercle. Car si l’Empire n’y entre point, la France n’ayant rien 30 à craindre du costé du Rhin, aura trop de facilité de resister aux imperiaux en Italie, ou meme de les accabler, si Dieu ne l’empeche; et les grandes forces qu’on sera obligé 22 f. guerre passée: der Pfälzische Krieg. 28 f. Milan . . . Pays-bas: Ludwig XIV. hatte im Namen Philipps V. Besitz von Mailand ergriffen und mit Einverständnis Max II. Emanuels von Bayern die belgischen Festungen besetzen lassen, in denen vertragsgemäß holländische Garnisonen stationiert waren. 18. 7. 2005

N. 292 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 509<br />

292. LEIBNIZ AN KÖNIGIN SOPHIE CHARLOTTE<br />

[Hannover, Ende September 1701]. [245. 363.]<br />

Überlieferung:<br />

L 1 Teilkonzept: Hannover Niedersächs. Hauptstaatsarchiv Hann. 93 Nr. 492 I Bl. 34–35.<br />

1 Bog. 4 o . 1/4 S. auf Bl. 34 v o (entspricht Z. 13–18 u. S. 510 Z. 3–5 unseres Druckes). — 5<br />

Auf Bl. 34 r o Abschrift eines undatierten Briefes von Ch. Gerard of Macclesfield an Sophie<br />

Charlotte von Leibniz’ Hand. Auf Bl. 34 v o –35 L 2 .<br />

L 2 Konzept: Ebd. Bl. 34–35. 2 3/4 S. Mit einigen Streichungen und Ergänzungen.<br />

l Reinschrift von L 2 : Ebd. Bl. 36–37. 1 Bog. 4 o . 3 S. von Schreiberhand mit kleineren Korrekturen<br />

von Leibniz’ Hand. (Unsere Druckvorlage.) — Gedr.: Klopp, Werke, 10, 1877, 10<br />

S. 112–113.<br />

Madame<br />

Le Milord Anglois, qui a porté l’Acte de la Succession à Madame l’Electrice; en me<br />

donnant une lettre pour Vostre Majesté, m’a chargé de plusieurs choses de vive voix qui<br />

marquent un grand zele pour vostre Royale Maison, et pour le bien public. Il a même 15<br />

voulu s’y rapporter dans sa lettre. C’est ce qui m’a porté à en comprendre maintenant<br />

la substance en peu de mots, pour l’étendre, ayant l’honneur d’en discourir avec vostre<br />

Majesté.<br />

Il m’a dit que l’union Fatale entre la France et l’Espagne a ouvert les yeux à toutes les<br />

personnes bien intentionnées en Angleterre et qu’on considere cet evenement comme ce 20<br />

qui pouvoit arriver de plus dangereux à l’Europe. Qu’on fera tous les efforts imaginables<br />

pour secourir le Roy de la Grande Bretagne en argent, en hommes, et en vaisseaux; à fin<br />

de le mettre en estat de faire des Alliances necessaires, et d’y satisfaire.<br />

Qu’entre toutes les alliances et unions que l’Angleterre et la Hollande peuvent faire,<br />

il n’en voit point qui puissent estre plus étroites et plus utiles, qu’avec le Roy de Prusse 25<br />

Zu N. 292: Die nicht gefundene Abfertigung wurde zusammen mit dem Brief Macclesfields an Sophie<br />

Charlotte (vgl. Z. 14) von Leibniz wohl persönlich Anfang Oktober mit nach Berlin genommen. Leibniz’<br />

Brief dürfte Ende September noch in Hannover oder auf der Fahrt über Wolfenbüttel nach Berlin entstanden<br />

sein. Ausführlicher behandelt Leibniz die hier aufgeworfenen Themen in N. 262. 13 Milord:<br />

Ch. Gerard Earl of Macclesfield. 14 lettre: vgl. die Überlieferung; Sophie Charlotte beantwortete diesen<br />

Brief am 15. Oktober 1701 (gesiegelte Abfertigung und Abschrift von Leibniz’ Hand in Hannover<br />

Niedersächs. Hauptstaatsarchiv, a. a. O., Bl. 30–31 bzw. Bl. 32).<br />

18. 7. 2005

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