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N. 330 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 589 cela ne feroit au contraire que l’attacher davantage à la pureté de son ancienne doctrine, et à ses premiers maîtres, pour qui elle a toujours eu une si grande veneration. Après cette demarche par la liaison si nécessaire qui se trouve entre les principes de la vraie Philosophie et ceux de la vraie Religion, on voit assez de quelle facilité il seroit de faire reconnoitre aux Philosophes Chinois les absurdités de l’athéisme, et de 5 toutes leurs autres erreurs et superstitions, et l’oposition formelle qu’a tout cela avec cette Philosophie ancienne dont ils auroient compris la certitude, et de les porter ainsi doucement et sans aucune violence à les retrancher, comme ils feroient sans doute d’euxmêmes assez excités par la honte, qu’ils auroient qu’on les vît adherer plus longtems contre leurs propres principes à des erreurs si grossieres. 10 Tous ces grands obstacles au Christianisme étant une fois éloignés de l’esprit et du coeur des Philosophes par une voye aussi douce et aussi efficace que celle-là, quoi de plus aisé après cela aux Missionaires que de leur inspirer l’estime pour les dogmes sublimes de la foi, et pour les saintes maximes de l’Evangile, qu’ils écouteroient alors avec admiration, et enfin avec plaisir comme une doctrine toute celeste, et qui mettroit le souverain dégré 15 de perfection aux verités naturelles de leur Philosophie, et à la pureté de leur morale. Pour passer encore plus avant, si quelques-uns de nous entreprenoient à present de rétablir les sciences de la Chine, et de les mettre dans leur ancienne perfection, à quoi je vois une grande facilité par le moyen du systeme de Fo-hii, dont je viens de donner une petite idée, je puis dire qu’un petit ouvrage de cette nature, qui plairoit 20 infiniment à l’Empereur, et outre son aprobation lui feroit encore donner celle de tous les Savans du College Imperial, auroit bientôt cours dans tout l’Empire, et y seroit regardé comme la doctrine de l’Etat: de sorte que comme les Missionaires en y travaillant n’auroient pas manqué par un saint artifice d’y mettre tous les antécédens nécessaires pour l’établissement du Christianisme dans tout l’Empire, on pouroit esperer avec beau- 25 coup de fondement, que cela donneroit un jour, comme le branle à la conversion génerale de cette nombreuse nation. A Pekin le 8 de Nov. 1700. 20 petit ouvrage: Es handelt sich um eine Fassung von Bouvets unveröffentlicht gebliebenem Tianxue benyi; vgl. N. 319 Erl. und D. E. Mungello, Unearthing the Manuscripts, in: China Mission Studies (1550–1800), 10, 1988, S. 34–61. 18. 7. 2005
590 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 331 331. LEIBNIZ AN ANDREW FOUNTAINE Berlin, 12. November 1701. [311. 358.] Überlieferung: L Konzept: LBr. 279 Bl. 3–4. 1 Bog. 4o . 1 S. auf Bl. 4 ro . — Auf Bl. 3 K von N. 311. — Gedr. (engl. Übers.): Kemble, Correspondence, 1857, S. 253 f. 5 Monsieur Berlin, 12 Novemb. 1701 je fus ravi d’apprendre que ma lettre de Luzbourg vous avoit trouvé encor avant vostre depart de Berlin, et que les incluses ont esté à vostre gré. Monsieur Menkenius me remercie de ce que je luy ay procuré et à son fils l’honneur de vostre connoissance. C’est un commerce au moins entre personnes qui vous ressemblent 10 et à luy, où toutes les parties gagnent, le seul commerce où cela arrive. Mais moy je suis celuy qui en tire le plus grand avantage, et vostre fonds de merite, fait mon profit. Je ne doute point que Mons. Morel à Arnstat et M. Imhof à Nurenberg ne m’ayent aussi bien de l’obligation. On est heureux quand on a à produire une personne comme vous estes; la Reine me tient encor compte de ce que je vous ay introduit, quoyque vous le fussiez 15 plus que suffisamment par la lettre de Mad. l’Electrice, et M lle de Pelniz aussi bien que les autres dames me demandent souvent de vos nouvelles. Sans parler de l’esprit, [vostre] bonne mine ou plustost vostre beauté leur demeure gravée dans l’imagination, et