JADC - Canadian Dental Association
JADC - Canadian Dental Association
JADC - Canadian Dental Association
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
PM40064661 R10597<br />
JOURNAL DE L'ASSOCIATION DENTAIRE CANADIENNE<br />
<strong>JADC</strong><br />
Mars 2007, Vol. 73, N www.cda-adc.ca/jadc<br />
o 2<br />
Dre Marcia Boyd<br />
Récipiendaire du titre<br />
de membre honoraire<br />
de l’ADC et de l’ADA<br />
Une lecture indispensable aux dentistes canadiens
Deux matériaux de restauration d’utilisation<br />
simple garantissant de beaux résultats.<br />
© 3M 2007. Tous droits réservés. 3M, ESPE, Adper, L-Pop, Filtek et Prompt sont des marques de<br />
commerce de 3M ou de 3M ESPE AG, utilisées sous licence au Canada. 0701-DN-27750 F<br />
Il est maintenant plus facile de créer<br />
de beaux sourires, grâce au matériau de restauration<br />
universel Filtek MC Supreme Plus et au matériau fluide de restauration<br />
Filtek MC Supreme Plus de 3M ESPE.<br />
• Innovation : Une nanotechnologie éprouvée en clinique qui est<br />
esthétique et résistante aux ruptures et à l’usure.<br />
• Excellente manipulation : L’excellent sculptabilité du matériau de<br />
restauration universel FiltekMC Supreme Plus aide à redonner à la dent<br />
sa forme et ses fonctions naturelles tandis que la manipulation fluide<br />
sur demande du matériau fluide de restauration FiltekMC Supreme Plus<br />
améliore sa mise en place.<br />
• Faible rétrécissement : Notre nanocomposite universel rétrécit<br />
jusqu’à 21 % de moins que les autres composites populaires. Le<br />
rétrécissement de notre nanocomposite fluide est encore plus faible<br />
que celui de certains matériaux fluides concurrents.<br />
• Des restaurations pratiquement indétectables : 35 teintes<br />
universelles optimisées et 12 teintes fluides correspondantes qui se<br />
fondent avec la surface de la dent pour un résultat plus esthétique.<br />
Pour commander, veuillez communiquer avec un distributeur autorisé de 3M ESPE.<br />
1 888 363-3685 www.3MESPE.com/CA<br />
Le matériau de<br />
restauration universel<br />
et le matériau fluide de<br />
restauration<br />
Filtek<br />
MC<br />
Supreme Plus
Directeur général de l’ADC<br />
George Weber<br />
Rédacteur en chef<br />
Dr John P. O’Keefe<br />
Rédacteur/réviseur<br />
Sean McNamara<br />
Réviseure adjointe<br />
Natalie Blais<br />
Coordonnatrice de la<br />
traduction française<br />
Arline Brisemur<br />
Coordonnatrice des publications<br />
Rachel Galipeau<br />
Rédactrice des médias<br />
électroniques<br />
Emilie Adams<br />
Chef de la conception et<br />
de la production<br />
Barry Sabourin<br />
Conceptrice graphique<br />
Janet Cadeau-Simpson<br />
Les collaborateurs assument l’entière<br />
responsabilité de leurs opinions et<br />
des faits dont ils font état et ceux-ci<br />
n’expriment pas nécessairement les<br />
vues de l’<strong>Association</strong> dentaire<br />
cana dienne. Le rédacteur en chef se<br />
réserve le droit de corriger les textes<br />
soumis pour publication dans le<br />
<strong>JADC</strong>. La publication d’une annonce<br />
commerciale ne signi e pas nécessairement<br />
que l’<strong>Association</strong> dentaire<br />
canadienne en appuie ou en endosse<br />
le contenu.<br />
Pour obtenir d’autres renseignements,<br />
appelez l’ADC au : 1-800-267-6354 (au<br />
Canada seulement)<br />
Partout ailleurs : (613) 523-1770<br />
Télécopieur : (613) 523-7736<br />
Site Web : www.cda-adc.ca<br />
© L’<strong>Association</strong> dentaire canadienne 2007<br />
Énoncé de mission<br />
L’<strong>Association</strong> dentaire canadienne est le porte-parole national de la dentisterie,<br />
voué au progrès et au leadership d’une profession uni ée ainsi qu’à la promotion<br />
d’une santé buccodentaire optimale, partie intégrante de la santé en général.<br />
R É D A C T E U R S A S S O C I É S<br />
Dr Michael Casas<br />
Dre Anne Charbonneau<br />
Dre Mary McNally<br />
Dr Sebastian Saba<br />
Dr James L. Armstrong<br />
Dre Catalena Birek<br />
Dr Gary A. Clark<br />
Dr Je Coil<br />
Dr Pierre C. Desautels<br />
Dr Terry Donovan<br />
Dr Robert Dorion<br />
Dr Robert V. Elia<br />
Dr Joel B. Epstein<br />
Dr Kenneth E. Glover<br />
Président<br />
Dr Wayne Halstrom<br />
Président désigné<br />
Dr Darryl Smith<br />
Vice-présidente<br />
Dre Deborah Stymiest<br />
Le Journal de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne est publié dans les deux langues<br />
o cielles à l’exception des articles scienti ques qui sont publiés dans leur langue<br />
d’origine. Les lecteurs peuvent recevoir le <strong>JADC</strong> dans la langue de leur choix.<br />
Le Journal de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne est publié 10 fois par année (juillet/août<br />
et décembre/janvier ensemble) par l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne. Copyright<br />
1982 par l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne. Entente d’envoi de poste-publications<br />
n o 40064661. PAP Enregistrement n o 10597. Retour des envois non distribuables aux<br />
adresses canadiennes à : L’<strong>Association</strong> dentaire canadienne, 1815, promenade Alta Vista,<br />
C O N S E I L L E R S D E R É D A C T I O N<br />
Dr Daniel Haas<br />
Dre Felicity Hardwick<br />
Dr Robert J. Hawkins<br />
Dre Aleksandra Jokovic<br />
Dr Asbjørn Jokstad<br />
Dr Richard Komorowski<br />
Dr Ernest W. Lam<br />
Dr James L. Leake<br />
Dr William H. Liebenberg<br />
Dr Kevin E. Lung<br />
C O N S E I L D ’A D M I N I S T R AT I O N D E L’A D C<br />
Dr Michael Connolly<br />
Dr Peter Doig<br />
Dr Don Friedlander<br />
Dr Gordon Johnson<br />
Dr Gary MacDonald<br />
Dre Debora C. Matthews<br />
Dr David S. Precious<br />
Dr Richard B. Price<br />
Dr N. Dorin Ruse<br />
Dr George K.B. Sándor<br />
Dr Benoit Soucy<br />
Dr Gordon W. ompson<br />
Dr David Tyler<br />
Dr Robert S. Turnbull<br />
Dr J. Je Williams<br />
Dr Robert MacGregor<br />
Dr Jack Scott<br />
Photo de couverture de Lagniappe Studio, gracieuseté de ADA News.<br />
©2006 American <strong>Dental</strong> <strong>Association</strong>.<br />
Dr Robert Sexton<br />
Dr Ronald G. Smith<br />
Dr Robert Sutherland<br />
Ottawa (Ontario) K1G 3Y6. Port payé à Ottawa (Ontario). Veuillez nous prévenir le 10<br />
du mois de tout changement d’adresse pour recevoir le <strong>JADC</strong> à votre nouvelle adresse<br />
le mois suivant. Un abonnement vaut pour 10 numéros et coïncide avec l’année civile.<br />
Tout abonnement pour 2007 est payable à l’avance en devises canadiennes. Au Canada<br />
— 89 $ (83,96 $ +TPS, #R106845209), aux États-Unis — 122 $, partout ailleurs —<br />
150 $. Membre : American <strong>Association</strong> of <strong>Dental</strong> Editors et O ce canadien de<br />
véri cation de la di usion.<br />
ISSN 1481 2320 Imprimé au Canada<br />
Mars 2007, Vol. 73, N o 2<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 99
Laissez-vous 60 % du ciment dans les embouts †<br />
?<br />
Si vous utilisez une seringue pour distribuer du ciment, c’est probablement le cas.<br />
La raison en est la suivante : jusqu’à 60 % du ciment demeure<br />
dans l’embout mélangeur. † Essayez notre nouveau ciment<br />
autoadhésif universel RelyX MC Unicem 3M MC ESPE MC dans<br />
un distributeur Clicker MC. En effet, de par sa conception, le<br />
distributeur Clicker MC élimine pratiquement tout gaspillage.<br />
† Les essais ont démontré que 412 mg de ciment Maxcem MC sont laissés dans l’embout mélangeur après la cimentation.<br />
Source : Données internes de 3M ESPE.<br />
Notre distributeur Clicker MC primé élimine le<br />
besoin de mesurer.<br />
En distribuant des quantités uniformes de ciment, vous êtes assuré d’un dosage constant<br />
et de résultats uniformes. En outre, le distributeur Clicker MC<br />
et de résultats uniformes. En outre, le distributeur Clicker MC<br />
et de résultats uniformes. En outre, le distributeur Clicker élimine le besoin d’utiliser du<br />
matériel supplémentaire, notamment des mélangeurs, des activateurs, des applicateurs et<br />
des embouts mélangeurs.<br />
Notre ciment éprouvé permet d’obtenir des<br />
résultats supérieurs.<br />
La formule pâte-pâte du ciment RelyX MC<br />
Unicem dans le distributeur Clicker MC<br />
offre la<br />
même puissance de liaison que le ciment RelyX MC<br />
Unicem en capsules Aplicap MC<br />
avec<br />
des propriétés de manutention semblables.<br />
Pour des renseignements supplémentaires, composez le 1 888 363-3685<br />
ou visitez notre site Web à www.3MESPE.com/CA<br />
© 3M 2007. Tous droits réservés. 3M, ESPE, Clicker, Aplicap et RelyX sont des marques de commerce de 3M ou 3M ESPE AG, utilisées sous licence au<br />
Canada. Toutes les autres appellations commerciales mentionnées dans les présentes sont les marques de service, marques de commerce ou marques<br />
déposées de leurs sociétés respectives. 0702-DN-28002 F<br />
Ciment autoadhésif<br />
MC<br />
universel RelyX<br />
Unicem<br />
dans le<br />
distributeur<br />
MC<br />
Clicker
TA B L E D E S M AT I È R E S<br />
139<br />
<strong>JADC</strong><br />
JOURNAL DE L’A SSOCIATION DENTAIRE C ANADIENNE<br />
RUBRIQUES ET CHRONIQUES<br />
131<br />
112<br />
DÉBAT ET COMMENTAIRE<br />
Éditorial spécial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105<br />
Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107<br />
Courrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109<br />
Nouvelles et actualités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111<br />
Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique<br />
et la législation dentaires (IDEALS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112<br />
L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle . . . . . 115<br />
Des conseillers de rédaction du <strong>JADC</strong> dans les nouvelles . . . . . . . . . . . . . . 118<br />
The <strong>Dental</strong> Advisor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124<br />
Nouvelles du CDSPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127<br />
Index des annonceurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128<br />
Images cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131<br />
Application d’agents de scellement au verre ionomère sur<br />
des molaires permanentes d’éruption récente<br />
Point de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137<br />
Quelle est la référence en matière de traitement<br />
des maladies parondontales? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137<br />
Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire<br />
pour un patient qui présente une récession gingivale? . . . . . . . . . . . . . . . 139<br />
Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement<br />
de la maladie parodontale?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142<br />
Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte? . . . . . . 146<br />
Nouveaux produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180<br />
Petites annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181<br />
En faveur de l’enseignement de la dentisterie gériatrique<br />
dans les études de premier cycle ..................................................................149<br />
James Morreale<br />
Veuillez jeter un coup d’oe il à notre publicité sur la page opposée à l’éditorial.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 101
TA B L E D E S M AT I È R E S<br />
139<br />
<strong>JADC</strong><br />
JOURNAL DE L’A SSOCIATION DENTAIRE C ANADIENNE<br />
RUBRIQUES ET CHRONIQUES<br />
131<br />
112<br />
DÉBAT ET COMMENTAIRE<br />
Éditorial spécial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105<br />
Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107<br />
Courrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109<br />
Nouvelles et actualités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111<br />
Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique<br />
et la législation dentaires (IDEALS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112<br />
L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle . . . . . 115<br />
Des conseillers de rédaction du <strong>JADC</strong> dans les nouvelles . . . . . . . . . . . . . . 118<br />
The <strong>Dental</strong> Advisor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124<br />
Nouvelles du CDSPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127<br />
Index des annonceurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128<br />
Images cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131<br />
Application d’agents de scellement au verre ionomère sur<br />
des molaires permanentes d’éruption récente<br />
Point de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137<br />
Quelle est la référence en matière de traitement<br />
des maladies parondontales? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137<br />
Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire<br />
pour un patient qui présente une récession gingivale? . . . . . . . . . . . . . . . 139<br />
Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement<br />
de la maladie parodontale?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142<br />
Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte? . . . . . . 146<br />
Nouveaux produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180<br />
Petites annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181<br />
En faveur de l’enseignement de la dentisterie gériatrique<br />
dans les études de premier cycle ..................................................................149<br />
James Morreale<br />
Veuillez jeter un coup d’oe il à notre publicité sur la page opposée à l’éditorial.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 101
T A B L E D E S M A T I È R E S<br />
SUJETS PROFESSIONNELS<br />
PRATIQUE CLINIQUE<br />
169<br />
«Nous reconnaissons l’aide<br />
fi nancière du gouvernement du<br />
Canada par l’entremise du<br />
Programme d'aide aux publications<br />
pour nos dépenses d'envoi postal»<br />
Toute demande touchant le <strong>JADC</strong> doit être<br />
adressée au : Rédacteur en chef,<br />
Journal de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne,<br />
1815, promenade Alta Vista,<br />
Ottawa (Ontario) K1G 3Y6<br />
• Courriel : rgalipeau@cda-adc.ca<br />
• Sans frais : 1-800-267-6354<br />
• Tél. : (613) 523-1770<br />
• Télécopieur : (613) 523-7736<br />
La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et son lien avec les<br />
résultats socio-démographiques et cliniques dans 3 cliniques de<br />
proximité du Nord ............................................................................................153<br />
Michael H. Walter, John I. Woronuk, Han-Kuang Tan, Ulrike Lenz, Rainer Koch,<br />
Klaus W. Boening, Yvonne J. Pinchbeck<br />
Le tabagisme et la santé buccodentaire ....................................................155<br />
Wayne J. Millar, David Locker<br />
Révision des compétences requises pour un dentiste<br />
nouvellement diplômé au Canada ...............................................................157<br />
Jack D. Gerrow, H. Joseph Murphy, Marcia A. Boyd<br />
Sympathetically Maintained Pain Presenting First as<br />
Temporomandibular Disorder, then as Parotid Dysfunction ...............163<br />
Subha Giri, Donald Nixdorf<br />
Large Erupting Complex Odontoma: A Case Report ..............................169<br />
Manoj Vengal, Honey Arora, Sujoy Ghosh, Keerthilatha M. Pai<br />
