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N. 285 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 495 la quelle on pourroit condamner la Cour de Warsovie seroit à mon avis, qu’on l’obligeast de vous y assister. En quoy elle gagneroit aussi bien que la Republique qui pourroit recouvrer par ce moyen Smolensko et autres lieux. Pour moy je voudrois voir regner vostre jeune Roy jusque dans Moscou, et jusqu’au fleuve A m u r qui separe, dit on[,] l’Empire des Moscovites de celuy de la Chine. Les affaires estant desormais dans un tel 5 estat que le parti des protestans dans lequel le Roy de Suede fait une si grande figure a grand besoin d’estre renforcé par quelque avantage considerable apres tant de facheux evenemens; Vos conquestes de ce costé là seroient importantes pour le bien commun. Le nom de fleuve dont je viens de parler est de bon augure, et me fait souvenir des souhaits publics, qui se melent de vouloir donner de l’amour à vostre Monarque 10 Eadem quae dura ciere Arma jubet virtus, teneros inspirat amores. 1 Quoyque les François se flattent fort ou font accroire au monde, qu’ils ont eu quelque succés à la Cour de Suede, je suis fort porté à n’en rien croire. Vostre Monarque est trop genereux, et leur part trop injuste, pour que je me puisse persuader qu’il donne aisement 15 dans leur solicitations. Monsieur de Bonnac sera parti de Wolfenbutel pour relever M. le Comte de Guiscar. Jusqu’icy les affaires sont allé assez bien en Italie. Cependant on ne sauroit encor juger de l’evenement avant que les armes se soyent separées, et que les Bourbons ayent repassé l’Oglio, ou les imperiaux le Mincio. La superiorité du nombre de ceux là donne 20 encor de l’inquietude; au moins à moy qui n’aime pas à me flatter. Je seray à Berlin dans quelques jours où je souhaiterois Monsieur de vous retrouver. Ce seroit une marque tres bonne pour le bien public qui est extremement interessé dans l’union des principales puissances protestantes. Les Anglois qui ont esté chez nous à l’occasion de l’Ambassade, particulierement Monsieur le Comte de Macclesfield que le 25 Roy de la Grande Bretagne avoit envoyé témoignoient beaucoup de zele pour le bon 1 〈Rechts am Rand Vermerk von L e i b n i z ’ Hand:〉 [ces vers sont de moy] 3 recouvrer . . . Smolensko: Polen hatte im April 1686 zugunsten Russlands alle Ansprüche auf Smolensk und Kiew aufgegeben. 16 f. Monsieur . . . Guiscar: L. de Guiscard verließ Stockholm schon im September, auch wenn sein letzter Bericht erst vom 3. November 1701 datiert; J. L. d’Usson de Bonnac trat seinen neuen Posten am 8. November an. 19 f. les Bourbons . . . Mincio: Die kaiserlichen Truppen hatten auf dem Weg in die Lombardei den Minico am 28. Juli überschritten; die Franzosen suchten die Offensive und gingen am 29. August, dem Prinzen Eugen entgegen, über den Oglio. 18. 7. 2005

