258 - Up

N. 386 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 685
Cour de Berlin. mais je n’ai appris que depuis peu de jours que le Roi de Prusse vous a
mis dans son conseil. Sa Majesté n’auroit pû faire un meilleur choix[,] vous avés Monsieur
au plus haut degré toutes les qualités pour remplir dignement un poste si considerable.
vous voulés bien s’il vous plaist que je vous temoigne ma joye de vous voir établi avec tant
de réputation. avant mesme que je n’eusse l’honeur d’estre connu de vous[,] vostre merite 5
Monsieur, ne m’estoit point inconnu et j’avois pour vous une estime tres singuliere. j’ai
depuis remarqué plus particulierement combien vous estes digne d’estre honoré et estimé
de tout le monde. j’ai outre cela desiré ardemment d’avoir part en vos bonnes graces.
aprés cela vous pouvés bien juger Monsieur que j’ai un sincere attachement pour tout ce
qui vous regarde. vous me fairés justice si vous voulés bien estre persuadé et croire que 10
je serai toute ma vie 〈...〉
M r Keller qui vous rendra cette lettre est un tres honete homme qui a joint à beaucoup
d’erudition une fort grande connoissance des affaires publiques. on lui a fait esperer
un établissement à Berlin. si vous pouvés en cela Monsieur lui rendre des bons offices je
vous en serai tres obligé. 15
386. JOHANN FRIEDRICH PFEFFINGER AN LEIBNIZ
Lüneburg, 18. Dezember 1701. [371. 404.]
Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 725 Bl. 96. 4 o . 1 S.
La cy jointe me fut envoyée jeudy passé, mais comme la poste n’arriva qu’à minuit,
il m’a fallu attendre jusqu’ aujourd’huy, pour Vous la faire tenir. Je ne sçay, Monsieur, 20
si mes 2 precedentes sont arrivées à bon port chez Vous. Je Vous supplie Mons r de me
faire la grace, de m’apprendre, si Martinus Polonus de M r de Vignolle est achevé; etant
avec beaucoup de respect (en Vous souhaittant une heureuse Fete) 〈...〉
Luneb. 18 dec. 1701.
Zu N. 386: Beischluss war eine möglicherweise mit N. 368 zu identifizierende Sendung; vgl. auch
dazu N. 91 das P. S. 19 jeudy: 15. Dezember 1701. 21 2 precedentes: vgl. N. 347 u. N. 371.
22 achevé: Pfeffinger bezieht sich auf Martin von Troppau, C h r o n i c o n pontificum et imperatorum,
das Des Vignoles für Leibniz’ nicht erschienene Sammlung Scriptores restituti bearbeiten sollte und wofür
Leibniz noch im Frühjahr 1700 (vgl. die Ankündigung in I, 18 N. 273) zwei Wolfenbütteler Handschriften
übersandt hatte; vgl. auch die Des Vignoles-Korrespondenz in I, 16 ff.
18. 7. 2005