Chondrosarcoma of the Mandible: A Case Report ..................................175<br />
Rajan Saini, Noor Hayati Abd Razak, Shiafulizan Ab Rahman, Abdul Rani Samsudin<br />
Toute demande touchant les petites annonces<br />
doit être adressée à :<br />
M. John Reid,<br />
a/s Keith Communications Inc.,<br />
104-1559, rue Hurontario,<br />
Mississauga (Ontario) L5G 4S1<br />
• Sans frais : 1-800-661-5004, poste 23<br />
• Tél. : (905) 278-6700<br />
• Télécopieur : (905) 278-4850<br />
Toute demande touchant la publicité doit<br />
être adressée à : M. Peter Greenhough,<br />
a/s Keith Communications Inc.,<br />
104-1559, rue Hurontario,<br />
Mississauga (Ontario) L5G 4S1<br />
• Sans frais : 1-800-661-5004, poste 18<br />
• Tél. : (905) 278-6700<br />
• Télécopieur : (905) 278-4850<br />
La publication d’une annonce commerciale ne signi e pas nécessairement que l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne en appuie ou en endosse le contenu.<br />
En outre, l’ADC ne peut être tenue responsable ni des erreurs typographiques, orthographiques et grammaticales, ni des ambiguïtés syntaxiques.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 103
CARIES | GINGIVITE | PLAQUE | SENSIBILITÉ | TARTRE | BLANCHIMENT | RAFRAîCHIT L’HALEINE<br />
<br />
<br />
* Reconnu pour la carie, la gingivite et la sensibilité.<br />
par<br />
l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne*<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Maintenant, grâce à un seul dentifrice, vos patients<br />
peuvent bénéficier d’une protection pour les dents<br />
sensibles, contre la gingivite et les caries.Voici le<br />
nouveau dentifrice Crest PRO-SANTÉ. Pour la<br />
santé bucco-dentaire de vos patients, pourquoi ne<br />
pas leur offrir un dentifrice d’une classe à part?<br />
De beaux sourires, d’apparence saine, pour la vie<br />
<br />
© 2006 P&G PGC 16101 OJAD06095
La Dre Sarah Hulland<br />
“La hausse<br />
du niveau de<br />
restriction dans<br />
les lignes directrices<br />
en matière<br />
d’anesthésie est<br />
un pas dans<br />
la bonne<br />
direction.”<br />
É d i t o r i a l s p É c i a l<br />
Devrions-nous<br />
tous dormir<br />
maintenant?<br />
Un traitement dentaire a pris une tournure<br />
tragique en septembre 2006, alors qu’une<br />
fillette de 5 ans de Chicago est décédée à<br />
la suite de l’administration d’un anesthésique. Le<br />
dentiste avait pratiqué une anesthésie profonde en<br />
lui administrant des produits par voie orale, par<br />
inhalation et par voie parentérale. La fillette avait<br />
reçu une quantité excessive de médicaments par<br />
rapport à son poids. Bien que le dentiste ait utilisé<br />
cette même technique avec succès à plusieurs occasions,<br />
cet événement démontre malheureusement<br />
que les choses peuvent facilement tourner à la<br />
catastrophe 1 .<br />
Cette année, l’Académie américaine de dentisterie<br />
pédiatrique (AADP) a adopté de nouvelles<br />
lignes directrices sur l’observation et la prise en<br />
charge des patients pédiatriques pendant et après<br />
l’administration d’un anesthésique en prévision<br />
d’un acte diagnostic et thérapeutique 2 . Approuvées<br />
par l’Académie américaine de pédiatrie, les lignes<br />
directrices expliquent comment pratiquer,<br />
en toute sécurité, une intervention sous anesthésie<br />
minimale, modérée, profonde ou générale, ainsi<br />
qu’en cabinet chez des patients pédiatriques 3–5 . Il<br />
importe de souligner que ces lignes directrices<br />
exigent que les personnes chargées d’effectuer des<br />
anesthésies du genre possèdent un niveau accru<br />
de compétence, et que le travail soit réparti entre<br />
3 personnes différentes – une qui pratique l’anesthésie,<br />
une autre qui prodigue les soins dentaires et<br />
une dernière qui assure un soutien.<br />
Les conséquences des nouvelles lignes directrices<br />
de l’AADP doivent être examinées dans le<br />
cadre des principaux objectifs de l’administration<br />
d’un anesthésique en dentisterie, qui sont de<br />
préserver la sécurité et le bien-être du patient; de<br />
minimiser l’inconfort physique et la douleur; de<br />
contrôler l’anxiété, minimiser les traumatismes<br />
psychologiques et maximiser les probabilités d’amnésie;<br />
de contrôler les comportements ou les mouvements<br />
afin d’exécuter l’acte en toute sécurité;<br />
et, d’abord et avant tout, de ramener le patient à<br />
un état qui permet de le libérer sans danger 3 .<br />
Ce sont des objectifs particulièrement importants<br />
lorsqu’il s’agit d’enfants, puisque leur<br />
organisme immature altère le métabolisme des<br />
produits pharmacologiques. Les anesthésiques locaux<br />
agissent également comme des dépresseurs<br />
cardiaques, ce qui peut entraîner une stimulation<br />
ou une dépression accrue du système nerveux central.<br />
Compte tenu du fait que les voies aériennes et<br />
les fonctions cardiorespiratoires de l’enfant sont<br />
différentes de celles de l’adulte, il est donc plus<br />
compliqué d’anesthésier des patients pédiatriques.<br />
Au Canada, l’élaboration et la mise en application<br />
de lignes directrices relatives aux interventions<br />
sous anesthésie minimale, modérée, profonde<br />
ou générale relèvent de chaque province et territoire.<br />
L’Ontario et l’Alberta ont procédé à une<br />
révision de leurs lignes directrices en 2005 et 2006<br />
respectivement, alors que la Colombie-Britannique<br />
prévoit finaliser l’approbation des siennes en mars<br />
prochain 6–9 . Bien que les 3 provinces exigent toutes<br />
une formation avancée sur les techniques d’anesthésie<br />
profonde, elles n’obligent pas le recours à un<br />
anesthésiste autre que le dentiste qui prodiguera le<br />
traitement. Cependant, elles ont toutes des politiques<br />
claires et strictes qui exigent que les dentistes<br />
aient suivi une formation spécialisée supérieure à<br />
celle qu’ils ont obtenue durant leurs études.<br />
Est-ce que cela signifie que les dentistes qui<br />
pratiquent des anesthésies par inhalation ou par<br />
voie orale seront limités davantage quant à l’utilisation<br />
de ces techniques? La hausse du niveau de<br />
restriction dans les lignes directrices en matière<br />
d’anesthésie est un pas dans la bonne direction<br />
et contribuera à faire en sorte que notre profession<br />
continue de maximiser la sécurité du public.<br />
Toutefois, comme il y a plus de patients qui présentent<br />
des facteurs de co-morbidité, est-il temps que<br />
nous pensions à revoir nos lignes directrices pour<br />
qu’elles soient conformes à celles de l’AADP?<br />
C’est à nous, professionnels de la santé, de<br />
placer le bien-être général de nos patients en tête de<br />
nos priorités. Du point de vue de la sécurité, il est<br />
préférable que ce soit une personne qui prodigue<br />
les soins et une autre qui effectue l’anesthésie,<br />
comme c’est la norme en médecine. Pourquoi<br />
devrait-il en être autrement en dentisterie?<br />
Dre Sarah A. Hulland, présidente<br />
Académie canadienne de dentisterie pédiatrique<br />
Références<br />
Pour obtenir la liste complète des références, consultez la version<br />
électronique de cet article à l’adresse www.cda-adc.ca/jadc/vol-<br />
73/issue-2/105.html.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Septembre 2006, Vol. 72, N o 7 • 105
Pourquoi Colgate Total * est-il<br />
le dentifrice le plus recommandé? †<br />
Protection antibactérienne éprouvée<br />
de 12 heures et protection contre<br />
l’inflammation des gencives 1<br />
Le seul dentifrice offrant une protection antibactérienne éprouvée en clinique de 12 heures<br />
et une protection contre l’inflammation des gencives.<br />
Meilleure santé orale pour une meilleure santé globale<br />
Le choix n° 1 des experts dentaires. †<br />
† Le dentifrice le plus utilisé par les experts dentaires et recommandé pour l’ensemble des soins buccodentaires.<br />
1. Panagakos FS et autres JClin Dent. 2005;16 (suppl.) : S1-S19.<br />
Colgate-Palmolive Canada Inc. Imprimé au Canada 01/07<br />
*TM Red’d/M.D.<br />
**Marque déposée de l'<strong>Association</strong> dentaire canadienne<br />
**
Dr Wayne Halstrom<br />
“De nombreuses<br />
décisions prises ces<br />
dernières années nous<br />
ont amenés à prendre le<br />
virage électronique.”<br />
M O T D U P R É S I D E N T<br />
L’avenir, c’est<br />
maintenant<br />
Le mois dernier, je vous ai parlé du besoin<br />
qu’ont les membres de l’ADC de prendre part<br />
aux affaires de l’<strong>Association</strong>. Je profite de<br />
l’occasion pour remercier les membres actuels et<br />
éventuels de l’ADC qui ont participé au sondage<br />
2006 auprès des membres. Ces collègues se sont<br />
exprimés en toute honnêteté sur la santé et le<br />
mieux-être de la profession dentaire au Canada. Ils<br />
apportent des informations de première main qui,<br />
pour l’ADC, ont une valeur inestimable, car elles<br />
lui permettront de mieux plani er l’avenir.<br />
Les premiers résultats du sondage révèlent une<br />
participation dans presque toutes les provinces.<br />
Étant donné que l’Ordre des dentistes du Québec<br />
procédait à un sondage auprès de ses membres<br />
en même temps que l’ADC, nous avons accepté,<br />
en guise de politesse, de reporter à janvier 2007<br />
la tenue de notre sondage au Québec. Le taux de<br />
réponse est très encourageant en général et les réponses<br />
fournies permettront à l’ADC de se maintenir<br />
au fait des besoins de ses membres.<br />
Comme des sondages semblables ont été réalisés<br />
en 2002 et 2004, nous sommes en mesure de<br />
comparer les changements de mentalités au sein de<br />
la profession. Les sondages précédents semblaient<br />
indiquer que les membres accordaient moins<br />
d’importance à la valeur intangible de l’adhésion<br />
et demandaient des avantages plus tangibles. Le<br />
sondage de 2006 nous révèle un certain renversement<br />
de tendance, avec un soutien grandissant à<br />
l’égard des efforts importants – parfois plus difficiles<br />
à évaluer – que déploie l’<strong>Association</strong>.<br />
Lorsque nous avons demandé aux participants<br />
d’évaluer l’importance relative de 5 secteurs de<br />
programmes et services offerts par l’ADC, ce sont<br />
les relations gouvernementales et l’éducation du<br />
public qui ont été classées en premier. Ils ont<br />
donné une note de 8,2 sur 10 à l’importance de<br />
l’existence d’une association dentaire d’ordre national,<br />
et plus de 90 % d’entre eux sont d’avis que<br />
l’ADC, à titre de porte-parole national de la den-<br />
tisterie, accomplit son mandat avec vigueur.<br />
L’information la plus révélatrice est probablement<br />
l’utilisation accrue des communications<br />
électroniques. Les réponses sont réparties de manière<br />
presque égale quant à la préférence des membres<br />
de recevoir les communications de l’ADC par<br />
courriel ou par la poste. Plus de 90 % des cabinets<br />
sont équipés d’ordinateurs à la réception, et 84 %<br />
d’entre eux possèdent l’Internet haute vitesse.<br />
Voilà des résultats bien rassurants pour l’ADC,<br />
car de nombreuses décisions prises ces dernières<br />
années nous ont amenés à prendre le virage électronique.<br />
Nous avons, par exemple, mis en place<br />
dernièrement les services Lexi-Comp Online et<br />
la Table des matières électronique (eTDM). Lexi-<br />
Comp Online permet aux membres d’avoir accès à<br />
un vaste éventail de données pharmaceutiques essentielles<br />
au cabinet dentaire moderne. Le service<br />
eTDM offre un accès électronique instantané aux<br />
tables des matières de plus de 250 publications<br />
cliniques et de gestion du cabinet.<br />
Le service électronique ayant retenu le plus<br />
d’attention est sans aucun doute ITRANS. Malgré<br />
certains malentendus quant à son rôle par rapport<br />
à CDAnet, je suis heureux de vous annoncer que<br />
plus de 2 millions de demandes d’indemnisation<br />
seront transmises cette année par ITRANS, soit<br />
10 % de toutes les demandes prévues pour 2007.<br />
Bien qu’ITRANS ait été critiqué parce qu’on le<br />
considérait en avant de son temps, j’aimerais attirer<br />
votre attention sur le fait que la prestation<br />
des services de santé est en constante évolution<br />
dans ce pays.<br />
Nous observons, au Canada, des efforts<br />
concertés visant à mettre en œuvre le dossier de<br />
santé électronique (DSE), dont les paramètres<br />
régiront nos efforts futurs en matière de gestion<br />
du cabinet. Dans un document sur le dossier de<br />
santé électronique au Canada, Inforoute Santé du<br />
Canada et le Conseil canadien de la santé confirment<br />
leur mandat de doter la moitié de la population<br />
canadienne d’un DSE interopérable d’ici<br />
2009, et tous les Canadiens d’ici 2010. Pour ce<br />
qui est de l’engagement des provinces à cet égard,<br />
mentionnons que le premier ministre de l’Alberta<br />
a promis un DSE pour chaque Albertain d’ici<br />
2008, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador prévoit<br />
offrir un DSE à l’échelle de la province d’ici 2009.<br />
La profession dentaire canadienne est bien<br />
placée pour poursuivre le virage électronique<br />
qu’elle a déjà amorcé, parce que l’avenir, c’est<br />
maintenant!<br />
Wayne Halstrom, BA, DDS<br />
president@cda-adc.ca<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 107
« Le dentifrice<br />
Sensodyne<br />
Pro-Émail »<br />
aide à prévenir<br />
la carie dentaire<br />
et à réduire<br />
l’hypersensibilité dentaire dans<br />
le cadre d’un programme<br />
consciencieux d’hygiène buccale<br />
Le premier dentifrice à obtenir<br />
le sceau de l’ADC pour son<br />
Sourire en santé ou<br />
dommages camouflés ?<br />
pouvoir de réduction de<br />
et de soins professionnels réguliers. l’hypersensibilité dentaire. Référence : 1. Emballage du produit Sensodyne Pro-Émail.<br />
Illustration de la translucidité accrue, un signe d’usure par acide<br />
Le NOUVEAU Pro-Émail MC est spécialement formulé pour aider<br />
à protéger contre les effets de l’érosion par acide et la sensibilité. 1<br />
• Aide à protéger contre les effets des acides<br />
alimentaires<br />
• Effet microdurcissant<br />
• Faible abrasivité<br />
• Contient du nitrate de potassium pour aider à<br />
prévenir la douleur causée par les dents sensibles<br />
• Contient un détergent – cocamidopropylbétaïne<br />
• Sans SLS<br />
• Gamme de pH de 6,7 à 7,5<br />
• Deux saveurs délicieuses : Essence de menthe<br />
et Vague de fraîcheur<br />
• Procure les avantages d’un dentifrice ordinaire, y<br />
compris le rafraîchissement de l’haleine, la protection<br />
contre la carie et l’enlèvement de la plaque (avec le<br />
brossage)<br />
• Reconnu par l’ADC pour prévenir la carie<br />
et l’hypersensibilité dentaire<br />
Lorsque vous reconnaissez les signes d’érosion par acide,<br />
tels qu’un léger tiraillement, complétez vos soins habituels<br />
en cabinet en recommandant Pro-Émail MC de Sensodyne ® .<br />
Sensodyne ® Pro-Émail MC (contenant du nitrate de potassium à 5 % p/p et du fluorure de sodium à 0,254 % p/p) est recommandé pour<br />
les dents sensibles et la prévention de la carie. Il aide à protéger les dents des adultes et des enfants de plus de 12 ans contre l’usure /<br />
érosion par acide. Un brossage deux fois par jour permet d’ériger une barrière protectrice et de la préserver, et aide à empêcher la<br />
douleur de se manifester de nouveau.