496 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 286 parti. Si c’est l’inclination de la Nation comme il[s] nous l’asseuroient, je ne doute point qu’elle ne fasse des efforts pour repare[r] les delais qu’on impute au parlement dans la derniere session. Je suis avec zele vostre tres humble et tres obeissant serviteur 5 Hanover 23 Sept. 1701 Leibniz. 286. CHRISTOPH JOACHIM NICOLAI VON GREIFFENCRANTZ AN LEIB- NIZ Rostock, 24. September 1701. [237. 325.] Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 327 Bl. 164–165. 1 Bog. 4 o . 3 S. Eigh. Aufschrift. Siegel. 10 Postverm. A Rostock ce 24. de Sept. 1701. J’ay reçû avec le dernier ordinaire la Vostre du 13. du Courant, avec le beau Present, que je regarde comme venu de Vous, quoyque vous n’y vouliez paroitre que comme Mandataire. Je veux dire ce Diplome de la Societé Royale, datté l’11. de Juillet. Vous 15 voudrez bien, que je vous marque, qu’on y a mis le nom de mon Fils, au lieu du mien. C’est luy qui s’appelle Chrestien Albrecht, du nom de Son Parain feu Monseigneur le Duc de Gottorff; et il sera un Jour bien glorieux pour luy, étant le seul de ma famille, qui porte ce nom, de faire voir par ce pretieux tiltre, qu’il a été choisy à une si illustre Societé, à l’âge de 10. ans. Au moins le prends-je pour un Omen, qu’il en pourra étre un 20 jour; pourvû qu’il s’en rende digne, cette Erreur du nom luy fournira un beau pretexte, pour y aspirer, et pour le pretendre. Je ne manqueray pas d’en remercier duëment le Corps de la Societé, et adresseray la lettre, suivant vostre advis, à M r Jablonsky. Ne me 2 delais: Zur englischen Truppenreduzierung nach dem Frieden von Rijswijk und der durch Wilhelm III. durchgesetzten Wiederaufrüstung 1701 vgl. T h e a t r u m Europaeum, 16, 1717, Sp. 283 bis 285. Zu N. 286: K antwortet auf einen nicht gefundenen Leibnizbrief vom 13. September 1701, zu dem ein Aufnahmediplom der Berliner Sozietät der Wissenschaften für Greiffencrantz Beilage gewesen war. Beilage zum vorliegenden Brief war die Anfrage eines Unbekannten bezüglich der Sozietät der Wissenschaften (vgl. unten S. 498 Z. 3) und N. 288 von H. Chr. Kortholt (vgl. S. 498 Z. 24). 17 Duc: Christian Albrecht von Schleswig-Holstein-Gottorp. 22 Jablonsky: Johann Theodor Jablonski. 18. 7. 2005

496 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 286<br />

parti. Si c’est l’inclination de la Nation comme il[s] nous l’asseuroient, je ne doute point<br />

qu’elle ne fasse des efforts pour repare[r] les delais qu’on impute au parlement dans la<br />

derniere session.<br />

Je suis avec zele vostre tres humble et tres obeissant serviteur<br />

5 Hanover 23 Sept. 1701 Leibniz.<br />

286. CHRISTOPH JOACHIM NICOLAI VON GREIFFENCRANTZ AN LEIB-<br />

NIZ<br />

Rostock, 24. September 1701. [237. 325.]<br />

Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 327 Bl. 164–165. 1 Bog. 4 o . 3 S. Eigh. Aufschrift. Siegel.<br />

10 Postverm.<br />

A Rostock ce 24. de Sept. 1701.<br />

J’ay reçû avec le dernier ordinaire la Vostre du 13. du Courant, avec le beau Present,<br />

que je regarde comme venu de Vous, quoyque vous n’y vouliez paroitre que comme<br />

Mandataire. Je veux dire ce Diplome de la Societé Royale, datté l’11. de Juillet. Vous<br />

15 voudrez bien, que je vous marque, qu’on y a mis le nom de mon Fils, au lieu du mien.<br />

C’est luy qui s’appelle Chrestien Albrecht, du nom de Son Parain feu Monseigneur le<br />

Duc de Gottorff; et il sera un Jour bien glorieux pour luy, étant le seul de ma famille,<br />

qui porte ce nom, de faire voir par ce pretieux tiltre, qu’il a été choisy à une si illustre<br />

Societé, à l’âge de 10. ans. Au moins le prends-je pour un Omen, qu’il en pourra étre un<br />

20 jour; pourvû qu’il s’en rende digne, cette Erreur du nom luy fournira un beau pretexte,<br />

pour y aspirer, et pour le pretendre. Je ne manqueray pas d’en remercier duëment le<br />

Corps de la Societé, et adresseray la lettre, suivant vostre advis, à M r Jablonsky. Ne me<br />

2 delais: Zur englischen Truppenreduzierung nach dem Frieden von Rijswijk und der durch Wilhelm<br />

III. durchgesetzten Wiederaufrüstung 1701 vgl. T h e a t r u m Europaeum, 16, 1717, Sp. 283<br />

bis 285.<br />

Zu N. 286: K antwortet auf einen nicht gefundenen Leibnizbrief vom 13. September 1701, zu dem<br />

ein Aufnahmediplom der Berliner Sozietät der Wissenschaften für Greiffencrantz Beilage gewesen war.<br />

Beilage zum vorliegenden Brief war die Anfrage eines Unbekannten bezüglich der Sozietät der Wissenschaften<br />

(vgl. unten S. 498 Z. 3) und N. 288 von H. Chr. Kortholt (vgl. S. 498 Z. 24). 17 Duc: Christian<br />

Albrecht von Schleswig-Holstein-Gottorp. 22 Jablonsky: Johann Theodor Jablonski.<br />

18. 7. 2005

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