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N. 443 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 773 443. LEIBNIZ AN JOHANN CASIMIR KOLBE VON WARTENBERG Braunschweig, 6. Februar 1702. [418.] Überlieferung: L Konzept: LBr. 978 Bl. 7. 4 o . 2 S. Eigh. Anschrift. A Monsieur le Comte de Wartenberg GrandChambellan et Premier Ministre du Roy de Prusse 5 Monsieur Bronsvic 6 Fevrier 1702 Les bontés que Vostre Excellence m’a témoignées pendant mon sejour à Berlin, demandoient une lettre de remerciment apres mon depart, pour marquer un souvenir reconnoissant; mais j’ay attendu que je fusse en estat de faire quelque relation en même temps sur une affaire, dont le Roy me fit la grace de parler lorsque j’eus l’honneur de 10 prendre congé de Sa Majesté. C’estoit touchant la route de ses trouppes par les pays de Bronsvic-Lunebourg; dont je n’ay point manqué de faire rapport à Monseigneur l’Electeur, et à Mess. les Ministres de la Cour de Hanover; où l’on se croit forcé d’interrompre une condescendence, qu’on juge dans le fonds indifferente à Sa Majesté; mais dont on craint que d’autres ne fassent 15 un droit, au prejudice des pays de S. A. E. Car on soûtient à Hanover, que le droit chemin de Halberstat vers la Westfalie et le Rhin, va par Holzminde sur le Weser, et qu’ainsi on pourroit requerir et se promettre le passage de ce costé là, pour une partie des trouppes du Roy, suivant les constitutions de l’Empire. Neantmoins un peu avant mon depart d’Hanover pour aller à Bronsvic, Monsgr 20 l’Electeur pour marquer combien il a d’egard pour tout ce qui interesse le Roy, me parut disposé à s’expliquer comme je crois qu’il aura fait deja d’une maniere qui pourra persuader Sa Majesté, que si S. A. E. croit de ne point pouvoir toujours continuer de meme, c’est pour eviter un préjudice irreparable. Cependant ayant fait un tour icy un peu avant la foire de Bronsvic, où je me trouve 25 Zu N. 443: Mit der nicht gefundenen Abfertigung knüpft Leibniz an die mündlichen Verhandlungen an, die er in der Frage der Durchmarschwege preußischer Truppen nach Westen während seines Berlin-Aufenthaltes geführt hatte. 13 rapport: Leibniz bezieht sich wohl auf N. 115, N. 117 und weitere, mündliche Berichte nach seiner Rückkehr aus Berlin. 25 foire: Die Braunschweiger Lichtmess-Messe begann 1702 am 6. Februar. 18. 7. 2005

774 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 443 maintenant, j’ay eu occasion de parler de cette matiere à Mg r le duc Antoine Ulric. Car S. A. S. me fait quelquesfois l’honneur de m’écouter comme Elle fit l’année passée 1700 lors que je solicitay par ordre du Roy qu’on voulut accorder aux princes de Hohenzolleren les honneurs qui appartiennent aux princes de l’Empire d’ancienne maison, ce que j’obtins 5 de telle sorte, que Mad. la princesse de Hohenzolleren y estant venue sur la lettre que je luy en écrivis eût sujet d’estre satisfaite. J’eus donc maintenant occasion de dire à Monseigneur le duc Antoine Ulric que je croyois que S. A. S. ne voudroit pas s’opposer à une repartition equitable entre les pays, où les trouppes pourroient passer doresnavant par colonnes, tant pour satisfaire 10 à ce qui est conforme aux constitutions de l’Empire, que pour ne donner aucun sujet à des interpretations facheuses comme si par un tel refus on vouloit empecher ce qui est necessaire pour pourvoir à la seureté du Rhin, et des Estats qui y sont situés. S. A. S. temoigna là dessus d’estre fort eloignée d’une telle intention, et s’expliqua d’une maniere qui marquoit assez de disposition pour donner contentement à sa M té . 15 Monsg r le duc a meme resolu que M. de Steinberg son GrandMareschal de la Cour conferera sur ce sujet avec M. de Danquelman; mais comme on vient d’apprendre que ce Ministre est parti de Halberstat pour Berlin, j’espere qu’à son retour on surmontera cette difficulté. Et comme M. d’Alvenslebe est attendu icy, je l’informeray de ce que Mg r le Duc m’a dit, ne doutant point qu’il n’ait occasion d’insister d’avantage et avec efficace, 20 s’il le juge à propos. J’ay crû que je devois rendre compte de tout cela à V. E. Et je suis avec respect et zele Monsieur de Vostre Excellence le tres humble et tres obeissant serviteur L. 3 je solicitay: vgl. I, 18 N. 133 u. I, 19 N. 54461. 16 Danquelman: D. L. v. Danckelman(n). 18 Alvenslebe: J. F. von Alvensleben, der einen letzten Versuch unternahm, die Wolfenbütteler Herzöge aus ihrem Bündnis mit Frankreich zu lösen. 18. 7. 2005

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