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N. 391 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 691
unions, autant que le public en est informé, d’autres demandes que celles de la garantie
des droits qu’ils pretendent estre lesés par le neuviême Electorat.
On ne doit point douter que leur intention ne soit bonne[;] Dieu veuille que l’evenement
en soit salutaire. Car il sont maintenant survenu des conjonctures qui ont la mine
de bouleverser toute la constitution de l’Europe. De sorte qu’il pourroit arriver qu’en 5
pensant conserver quelques droits mediocres et contestés des princes, on contribuât
malheureusement à renverser le droit le plus grand qu’ils ont, qui est la liberté. Mais
Messeigneurs les Ducs ont tant de sagesse et tant de zele pour le bien de la patrie, qu’il
me paroist impossible qu’ils soyent capables de le trahir[,] quelque avantage particulier
que leur en pourroit revenir. Une partie de la negotiation de Mons. d’Alvenslebe a con- 10
firmé leur zelés serviteurs dans ce sentiment. Dieu veuille tout tourner au bien, à qui je
vous recommande et je suis avec zele
Monsieur Vostre tres humble et tres obeïssant serviteur Leibniz
P. S. M. Keller paroit tres honneste homme et je souhaiterois de luy pouvoir rendre
service. 15
7 liberté. (1 ) Je suis tres asseuré, qve Messeigneurs les Ducs ne peuuent manqver de voir cette
conseqvence, estant penetrans comme ils sont; et d’y estre sensibles, estant genereux et amateurs de leur
patrie et de la posterité. Mons. d’Alvenslebe par une partie de sa negociation icy, a fort encouragé leur
serviteurs zelés, tels qve je le suis, à soûtenir cette opinion qv’ils presument qv’on doit avoir de leur
AA. SS mes pour leur rendre justice. Absatz Je vous souhaitte la nouuelle année heureuse avec beaucoup
d’autres, et je suis avec zele (2 ) Mais L
10 negotiation: Zum Versuch des preußischen Geheimen Rats J. F. von Alvensleben, Wolfenbüttel
in der Bündnisfrage mit Frankreich zum Einlenken zu bewegen, vgl. Schnath, Überwältigung Braunschweig-Wolfenbüttels,
1975, S. 47 f.
18. 7. 2005