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H+J 124 10 FCT Ni % information R+J 83 7 N_A 689 57 non renseigné R1 73 6 CLE 88 7 clercs H+R 53 4 CUSTOS 81 7 gardiens total 120 6 10 0 SERV 60 5 domestiques, serviteurs, soldats DIV 60 5 divers (marchand, meunier, vigneron etc) FREQ Ni % ING 47 4 ingénieur 0pas 496 41 CARP 36 3 charpentier inf3 256 21 CON 33 3 connétable sup4 454 38 POR 26 2 portier total 120 6 10 0 VIG 24 2 vigile OUVR 23 2 ouvriers divers JAR 22 2 jardinier CEM 17 1 maçon total 120 6 10 0 Quelques remarques explicatives sur ces deux tableaux s’imposent. Tout d’abord les deux tris à plat n’ont pas les mêmes effectifs car il y a plusieurs sites contenus dans la table SITES qui ne sont jamais évoqués dans les tables ROULEAUX, et qui ont donc été volontairement mis à l’écart dans la seconde analyse. Le codage de la table ROULEAUX (selon les variables PAY, FCT, TAC) a rencontré un certain nombre de difficultés liées à l’hétérogénéité des sources. Dans plusieurs cas, en effet, la mention des dépenses concernait aussi bien les travaux à effectuer que la rémunération des ouvriers. La plupart du temps, lorsque le cas se présentait, le codage de la variable TAC a été effectué en faveur de la modalité « travaux » (OPE) plutôt qu’en celle des « paiements » (PAY). Pour signaler leur présence, les types de rémunération (variable PAY) ont toutefois été renseignés. Ainsi, en 1194, lorsque Geoffrey FitzPeter reçoit l’ordre d’approvisionner le chantier royal de Northampton et de verser un salaire aux vingt-deux charpentiers qui y travaillent, le codage a été effectué ainsi : STI – OPE – CARP 221 . Dans ce cas comme dans d’autres, il est également impossible de distinguer la part affectée aux travaux et celle destinée aux salaires. Par ailleurs, il est périlleux de vouloir comparer les salaires journaliers ou à la tâche avec les rémunérations à l’année (gages). Même en introduisant un nombre standard de jours travaillés par an (en moyenne 250 jours) il faut rester très prudent sur l’interprétation de ces données 222 . 221 PR 6 Richard. p. 68 : pro operibus regis que fecerunt apud Notingeham et xxii carpentariis de Norhantonscira de stipendiis suis. 222 FOSSIER, R., Le travail au Moyen Âge, 2007, p. 284 : « avec les cinquante-deux dimanches, dix fêtes patronales annuelles, et les festivités marquant baptêmes, mariages, relevailles ou convois funèbres, un village de deux cents âmes chômait au XII e siècle un jour sur trois ». 74
Concernant le codage de la variable LOC, il a été effectué en fonction des grandes régions historiques (Anjou, Aquitaine, Normandie, etc.) sauf pour l’Angleterre qui a été divisée en trois parties à cause de l’abondance des informations qui créaient un déséquilibre dans la distribution des données. L’Angleterre du sud (SOU) regroupe les comtés qui se trouvent au sud de l’axe Bristol – Colchester, l’Angleterre des Midlands (MDL) regroupe les comtés situés entre cet axe et l’axe Chester – estuaire de l’Humber, et l’Angleterre du nord (NRD) regroupe les comtés du Yorkshire, Lancashire, Northumberland, Cumberland, Westmorland, Durham et les quelques châteaux pris au roi d’Écosse après 1175. Il faut signaler que l’itinéraire de Richard en partance pour la Terre Sainte n’a pas été répertorié, pour conserver une cohérence des données dans le cadre de la problématique de ce travail. Quant aux données quantitatives des tables, c'est-à-dire les dépenses effectuées et enregistrées dans les rouleaux de l’Échiquier et le décompte des passages dans un site, elles ont été discrétisées et codées pour pouvoir construire des analyses factorielles. La discrétisation consiste à simplifier, formaliser et répartir les données de la variable en plusieurs classes dont les seuils font l’objet de calculs souvent élaborés 223 . Les effectifs des variables DEP ont été distribués en 6 classes selon la méthode la plus simple qui est celle des quartiles, excluant les effectifs nul ou NR (c'est-à-dire non renseignés). Cette méthode permet en effet d’avoir des modalités ayant des effectifs du même ordre de grandeur. Dans plusieurs cas, le codage choisi n’a pas permis d’avoir des modalités aux effectifs homogènes, les modalités aux trop faibles effectifs ont en effet tendance à déformer la représentation graphique. Dans ce cas, ces modalités peuvent être soit traitées en élément supplémentaire, soit supprimées de l’analyse factorielle (c’est cette seconde option qui a été généralement choisie) 224 . Le codage des fréquences de passage (FREQ) a également privilégié la répartition homogène des données aux dépens de la dispersion des données de la série. Le nombre de passages uniques étant le plus élevé, le seuil maximum retenu à 4 passages apparaît, en conséquence, peu significatif au regard des fréquentations maximales, élevées mais rares (94 passages pour Winchester, ou encore 76 pour Rouen). Ces fortes fréquences concernant essentiellement le règne de Jean, la partition choisie permet de gommer artificiellement l’écart trop important des données entre les 223 Sur le traitement des données numériques voir le cours en ligne de Philippe Cibois : http://pagespersoorange.fr/cibois/DatNum.htm. 224 GUERREAU, A., Statistique pour historiens, 2004 ; 75
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ROULEAUX (selon les variables PAY, FCT, TAC) a rencontré un certain nombre de<br />
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vouloir comparer les salaires journaliers ou à la tâche avec les rémunérations à l’année<br />
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Norhantonscira de stipendiis suis.<br />
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FOSSIER, R., Le travail au Moyen Âge, 2007, p. 284 : « avec les cinquante-deux dimanches, dix fêtes<br />
patronales annuelles, et les festivités marquant baptêmes, mariages, relevailles ou convois funèbres, un<br />
village de deux cents âmes chômait au XII e siècle un jour sur trois ».<br />
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