J<br />
’ai lu l’article de Dan Kingsbury sur<br />
le professionnalisme et l’éducation<br />
en gestion du cabinet1 , et je ne crois<br />
pas que le professionnalisme soit compromis<br />
par le succès et la bonne gestion<br />
du cabinet. Professionnalisme et santé<br />
nancière du cabinet peuvent – et devraient<br />
– coexister de manière compatible.<br />
Le Dr Kingsbury met en doute,<br />
comme il se doit, une perception courante<br />
selon laquelle les dentistes qui<br />
gagnent bien leur vie manqueraient de<br />
professionnalisme. Je suis d’avis que<br />
l’éthique professionnelle et l’adoption<br />
de bonnes habitudes d’a aires ne sont<br />
pas incompatibles.<br />
Le Dr Kingsbury croit que «la<br />
philosophie de la concurrence est au<br />
cœur de la question», cette question<br />
étant la rivalité bien connue qui existe<br />
entre professionnalisme et affaires.<br />
«Les dentistes doivent se frayer un<br />
chemin dans le marché concurrentiel<br />
d’une société de consommation.» C’est<br />
seulement entre les principes éthiques<br />
qui dé nissent notre profession et le<br />
désir de rentabiliser notre cabinet que<br />
devrait se situer cette concurrence.<br />
La concurrence entre collègues va directement<br />
à l’encontre des valeurs de<br />
notre profession. Les dentistes peuvent<br />
facilement se laisser berner par<br />
les attentes d’une société de consommation<br />
qui les incite à croire qu’ils<br />
doivent avoir un avantage concurrentiel<br />
sur leurs pairs pour réussir. Et<br />
c’est le cas de beaucoup d’entre eux.<br />
Il su t de parcourir les pages jaunes<br />
du bottin régional pour réaliser les<br />
allégations publicitaires que certains<br />
font. Beaucoup ont compromis leur<br />
intégrité pour attirer plus de patients<br />
en invoquant leurs craintes ou en présentant<br />
des arguments qu’ils ne pourraient<br />
pas comprendre.<br />
La concurrence est en fait perçue<br />
très di éremment par le public et les<br />
membres de la profession. Aux yeux<br />
des patients, en réalité, les dentistes<br />
C O U R R I E R<br />
Le professionnalisme et la réussite<br />
fi nancière peuvent coexister<br />
qui font preuve d’un degré élevé d’intégrité<br />
professionnelle se démarquent<br />
plus. Les dentistes parviennent à attirer<br />
bien plus de patients par l’entremise<br />
de patients reconnaissants que<br />
par des annonces.<br />
Je ne vois pas non plus cet esprit<br />
de concurrence envahir les facultés,<br />
comme le laisse entendre le<br />
Dr Kingsbury. Je perçois chez les étudiants<br />
de premier cycle un esprit de<br />
collégialité et d’entraide. Sauf dans<br />
le cas d’étudiants qui envisagent de<br />
s’inscrire à un programme de spécialisation,<br />
il n’existe aucun avantage<br />
concurrentiel à être meilleur que ses<br />
collègues. La concurrence pour l’admission<br />
en dentisterie est féroce, mais<br />
après, elle disparaît.<br />
Le succès d’une entreprise ne repose<br />
pas uniquement sur sa santé -<br />
nancière. Le respect des pairs, des<br />
patients et de normes de conduite élevées<br />
qui se traduisent par le respect et<br />
la con ance des patients continueront<br />
d’être des éléments essentiels de tout<br />
cabinet dentaire.<br />
Les «forces du professionnalisme<br />
au sein de nos institutions» n’ont pas<br />
«discrédité l’acquisition d’un certain<br />
sens des a aires» comme le prétend<br />
le Dr Kingsbury. Elles y ont ajouté de<br />
la valeur. Les étudiants de médecine<br />
dentaire qui reçoivent une bonne formation<br />
dans le domaine de l’éthique,<br />
de la communication et des a aires<br />
pendant et après leurs études seront<br />
toujours mieux placés pour réussir.<br />
Dr Barry Schwartz, professeur auxiliaire<br />
École Schulich de médecine et de dentisterie<br />
Université Western Ontario, London (Ontario)<br />
Référence<br />
1. Kingsbury D. Le professionnalisme est-il<br />
contraire à l’éducation en gestion du cabinet et<br />
au succès? J Can Dent Assoc 2006; 72(9):815–7.<br />
Les liens qui unissent les<br />
membres de notre profession<br />
Mon expérience de travail avec diverses<br />
associations dentaires professionnelles<br />
m’amène à croire que les<br />
dentistes du Canada ont vraiment de<br />
la chance de pouvoir compter sur des<br />
personnes de qualité qui œuvrent au<br />
sein de ces organismes. C’est pourquoi<br />
je suis déçu de constater combien il est<br />
facile de développer de la mé ance et<br />
de l’amertume au sein de notre profession<br />
– sentiments qui peuvent mettre à<br />
rude épreuve les liens importants qui<br />
en unissent les membres.<br />
Il est évident que les diverses associations<br />
professionnelles ont pour<br />
rôle de représenter les intérêts de l’ensemble<br />
de leurs membres. Cependant,<br />
il peut arriver que ces intérêts soient<br />
en contradiction avec ceux de chacun<br />
des dentistes. Dans les provinces où<br />
l’association professionnelle doit à la<br />
fois réglementer la profession et défendre<br />
les intérêts de ses membres,<br />
il est encore plus probable que des<br />
problèmes surviennent. Les membres<br />
se trouvent habituellement dans des<br />
situations où les personnes qui font<br />
o ce de juge sont également les seules<br />
personnes compétentes sur lesquelles<br />
ils doivent compter pour les défendre!<br />
Lorsque surviennent des di érends,<br />
chaque membre doit généralement se<br />
débrouiller tout seul et fait appel à<br />
des pairs plus ou moins compétents<br />
ou – comme il arrive trop souvent – à<br />
des avocats.<br />
Il serait très utile à la profession<br />
dentaire canadienne si l’on constituait,<br />
au sein de l’ADC, une équipe<br />
chargée de défendre les intérêts de<br />
ses membres. Je crois que si chacun<br />
des dentistes pouvait compter sur des<br />
personnes-ressources totalement indépendantes,<br />
il serait plus facile de<br />
résoudre les problèmes et l’on éliminerait<br />
une grande partie de l’acrimonie<br />
inutile dont nous sommes trop souvent<br />
témoins entre les bonnes personnes<br />
qui composent notre profession.<br />
Dr Cory Sul, Winnipeg (Manitoba)<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 109
J<br />
’ai lu l’article de Dan Kingsbury sur<br />
le professionnalisme et l’éducation<br />
en gestion du cabinet1 , et je ne crois<br />
pas que le professionnalisme soit compromis<br />
par le succès et la bonne gestion<br />
du cabinet. Professionnalisme et santé<br />
nancière du cabinet peuvent – et devraient<br />
– coexister de manière compatible.<br />
Le Dr Kingsbury met en doute,<br />
comme il se doit, une perception courante<br />
selon laquelle les dentistes qui<br />
gagnent bien leur vie manqueraient de<br />
professionnalisme. Je suis d’avis que<br />
l’éthique professionnelle et l’adoption<br />
de bonnes habitudes d’a aires ne sont<br />
pas incompatibles.<br />
Le Dr Kingsbury croit que «la<br />
philosophie de la concurrence est au<br />
cœur de la question», cette question<br />
étant la rivalité bien connue qui existe<br />
entre professionnalisme et affaires.<br />
«Les dentistes doivent se frayer un<br />
chemin dans le marché concurrentiel<br />
d’une société de consommation.» C’est<br />
seulement entre les principes éthiques<br />
qui dé nissent notre profession et le<br />
désir de rentabiliser notre cabinet que<br />
devrait se situer cette concurrence.<br />
La concurrence entre collègues va directement<br />
à l’encontre des valeurs de<br />
notre profession. Les dentistes peuvent<br />
facilement se laisser berner par<br />
les attentes d’une société de consommation<br />
qui les incite à croire qu’ils<br />
doivent avoir un avantage concurrentiel<br />
sur leurs pairs pour réussir. Et<br />
c’est le cas de beaucoup d’entre eux.<br />
Il su t de parcourir les pages jaunes<br />
du bottin régional pour réaliser les<br />
allégations publicitaires que certains<br />
font. Beaucoup ont compromis leur<br />
intégrité pour attirer plus de patients<br />
en invoquant leurs craintes ou en présentant<br />
des arguments qu’ils ne pourraient<br />
pas comprendre.<br />
La concurrence est en fait perçue<br />
très di éremment par le public et les<br />
membres de la profession. Aux yeux<br />
des patients, en réalité, les dentistes<br />
C O U R R I E R<br />
Le professionnalisme et la réussite<br />
fi nancière peuvent coexister<br />
qui font preuve d’un degré élevé d’intégrité<br />
professionnelle se démarquent<br />
plus. Les dentistes parviennent à attirer<br />
bien plus de patients par l’entremise<br />
de patients reconnaissants que<br />
par des annonces.<br />
Je ne vois pas non plus cet esprit<br />
de concurrence envahir les facultés,<br />
comme le laisse entendre le<br />
Dr Kingsbury. Je perçois chez les étudiants<br />
de premier cycle un esprit de<br />
collégialité et d’entraide. Sauf dans<br />
le cas d’étudiants qui envisagent de<br />
s’inscrire à un programme de spécialisation,<br />
il n’existe aucun avantage<br />
concurrentiel à être meilleur que ses<br />
collègues. La concurrence pour l’admission<br />
en dentisterie est féroce, mais<br />
après, elle disparaît.<br />
Le succès d’une entreprise ne repose<br />
pas uniquement sur sa santé -<br />
nancière. Le respect des pairs, des<br />
patients et de normes de conduite élevées<br />
qui se traduisent par le respect et<br />
la con ance des patients continueront<br />
d’être des éléments essentiels de tout<br />
cabinet dentaire.<br />
Les «forces du professionnalisme<br />
au sein de nos institutions» n’ont pas<br />
«discrédité l’acquisition d’un certain<br />
sens des a aires» comme le prétend<br />
le Dr Kingsbury. Elles y ont ajouté de<br />
la valeur. Les étudiants de médecine<br />
dentaire qui reçoivent une bonne formation<br />
dans le domaine de l’éthique,<br />
de la communication et des a aires<br />
pendant et après leurs études seront<br />
toujours mieux placés pour réussir.<br />
Dr Barry Schwartz, professeur auxiliaire<br />
École Schulich de médecine et de dentisterie<br />
Université Western Ontario, London (Ontario)<br />
Référence<br />
1. Kingsbury D. Le professionnalisme est-il<br />
contraire à l’éducation en gestion du cabinet et<br />
au succès? J Can Dent Assoc 2006; 72(9):815–7.<br />
Les liens qui unissent les<br />
membres de notre profession<br />
Mon expérience de travail avec diverses<br />
associations dentaires professionnelles<br />
m’amène à croire que les<br />
dentistes du Canada ont vraiment de<br />
la chance de pouvoir compter sur des<br />
personnes de qualité qui œuvrent au<br />
sein de ces organismes. C’est pourquoi<br />
je suis déçu de constater combien il est<br />
facile de développer de la mé ance et<br />
de l’amertume au sein de notre profession<br />
– sentiments qui peuvent mettre à<br />
rude épreuve les liens importants qui<br />
en unissent les membres.<br />
Il est évident que les diverses associations<br />
professionnelles ont pour<br />
rôle de représenter les intérêts de l’ensemble<br />
de leurs membres. Cependant,<br />
il peut arriver que ces intérêts soient<br />
en contradiction avec ceux de chacun<br />
des dentistes. Dans les provinces où<br />
l’association professionnelle doit à la<br />
fois réglementer la profession et défendre<br />
les intérêts de ses membres,<br />
il est encore plus probable que des<br />
problèmes surviennent. Les membres<br />
se trouvent habituellement dans des<br />
situations où les personnes qui font<br />
o ce de juge sont également les seules<br />
personnes compétentes sur lesquelles<br />
ils doivent compter pour les défendre!<br />
Lorsque surviennent des di érends,<br />
chaque membre doit généralement se<br />
débrouiller tout seul et fait appel à<br />
des pairs plus ou moins compétents<br />
ou – comme il arrive trop souvent – à<br />
des avocats.<br />
Il serait très utile à la profession<br />
dentaire canadienne si l’on constituait,<br />
au sein de l’ADC, une équipe<br />
chargée de défendre les intérêts de<br />
ses membres. Je crois que si chacun<br />
des dentistes pouvait compter sur des<br />
personnes-ressources totalement indépendantes,<br />
il serait plus facile de<br />
résoudre les problèmes et l’on éliminerait<br />
une grande partie de l’acrimonie<br />
inutile dont nous sommes trop souvent<br />
témoins entre les bonnes personnes<br />
qui composent notre profession.<br />
Dr Cory Sul, Winnipeg (Manitoba)<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 109
Nouvelles E<br />
T A C T U A L I T É S<br />
Le fluorure et les préparations pour nourrissons<br />
Comme l’a souligné un article du <strong>JADC</strong> 1 , l’<strong>Association</strong> dentaire américaine (ADA) a émis une directive provisoire<br />
recommandant d’éviter d’utiliser de l’eau uorurée pour la préparation des laits maternisés, a n de réduire les risques<br />
de uorose dentaire. Depuis, l’ADC a reçu un certain nombre de demandes du public visant à savoir si cette<br />
dernière entendait modi er sa position en conséquence.<br />
Après avoir examiné avec soin la directive provisoire de l’ADA, l’ADC a décidé qu’aucune modi cation ne serait pour<br />
l’instant apportée à sa position actuelle sur l’utilisation des uorures, car les taux de uorure dans l’eau potable au Canada<br />
ont tendance à être moins élevés qu’ils ne le sont aux États-Unis.<br />
Au Canada, les taux de uoruration recommandés varient entre 0,8 et 1,0 parties par million (ppm), comparativement<br />
à une fourchette comprise entre 0,7 et 1,2 ppm aux États-Unis. De plus, dans bon nombre de collectivités canadiennes, ces<br />
taux sont mêmes moins élevés, se situant entre 0,5 et 0,8 ppm. En n, la concentration maximale admissible de uorure au<br />
Canada est de 1,5 ppm, alors qu’elle peut atteindre jusqu’à 4 ppm dans certaines régions des États-Unis.<br />
L’ADC continuera d’examiner la valeur probante des données scienti ques, a n de s’assurer que ses recommandations<br />
concernant l’utilisation des uorures continuent d’o rir des conseils optimums en matière de santé buccodentaire. <br />
Référence<br />
1. Nouvelles et actualités. Directives de l’ADA<br />
touchant la préparation pour nourrissons et le<br />
fluorure. J Can Dent Assoc 2006; 72(10):878.<br />
Santé Canada<br />
revoit les directives<br />
sur la qualité de<br />
l’eau potable<br />
Ressources supplémentaires<br />
Position de l’ADC sur l’utilisation des fl uorures pour la prévention des caries<br />
http://www.cda-adc.ca/_fi les/position_statements/f_fl uorides.pdf<br />
FAQ de l’ADC sur le fl uorure<br />
http://www.cda-adc.ca/fr/oral_health/faqs_resources/faqs/fl uoride_faqs.asp<br />
L<br />
’ADC a été invitée à une réunion d’un groupe d’experts sur le fl uorure tenue à<br />
Ottawa, les 8 et 9 janvier. Cette réunion avait lieu dans le cadre d’une évaluation<br />
du Bureau de la qualité de l’eau et de la santé de Santé Canada de tous les<br />
aspects scientifi ques liés aux Recommandations pour la qualité de l’eau potable<br />
au Canada.<br />
Santé Canada a réuni 6 spécialistes externes du domaine, dont le Dr Christopher<br />
Clark, président du département de dentisterie préventive et communautaire de<br />
l’Université de la Colombie-Britannique, et le Dr Michael Levy, expert-conseil<br />
auprès de l’Institut national de la santé publique du Québec, pour réviser les<br />
niveaux optimal et maximum autorisé de fl uoruration de l’eau potable.<br />
Le Dr Euan Swan, chef des programmes dentaires, a représenté l’ADC lors de<br />
cette réunion au cours de laquelle 5 grands sujets ont été abordés : dose quotidienne<br />
totale de fl uorure; renseignements toxicologiques sur la fl uorose dentaire;<br />
autres effets sur la santé associés au fl uorure; évaluation des risques et analyse<br />
des risques et des avantages associés à la fl uoruration de l’eau.<br />
Dans le cadre du processus de révision normalisé, les recommandations<br />
émanant de la réunion du mois de janvier seront transmises au Comité fédéralprovincial-territorial<br />
sur l’eau potable.<br />
L’ADC travaille en étroite collaboration avec le bureau du dentiste en chef<br />
de Santé Canada sur toutes les questions de fl uoruration, et les 2 organismes<br />
comptent maintenir un dialogue continu pour établir de futures directives et<br />
recommandations. <br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 111
––– Nouvelles et actualités –––<br />
Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique et la<br />
législation dentaires (IDEALS)<br />
L<br />
’International <strong>Dental</strong> Ethics and Law Society (IDEALS) a été créée en 2000, à Louvain, en Belgique, par un groupe international<br />
formé de dentistes, d’éducateurs, d’avocats et d’administrateurs. L’objectif était alors de trouver un port d’attache aux congrès<br />
qui se tenaient à l’occasion depuis 1992 sur l’éthique et la législation dentaires.<br />
Membre fondateur et actuel président d’IDEALS, le Dr Richard Speers de Toronto a consacré une bonne partie de sa carrière à<br />
