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N. 400 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 703 de me l’indiquer. Vous ferés bien de desabuser le public sur Balduinus de Avennis; et en general de mettre vos bonnes pensees en estat d’estre conservées. Si j’y puis estre utile, je n’ y manqueray pas. Car je fais profession de contribuer au bien public. C’est pour cela, et par ordre de la Reine de Prusse aussi que je me suis arresté icy quelques mois, car cette princesse a eu de la bonté pour moy depuis Hanover, où je suis un ancien 5 serviteur, et le Roy de Prusse a voulu que je dirige quoyque absent la societé nouvelle des sciences qu’il a fondée à Berlin, faisant bastir un observatoire et mettant d’autres ordres pour cet effect. L’Electeur mon maistre a eu la complaisance de me donner permission de m’arrester si long temps icy, où je [ne] neglige pas entierement son service, cependant je dois retourner bientost chez moy. Le R. P. Papebroch qui a esté dangereusement malade 10 mais qui se porte mieux, m’a fait écrire par le R. P. Janning son compagon d’ouvrage, que cette vie de S. Antoine de Padoue (comme on l’appelle) dont vous m’aviés parlé, luy est inconnue, ainsi si vous la luy pouvés procurer, vous nous obligerés. On me dit que Monsieur Pictetus de Geneve succede chez vous à M. Spanhem. Il passe pour habile et moderé, et ses ouvrages le font voir. On ne sauroit avoir trop de moderation aujourdhuy 15 à l’egard des protestans entre eux. Mais je voudrois qu’à l’exemple de l’Eglise Anglicane ils s’eloignassent de l’ancienne Eglise le moins qu’il est possible. Je suis〈...〉 400. LEIBNIZ AN WOLFGANG VON SCHMETTAU Berlin, 27. Dezember 1701. Überlieferung: L Konzept: Berlin Staatsbibl. Preuß. Kulturbesitz Slg. Autogr. Leibniz, 20 G. W., Mappe III, Nr. 4. 1 Bl. 8 o . 2 S. Eigh. Anschrift. A M. de Smettau envoyé extraordinaire du Roy de Prusse à la Haye 4 Reine: Sophie Charlotte. 6 Roy: Friedrich I. 8 L’Electeur: Georg Ludwig. 11 écrire: N. 357. Hier ist zwar von Papebrochs Krankheit und seiner beginnenden Genesung die Rede, nicht aber von der Antoniusvita; vgl. dazu Papebrochs eigenen Brief vom 14. Oktober (N. 303). 12 cette vie . . . parlé: Sicco Ricci Polentone, Sancti Antonii Confessoris de Padua vita, (um 1435); vgl. N. 303 Erl. Ein Brief, wo Oudin hierauf die Sprache gebracht hätte, wurde nicht gefunden. 13 On me dit: wohl mündlich; Quelle war vermutlich J. Fabricius, vgl. N. 462 u. Erl. 14 M. Spanhem: F. Spanheim d. J. Zu N. 400: Mit der nicht gefundenen Abfertigung beginnt die überlieferte Korrespondenz mit dem preußischen Geheimen Rat und Gesandten in Den Haag. Der nächste Brief der Korrespondenz (Leibniz an Schmettau) datiert vom 24. Oktober 1702 (Druck in I, 21). 18. 7. 2005

704 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 401 Berlin 27 X br. 1701 Depuis le depart de V. E. j’ay esté encor quelque temps icy, et ayant fait un tour à Hanover, je suis revenu à Berlin par ordre de la Reine ce qui me donne occasion de penser encor de prés aux affaires de la Societé des Sciences que le Roy a fondée. Et 5 comme Sa Majesté luy avoit accordé le droit d’introduire dans ses Estats les seringues à tuyaux flexibles contre les incendies; j’avois pris la liberté d’en dire un mot à V. E. un peu avant son depart, parce que j’avois appris qu’on croyoit qu’il y avoit quelque chose de nouveau là dessus en Hollande. Et V. E. m’ayant donné alors la permission de luy écrire sur ce sujet, j’en profite maintenant et la supplie de nous faire apprendre, s’il se trouve 10 en effect, qu’on y a fait quelque innovation considerable, et quel effect elle fait ou doit faire. Car dans le fonds je croy que si on en savoit l’effect, on en viendroit bien à bout, et peut estre mieux que d’autres. Je vous souhaite, Monsieur, une heureuse nouvelle année avec beaucoup d’autres priant Dieu qu’elle vous apporte beaucoup de satisfaction tant en vostre particulier, qu’à l’égard des affaires publiques que vous menagés avec tant de 15 zele et de jugement. Et je suis Monsieur de vostre Excellence le tres humble et tres obeissant serviteur Leibniz. 401. LEIBNIZ AN CHRISTOPH SCHRADER Berlin, 27. Dezember 1701. [207. 483.] Überlieferung: l Reinschrift eines nicht gefundenen Konzepts: LBr. 830 Bl. 51–52. 1 Bog. 20 4o . 4 S. Mit wenigen Änderungen und Ergänzungen von Leibniz’ Hand (Lil). Anschrift, Datum und Anrede eigh. von Leibniz. (tit) an H. Hofrath Schradern hochfurstl. Zellischen gesandten zu Regensburg Berlin 27 X b. 1701 2 depart: W. v. Schmettau hatte seinen Gesandtenposten in Den Haag Anfang November 1701 angetreten. 5 seringues: Bereits in seinem Sammelprojekt für die Sozietät der Wissenschaften vom Juli 1700 hatte Leibniz vorgeschlagen, man solle sich in Holland über die dort schon gebräuchlichen flexiblen Löschwasserschläuche erkundigen; vgl. Brather, Akademie, 1993, S. 125 u. S. 129. Zu N. 401: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf einen nicht gefundenen Brief Schraders und wird beantwortet durch N. 483. 18. 7. 2005

