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698 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 396
Ms. d’antiquités, de la Bibliotheque du Roy de Prusse. J’en ay requis M. Begerus, mais
il dit qu’il ne se trouve rien della famiglia Marcella, dont il semble qu’il s’agissoit, et
quant au livre même, il n’en oseroit donner copie sans permission.
M. Imhof de Nurenberg m’a écrit, et me parle de vous, Monsieur, comme tous ceux
5 qui ont l’honneur de vous connoistre. M. Morel en fait autant. La Reine et nos dames
et gentilshommes parlent souvent avantageusement de vous. Et nos savans icy se flattent
que vous nous ferés part quelques fois de vos belles observations. Nostre Societé a obtenu
du Roy des ordres par tous ses provinces pour faire faire à nos medecins des observations
qui puissent servir ad constituendam Historiam anni Medicophysicam. Je vous supplie
10 par occasion de vous souvenir de nous procurer les bons ordres et reglemens qu’il y a
chez vous contre les incendies.
Le R. P. Bouvet Jesuite envoyé à la Chine, a ordonné à son correspondent à Paris
de me communiquer la lettre qu’il luy a ecrite, où il est dit que ces peres ont presenté
au Monarque de la Chine une requeste sur la dispute qu’on leur a suscitée en Europe
15 touchant le sens de quelques ceremonies et mots chinois, et que l’Empereur a donnée
une explication conforme à la leur. Ils esperent de renverser par là ce que les autres
missionnaires ont fait contre eux, à Rome et en France.
Si vous voyés, Monsieur, le R e v m e P e r e M e n e g a t t i confesseur de l’Empereur,
dont j’ay l’honneur de la connoissance, je vous supplie de luy marquer mes respects,
20 et de luy faire savoir cette nouvelle de ma part. Car il se peut qu’il ne la sache pas encor.
Le P. Menegatti est un savant du premier ordre, habile meme dans les mathematiques,
quoyqu’il n’aye plus le temps d’y penser.
Je joins icy, Monsieur, une lettre pour M. Magliabecchi à Florence, et encor une
pour M. l’Abbé Bianchini à Rome, le premier est connu de tout le monde, le second
25 est fort connu aussi des savans, il est antiquaire et astronome. Et Mons. Morel en fait
mention dans sa lettre. Comme il est secretaire de la nouvelle congregation de la reforme
du Calendrier, je luy mande qu’un savant homme de ma connoissance nommé Tidius
a trouvé le Cycle le plus exact pour le nombre des années, qu’on ait connu jusqu’icy,
4 écrit: N. 365. 5 fait autant: vgl. N. 335. 8 ordres: vgl. bereits N. 331 u. Erl. 11 incendies:
vgl. N. 373 u. N. 411. 12 ordonné: vgl. N. 330. 12 correspondent: Ch. Le Gobien. 13 lettre:
N. 330. 13–16 où il est dit . . . leur: Der entsprechende Bericht findet sich nicht in Bouvets Brief,
sondern in N. 330. 19 connoissance: Leibniz kannte F. Menegatti von seinem Wienaufenthalt Ende
1689. 26 lettre: In N. 335 wird Bianchini nicht erwähnt. 27 f. savant homme . . . années: vgl.
J. Tiede, Cyclus lunae-solaris, 1701; dazu bereits I, 18 N. 460.
18. 7. 2005