l’étude des questions liées à l’éthique et à la protection des renseignements personnels au sein de la profession dentaire. Il a notam-<br />
ment présidé le Comité de déontologie de l’ADC et représenté l’ADC aux sommets de déontologie organisés par l’American College<br />
of Dentists en 1999 et en 2000.<br />
«Bon nombre des fondateurs de l’IDEALS croyaient que les diverses assemblées qui avaient lieu partout dans le monde étaient<br />
d’une grande utilité tant pour la profession que pour les populations que nous desservons, mais personne ne pouvait garantir qu’elles<br />
se poursuivraient dans les années à venir», rappelle le Dr Speers.<br />
L’IDEALS compte de plus en plus de membres, venant principalement d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie. Compte tenu<br />
de l’envergure internationale de l’organisme, le Dr Speers pense que le congrès de Toronto sera l’occasion parfaite pour promouvoir<br />
les valeurs canadiennes et proposer des solutions aux enjeux de la profession dentaire en matière d’éthique.<br />
Le prochain congrès portera sur les droits de la personne et les soins dentaires. «Nous avons dressé une liste de conférenciers de<br />
renommée mondiale et de sujets divers qui auront pour but non seulement d’informer mais d’interpeller les participants», dit le Dr<br />
Speers. «Ces conférenciers traiteront des questions les plus urgentes auxquelles la profession fait face relativement aux droits de la<br />
personne.»<br />
Le Dr Richard Ellen de Toronto, le Dr Henk ten Have de France et le Dr Charles Weijer de London (Ontario) font partie de cette liste.<br />
Ils traiteront des droits de la personne et de leur application à la recherche en médecine dentaire, à la déontologie scientifi que et aux<br />
groupes de patients vulnérables. Le Dr Frank Catalanotto de Floride s’entretiendra sur les éléments des droits de la personne reliés à<br />
l’accès aux soins dentaires. Également de cette liste, le Dr Xavier Riaud de France parlera du code de déontologie médicale sous un<br />
régime totalitaire – un exposé qui va certainement susciter de vives discussions.<br />
Outre ces conférenciers, les organisateurs du congrès ont prévu la présentation de 36 articles indépendants. «Les Canadiens ont<br />
été bien représentés dans les congrès antérieurs et nous espérons en accueillir encore plus en mai», affi rme le Dr Speers.<br />
L’éthique au sein de la profession<br />
L’ADC possède aussi son code de déontologie. Pour le Dr Speers, il s’agit d’un document précieux, car il sert de guide ou de<br />
référence tant au public qu’à la profession. «En tant que dentistes, nous formons d’abord et avant tout une profession axée sur l’art<br />
L’International <strong>Dental</strong><br />
Ethics and Law Society<br />
(IDEALS) tiendra son<br />
7e 7e 7 Congrès international<br />
du 24 au 26 mai 2007 à<br />
Toronto – une première<br />
au Canada. Le <strong>JADC</strong><br />
a rencontré récemment<br />
le Dr Richard Speers,<br />
président de l’IDEALS, a n d’obtenir plus d’information<br />
sur l’organisme et son congrès.<br />
de guérir et tous les codes de déontologie sur lesquels j’ai fait des recher-<br />
ches confi rment que nous avons un devoir important envers la santé et le<br />
bien-être de nos patients», explique-t-il. «Toutes nos valeurs fondamentales<br />
et toutes nos défi nitions élargies de l’éthique découlent de cette simple<br />
affi rmation.» Ces codes offi ciels nous rappellent qu’en tant que profession,<br />
la dentisterie a une responsabilité sociale bien réelle. «Je pense que la pro-<br />
fession devrait continuer d’enseigner aux fournisseurs de soins primaires<br />
et secondaires les obligations qu’ils doivent assumer sur le plan éthique à<br />
l’égard d’eux-mêmes, de leurs patients et de leurs collègues», poursuit-il.<br />
112 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Le Dr Speers reconnaît que les questions d’éthique peuvent parfois<br />
sembler bien au-delà des préoccupations quotidiennes des dentistes. «Cela<br />
peut-être diffi cile pour les dentistes étant donné qu’on nous bombarde<br />
d’information sur les dernières technologies ou techniques de blanchiment,
––– Nouvelles et actualités –––<br />
mais rarement sur nos obligations déontologiques», fait-il remarquer. «C’est malheureux, mais il faut parfois une plainte offi cielle<br />
pour que les dentistes prennent conscience de leurs responsabilités déontologiques.»<br />
Le Dr Speers estime que la profession dentaire canadienne fait face aux enjeux modernes liés à l’éthique et à l’exercice de la den-<br />
tisterie de manière proactive. «L’ADC maintient l’éthique dentaire au premier plan de ses préoccupations en publiant divers articles<br />
sur le sujet dans le <strong>JADC</strong>», observe-t-il. «Il en est de même pour le Collège royal des chirurgiens dentistes de l’Ontario, qui a amélioré<br />
son code de déontologie et publie régulièrement des articles et des études de cas dans sa revue Dispatch.»<br />
Le Dr Speers est optimiste, car de plus en plus de dentistes souhaitent actuellement suivre une formation offi cielle en s’inscrivant<br />
à un programme universitaire de deuxième cycle en vue de faire de la recherche et d’enseigner dans ce domaine. «D’après les con-<br />
versations personnelles que j’ai eues avec des dentistes de partout au Canada, il semble y avoir un intérêt croissant à poursuivre des<br />
études en bioéthique, ainsi qu’un engagement à enseigner l’éthique dans les diverses facultés de médecine dentaire», conclut-il.<br />
Le Dr Speers espère que les dentistes qui viendront au congrès de l’IDEALS en mai prochain seront ranimés par les vives discus-<br />
sions dans lesquelles ils s’engageront avec leurs collègues sur des questions d’éthique qui les interpellent. <br />
Cover<br />
Vous trouverez plus de renseignements sur l’IDEALS et le 7 e Congrès international sur :<br />
http://www.ideals.ac/<br />
Ressources supplémentaires<br />
Le Dr Jos Welie est l’un des éléments moteurs de l’IDEALS et secrétaire de l’organisme<br />
depuis sa création. Il a publié une série d’articles sur la profession dentaire dans le <strong>JADC</strong><br />
en 2004.<br />
Welie Close-<br />
JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 1. Dé nition du professionnalisme.<br />
J Can Dent Assoc 2004; 70(8):529–32.<br />
Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 2. Les marques du professionna-<br />
lisme. J Can Dent Assoc 2004; 70(9):599–602.<br />
Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 3. Dé s à venir. J Can Dent Assoc<br />
2004; 70(10):675–8.<br />
couverture<br />
Dre Marcia Boyd<br />
La couverture de ce mois-ci du <strong>JADC</strong> est consacrée à la<br />
Dre Marcia Boyd de Vancouver. La Dre Boyd recevra le<br />
titre de membre honoraire de l’ADC en 2007. Ce titre,<br />
le plus prestigieux de l’<strong>Association</strong>, est décerné à une personne qui a<br />
contribué de façon exceptionnelle à l’avancement de l’art, de la science<br />
et de la profession dentaires pendant une période prolongée.<br />
«La Dre Boyd est vraiment digne de cette reconnaissance. Son histoire<br />
est une inspiration pour nous tous», déclare la Dre Deborah Stymiest, viceprésidente<br />
de l’ADC. «La profession dentaire est plus riche grâce à son engagement.»<br />
La Dre Boyd a reçu le titre de membre honoraire de l’<strong>Association</strong> dentaire américaine (ADA) en 2006. La Dre Boyd<br />
est présidente sortante du Collège américain des dentistes. Elle est la deuxième femme et la troisième canadienne<br />
dans l’histoire du Collège à avoir occupé le poste prestigieux de présidente. La Dre Boyd est professeure émérite<br />
à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a également été doyenne<br />
intérimaire.<br />
La Dre Boyd est coauteure de l’article «Révision des compétences requises pour un dentiste nouvellement diplômé<br />
au Canada», page 157 du <strong>JADC</strong>. <br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 113
À VENIR!<br />
Nouvelles et entièrement revues<br />
Les plaquettes informatives de l’ADC<br />
pour les patients<br />
Parce qu’un patient informé est un patient loyal.<br />
Révisée par des pairs et réalisée au Canada, cette série de<br />
plaquettes a été agrandie et comprend 14 nouveaux<br />
thèmes sur la santé buccodentaire.<br />
Les nouveautés apportées :<br />
• Une présentation moderne et épurée<br />
• Un contenu mis à jour<br />
• Des photos et des illustrations rehaussées<br />
• Un style clair et facile à lire<br />
• Un format adapté à l’envoi et aux présentoirs<br />
• Un espace bien en vue pour promouvoir<br />
votre cabinet<br />
Tout le monde y gagne! Vos patients ont une meilleure compréhension<br />
des soins buccodentaires préventifs et des différents<br />
traitements recommandés. Vous gagnez leur loyauté et leur confiance<br />
grâce à cette stratégie de maintien de patientèle efficace.<br />
Augmentez la confiance et la loyauté<br />
de vos patients.<br />
L’ADC est reconnaissante envers Colgate-Palmolive pour son généreux soutien à ces plaquettes informatives pour les patients.<br />
Ces plaquettes sont rédigées et créées par l’ADC et lui appartiennent, et sont distribuées par <strong>Canadian</strong> <strong>Dental</strong> Service Plans Inc.
––– Nouvelles et actualités –––<br />
L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle<br />
La phase de l’Enquête canadienne sur les<br />
mesures de la santé (ECMS) de Statistique<br />
Canada consacrée à l’examen buccodentaire<br />
clinique commencera à Clarington,<br />
en Ontario, en mars 2007. Axée sur des<br />
«mesures directes», l’enquête consistera à<br />
prendre des mesures physiques visant à évaluer<br />
la santé des Canadiens, et comprendra<br />
un examen de santé buccodentaire. Ce sera<br />
la première fois qu’on recueillera des données<br />
Les dentistes des Forces canadiennes chargés du module clinique prévu dans le nationales sur la santé buccodentaire depuis<br />
cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se sont réunis<br />
plus de 30 ans.<br />
à Ottawa en vue de participer à une séance de formation et d’uniformisation.<br />
Le ministère de la Défense nationale a<br />
De g. à d. : le capitaine Sean McIntosh, la capitaine Barbara Brigidear, la<br />
assigné 5 équipes de 2 dentistes pour e ec-<br />
capitaine Erin Hennessy, la major Nathalie Morin, la Dre Helen Whelton, le<br />
tuer les examens dans une clinique mobile<br />
Dr Harry Ames, dentiste en chef adjoint, le capitaine Mehmet «Matt» Danis,<br />
la capitaine Iwona Rusiecka, le capitaine Louis Roy et le capitaine David Lee. pendant les 2 années que durera la collecte<br />
de données. Ces dentistes se sont réunis à<br />
Ottawa en janvier a n de prendre part à une<br />
séance de formation et d’uniformisation visant à normaliser l’interprétation des indices qui seront utilisés durant les<br />
examens cliniques. La séance a eu lieu à la clinique privée d’hygiène dentaire de l’Institut national canadien de la santé,<br />
sous la direction de la Dre Helen Whelton, directrice du département de recherche des services de santé buccodentaire<br />
de l’Université nationale d’Irlande.<br />
La Dre Whelton possède une vaste expérience de la formation d’examinateurs et de l’uniformisation de leurs méthodes<br />
pour le compte de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). «Les méthodes d’enquête de l’OMS sur la santé<br />
buccodentaire sont soigneusement normalisées et utilisées dans le monde entier», a rme la Dre Whelton. «En appliquant<br />
ces méthodes à l’ECMS, nous pourrons établir des comparaisons internationales et régionales des données, et<br />
obtenir une base de référence pour l’observation de changements futurs dans la santé buccodentaire.»<br />
«Nous sommes en présence d’une étude nationale totalement représentative, puisqu’en dé nissant nos méthodes<br />
en fonction des normes de l’OMS, nous serons en mesure d’utiliser des normes internationales pour évaluer la santé<br />
buccodentaire des Canadiens», ajoute le Dr Peter Cooney, dentiste en chef du Canada. «Il est remarquable d’observer la<br />
collaboration qui s’est établie entre les ministères, les intérêts du secteur privé et les organismes internationaux, et de<br />
voir qu’elle nous a menés ici», souligne-t-il.<br />
Poser des diagnostics aux fi ns de la recherche<br />
La capitaine Erin Hennessy, DDS, du Détachement de la 1re Unité dentaire (BFC Halifax), fait partie de l’une des<br />
équipes de dentistes. Elle a été impressionnée par la capacité de la Dre Whelton à coordonner les équipes de dentistes<br />
pour qu’elles arrivent à poser des diagnostics objectifs. «Pour les besoins de l’ECMS, nous devons prendre conscience<br />
que nous recueillons des données à des ns de recherche et non de diagnostic et de plani cation de traitement»,<br />
déclare-t-elle. «Il nous fallait procéder à un certain “recyclage” de nos compétences en matière de diagnostic, et la<br />
Dre Whelton nous a beaucoup aidés.»<br />
Avant de prendre part à la séance, la Dre Hennessy ne saisissait pas pleinement l’ampleur et l’étendue de l’enquête.<br />
«Des spécialistes des mesures de la santé, des épidémiologistes, des méthodologistes, des experts en éthique et des<br />
statisticiens nous ont parlé des années de travail qu’ils ont consacrées à l’enquête jusqu’à présent, et je me suis sentie<br />
ère de faire partie de l’équipe qui aura pour mission de recueillir des données essentielles à notre compréhension de<br />
la santé générale et buccodentaire des Canadiens», admet-elle.<br />
La Dre Whelton a con é au <strong>JADC</strong> qu’elle avait eu du plaisir à former les dentistes du MDN et qu’ils travaillaient<br />
très bien en équipe. «C’est un privilège de participer à une enquête si bien conçue. La communauté internationale des<br />
services de santé buccodentaire et de la recherche attend les résultats avec beaucoup d’intérêt», dit-elle en terminant.<br />
La di usion des premières données est prévue pour la n de 2009.<br />
La clinique mobile de l’ECMS sera à Clarington pendant 8 semaines, après quoi elle se rendra dans la région de<br />
la Montérégie. Le <strong>JADC</strong> tiendra ses lecteurs informés au fur et à<br />
mesure que la clinique se déplacera vers d’autres régions du pays. <br />
Vous trouverez plus de renseignements sur l’ECMS à<br />
http://www.statcan.ca/francais/sdds/indexa_f.htm.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 115
Nouveauté<br />
pour les membres de l’ADC<br />
Une remise spéciale de 10 % sur les<br />
livres ivres électroniques<br />
pour la dentistry*<br />
DU CATALOGUE DE L’<br />
Les livres électroniques sont des livres<br />
téléchargeables avec le même contenu<br />
que les livres traditionnels. Les différents<br />
titres couvrent un large éventail de sujets.<br />
• Des ressources actuelles sur la gestion<br />
du cabinet<br />
• Des manuels de formation pour le<br />
personnel nouveau ou expérimenté<br />
• Des conseils sur la pratique, des listes<br />
de contrôle et plus encore<br />
Pas d’attente • Pas de frais d’expédition • Facile et pratique!<br />
Il vous suffit d’ouvrir une session sur le volet réservé aux<br />
membres du site Web de l’ADC pour obtenir votre code<br />
d’offre spéciale. Suivez le lien vers le catalogue de l’ADA<br />
pour parcourir la collection et passer votre commande<br />
en ligne. Ces livres électroniques sur la gestion du cabinet<br />
seront directement téléchargés sur votre ordinateur en<br />
quelques minutes.<br />
www.cda-adc.ca<br />
Agissez maintenant pour profiter de cet accord spécial<br />
avec l’<strong>Association</strong> dentaire américaine. Cette offre expire<br />
le 31 décembre 2007.<br />
Remarque : les livres électroniques sont conseillés aux utilisateurs de DSL<br />
et de modem câble.<br />
* Disponibles en anglais seulement
––– Nouvelles et actualités –––<br />
En septembre 2006, les étudiants inscrits en<br />
première année de médecine dentaire à l’Université<br />
du Manitoba et l’Université Dalhousie ont<br />
pu télécharger sur leurs ordinateurs portatifs les<br />
versions numériques de tous les manuels dont ils<br />
auront besoin durant leur programme d’études de<br />
4 ans, grâce au logiciel VitalSource Curriculum.<br />
Cette possibilité de réunir sur un même support<br />
une telle abondance d’information plaît<br />
aux étudiants. Chad Henderson de l’Université<br />
Dalhousie observe : «Si je veux étudier un cours<br />
et que je ne suis pas à la maison, je n’ai pas à m’in-<br />
Les étudiants en première année de médecine dentaire de l’Université<br />
Dalhousie ont tous leurs manuels sur des ordinateurs portatifs<br />
quiéter d’avoir les manuels avec moi puisqu’ils<br />
identiques.<br />
sont tous sur mon ordinateur portable.» Les fonctions<br />
de recherche et de référence du programme<br />
sont d’autres excellents avantages qui ont été soulignés<br />
par les étudiants.<br />
À l’Université du Manitoba, l’introduction de ce nouveau programme a été motivée, non seulement par la<br />
volonté d’alléger le fardeau lié aux manuels scolaires, mais aussi d’enseigner aux étudiants comment développer<br />
