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N. 442 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 767<br />

l’Eglise comme la Bible. T r o i s i ê m e m e n t c’est une question de nom si ce qui n’est<br />

pas divinement inspiré peut estre censé partie de la Bible. Les Protestans ne sont pas<br />

les premiers à parler ainsi, et S. Epiphane qui distingue les Canoniques des autres, les<br />

comprend tous sous le nom de l’Ecriture. 4 m e m e n t j’ay fait voir par S. Augustin de<br />

la Cité de Dieu XVII. 20 qu’un livre peut estre receu en autorité de deux façons: en 5<br />

autorité proprement Canonique ou divine, comme les livres reconnus par les Hebreux, et<br />

en autorité Ecclesiastique comme les autres livres du vieux Testament.<br />

(Ad 35) Je m’étonne que Mons. l’Eveque de Meaux me blâme icy d’appeller<br />

E c c l e s i a s t i q u e s les Ecritures non comprises parmi les livres canoniques inspirés,<br />

et qu’il a oublié ou dissimulé, que je le fais apres d’anciens, temoin le passage de Ruffin, 10<br />

que j’avois apporté, qui remarque même fort à propos, que ce nom general d’Ecclesiasticus<br />

a esté donné particulierement au livre du fils de Sirach. Si je me devois plaindre toutes<br />

les fois que M. de Meaux me contredit sans toucher à mes raisons, mon discours seroit<br />

trop plein de plaintes.<br />

(Ad 36) Aprés cela et aprés tant de passages formels des anciens on jugera si ma 15<br />

distinction est tout à fait vaine comme dit M. l’Eveque de Meaux.<br />

(Ad 37) On a prouvé que S t Augustin se sert de l’appellation de Canonique, de<br />

plus d’une façon: il parle comme les protestans liv. 17 de la cité de Dieu ch. 20. Et<br />

puis livre 18. ch. 36. Et il avoue que les livres qu’il dit avoir esté mis dans une espece de<br />

Canon dans l’Eglise occidentale n’ont pas assez de force contre les contredisans. Que peut 20<br />

on demander de plus precis? d’autant qu’il appuye leur autorité non pas sur l’autorité<br />

indubitable de l’Eglise universelle, mais sur des conjectures tirées du savoir et de la<br />

dignité de quelques Eglises particulieres, plus ou moins favorables à quelques uns de ces<br />

livres.<br />

(Ad 38. 39) Mons. de Meaux avoue icy que les livres receus dans le Canon des He- 25<br />

breux sont appellés particulierement Canoniques. Mais lorsqu’il adjoute, que S t Augustin<br />

ne dit pas un mot, qui marque que les autres n’ont pas une autorité inviolable, il ne s’est<br />

pas souvenu de l’endroit, où cet auteur leur refuse une pleine force contre les contredisans.<br />

(Ad 40) Non seulement un livre purement Ecclesiastique, mais même un Apocryphe<br />

4 fait voir: vgl. ebd., § CII. 10 passage: vgl. S. 766 Z. 21 Erl. 17 prouvé: vgl. I, 18 N. 374,<br />

§§ CI–CVI. 19 il avoue: A. Augustinus, De civitate Dei, 17, 20 (CC , ser. lat., 48, 2, S. 587); vgl.<br />

I, 18 N. 374, § CVI. 28 l’endroit: A. Augustinus, De civitate Dei, 17, 20, zitiert von Leibniz in I, 18<br />

N. 374 § CII, während Bossuet in N. 228 § 38 das Zitat kurz vor der entscheidenden Stelle abbricht, um<br />

sich in § 40 wieder darauf zu beziehen.<br />

18. 7. 2005

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