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porte et des murailles pourrait bien remonter à Henri II, lorsqu’il tenait la ville entre ses<br />

mains (1160-1188).<br />

En 1214, Jean envoie également 100 marcs au maire de Niort pour la<br />

fortification de la ville 246 . Puis en 1215, il ordonne le renforcement des murailles de<br />

Limoges et de Bordeaux (voir infra). À cette date, le Poitou est devenu un espace<br />

frontalier dans lequel les investissements militaires ne se limitent plus aux châteaux<br />

mais s’étendent aux villes même. C’est le cas également en Pays de Galles et dans les<br />

marches d’Écosse.<br />

Renforcer les frontières galloises et écossaises<br />

Dans une charte émise à Westminster, le 9 octobre 1189, Richard donne à la cité<br />

de Hereford et à ses habitants des libertés contre £40 annuelles et la participation des<br />

citoyens aux réparations de la ville et aux travaux des enceintes 247 . La contribution du<br />

roi à la construction de ces nouveaux remparts s’élève à plus de £146 entre 1190 et<br />

1193, finançant, entre autre, la construction de « quatre portes à bretèches aux entrées<br />

de la ville d’Hereford » 248 . La plus forte somme est dépensée en 1193 lorsque les pipe<br />

rolls enregistrent £89 in civitate de Hereford 249 . Selon Guillaume de Malmesbury, des<br />

défenses existaient déjà au début du XII e siècle à Hereford, avant qu’elles ne soient<br />

détruites par Henri I er . Le renversement des fossés reste un trait caractéristique du<br />

paysage urbain d’Hereford jusqu’à leur reconstruction à la fin du XII e siècle 250 . Dans les<br />

années 1190, l’érection de nouvelles murailles repoussant la limite de la ville au Nord<br />

au-delà des anciens King’s ditches anglo-saxons, visait à inclure les faubourgs qui<br />

s’étaient développés dans cet espace (plan 3.16.) 251 . Des fouilles archéologiques ont<br />

montré que les remparts en terre et en graviers qui précédaient les murs reconstruits<br />

246 Rot. Chart. p. 14 ; Rot. Lit. Pat., p. 112 : Mandamus vobis quod liberetis certo nuncio Huberti de<br />

Burgo et majoris Niorti centum marcas… quod illas centum marcas eis dedimus ad villam suam<br />

firmandam.<br />

247 Acta Plantagenet (267R); LANDON, L., The Itinerary <strong>of</strong> King Richard I, with studies on certain<br />

matters <strong>of</strong> interest connected with his reign, 1935, n°84: Sciatis nos concessisse ciuibus nostris Hereford’<br />

in Wall’ villam de Hereford’ tenendam perpetuo pro .xl. libris reddendis per annum ad scaccarium ita<br />

quod ipsi auxilium prestabunt ad claudendam villam illam.<br />

248 PR 2 Richard, p. 45 et 49 : In operatione IIII portarum civitatis et I porte castelli de Hereford.<br />

249 PR 5 Richard, p. 86-87.<br />

250 WHITEHEAD, D. A., « The historical background to the city defences », dans Hereford City<br />

Excavations, 2, 1982, p. 13-24.<br />

251 TURNER, H. L., Town Defences in England and Wales. An Architectural and Documentary Study, AD<br />

900-1500, 1970, p. 205; SHOESMITH, R. et NOBLE, F., « Hereford city excavations, 1967 »,<br />

Transactions <strong>of</strong> the Woolhope Naturalists’ Field Club, Herrefordshire, 39 (1967), p. 44-45;<br />

MARSHALL, G., « The defences <strong>of</strong> he city <strong>of</strong> Hereford », Ibid., 7 (1930-1941), p. 67-78.<br />

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