258 - Up

N. 421 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 733
et en ay d’autant plus voulû presser la reponse, qu’en meme temps l’icy jointe m’est
venuë de M r de Bertram: Celuy qui vous rendra la presente, est ce M r Kortholt, duquel
je vous ay desja adressé quelques lettres; J’espere qu’il aura encore l’honneur de vous
rencontrer à Berlin, où il est appellé par Mons r l’Ambassadeur Moscowite. Je croy, et les
lettres qu’il m’en a fait voir, en font foy, qu’il s’agit de quelque engagement à la Cour de 5
Moscau; Cependant il seroit à souhaitter, que pour ces beaux secrets, qu’il possede en la
Medicine, il fût arreté dans ces quartiers.
Je suis bien aise d’apprendre, que vous avez conferré, quelque chose de ce que j’avois
projetté autrefois des ancestres de S. A. S me Madame la Duchesse de Zelle. Je ne seray
pas faché d’en voir la copie; mais que ce soit à vostre loisir; Car j’ay desja envoyé à mon 10
Amy en Suede, ce que j’en avois du nouveau recueilly. Il m’en a trop pressé, et je m’y
suis hâté, pour me remettre un peû auprés de luy. Car il commença à se douter, que je
luy en fisse reserve exprés.
Je vous seray aussy fort obligé de l’Imprimé, dont vous faites mention. Je ne sçay si
c’est peut-etre celuy, que j’ay vû, il y a plusieurs années. C’étoit une deduction de feu 15
Monseigneur l’Electeur Frederich Guillaume, de Charle Magne par plusieurs voyes. Je
l’ay alors examiné, et trouvé juste. Mais j’y ay desiré, que les autoritez fussent alleguez.
Car ceux, qui n’aiment pas cet-Etude, ne sont pas obligez de nous en croire, sur nostre
seule parole. J’ay toûjours crû, que cette opinion, qui tiroit l’Origine des Hohenzollers des
Colonnes de Rome, étoit né de ce Compliment, que le Pape Martin avoit fait à l’Electeur 20
de Brandenbourg au Concile de Constance; le cajolant sur la parité de leurs armes (car
la Colonne des Armes des Colonna à Rome, n’est gueres dissemblable au Sceptre de
Brandenbourg, sur tout lorsque les armes ne sont pas trop bien gravées) et en voulant
tirer la consequence d’une même origine. L’Histoire du Concile marque, que Monseigneur
l’Electeur s’en tint fort honoré, et que les Courtisans en suite l’applaudirent; et le crûrent 25
3 adressé . . . lettres: vgl. N. 237 u. N. 286. 4 appellé: vgl. N. 238. 4 l’Ambassadeur Moscowite:
A. P. Izmajlov. 14 l’Imprimé: möglicherweise J. Zabarella, Merovea, sive familiarum Brandeburgicae
et Zollerenses [!] origines a regibus Francorum Meroveis, 1660. 15 deduction: nicht identifiziert.
19 f. opinion . . . Compliment: Zu der erstmals in einem Brief Papst Martins V. aus dem Hause Colonna
von 1424 an den polnischen König Wladislaw II. zu findenden Behauptung der Verwandtschaft der Hohenzollern
mit diesem römischen Adelshaus vgl. J. M. Moeglin, Le personnage du fondateur dans la
tradition dynastique des Hohenzollern, in: Le Moyen Âge 96, 1990, S. 421–434, hier S. 430–434; Überblick
dazu bei R. v. Stillfried — T. Maercker, Forschungen zur Aufklärung der älteren Geschichte des
erlauchten Hauses Hohenzollern, Berlin 1847, S. 4–6. Auf welches zeitgenössische Werk Greiffencrantz
sich hier bezieht, wurde nicht ermittelt. 20 l’Electeur: Friedrich I. von Brandenburg.
18. 7. 2005