N. 400 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 703<br />

de me l’indiquer. Vous ferés bien de desabuser le public sur Balduinus de Avennis; et<br />

en general de mettre vos bonnes pensees en estat d’estre conservées. Si j’y puis estre<br />

utile, je n’ y manqueray pas. Car je fais profession de contribuer au bien public. C’est<br />

pour cela, et par ordre de la Reine de Prusse aussi que je me suis arresté icy quelques<br />

mois, car cette princesse a eu de la bonté pour moy depuis Hanover, où je suis un ancien 5<br />

serviteur, et le Roy de Prusse a voulu que je dirige quoyque absent la societé nouvelle des<br />

sciences qu’il a fondée à Berlin, faisant bastir un observatoire et mettant d’autres ordres<br />

pour cet effect. L’Electeur mon maistre a eu la complaisance de me donner permission de<br />

m’arrester si long temps icy, où je [ne] neglige pas entierement son service, cependant je<br />

dois retourner bientost chez moy. Le R. P. Papebroch qui a esté dangereusement malade 10<br />

mais qui se porte mieux, m’a fait écrire par le R. P. Janning son compagon d’ouvrage,<br />

que cette vie de S. Antoine de Padoue (comme on l’appelle) dont vous m’aviés parlé, luy<br />

est inconnue, ainsi si vous la luy pouvés procurer, vous nous obligerés. On me dit que<br />

Monsieur Pictetus de Geneve succede chez vous à M. Spanhem. Il passe pour habile et<br />

moderé, et ses ouvrages le font voir. On ne sauroit avoir trop de moderation aujourdhuy 15<br />

à l’egard des protestans entre eux. Mais je voudrois qu’à l’exemple de l’Eglise Anglicane<br />

ils s’eloignassent de l’ancienne Eglise le moins qu’il est possible. Je suis〈...〉<br />

400. LEIBNIZ AN WOLFGANG VON SCHMETTAU<br />

Berlin, 27. Dezember 1701.<br />

Überlieferung: L Konzept: Berlin Staatsbibl. Preuß. Kulturbesitz Slg. Autogr. Leibniz, 20<br />

G. W., Mappe III, Nr. 4. 1 Bl. 8 o . 2 S. Eigh. Anschrift.<br />

A M. de Smettau envoyé extraordinaire du Roy de Prusse à la Haye<br />

4 Reine: Sophie Charlotte. 6 Roy: Friedrich I. 8 L’Electeur: Georg Ludwig. 11 écrire:<br />

N. 357. Hier ist zwar von Papebrochs Krankheit und seiner beginnenden Genesung die Rede, nicht aber<br />

von der Antoniusvita; vgl. dazu Papebrochs eigenen Brief vom 14. Oktober (N. 303). 12 cette vie<br />

. . . parlé: Sicco Ricci Polentone, Sancti Antonii Confessoris de Padua vita, (um 1435); vgl. N. 303 Erl.<br />

Ein Brief, wo Oudin hierauf die Sprache gebracht hätte, wurde nicht gefunden. 13 On me dit: wohl<br />

mündlich; Quelle war vermutlich J. Fabricius, vgl. N. 462 u. Erl. 14 M. Spanhem: F. Spanheim<br />

d. J.<br />

Zu N. 400: Mit der nicht gefundenen Abfertigung beginnt die überlieferte Korrespondenz mit dem<br />

preußischen Geheimen Rat und Gesandten in Den Haag. Der nächste Brief der Korrespondenz (Leibniz<br />

an Schmettau) datiert vom 24. Oktober 1702 (Druck in I, 21).<br />

18. 7. 2005

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