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N. 480 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 845
480. LEIBNIZ AN PIERRE DE FALAISEAU
[Hannover, 13. März 1702]. [479.]
Überlieferung: L Auszug: LBr. 253 Bl. 1–2. 1 Bog. 4 o . 1 S. auf Bl. 2 v o . — Auf Bl. 1–2 K
von N. 479.
Extrait de ma reponse 5
Ma Reponse au dernier ecrit de Mons. l’Eveque de Meaux se copie maintenant, et
j’auray l’honneur de vous l’envoyer, quand elle sera mise au net.
Pour ce qui est de nostre Primogeniture ceux qui ne sont pas bien informés se
trompent en croyant qu’on en commence la datte depuis le Testament de feu Monseigneur
l’Electeur. Elle estoit établie dans la Maison par des pactes et des privileges des 10
Empereurs; et il a esté pourveu exprés que le Testament du Duc Georges grand pere de
l’Electeur d’apresent, qui y derogea entre ses enfans, et etablit deux regences, une à Zell,
et l’autre à Hanover, ne détruiroit point le Droit de primogeniture, mais le borneroit et
le limiteroit seulement à l’egard de l’objet de sa disposition, c’est à dire, t a n t q u e
s u b s i s t e r o i e n t d e u x b r a n c h e s d e d e u x d e s e s f i l s. Ainsi tout 15
estant reduit à une seule branche, savoir à celle de l’Electeur Erneste Auguste (qui seul
des freres, fils du duc Georges a eu posterité mâle), le droit de Primogeniture a repris sa
vigueur et feu Monsg r l’Electeur n’a point jugé apropos d’y deroger de nouveau.
Quant à la Controverse de Lauenbourg; il y a un ancien pacte entre les Ducs de
Bronsvic et ceux de Lauenbourg, en vertu du quel le pays doit venir aux premiers, si 20
les mâles des seconds cessoient. Les Princes d’Anhalt pretendent que ce pacte ne sauroit
deroger à leur droit, puisqu’ils sont heritiers naturels et viennent d’une meme origine
avec les ducs de Lauenbourg. Mais outre qu’ils n’ont pas bien verifié leur descendence,
qui est pleine de difficultés et de variations; ils ne descendent point de celuy qui a acquis
Zu N. 480: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf N. 479. Unsere Datierung stützt sich auf
die Annahme, dass Leibniz Falaiseaus Billet unverzüglich beantwortete. 6 Reponse: N. 442. 6 ecrit:
N. 228. 9 f. feu . . . l’Electeur: Ernst August. 11 pourveu: vgl. Schnath, Geschichte, 1, 1938,
S. 4 u. 278–281 sowie die Primogeniturordnung samt kaiserlicher Bestätigung in: Hermann Schulze,
Hausgesetze der regierenden deutschen Fürstenhäuser, Bd 1, Jena 1862, S. 474–482. 17 freres: neben
Ernst August Johann Friedrich, Georg Wilhelm und Christian Ludwig. 21 pacte: Die Erbvereinigung
zwischen Braunschweig-Lüneburg und den Askaniern von 1369; vgl. IV, 4 N. 24 u. 25, S. 145–155.
24 celuy: Albrecht (Albert) Herzog von Sachsen (vgl. IV, 3 N. 22, S. 140 f.).
18. 7. 2005