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N. 390 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 689 390. CHRISTOPH JOACHIM NICOLAI VON GREIFFENCRANTZ AN LEIB- NIZ Sildemow, 21. Dezember 1701. [368. 421.] Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 327 Bl. 170. 4 o . 2 S. A Sildemoh prés Rostock ce 21. de Dec. 1701. 5 J’ay lû la lettre, qui est dans les Acta Eruditorum Lipsiensia, touchant la Societé Royale de Berlin, et ay été extremement ravy d’y apprendre, que vous estes nostre Chef, et quod tandem sub signis Tuis militare mihi contigerit. J’ay toûjours été persuadé d’étre redevable de l’honneur de mon Adoptation, à vostre bonté; mais je ne sçavois pas encore, que c’estoit à vous seul que je l’étois. J’en suis d’autant plus aise; il n’y a pas de plaisir, 10 que je voulusse preferer à celuy d’étre obligé à une Personne, de tant de Merite, et d’une Amitié si parfaitte. La Seule chose, que j’y regrette, est, que j’ay été assez non-chalant pour ne pas m’en enquerir plus-tost, et de ne l’avoir appris avant que de faire partir ma lettre de remerciement, qui sur cette Circonstance auroit dû étre couchée tout autrement. Mais vous avez trop de bonté pour moy, pour ne pas excuser encore cette faute. 15 La Saison d’àpresent, veut, que je vous felicite l’année heureusement et glorieusement pour vous achevée; et que je vous desire celle, à la veille de la quelle nous sommes, tout à fait contente, douée de toutes sortes de benedictions, prosperée d’une bonne et parfaitte santé, et suivie de plusieurs autres de la même trempe. Je prie Dieu, qu’il vous conserve, et vostre chere Vie, à nous autres, qui avons l’avantage d’étre des Vostres, et qu’il me 20 donne le moyen de vous temoigner, combien, et avec quelle passion je suis 〈...〉 Zu N. 390: Die Korrespondenz wird fortgesetzt mit einem nicht gefundenen Leibnizbrief vom 27. Dezember 1701, den Greiffencrantz am 14. Januar 1702 (N. 421) beantwortet. 6 lettre: E p i s t o l a ad amicum, in: A c t a erud., April 1701, S. 175–182. 18. 7. 2005

690 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 391 391. LEIBNIZ AN JOSEPH AUGUSTE DU CROS Berlin, 24. Dezember 1701. [385.] Überlieferung: L verworfene Abfertigung: LBr. 219 Bl. 203–204. 1 Bog. 8 o . 3 S. Mit Streichungen und Ergänzungen. 5 Monsieur Berlin 24 Decemb. 1701 Je vous suis bien obligé de l’honneur de vostre souvenir et des marques de vostre bienveuillance, que vous me donnés en me felicitant de ce qu’on vous a dit que j’estois etabli à Berlin, et receu dans le conseil du Roy de Prusse. Je vous en dois remercier, Monsieur, quoyque je n’aye pas cet honneur là; Sa M té m’ayant fait celuy de me vou- 10 loir donner la direction d’une Societé des Sciences, qu’on vient d’etablir icy; ce qui ne demande pas tousjours ma presence, et ne doit point faire prejudice à mes occupations ordinaires. Je vous remercie aussi, Monsieur, de la confiance que vous me témoignés en me faisant communiquer la lettre que vous avés écrite à un ami, pour faire connoistre que vous 15 n’avés point de part à l’Alliance que Messeigneurs les Ducs de Wolfenbutel ont contractée avec la France; mais que vous estes persuadé neantmoins, que des Princes aussi éclairés qu’ils sont, n’auront rien fait en cela dont l’Empereur ait droit de se plaindre. Qu’au reste vous avés travaillé à la reconciliation de la Maison, et avés même fait imprimer un discours en faveur du neuvième Electorat il y a 4 ans; persuadé que Vous estiés, que 20 s’il ne s’agissoit que de la dignité Electorale, leur Altesses pourroient y condescendre en prenant des mesures pour la conservation des droits des princes de l’Empire. Je me souviens fort bien, Monsieur, que vous vous employâtes pour cette reconciliation, lors que M. Cresset estoit à Wolfenbutel, de la part du Roy de la Grande Bretagne, dont la negotiation fut rompüe par un mesentendu, et que vous me donnâstes des exem- 25 plaires de vostre livre, pour en porter à Hanover, comme je fis; mais je ne me souviens pas, d’avoir appris que Messeigneurs les Ducs ayent fait paroistre dans leur alliances et Zu N. 391: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf N. 342 und N. 385. Der nächste Brief dieser Korrespondenz (Du Cros an Leibniz) datiert vom 1. Mai 1702 (Druck in I, 21). 19 discours: J. A. Du Cros, Deux lettres touchant le Neuvième Electorat, 1698. 23 Cresset: J. Cresset hatte im Mai und Juni 1698 versucht, im Streit zwischen Wolfenbüttel und Hannover zu vermitteln; vgl. I, 15 N. 427. 25 livre: J. A. Du Cros, Deux lettres, 1698. 18. 7. 2005

