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584 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 330
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vous ferois plaisir de vous faire part de cette importante nouvelle, qui donne de la joye
à tous ceux qui s’interessent à la propagation de l’Evangile. Vous voyez par là que vous
avez pensé juste sur ces matieres, dans la belle et savante preface que vous avez mis à
la tête de votre Novissima Sinica, et que tous les Savans ont si fort goutée. On ne doit
pas en être surpris, puisque rien n’échape à vos grandes lumieres. Je suis avec bien du
respect,
Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur C. Le Gobien.
à Paris ce 10. Nov. 1701.
330. JOACHIM BOUVET AN CHARLES LE GOBIEN FÜR LEIBNIZ
10 Beilage zu N. 329. [329.]
Überlieferung: E Erstdruck nach der nicht gefundenen Abschrift Le Gobiens: Kortholt,
Recueil, 1734, S. 70–77; danach: 1. Kortholt, Epistolae, 3, 1738, S. 5–14; 2. (teilw.) J. L.
Uhl, Thesaurus epistolicus Lacrozianus, 1, Lipsiae 1742, S. 227–228; 3. Dutens, Opera,
4, 1, 1768, S. 146–151; 4. Widmaier, China, 1990, S. 122–128.
15 Mon Reverend Pere,
Quoique quelques-uns croyent que l’Y-king[,] le plus ancien ouvrage de la Chine, et
peut être du monde, et la vraie source d’où cette nation (au sentiment de tous les Savans)
a tiré toutes ses sciences et coûtumes, ne contient qu’une doctrine corrumpue, pleine de
superstitions et sans aucun fondement ou principe solide: je ne suis pas de leur sentiment,
20 et je suis même persuadé qu’ils se trompent, et qu’ils font injure aux anciens Chinois qui
paroissent avoir eu dans le commencement une Philosophie aussi pure et aussi saine, et
j’ose ajouter peut-être encore plus solide et plus parfaite que n’est aujourd’hui la nôtre.
J’avoue que cette verité n’est pas aisée à persuader d’abord à ceux qui ont lu la
plupart des livres que les Chinois estiment le plus, comme les King ou livres classiques
25 avec leurs meilleurs commentaires, surtout ceux qui ont été faits par leurs plus grands
Zu N. 330: Unser Stück wird erwähnt in N. 319 (vgl. S. 551 Z. 16–18). 16 f. Y-king . . . monde:
Y i j i n g , ( ” Das Buch der Wandlungen‘‘), eine der Fünf kanonischen Schriften Chinas. 25–585,1 commentaires
. . . sur l’Y-king: Die Kommentare im 2. Teil des Yijing, die sogenannten Zehn Flügel, sind Interpretationen
und Erklärungen zum divinatorischen 1. Teil.
18. 7. 2005