d’importantes compétences en recherche et en pensée critique qui leurs seront utiles durant leur carrière dentaire.<br />
«Il est important que les étudiants apprennent, durant leurs études, à trouver l’information et à prendre des décisions<br />
cliniques éclairées et qu’ils soient ensuite en mesure d’appliquer ces connaissances durant leur carrière»,<br />
souligne le Dr Dieter Schönwetter, spécialiste en éducation à l’Université du Manitoba.<br />
En plus d’alléger le sac à dos des étudiants, cette technologie semble ne pas peser trop lourd sur le portefeuille.<br />
Ainsi, selon les chi res de l’Université du Manitoba, le programme VitalSource permet aux étudiants d’économiser<br />
environ 44 % sur le coût d’achat total de<br />
l’ensemble des manuels en version papier.<br />
À la n de leurs études, les étudiants auront<br />
des éditions à jour de tous les manuels gurant<br />
dans leur bibliothèque VitalSource et ils pourront<br />
par la suite les mettre à jour chaque année, moyennant<br />
un faible coût. «Les étudiants ont en main<br />
une ressource clinique très importante, ajoute<br />
le Dr Schönwetter. L’utilisation de cette base de<br />
Les manuels numériques font<br />
leur entrée dans les écoles de<br />
médecine dentaire du Canada<br />
“L’UTILISATION DE CETTE BASE DE CONNAISSANCES DÉPASSE<br />
LARGEMENT LA SALLE DE CLASSE, ET LA POSSIBILITÉ D’Y AVOIR<br />
ACCÈS EN CLINIQUE, POUR RÉSOUDRE UN PROBLÈME CLINIQUE,<br />
CONSTITUE UN AVANTAGE APPRÉCIABLE.»<br />
DR SCHÖNWETTER<br />
connaissances dépasse largement la salle de classe, et la possibilité d’y avoir accès en clinique, pour résoudre un<br />
problème clinique, constitue un avantage appréciable.»<br />
À Dalhousie, l’introduction de cette ressource électronique a permis d’intégrer le programme d’études dans la<br />
salle de classe, le laboratoire et la clinique. «Les étudiants peuvent apporter leur ordinateur dans la clinique pour<br />
y consulter les dossiers des patients, les bases de données sur les médicaments et tout leur programme d’études»,<br />
explique le Dr Blaine Cleghorn, directeur des a aires cliniques à l’Université Dalhousie.<br />
Les professeurs de l’Université Dalhousie ont fait l’essai du programme VitalSource pendant une année complète,<br />
avant qu’il soit introduit en 2006. Ceci leur a permis de se familiariser avec le logiciel et ses fonctions, a n<br />
de pouvoir aider les étudiants à régler tout problème qui pourrait survenir.<br />
Dans l’ensemble, l’intégration du nouveau logiciel s’est faite sans problème dans les 2 écoles. Il s’agit maintenant<br />
d’intégrer pleinement la technologie au milieu d’apprentissage, ce qui se fera graduellement. Les Drs Cleghorn,<br />
Schönwetter et Florin Salajan de l’Université de Toronto évaluent actuellement le succès de ce programme et prévoient<br />
de publier leurs conclusions d’ici la n de 2007. <br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 117
Dr George Sándor, membre de<br />
l’équipe de recherche récipiendaire<br />
d’un prix prestigieux<br />
Le prix Larry J. Petersen 2006 pour<br />
le meilleur article en chirurgie buccale et<br />
maxillofaciale du journal Oral Oral Oral Surgery, Surgery<br />
Oral Medicine, Oral Oral Oral Pathology, Pathology Oral<br />
Radiology Radiology Radiology and and and Endodontology Endodontology Endodontology a été<br />
Dr George Sándor décerné à une équipe de recherche basée<br />
à l’Université de Toronto.<br />
L’équipe lauréate de chercheurs est composée des Drs Ahmed<br />
Jan, George Sándor, Deborah Iera, Amir Mhawi, Sean Peel, A.<br />
Wayne Evans et Cameron Clokie. L’article primé, qui a été publié<br />
dans l’édition de février 2006 du journal, portait sur les effets de<br />
la thérapie hyperbare sur la guérison spontanée de défi cits osseux<br />
dans un modèle de calotte crânienne de lapin.<br />
Le Dr Sándor, qui est conseiller de rédaction pour le <strong>JADC</strong>, a<br />
commenté en ces termes l’importance de ce prix : «C’est un véritable<br />
honneur pour mon équipe et moi que de recevoir un prix qui<br />
porte le nom d’un aussi éminent clinicien et professeur, quelqu’un<br />
qui fut pour moi un véritable modèle.» Larry Petersen fut chef de<br />
la chirurgie buccale et maxillofaciale à l’Université d’État de l’Ohio<br />
et rédacteur en chef du journal Oral Oral Oral Surgery, Surgery Oral Medicine, Oral<br />
Pathology, Pathology Oral Radiology and Endodontology. <br />
––– Nouvelles et actualités –––<br />
Des conseillers de rédaction du <strong>JADC</strong> dans les nouvelles<br />
Le doyen de l’Université<br />
de Montréal nommé<br />
colonel honoraire<br />
Le Dr Claude Lamarche a été<br />
o ciellement nommé premier colonel<br />
honoraire de la 1<br />
Dr Claude Lamarche<br />
re Unité dentaire,<br />
l’unité militaire qui regroupe<br />
toutes les cliniques dentaires en<br />
garnison des Forces canadiennes,<br />
au Canada et en Europe. Le Dr<br />
Lamarche est actuellement doyen de la Faculté de<br />
médecine dentaire de l’Université de Montréal.<br />
Le rôle du colonel honoraire est de faire valoir<br />
l’identité et la philosophie de l’unité, ainsi que<br />
d’agir comme conseiller auprès du commandant<br />
sur la plupart des questions, à l’exception des opérations.<br />
Le colonel James C. Taylor, commandant de<br />
la 1re Unité dentaire, a fait savoir au <strong>JADC</strong> que des<br />
membres honoraires représentent aujourd’hui les<br />
unités de tous les services et de toutes les composantes<br />
principales de la Défense nationale. <br />
118 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Dr James Leake honoré<br />
par un groupe de santé<br />
publique<br />
L’<strong>Association</strong> pour la santé publique<br />
de l’Ontario (OPHA) a présenté<br />
la distinction de membre à vie au<br />
Dr James Leake de Toronto, conseiller<br />
de rédaction pour le <strong>JADC</strong>, <strong>JADC</strong> à<br />
Dr James Leake l’occasion de la Conférence annuelle<br />
de l’OPHA qui s’est tenue à Cornwall<br />
(Ontario), en octobre 2006.<br />
Le Dr Leake a été élu au conseil d’administration de l’OPHA<br />
en 1980 et il a participé à l’établissement du premier budget<br />
et du système de rapports fi nanciers de l’organisation. La distinction<br />
de membre à vie vise à souligner une contribution<br />
exceptionnelle à l’OPHA. Le Dr Leake est président du Collège<br />
royal des chirurgiens dentistes du Canada, ainsi que professeur<br />
en dentisterie communautaire et chef de cette discipline à<br />
l’Université de Toronto.<br />
Créée en 1949, l’OPHA est une association caritative<br />
bénévole, vouée à l’amélioration de la santé des résidants de<br />
l’Ontario. Pour plus de renseignements, visitez le site www.<br />
opha.on.ca. <br />
Le CDSPI nomme<br />
un nouveau président<br />
M. Jim Preece a été nommé<br />
président de <strong>Canadian</strong> <strong>Dental</strong><br />
Service Plans Inc. (CDSPI) à partir<br />
du 1<br />
M. Jim Preece<br />
er janvier 2007. M. Preece a<br />
joint le CDSPI en avril 2006 en<br />
qualité de directeur général et il<br />
fut président de l’<strong>Association</strong> canadienne<br />
des produits de bureau.<br />
«Le CDSPI est une entreprise très bien gérée et<br />
j’entends mettre à pro t ce riche héritage pour<br />
amener l’entreprise dans de nouvelles directions<br />
qui permettront de servir encore mieux la profession<br />
dentaire», a déclaré M. Preece.<br />
M. Kingsley Butler, président et directeur général<br />
du CDSPI depuis 1995, restera en fonction<br />
jusqu’à sa retraite.
La Dre Melanie Wood de<br />
Dr. Melanie Wood<br />
Winnipeg a été élue présidente du<br />
Bureau national d’examen dentaire<br />
du Canada (BNED) pour un mandat<br />
de 2 ans.<br />
La Dre Wood a occupé les<br />
fonctions d’examinateur, de présidente<br />
des comités des statuts et des<br />
nances et de trésorière, au sein du BNED. Elle a<br />
aussi siégé 6 ans à la Commission de l’agrément<br />
dentaire du Canada, où elle exerça diverses fonctions.<br />
Diplômée de la promotion de 1977 de<br />
l’Université du Manitoba, elle a enseigné la prosthodontie<br />
xe pendant 25 ans à son alma mater. <br />
B r è v e s<br />
Le BNED nomme sa<br />
présidente<br />
––– Nouvelles et actualités –––<br />
La soie dentaire – Amie des dents, ennemie des toilettes<br />
Il semble que le public ait décidé de suivre les conseils des dentistes concernant l’usage quotidien de la soie dentaire.<br />
Malheureusement, la soie dentaire qui est jetée dans les toilettes, plutôt que dans la poubelle, cause des ravages dans les installations<br />
municipales de traitement des eaux usées. En effet, bon nombre des nouvelles marques de soie dentaire résistent au déchiquetage<br />
et forment souvent des amas, de la taille d’une balle de baseball, qui bloquent l’équipement des stations de pompage<br />
d’eau. Des journaux nationaux ont publié des articles sur cette question en janvier et l’organisme Toronto Water y a consacré un<br />
article dans son bulletin électronique. Même si, sur les sites Web des municipalités, la soie dentaire fi gure parmi les articles qui ne<br />
devraient jamais être jetés dans les toilettes, on semble souvent faire abstraction de cette directive.<br />
Donc, même s’il est encourageant de constater que de plus en plus de gens reconnaissent l’importance de la soie dentaire<br />
dans l’hygiène buccodentaire, il y aurait peut-être lieu de rappeler aux patients qu’ils doivent jeter la soie dentaire dans la<br />
poubelle, et non dans les toilettes. <br />
L’ASPC lance un portail sur les pratiques exemplaires<br />
Réunion des orthodontistes à Terre-Neuve<br />
En novembre 2006, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) a lancé le Portail canadien des pratiques exemplaires<br />
visant la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques. Destinée aux décideurs en pratique, en élaboration de<br />
politiques et en recherche, cette ressource en ligne est qualifi ée de «porte d’entrée virtuelle» à des pratiques et des interventions<br />
exemplaires fondées sur des données probantes, à des revues systématiques et à des ressources axées sur la promotion de la<br />
santé et la prévention des maladies chroniques. Son but est de réunir les nombreuses sources d’information disponibles sur les<br />
pratiques exemplaires, afi n qu’il soit plus facile et plus rapide de trouver l’information pertinente. Vous pouvez visiter ce portail à<br />
l’adresse http://cbpp-pcpe.phac-aspc.gc.ca/index_f.cfm. <br />
Le Manitoba est à la recherche de travailleurs de la santé autochtones pour une étude<br />
L<br />
’<strong>Association</strong> canadienne des orthodontistes (ACO)<br />
tiendra sa 57e réunion scientifi que annuelle à St. John’s<br />
(Terre-Neuve) du 27 au 29 septembre 2007. Pour connaître<br />
les programmes scientifi que et social préliminaires, ou pour<br />
obtenir des renseignements sur les hôtels et les visites<br />
prévues avant et après la conférence, visitez le site Web de<br />
l’ACO à l’adresse www.cao-aco.org.<br />
Les prochaines réunions scientifi ques de l’ACO doivent<br />
avoir lieu à Winnipeg (Manitoba) en 2008 et à Kelowna<br />
(Colombie-Britannique) en 2009. <br />
Visitez le site Web de l’ACO<br />
à l’adresse www.cao-aco.org<br />
L’Université du Manitoba est à la recherche de travailleurs de la santé métis ou des Premières nations pour participer à une<br />
brève entrevue qui s’inscrit dans une étude internationale sur les expériences de vie professionnelle. Ce partenariat de collaboration<br />
entre des travailleurs de la santé autochtones du Canada et de la Nouvelle-Zélande vise à obtenir une meilleure compréhension<br />
de l’expérience des travailleurs de la santé métis, maori et des Premières nations, au sein de la main-d’œuvre du secteur de la<br />
santé. Les chercheurs espèrent utiliser les résultats de l’étude pour créer un cadre qui permettrait aux réseaux ou aux organismes<br />
autochtones de la santé de mieux soutenir leurs travailleurs. Les personnes intéressées à participer à ce projet de recherche sont<br />
priées de communiquer avec Julianne Sanguins, directrice du programme de recherche, au 204-586-8474, poste 378 ou, par courriel,<br />
à sanguins@cc.umanitoba.ca. La date limite pour participer est le 15 juin 2007. <br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 119
UNE ÉTUDE EX AMINE<br />
COMMENT LES DENTISTES<br />
CUEILLENT DES<br />
INFORMATIONS<br />
Un article publié dans l’édition de décembre 2006<br />
du Journal of the American Society for Information and<br />
Technology (JASIST) 1<br />
Technology (JASIST) 1<br />
Technology (JASIST) révèle que les dentistes choisissent<br />
souvent leur source d’information en fonction du<br />
type d’information qu’ils recherchent.<br />
L’auteure de l’étude, Mme Carole Fay Landry, de<br />
l’Université de Washington, a découvert qu’en général,<br />
les dentistes préfèrent consulter des manuels pour les<br />
tâches liées à la gestion des patients, des organismes<br />
professionnels pour les cours de formation continue et<br />
les tâches reliées à l’éducation des patients, des vendeurs<br />
et des représentants de commerce pour les<br />
tâches liées à la gestion du cabinet, et des collègues et<br />
des périodiques pour les travaux de recherche.<br />
Un nombre croissant de dentistes exerçant en privé<br />
utilisent l’Internet pour trouver de nouvelles informations<br />
ou mettre à jour du matériel existant. L’auteure<br />
déclare : «Étant donné le caractère dynamique de<br />
la dentisterie et le besoin continuel de se maintenir<br />
au courant sur toute une gamme de sujets, l’Internet<br />
s’avère un outil précieux dans l’arsenal des sources<br />
d’information dont disposent les dentistes.»<br />
Bien que l’Internet constitue une importante source<br />
d’information, l’étude indique qu’il complète plutôt<br />
qu’il ne remplace les sources d’information traditionnelles<br />
qu’utilisent les dentistes. Pour bon nombre,<br />
le maintien de liens personnels avec des personnes<br />
demeure important.<br />
Pour cette étude, l’auteure a recueilli des données à<br />
l’aide d’entrevues comprenant de brefs scénarios et des<br />
entrevues suivies, menées auprès d’un petit nombre de<br />
dentistes privés de 3 villes de Washington. <br />
Référence<br />
1. Landry CF. Work roles, tasks, and the information behavior of<br />
dentists. JASIST JASIST JASIST 2006; 57(14):1896–908.<br />
––– Nouvelles et actualités –––<br />
D É C È S<br />
120 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Adams, Dr Ralph W. : Diplômé de l’Université de Toronto en<br />
1964, le Dr Adams de Cambridge (Ontario) est décédé le 6 novembre<br />
2006.<br />
Aho, Dr Lance R. : Le Dr Aho de Waterloo (Ontario) est décédé<br />
le 16 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université de<br />
Toronto en 1978.<br />
Copp, Dr Robert A. : Diplômé de l’Université de Toronto en<br />
1943, le Dr Copp d’Ottawa est décédé le 12 décembre 2006.<br />
Côté, Dr André : Le Dr Côté de Montréal est décédé le 16 décembre<br />
2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université Dalhousie<br />
en 1967.<br />
Ferguson, Dr Donald S. : Le Dr Ferguson de Brockville (Ontario)<br />
est récemment décédé. Il a obtenu son diplôme à l’Université de<br />
Toronto en 1945.<br />
Gallagher, Dr Spencer J. : Diplômé de l’Université de l’Alberta en<br />
1954, le Dr Gallagher de Vancouver (C.B.) est décédé le 24 juillet<br />
2006.<br />
Kuling, Dr Petrus : Le Dr Kuling de Canora (Saskatchewan), est<br />
décédé le 3 janvier 2007.<br />
Lapeer Dr Gerald L. : Diplômé en 1977 de l’Université de<br />
Toronto, le Dr Lapeer de Kingston (Ontario) est décédé le<br />
25 octobre 2006.<br />
MacCormack, Dr Harold P. : Diplômé de l’Université Dalhousie<br />
en 1945, le Dr MacCormack de Truro (Nouvelle-Écosse) est décédé<br />
le 22 janvier 2007, à l’âge de 87 ans. Le Dr MacCormack était<br />
major (retraité) du Corps dentaire de l’Armée canadienne.<br />
Nabata, Dr Tad S. : Diplômé en 1990 de l’Université de la<br />
Colombie-Britannique, le Dr Nabata de Kamloops (Colombie-<br />
Britannique) est décédé le 20 décembre 2006.<br />
Peterson, Dr Frank L. : Le Dr Peterson de Stirling (Alberta) est<br />
décédé le 25 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme de l’Université<br />
de l’Alberta en 1963.<br />
Rice, Dr Douglas R. : Le Dr Rice de Waterloo (Ontario) est décédé<br />
le 21 octobre 2006. Il a reçu son diplôme de l’Université de<br />
Toronto en 1962.<br />
Sparrow, Dr Albert D. : Diplômé en 1945 de l’Université<br />
de Toronto, le Dr Sparrow de Calgary (Alberta) est décédé le<br />
11 janvier 2007.<br />
Wolch, Dr Isadore “Izzy” : Le Dr Wolch de Winnipeg (Manitoba)<br />
est décédé le 29 août 2006 à l’âge de 98 ans. Il a obtenu son diplôme<br />
de l’Université de l’Alberta en 1932.<br />
Pour accéder aux sites Web cités<br />
dans les actualités, rendez-vous aux signets<br />
du <strong>JADC</strong> de mars 2007 à www.cda-adc.ca/jadc/<br />
vol-73/issue-2/index.html.