690 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 391<br />

391. LEIBNIZ AN JOSEPH AUGUSTE DU CROS<br />

Berlin, 24. Dezember 1701. [385.]<br />

Überlieferung: L verworfene Abfertigung: LBr. 219 Bl. 203–204. 1 Bog. 8 o . 3 S. Mit Streichungen<br />

und Ergänzungen.<br />

5 Monsieur Berlin 24 Decemb. 1701<br />

Je vous suis bien obligé de l’honneur de vostre souvenir et des marques de vostre<br />

bienveuillance, que vous me donnés en me felicitant de ce qu’on vous a dit que j’estois<br />

etabli à Berlin, et receu dans le conseil du Roy de Prusse. Je vous en dois remercier,<br />

Monsieur, quoyque je n’aye pas cet honneur là; Sa M té m’ayant fait celuy de me vou-<br />

10 loir donner la direction d’une Societé des Sciences, qu’on vient d’etablir icy; ce qui ne<br />

demande pas tousjours ma presence, et ne doit point faire prejudice à mes occupations<br />

ordinaires.<br />

Je vous remercie aussi, Monsieur, de la confiance que vous me témoignés en me<br />

faisant communiquer la lettre que vous avés écrite à un ami, pour faire connoistre que vous<br />

15 n’avés point de part à l’Alliance que Messeigneurs les Ducs de Wolfenbutel ont contractée<br />

avec la France; mais que vous estes persuadé neantmoins, que des Princes aussi éclairés<br />

qu’ils sont, n’auront rien fait en cela dont l’Empereur ait droit de se plaindre. Qu’au<br />

reste vous avés travaillé à la reconciliation de la Maison, et avés même fait imprimer<br />

un discours en faveur du neuvième Electorat il y a 4 ans; persuadé que Vous estiés, que<br />

20 s’il ne s’agissoit que de la dignité Electorale, leur Altesses pourroient y condescendre en<br />

prenant des mesures pour la conservation des droits des princes de l’Empire.<br />

Je me souviens fort bien, Monsieur, que vous vous employâtes pour cette reconciliation,<br />

lors que M. Cresset estoit à Wolfenbutel, de la part du Roy de la Grande Bretagne,<br />

dont la negotiation fut rompüe par un mesentendu, et que vous me donnâstes des exem-<br />

25 plaires de vostre livre, pour en porter à Hanover, comme je fis; mais je ne me souviens<br />

pas, d’avoir appris que Messeigneurs les Ducs ayent fait paroistre dans leur alliances et<br />

Zu N. 391: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf N. 342 und N. 385. Der nächste Brief<br />

dieser Korrespondenz (Du Cros an Leibniz) datiert vom 1. Mai 1702 (Druck in I, 21). 19 discours: J. A.<br />

Du Cros, Deux lettres touchant le Neuvième Electorat, 1698. 23 Cresset: J. Cresset hatte im Mai<br />

und Juni 1698 versucht, im Streit zwischen Wolfenbüttel und Hannover zu vermitteln; vgl. I, 15 N. 427.<br />

25 livre: J. A. Du Cros, Deux lettres, 1698.<br />

18. 7. 2005

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