fait autant de bruit à la cour, que vostre erudition en fait parmy nos savans. J’ay lû vostre lettre ou plustost je l’ay traduite dans nostre Assemblée. La Societé 20 accepte avec beaucoup de plaisir l’avantage de vous avoir pour membre; le Roy de Prusse même qui l’a sçu m’a temoigné d’en estre bien aise; et nous comptons fort sur une personne d’une distinction telle que la vostre. Je ne say si M lle de Pelniz m’envoyera encor une lettre pour vous ou si elle l’a peutestre deja envoyée à M. Plantamour. Si j’apprends que vous allés en Italie, je prendray 25 la liberté de vous envoyer des lettres pour quelques amis que j’ay dans ce pays là. Zu N. 331: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf N. 307 u. N. 311. Der Abfertigung unseres Stückes lag wohl der unten Z. 23 in Aussicht gestellte Brief von H. Ch. v. Pöllnitz bei, vgl. Fountaines Antwort N. 373. 6 ma lettre: nicht gefunden; vgl. N. 306 Erl. 8 me remercie: vgl. N. 318. 12 Morel . . . Imhof: Leibniz’ Empfehlungsschreiben für Fountaine an A. Morell und J. W. Imhof, beide datiert vom 18. Oktober, wurden nicht gefunden. Vgl. aber die Antworten N. 335 bzw. N. 365. 14 Reine: Sophie Charlotte. 15 lettre: nicht gefunden. 19 lettre: N. 307. 18. 7. 2005
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331. LEIBNIZ AN ANDREW FOUNTAINE<br />
Berlin, 12. November 1701. [311. 358.]<br />
Überlieferung: L Konzept: LBr. 279 Bl. 3–4. 1 Bog. 4o . 1 S. auf Bl. 4 ro . — Auf Bl. 3 K von<br />
N. 311. — Gedr. (engl. Übers.): Kemble, Correspondence, 1857, S. 253 f.<br />
5 Monsieur Berlin, 12 Novemb. 1701<br />
je fus ravi d’apprendre que ma lettre de Luzbourg vous avoit trouvé encor avant<br />
vostre depart de Berlin, et que les incluses ont esté à vostre gré.<br />
Monsieur Menkenius me remercie de ce que je luy ay procuré et à son fils l’honneur de<br />
vostre connoissance. C’est un commerce au moins entre personnes qui vous ressemblent<br />
10 et à luy, où toutes les parties gagnent, le seul commerce où cela arrive. Mais moy je suis<br />
celuy qui en tire le plus grand avantage, et vostre fonds de merite, fait mon profit. Je ne<br />
doute point que Mons. Morel à Arnstat et M. Imhof à Nurenberg ne m’ayent aussi bien<br />
de l’obligation. On est heureux quand on a à produire une personne comme vous estes;<br />
la Reine me tient encor compte de ce que je vous ay introduit, quoyque vous le fussiez<br />
15 plus que suffisamment par la lettre de Mad. l’Electrice, et M lle de Pelniz aussi bien que<br />
les autres dames me demandent souvent de vos nouvelles. Sans parler de l’esprit, [vostre]<br />
bonne mine ou plustost vostre beauté leur demeure gravée dans l’imagination, et fait<br />
autant de bruit à la cour, que vostre erudition en fait parmy nos savans.<br />
J’ay lû vostre lettre ou plustost je l’ay traduite dans nostre Assemblée. La Societé<br />
20 accepte avec beaucoup de plaisir l’avantage de vous avoir pour membre; le Roy de Prusse<br />
même qui l’a sçu m’a temoigné d’en estre bien aise; et nous comptons fort sur une<br />
personne d’une distinction telle que la vostre.<br />
Je ne say si M lle de Pelniz m’envoyera encor une lettre pour vous ou si elle l’a peutestre<br />
deja envoyée à M. Plantamour. Si j’apprends que vous allés en Italie, je prendray<br />
25 la liberté de vous envoyer des lettres pour quelques amis que j’ay dans ce pays là.<br />
Zu N. 331: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf N. 307 u. N. 311. Der Abfertigung unseres<br />
Stückes lag wohl der unten Z. 23 in Aussicht gestellte Brief von H. Ch. v. Pöllnitz bei, vgl. Fountaines<br />
Antwort N. 373. 6 ma lettre: nicht gefunden; vgl. N. 306 Erl. 8 me remercie: vgl. N. 318.<br />
12 Morel . . . Imhof: Leibniz’ Empfehlungsschreiben für Fountaine an A. Morell und J. W. Imhof, beide<br />
datiert vom 18. Oktober, wurden nicht gefunden. Vgl. aber die Antworten N. 335 bzw. N. 365.<br />
14 Reine: Sophie Charlotte. 15 lettre: nicht gefunden. 19 lettre: N. 307.<br />
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