UNE ÉTUDE EX AMINE<br />
COMMENT LES DENTISTES<br />
CUEILLENT DES<br />
INFORMATIONS<br />
Un article publié dans l’édition de décembre 2006<br />
du Journal of the American Society for Information and<br />
Technology (JASIST) 1<br />
Technology (JASIST) 1<br />
Technology (JASIST) révèle que les dentistes choisissent<br />
souvent leur source d’information en fonction du<br />
type d’information qu’ils recherchent.<br />
L’auteure de l’étude, Mme Carole Fay Landry, de<br />
l’Université de Washington, a découvert qu’en général,<br />
les dentistes préfèrent consulter des manuels pour les<br />
tâches liées à la gestion des patients, des organismes<br />
professionnels pour les cours de formation continue et<br />
les tâches reliées à l’éducation des patients, des vendeurs<br />
et des représentants de commerce pour les<br />
tâches liées à la gestion du cabinet, et des collègues et<br />
des périodiques pour les travaux de recherche.<br />
Un nombre croissant de dentistes exerçant en privé<br />
utilisent l’Internet pour trouver de nouvelles informations<br />
ou mettre à jour du matériel existant. L’auteure<br />
déclare : «Étant donné le caractère dynamique de<br />
la dentisterie et le besoin continuel de se maintenir<br />
au courant sur toute une gamme de sujets, l’Internet<br />
s’avère un outil précieux dans l’arsenal des sources<br />
d’information dont disposent les dentistes.»<br />
Bien que l’Internet constitue une importante source<br />
d’information, l’étude indique qu’il complète plutôt<br />
qu’il ne remplace les sources d’information traditionnelles<br />
qu’utilisent les dentistes. Pour bon nombre,<br />
le maintien de liens personnels avec des personnes<br />
demeure important.<br />
Pour cette étude, l’auteure a recueilli des données à<br />
l’aide d’entrevues comprenant de brefs scénarios et des<br />
entrevues suivies, menées auprès d’un petit nombre de<br />
dentistes privés de 3 villes de Washington. <br />
Référence<br />
1. Landry CF. Work roles, tasks, and the information behavior of<br />
dentists. JASIST JASIST JASIST 2006; 57(14):1896–908.<br />
––– Nouvelles et actualités –––<br />
D É C È S<br />
120 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Adams, Dr Ralph W. : Diplômé de l’Université de Toronto en<br />
1964, le Dr Adams de Cambridge (Ontario) est décédé le 6 novembre<br />
2006.<br />
Aho, Dr Lance R. : Le Dr Aho de Waterloo (Ontario) est décédé<br />
le 16 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université de<br />
Toronto en 1978.<br />
Copp, Dr Robert A. : Diplômé de l’Université de Toronto en<br />
1943, le Dr Copp d’Ottawa est décédé le 12 décembre 2006.<br />
Côté, Dr André : Le Dr Côté de Montréal est décédé le 16 décembre<br />
2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université Dalhousie<br />
en 1967.<br />
Ferguson, Dr Donald S. : Le Dr Ferguson de Brockville (Ontario)<br />
est récemment décédé. Il a obtenu son diplôme à l’Université de<br />
Toronto en 1945.<br />
Gallagher, Dr Spencer J. : Diplômé de l’Université de l’Alberta en<br />
1954, le Dr Gallagher de Vancouver (C.B.) est décédé le 24 juillet<br />
2006.<br />
Kuling, Dr Petrus : Le Dr Kuling de Canora (Saskatchewan), est<br />
décédé le 3 janvier 2007.<br />
Lapeer Dr Gerald L. : Diplômé en 1977 de l’Université de<br />
Toronto, le Dr Lapeer de Kingston (Ontario) est décédé le<br />
25 octobre 2006.<br />
MacCormack, Dr Harold P. : Diplômé de l’Université Dalhousie<br />
en 1945, le Dr MacCormack de Truro (Nouvelle-Écosse) est décédé<br />
le 22 janvier 2007, à l’âge de 87 ans. Le Dr MacCormack était<br />
major (retraité) du Corps dentaire de l’Armée canadienne.<br />
Nabata, Dr Tad S. : Diplômé en 1990 de l’Université de la<br />
Colombie-Britannique, le Dr Nabata de Kamloops (Colombie-<br />
Britannique) est décédé le 20 décembre 2006.<br />
Peterson, Dr Frank L. : Le Dr Peterson de Stirling (Alberta) est<br />
décédé le 25 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme de l’Université<br />
de l’Alberta en 1963.<br />
Rice, Dr Douglas R. : Le Dr Rice de Waterloo (Ontario) est décédé<br />
le 21 octobre 2006. Il a reçu son diplôme de l’Université de<br />
Toronto en 1962.<br />
Sparrow, Dr Albert D. : Diplômé en 1945 de l’Université<br />
de Toronto, le Dr Sparrow de Calgary (Alberta) est décédé le<br />
11 janvier 2007.<br />
Wolch, Dr Isadore “Izzy” : Le Dr Wolch de Winnipeg (Manitoba)<br />
est décédé le 29 août 2006 à l’âge de 98 ans. Il a obtenu son diplôme<br />
de l’Université de l’Alberta en 1932.<br />
Pour accéder aux sites Web cités<br />
dans les actualités, rendez-vous aux signets<br />
du <strong>JADC</strong> de mars 2007 à www.cda-adc.ca/jadc/<br />
vol-73/issue-2/index.html.
10<br />
Notre objectif consiste à créer un fonds de dotation<br />
d au moins 10 millions de dollars qui<br />
permettra de verser des subventions annuelles<br />
d environ 500 000 $ (à perpétuité). À<br />
titre d organisme de bienfaisance de la dentisterie<br />
au Canada, nous vous demandons de songer<br />
à quel point votre don sera essentiel et significatif<br />
pour nous rapprocher de l objectif de<br />
notre campagne et des résultats qu elle vise, à<br />
savoir :<br />
recherche il y a un besoin criant de recherche<br />
sur les facteurs influençant la santé buccodentaire<br />
et les pratiques de santé de la bouche au<br />
cours d une vie.<br />
éducation une formation de haute qualité a<br />
toujours constitué un outil essentiel pour la<br />
transposition des résultats de recherche en<br />
action au profit des cliniciens et du public. Si<br />
l on trouve une solution au problème « Pas<br />
d enseignants, pas de profession » dans nos<br />
établissements de formation aujourd hui, nous<br />
pourrons assurer un afflux continu de cliniciens<br />
et de chercheurs dévoués pour demain.<br />
sensibilisation du public nombre d aînés sont<br />
confrontés à des défis quand ils souhaitent obtenir<br />
des services de santé buccodentaire. Ainsi,<br />
il faut élaborer et mettre en uvre des mécanismes<br />
novateurs de prestation de services pour<br />
ces groupes.<br />
La campagne La santé buccodentaire Pour<br />
1vivre en santé transformera l art dentaire au<br />
Canada puisqu elle servira d agent de mobilisation<br />
et de multiplication des ressources pour<br />
Dix grandes raisons pour lesquelles la profession<br />
doit accorder son appui à la campagne La santé<br />
buccodentaire Pour vivre en santé MC<br />
répondre aux besoins de recherche, de formation<br />
et de sensibilisation décrits ci-dessus.<br />
La campagne La santé buccodentaire Pour<br />
2vivre en santé souligne l importance des<br />
soins de la bouche comme partie essentielle et<br />
intégrale de l ensemble des soins de santé.<br />
Le succès de cette campagne signifie un<br />
3accès accru aux soins dentaires pour les<br />
personnes défavorisées au Canada qui ont des<br />
troubles douloureux de la santé buccodentaire.<br />
Pour la première fois au Canada, nous dis-<br />
4poserons d un important fonds continu créé<br />
pour rehausser le secteur de la santé buccodentaire<br />
à un niveau correspondant à ceux des<br />
autres secteurs de la santé humaine.<br />
Un soutien proactif de la part des profes-<br />
5sionnels de l art dentaire livre un puissant<br />
message et signale aux fonctionnaires que la<br />
santé buccodentaire joue un rôle crucial dans le<br />
programme de santé du Canada.<br />
Les aînés forment un groupe de la popula-<br />
6tion de plus en plus grand, surtout si l on<br />
tient compte de la génération du baby-boom<br />
qui approche maintenant de l âge de la retraite.<br />
En conséquence, l accès de ce groupe à des<br />
soins de santé buccodentaire constitue une<br />
source de préoccupation qui a une incidence<br />
importante sur les cabinets dentaires aujourdhui<br />
et qui continuera à en avoir une dans un<br />
avenir rapproché.<br />
La campagne La santé buccodentaire Pour<br />
7vivre en santé renforcera le rôle important<br />
Pour de plus amples renseignements sur cette campagne de collecte de fonds, veuillez communiquer avec Richard Munro au 1.877.363.0326.<br />
*MC de L <strong>Association</strong> dentaire canadienne; reproduite avec autorisation<br />
que les dentistes jouent à titre de chefs de file<br />
de la promotion de soins buccodentaires optimaux<br />
pour la population canadienne.<br />
L investissement que vous faites dans la cam-<br />
8pagne du FDC permettra de verser des<br />
contributions annuelles continues aux chercheurs<br />
de pointe en santé buccodentaire au<br />
Canada, ce qui aura pour effet de cultiver et de<br />
motiver un milieu dynamique de recherche<br />
scientifique de base et de recherche clinique.<br />
Vos investissements serviront à palier le problème<br />
des ressources dans les écoles d art dentaire<br />
au Canada et aideront à améliorer la viabilité<br />
des établissements de formation professionnelle<br />
en dentisterie et en santé buccodentaire.<br />
Cette campagne fait appel au sens du lea-<br />
9dership dans le secteur de la dentisterie, qui<br />
comprend le FDC, les associations dentaires,<br />
l industrie dentaire ET les professionnels de<br />
l art dentaire.<br />
Vous éprouverez un sentiment de satis-<br />
10faction à l idée de redonner à votre profession.<br />
Si les professionnels de l art dentaire ne<br />
traitent pas eux-mêmes des problèmes au sein<br />
de la profession, qui le fera?<br />
Vous pouvez manifester votre engagement envers<br />
le leadership dont fait preuve cette campagne<br />
en effectuant un don aujourd hui. Pour de<br />
plus amples informations, communiquez avec<br />
Richard Munro au bureau du FDC ou consultez<br />
le site www.dcf-fdc.ca pour remplir le formulaire<br />
de don en ligne.
Dre Linda Niessen<br />
• La santé buccodentaire des femmes –<br />
les femmes, les sorcières et la sagesse<br />
• Le vieillissement et la santé buccodentaire<br />
• Conditions médicales/médicaments<br />
et santé buccodentaire<br />
Dr Steven Aung<br />
• Approche de la médecine traditionnelle<br />
chinoise à la médecine dentaire<br />
Conférence Murray MacDonald 2007<br />
• Le recours clinique à l’acupuncture dans un<br />
cabinet dentaire<br />
Dr George Sándor<br />
• L’évolution incessante des infections dentaires<br />
• Développements en chirurgie implantaire<br />
pouvant intéresser le dentiste généraliste<br />
Dr Daniel Fortin Séance restreinte<br />
• Restauration esthétique directe des dents<br />
antérieures<br />
Activités sociales<br />
• Foire de la technologie<br />
• Tournoi de golf Aurum Ceramic<br />
• Réception d’accueil<br />
• Soirée en noir et blanc<br />
• Réception des exposants<br />
• Une soirée au cinéma!<br />
2007<br />
Congrès dentaire<br />
de l’ADC/ACDA à Jasper<br />
du 24 au 27 mai | Jasper, Alberta Canada<br />
Présenté par l’<strong>Association</strong> et Collège dentaires<br />
de l’Alberta conjointement avec l’<strong>Association</strong> dentaire<br />
canadienne, le Collège des assistantes dentaires de l’Alberta<br />
et la Société des spécialistes dentaires de l’Alberta<br />
Venez et joignez-vous à des professionnels dentaires du pays<br />
tout entier pour 4 journées de perfectionnement professionnel<br />
et d’activités sociales lors d’une magnifique escapade dans les<br />
Rocheuses canadiennes.<br />
Programme scientifique<br />
Dr Gerald Pearson<br />
• La chirurgie parodontale pour le<br />
dentiste généraliste<br />
• Concepts actuels en thérapie<br />
parodontale<br />
Mme Rita Bauer<br />
• Photographie clinique : choix des appareils<br />
photos et techniques<br />
• Portrait et photographie clinique<br />
Dr Nels Ewoldsen<br />
• Des empreintes fonctionnelles aux<br />
prothèses finales<br />
• Conception des prothèses :<br />
conseils pratiques sur les<br />
matériaux et la conservation des dents<br />
Dr Jeffrey Ceyhan<br />
Dr Lorne Kamelchuk<br />
Dr Bruce Yaholnitsky<br />
• Planification des traitements de restauration<br />
pour les problèmes esthétiques à l’aide d’une<br />
méthode interdisciplinaire<br />
• Cours de golf<br />
• Décorez avec des étampes<br />
• Descente en eau vive<br />
• Excursion en bateau au<br />
lac Maligne<br />
Mme Dora Newcombe<br />
• Du conflit à la coopération –<br />
au travail et chez soi<br />
Mme Susan Isaac<br />
• Motivez vos patients : stratégies nouvelles<br />
visant à changer pour de bon les<br />
comportements en santé buccodentaire<br />
• Le bien-être des femmes : perspective de<br />
la santé buccodentaire et de la santé en<br />
général sur les préoccupations sanitaires<br />
des jeunes femmes<br />
Mme Jessica Leech<br />
M. Josh McLeod<br />
• Vaincre les obstacles : le VIH/sida,<br />
l’orientation sexuelle et les soins<br />
buccodentaires<br />
Mme Raynie Wood<br />
• Programme de formation en dentisterie<br />
préventive<br />
Programme étudiant de démonstrations<br />
cliniques ADC/Dentsply 2007<br />
Une montagne d’activités<br />
• Danse salsa!<br />
• Courses de canoë<br />
• Camp de jour pour les enfants<br />
• Course et marche à pied<br />
• Randonnées sur les sentiers<br />
Inscrivez-vous maintenant sur le site Web de l’<strong>Association</strong> et<br />
Collège dentaires de l’Alberta! www.abda.ab.ca
L’article de ce mois-ci du<br />
DENTAL ADVISOR est<br />
extrait du numéro de<br />
juillet/août 2006,<br />
vol. 23, n o 6<br />
Le DENTAL ADVISOR évalue<br />
et classe les produits et les<br />
équipements dentair dentaires entaires selon<br />
des protocoles cliniques et<br />
de laboratoire<br />
laboratoir objectifs. La<br />
publication consiste en des<br />
évaluations cliniques, des<br />
évaluations globales à long l<br />
terme, ter des comparaisons de<br />
produits et des rapports de<br />
spécialité. Pour vous<br />
abonner, abonner téléphonez au<br />
(734) 665-2020.<br />
RÉDACTEURS<br />
RÉDACTEUR<br />
John W. Farah, D.D.S., Ph.D.<br />
John M. Powers, Ph.D.<br />
COURRIEL<br />
info@dentaladvisor.com<br />
info@dentaladvisor<br />
SITE WEB<br />
www.dentaladvisor.com<br />
www.dentaladvisor<br />
“Improving Patient Care Through Research & Education”<br />
L E M E I L L E U R M AT É R I A U C O M P O S I T E P R O V I S O I R E<br />
Cinq matériaux composites provisoires avaient été hautement cotés par THE DENTAL DENT<br />
ADVISOR dans le cadre d’évaluations cliniques individuelles. Ces matériaux sont maintenant<br />
comparés afin de déterminer lequel est le meilleur. Le tableau 1 présente les cotes qui ont<br />
été attribuées à chaque produit, au moment de leur évaluation initiale.<br />
Matériau composite provisoire Fabricant Cote<br />
3M ESPE Protemp 3 Garant<br />
Temporization<br />
T Material<br />
3M ESPE 4,5 +/93 %<br />
InstaTemp<br />
InstaT Sterngold Restorative Systems 5 +/96 %<br />
Integrity DENTSPLY DENTSPL Caulk 4,5 +/93 %<br />
Luxatemp Luxatem Zenith <strong>Dental</strong>/DMG 4,5 +/94 %<br />
Systemp.C&B Ivoclar Vivadent 4,5 +/92 %<br />
Caractéristique<br />
Protemp 3<br />
Garant<br />
Tableau Tableau T 1<br />
InstaTemp Integrity Luxatemp Systemp.C&B<br />
Chargement/mélange/distribution 4,96 4,92 4,95 5,00 4,95<br />
Viscosité/écoulement 4,85 4,28 4,64 4,94 4,58<br />
Absence de porosités/de bulles 4,58 4,41 4,45 4,64 4,32<br />
Temps de prise 4,40 4,78 4,45 4,91 3,84<br />
Facilité de retrait après la prise 4,69 4,85 4,68 5,00 4,68<br />
Absence d’excédent sur la dent 4,10 4,50 4,11 4,70 4,05<br />
Absence de couche inhibée par l’oxygène 4,08 4,46 3,86 4,68 4,05<br />
Facilité de réparation 4,67 5,00 4,50 5,00 4,50<br />
Facilité de finition/polissage 4,56 4,68 4,85 5,00 4,58<br />
Qualité du poli 4,60 4,54 4,78 4,97 4,44<br />
Teinte finale/esthétique 4,72 4,58 4,59 4,97 4,42<br />
Ajustement de la restauration temporaire 4,74 4,69 4,73 4,94 4,89<br />
Rétention de la restauration temporaire 4,67 4,26 4,71 4,77 4,38<br />
MOYENNE GLOBALE 4,59 4,61 4,56 4,88 4,44<br />
Tableau Tableau T 2
Protocole clinique<br />
Des dentistes-conseils cliniciens ont préparé de 19 à 33 restaurations<br />
provisoires en utilisant chacun des matériaux énumérés au tableau 1. Les<br />
caractéristiques de chaque matériau ont été évaluées selon une échelle de<br />
1 à 5 (1 = faible; 5 = excellent).<br />
Résultats<br />
Le tableau 2 présente les résultats obtenus pour chacune des 13<br />
caractéristiques évaluées, ainsi que la moyenne globale attribuée à chaque<br />
composite provisoire.<br />
Matériaux composites pr provisoires<br />
1er Luxatemp<br />
2ème (ex æquo) InstaTemp<br />
InstaT<br />
2ème (ex æquo) 3M ESPE Protemp 3 Garant Temporization<br />
mporization<br />
m Material M<br />
2ème (ex æquo) Integrity<br />
3ème Systemp.C&B<br />
Sommaire<br />
Bien que tous soient considérés d’excellents matériaux, la présente<br />
évaluation avait pour but de déterminer le «nec plus ultra». Or la palme<br />
revient à Luxatemp Luxatem qui a été déclaré le meilleur sur la base de ses<br />
remarquables caractéristiques cliniques, ce matériau ayant obtenu la cote la<br />
plus élevée pour ce qui est de la viscosité, du temps de prise, de l’absence<br />
de résidus sur les dents, de l’absence de couche inhibée par l’oxygène, ainsi<br />
que de la qualité du poli, de l’esthétique et de l’ajustement.<br />
NDLR : Les cotes des trois matériaux ex æquo au deuxième rang ne sont pas<br />
statistiquement différentes.<br />
Luxatemp<br />
Zenith <strong>Dental</strong>/DMG
LA TRANQUILLITÉ D’ESPRIT<br />
La solution Periowave MC<br />
www.periowave.com<br />
Comment savez-vous que vous combattez efficacement<br />
les maladies parodontales?<br />
Le système de désinfection photodynamique Periowave MC<br />
associe à un laser diode non thermique une solution<br />
photosensibilisante permettant de tuer les agents<br />
pathogènes non éradiqués par le détartrage et<br />
le surfaçage radiculaire.<br />
ILLUMINATION<br />
Travaillez l’esprit tranquille en sachant que<br />
vous offrez à vos patients la meilleure<br />
chance possible de se rétablir de<br />
parodontopathies.<br />
Achetez Periowave MC et paraissez gratuitement dans notre annuaire en ligne de recherche de dentiste.<br />
PERIOWAVE MC EXCLUSIVEMENT DISPONIBLE AUPRÈS DE VOTRE REPRÉSENTANT HENRY SCHEIN ASH ACONA<br />
IRRIGATION
Nouvelles<br />
––– Chondrosarcoma –––<br />
D U C D S P I<br />
Commodité, rentabilité et gestion des risques =<br />
fonds intégrés<br />
Par Michael Holmes, CFP<br />
Imaginez que vous déterminez facilement votre niveau<br />
de risque en matière de placement et qu’immédiatement,<br />
vous investissez dans un portefeuille de fonds qui a été soigneusement<br />
assemblé et qui tient compte de vos besoins. En<br />
outre, imaginez que vous payez un seul barème de frais de<br />
gestion modiques; ces frais sont inférieurs à ceux exigés par<br />
un grand nombre de fonds communs de placement individuels.<br />
Cela vous semble-t-il trop beau pour être vrai? Faites<br />
donc un essai avec les nouveaux Portefeuilles de gestion des<br />
risques ADC.<br />
Dans le domaine des placements, les Portefeuilles de<br />
gestion des risques ADC sont parfois connus comme étant<br />
des «fonds intégrés». Un fonds intégré est composé de placements<br />
dans une série d’autres fonds pour correspondre<br />
à un pro l risque/récompense particulier. Par exemple, un<br />
fonds intégré de croissance audacieuse, c’est-à-dire un fonds<br />
présentant des risques élevés qui a été conçu en vue de rendements<br />
potentiels plus élevés, pourrait inclure principalement<br />
des fonds d’actions, y compris quelques titres à petite<br />
capitalisation.<br />
Ces «fonds de fonds» o rent des avantages majeurs aux<br />
investisseurs qui veulent allier étroitement leurs placements<br />
à l’atteinte des objectifs et réduire les risques au moyen de<br />
la diversi cation — sans toutefois avoir à activement sélectionner<br />
une gamme de fonds de placement, à les maintenir<br />
ou à payer des frais élevés.<br />
Si vous avez recruté un conseiller en placements pour<br />
assembler votre portefeuille de fonds, il faudra lui verser<br />
un montant considérable (peut-être de façon indirecte et<br />
sous forme de frais d’acquisition ou de rachat qui servent à<br />
payer les commissions) en sus des frais de gestion de fonds.<br />
Ce n’est pas tout. Les transactions e ectuées dans votre<br />
portefeuille risquent de donner lieu à des commissions accrues<br />
pour votre conseiller. Même si vos besoins demeurent<br />
inchangés, le conseiller doit e ectuer régulièrement des<br />
transactions en vue de rééquilibrer votre portefeuille pour<br />
que ce dernier soit dèle à la répartition de l’actif que vous<br />
favorisez ou pour tenir compte de l’évolution des conditions<br />
touchant les placements.<br />
Cependant, un fonds intégré, comme tout fonds commun<br />
de placement, exige un seul barème de frais de gestion déterminés<br />
lors du calcul de votre rendement. Le gestionnaire<br />
e ectue le rééquilibrage du fonds au besoin, et ajuste la<br />
répartition de l’actif selon la fourchette spéci ée pour tenir<br />
Portefeuilles de gestion des risques ADC<br />
Portefeuilles de fonds indiciels<br />
(par ordre croissant de contenu dans les fonds<br />
indiciels d’actions)<br />
Portefeuille indiciel prudent ADC (BGI)<br />
Portefeuille indiciel modéré ADC (BGI)<br />
Portefeuille indiciel audacieux ADC (BGI)<br />
Portefeuilles de fonds de revenu<br />
et d’actions<br />
(par ordre croissant de contenu dans les fonds<br />
d’actions)<br />
Portefeuille de revenu ADC (CI)<br />
Portefeuille de revenu plus ADC (CI)<br />
Portefeuille équilibré ADC (CI)<br />
Portefeuille croissance prudente ADC (CI)<br />
Portefeuille croissance modérée ADC (CI)<br />
Portefeuille croissance audacieuse ADC (CI)<br />
compte des conditions de placement, et ce sans frais supplémentaires<br />
pour vous.<br />
Les fonds intégrés sont rentables et très commodes. En<br />
choisissant un fonds qui correspond à votre pro l de placement,<br />
vous béné ciez instantanément d’un portefeuille bien<br />
diversi é et géré par des professionnels. Pour cette raison,<br />
un fonds intégré est généralement «le fonds principal» d’un<br />
investisseur, c’est-à-dire un fonds dans lequel il place la<br />
plus grande partie de son argent. Les investisseurs peuvent<br />
ajouter d’autres fonds «non intégrés» dans leurs plans de<br />
placement en vue de favoriser une diversi cation par gestionnaire<br />
de fonds, ou inclure un secteur particulier non<br />
représenté dans le fonds intégré (bien que l’utilisation d’un<br />
fonds intégré avec de nombreux autres fonds puisse donner<br />
lieu à une diversi cation excessive).<br />
Il est aussi plus facile à suivre la performance de votre<br />
fonds intégré au lieu de surveiller divers rendements a chés<br />
par une série de fonds. C’est une des raisons pour lesquelles<br />
les investisseurs nantis sont attirés par les fonds intégrés car<br />
ils recherchent à la fois gestion professionnelle et simplicité.<br />
Les Portefeuilles de gestion des risques ADC sont composés<br />
de 3 fonds indiciels intégrés gérés par Barclays Global<br />
Investors (BGI), une des plus grandes sociétés de placement<br />
et de 6 fonds intégrés de revenu et d’actions gérés par<br />
Placements CI, un des plus importants gestionnaires de<br />
fonds intégrés au Canada. (Voir l’encadré.)<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 127
En plus des avantages proposés par les fonds intégrés,<br />
les Portefeuilles ADC o rent des privilèges considérables.<br />
Contrairement aux nombreux fonds intégrés, les Portefeuilles<br />
ADC ne comportent aucune exigence a érente aux cotisations<br />
minimum. De plus, ils ne comportent aucuns frais d’acquisition<br />
ou de rachat; les frais de gestion sont modiques et se<br />
chi rent à 0,85 % pour les Portefeuilles indiciels et à 1,65 %<br />
pour les Portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions.<br />
Ces 2 chi res sont très bas par rapport aux frais exigés pour les<br />
mêmes portefeuilles disponibles au grand public.<br />
Les portefeuilles peuvent être utilisés de la même façon<br />
que les fonds de placement de l’ADC, par exemple, dans un<br />
RER de l’ADC. Les conseillers en plani cation des placements<br />
aux Conseils professionnels en direct Inc. vous<br />
aideront à déterminer, sans frais, votre niveau de risque et<br />
à choisir le portefeuille qui vous convient. Ils e ectueront<br />
un suivi pour maintenir vos avoirs dans un portefeuille<br />
optimal, advenant un changement dans vos circonstances.<br />
Les Portefeuilles de gestion des risques ADC proposent<br />
des portefeuilles indiciels et des portefeuilles de fonds de<br />
revenu et de fonds d’actions. En général, les investisseurs<br />
trouvent qu’il est plus facile à comprendre les fonds indiciels<br />
étant donné que ces derniers visent de manière passive<br />
à égaler les indices boursiers. De plus, lors de marchés<br />
haussiers, ils a chent fréquemment un meilleur rendement<br />
par rapport aux fonds à gestion active. Par contre, ceux-ci<br />
obtiennent souvent un meilleur rendement lors de marchés<br />
baissiers ou quand ils visent des secteurs particuliers.<br />
Les 3 Portefeuilles indiciels d’actions o rent des combinaisons<br />
d’environ 5 fonds sous-jacents. Par exemple, le<br />
Portefeuille indiciel modéré ADC (BGI) vise une composition<br />
de 60 % de fonds indiciels d’actions (ou fonds cotés en bourse<br />
en vue de composantes étrangères) et de 40 % de catégories à<br />
revenu xe (écart de 2 %).<br />
Les Portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions<br />
gérés par CI comprennent 7 à 15 fonds sous-jacents CI. Ils<br />
vont du Portefeuille de revenu ADC (CI) qui présente des<br />
risques plus bas et vise la répartition suivante : 70 % de titres<br />
à revenu (comme les fonds d’obligations) et 30 % d’actions<br />
(notamment 20 % d’actions canadiennes, 5 % d’actions américaines<br />
et 5 % d’actions internationales), au Portefeuille de<br />
croissance audacieuse ADC dont la répartition s’établit ainsi :<br />
40 % d’actions canadiennes, 35 % d’actions américaines et<br />
25 % d’actions internationales (écart de 5 % pour tous les<br />
portefeuilles). <br />
L’AUTEUR<br />
Michael Holmes est le vice-président du Service des placements aux<br />
Conseils professionnels en direct Inc. — une liale de CDSPI. (CDSPI est<br />
l’administrateur du Programme de placement des dentistes du Canada<br />
o ert par l’ADC.)<br />
Pour de plus amples renseignements sur les Portefeuilles de gestion des<br />
risques ADC, veuillez composer le 1-877-293-9455 (sans frais) ou le<br />
(416) 296-9455, poste 5021. Des restrictions s’appliquent aux services<br />
consultatifs dans certaines juridictions.<br />
–––– IIImages cliniques ––––<br />
N O U V E L L E S D U C D S P I<br />
128 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Index des annonceurs<br />
3M ESPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 100<br />
Academy of General Dentistry . . . . . . . . . . . . . . 189<br />
ACTS Medical. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167<br />
A-dec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121<br />
American <strong>Dental</strong> <strong>Association</strong> . . . . . . . . . . . . . . . .116<br />
AstraTech. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .151<br />
CDSPI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129, 168<br />
Citagenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143<br />
Clinical Research . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 192<br />
Colgate-Palmolive Canada Inc. . . . . . . . . . . 106, 161<br />
Congrès dentaire de Jasper. . . . . . . . . . . . . . . . . . 123<br />
Crest Oral-B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 104, 154<br />
DioGuardi and Company, LL . . . . . . . . . . . . . . . .178<br />
Fonds de l’ADC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190<br />
GE Money CareCredit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148<br />
GlaxoSmithKline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108<br />
Health Studies Institute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167<br />
Ivoclar Vivadent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102<br />
Ondine Biopharma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126<br />
Philips Oral Healthcare. . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 152<br />
Plaquettes de l’ADC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114<br />
Quantum Health . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172<br />
SciCan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130<br />
Straumann. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141<br />
Sunstar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144-5, 173<br />
Vident. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .162<br />
VOCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174
ADAPTÉ À VOS BESOINS<br />
Le Régime d’assurance des dentistes du Canada a été conçu pour répondre aux besoins uniques<br />
des dentistes et de leur famille. Offrant un accès unique et pratique à une gamme complète<br />
de contrats d’assurance, notamment Vie, Décès et mutilation accidentels, Voyage, Invalidité et<br />
Cabinet dentaire, le Régime vous fait béné cier des compétences de conseillers en assurance<br />
agréés qui comprennent parfaitement les professionnels dentaires.<br />
1 877 293-9455, poste 5003 www.cdspi.com/assurance<br />
Parrainé par et coparrainé par neuf associations dentaires provinciales participantes. Administré par<br />
PARLEZ-EN À UN<br />
CONSEILLER AU SUJET DE LA<br />
COUVERTURE<br />
ÉCLOSION<br />
PANDÉMIQUE<br />
ADAPTÉE EXCLUSIVEMENT À<br />
L’INTENTION DES DENTISTES.<br />
07-80 01/07
Au cours des 50 dernières<br />
années, notre famille n’a eu<br />
qu’un seul objectif : créer des<br />
produits innovateurs qui vous<br />
permettent de répondre aux<br />
normes les plus élevées.<br />
Arthur Zwingenberger<br />
Président de SciCan<br />
UNE NORME PLUS ÉLEVÉE<br />
PIÈCE A<br />
Cassette autoclave STATIM<br />
Avec la cassette autoclave STATIM,<br />
SciCan a révolutionné la stérilisation au<br />
point d’utilisation pour les professionnels<br />
de la santé de partout dans le monde<br />
grâce à son procédé d’injection de vapeur.<br />
www.scican.com<br />
STATIM est une marque de commerce de SciCan Ltd.
Images C<br />
L I N I Q U E S<br />
Application d’agents de scellement au verre ionomère<br />
sur des molaires permanentes d’éruption récente<br />
Rochelle G. Lindemeyer, DMD<br />
La rubrique «Images<br />
cliniques» est une série<br />
d’essais en images qui<br />
traite de l’art technique<br />
de la dentisterie clinique.<br />
Cette rubrique présente<br />
étape par étape des cas<br />
cliniques tels qu’on<br />
les retrouve au cabinet<br />
dentaire. Pour soumettre un<br />
cas ou recommander<br />
un clinicien qui pourrait<br />
contribuer à cette rubrique,<br />
communiquez avec<br />
le rédacteur en chef,<br />
le Dr John O’Keefe,<br />
à jokeefe@cda-adc.ca.<br />
Les praticiens cherchent depuis des<br />
années des moyens conservateurs de<br />
traiter les puits et les ssures. En 1955,<br />
Buonocore a prédit qu’il serait possible de<br />
prévenir les caries en scellant les puits et les<br />
ssures avec une résine collée, et lui et un<br />
co-auteur ont publié un article sur le scellement<br />
des puits et ssures en 1967 1 . Depuis,<br />
des centaines de rapports ont documenté<br />
l’e cacité des agents de scellement des puits<br />
et ssures.<br />
Les agents de scellement à base de résine<br />
fonctionnent exceptionnellement bien<br />
et ils demeurent e caces pendant bien des<br />
années s’ils sont appliqués correctement 2 .<br />
Les résines de scellement sont toutefois dif-<br />
ciles à manipuler dans un milieu humide,<br />
et ceci en limite l’application clinique. De<br />
fait, à moins que la dent ne soit parfaitement<br />
isolée, la contamination par la salive entraînera<br />
l’échec du scellement. Bien que de<br />
nombreuses études aient con rmé la supériorité<br />
de rétention des résines de scellement<br />
sur le verre ionomère, ces études ont toutes<br />
été réalisées dans des conditions caractérisées<br />
par un bon isolement et un bon contrôle<br />
de l’humidité. En fait, le verre ionomère peut<br />
être utilisé en remplacement de la résine, en<br />
particulier là où les résines de scellement sont<br />
contre-indiquées. Parmi les cas cliniques où<br />
le verre ionomère pourrait être un bon agent<br />
de scellement, mentionnons le traitement<br />
d’enfants dont les molaires primaires présentent<br />
des puits et ssures profonds et dont<br />
l’isolement pourrait s’avérer di cile; le traitement<br />
de premières ou deuxièmes molaires<br />
permanentes dont l’éruption n’est pas complète<br />
et les cas où l’application d’un agent de<br />
scellement «de transition» est envisagé avant<br />
la mise en place d’une résine de scellement<br />
«permanente» 3 .<br />
Le verre ionomère o re de nombreux<br />
avantages dont l’un, très important, tient<br />
à ses propriétés hydrophiles qui le rend<br />
compatible avec le milieu buccal di cile.<br />
Le verre ionomère a également un temps de<br />
prise rapide, ce qui peut réduire la sensibilité<br />
à l’humidité. Autre avantage, le verre<br />
ionomère libère du uorure et favorise ainsi<br />
la reminéralisation de l’émail, procurant un<br />
e et antimicrobien. Les ions uorure sont<br />
captés par l’émail et rendent la structure<br />
de la dent moins sensible à la provocation<br />
acide, en perturbant l’activité bactérienne 4 .<br />
La capacité du verre ionomère de libérer<br />
d’autres ions – notamment du calcium et de<br />
l’aluminium – a également été étudiée, et des<br />
données montrent que ces ions favorisent<br />
eux aussi la reminéralisation des dents 5 .<br />
Hicks et Flaitz ont comparé la formation<br />
de lésions d’allure carieuse dans l’émail<br />
occlusal adjacent à des agents de scellement<br />
au verre ionomère modi é à la résine et des<br />
agents de scellement classiques libérant du<br />
uorure, qui tous 2 avaient été photopolymérisés.<br />
Bien que les 2 matériaux aient<br />
protégé l’émail des puits et ssures contre la<br />
formation de caries, l’atteinte carieuse dans<br />
le plan occlusal incliné non scellé adjacent a<br />
été moindre avec le verre ionomère modi é<br />
à la résine, qu’avec la résine de scellement<br />
classique 6 . Selon Donly et coll., le verre ionomère<br />
modi é à la résine, qui est en contact<br />
constant avec un début de lésion carieuse,<br />
peut agir comme réservoir de uorure et a<br />
la même capacité de reminéralisation que le<br />
brossage des dents pratiqué 2 fois par jour<br />
avec un dentifrice au uorure 7 . De l’avis<br />
d’autres auteurs, les ssures scellées avec du<br />
verre ionomère résistent mieux à la déminéralisation<br />
que les ssures témoins, même<br />
après la perte macroscopique de scellant 8 .<br />
Des études montrent ainsi que, bien que<br />
le taux de rétention des scellants au verre<br />
ionomère appliqués dans des conditions<br />
idéales soit inférieur à celui des résines de<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 131
Ill. 1 : Première molaire permanente en voie<br />
d’éruption, avant le traitement.<br />
Ill. 4 : Le conditionneur de cavité est transféré<br />
dans un godet.<br />
–––– IIImages cliniques ––––<br />
scellement (en raison de leur liaison chimique à la<br />
dent), de faibles quantités de scellant demeurent<br />
à l’intérieur des ssures et continuent de libérer<br />
du uorure, même après que l’agent de scellement<br />
semble s’être détaché 9 . Ceci exerce un e et préventif,<br />
important et cliniquement avantageux, en particulier<br />
dans les cas cliniques où il aurait été impossible<br />
d’appliquer une résine de scellement.<br />
Les agents de scellement devraient être appliqués<br />
sur les faces occlusales des dents, durant la période<br />
la plus sensible (première année après l’éruption),<br />
lorsque la dent fait éruption et que l’hygiène buccodentaire<br />
est di cile à maintenir. Après cette période,<br />
le risque de caries diminue et les e ets de la<br />
perte de scellement deviennent moins importants 10 .<br />
Ill. 2 : Trousse GC Fuji Triage. Ill. 3 : La prophylaxie est pratiquée de<br />
la manière habituelle, avec une pierre<br />
ponce.<br />
Ill. 5 : Le conditionneur de cavité est<br />
appliqué pendant 10 secondes avec une<br />
microbrosse.<br />
132 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Ill. 6 : La capsule de verre ionomère<br />
est tapotée 2 ou 3 fois contre une<br />
surface dure.<br />
Le verre ionomère permet d’appliquer des agents<br />
de scellement sur des dents d’éruption nouvelle, à<br />
des endroits où les résines de scellement pourraient<br />
être contre-indiquées. GC Fuji Triage (GC America,<br />
Alsip, Ill.) est un verre ionomère chémopolymérisable<br />
utilisé comme scellant et agent de protection<br />
des surfaces, grâce auquel le dentiste peut sceller une<br />
molaire permanente qui commence à sortir et qui est<br />
di cile à isoler.<br />
Dans le traitement décrit ici, le matériau GC Fuji<br />
Triage a été utilisé pour sceller une première molaire<br />
permanente en voie d’éruption (ill. 1).<br />
Technique<br />
La trousse GC Fuji Triage contient des capsules<br />
de verre ionomère (o ert en blanc ou rose), un ap-
Ill. 7 : Capsule non activée<br />
(haut). Capsule activée (bas).<br />
Ill. 10 : Le matériau peut être<br />
photopolymérisé.<br />
–––– Images cliniques ––––<br />
Ill. 8 : La capsule est chargée dans<br />
l’applicateur, sur lequel on clique une fois,<br />
et triturée (haut). Elle est ensuite rechargée<br />
dans l’applicateur (bas), sur lequel on clique<br />
2 fois.<br />
Ill. 11 : Le matériau GC Fuji Coat LC est<br />
transféré dans un godet.<br />
plicateur, un conditionneur de cavité GC Fuji et le<br />
revêtement GC Fuji Coat LC (ill. 2). Une prophylaxie<br />
avec une pierre ponce est pratiquée de la manière<br />
habituelle, puis la dent est rincée à fond à l’eau.<br />
Durant cette procédure, il faut tenter d’éviter de<br />
traumatiser l’opercule (ill. 3).<br />
Une goutte de conditionneur de cavité est transférée<br />
dans un godet (ill. 4). Des rouleaux de coton et<br />
des écrans salivaires triangulaires d’isolement sont<br />
mis en place pour écarter la langue et les joues et<br />
contrôler l’humidité, puis le conditionneur de cavité<br />
est appliqué avec une microbrosse pendant 10 secondes<br />
(ill. 5). La dent est séchée doucement avec<br />
une seringue à air, en évitant toutefois de la dessé-<br />
Ill. 9 : Le verre ionomère est appliqué sur la<br />
dent, à l’aide de l’applicateur.<br />
Ill. 12 : Le produit de revêtement est<br />
étalé à l’aide d’une microbrosse et<br />
photopolymérisé.<br />
cher – la surface de la dent doit avoir un aspect<br />
humide et luisant.<br />
La capsule qui renferme le verre ionomère est<br />
tapotée 2 ou 3 fois contre une surface dure, pour<br />
décompacter la poudre (ill. 6). La capsule est ensuite<br />
activée comme suit (ill. 7) : enfoncer le piston jusqu’à<br />
qu’il soit au même niveau que la capsule. Placer<br />
aussitôt la capsule dans son applicateur et cliquer<br />
une fois sur le levier. Retirer ensuite la capsule de<br />
l’applicateur et la placer dans un amalgamateur; malaxer<br />
pendant 10 secondes à haute vitesse (environ<br />
4000 tr/min). Remettre la capsule dans l’applicateur<br />
et cliquer 2 fois pour amorcer la capsule (ill. 8)<br />
– le verre ionomère est immédiatement injecté sur<br />
la dent (ill. 9).<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 133
Ill. 13 : Aspect de la restauration terminée.<br />
–––– IIImages cliniques ––––<br />
À l’aide d’une microbrosse, étaler le verre ionomère<br />
sur tous les puits et ssures et sous l’opercule.<br />
À une température de 23 °C, le temps de travail est<br />
de 1 minute et 40 secondes à partir du début du mélange;<br />
des températures plus élevées raccourciront le<br />
temps de travail. Bien que le matériau soit autopolymérisable,<br />
un appareil à photopolymériser peut être<br />
utilisé pendant 20 à 40 secondes pour accélérer la<br />
prise (ill. 10).<br />
Lorsque le matériau commence à perdre son<br />
lustre, transférer une goutte de GC Fuji Coat LC dans<br />
un godet (ill. 11). Étaler le produit de revêtement avec<br />
une microbrosse sur la surface traitée et les zones<br />
adjacentes, puis photopolymériser (ill. 12). La restauration<br />
terminée est présentée à l’ill. 13.<br />
Conclusions<br />
Le présent article illustre la technique utilisée<br />
pour l’application du verre ionomère GC Fuji Triage<br />
comme agent de scellement et de protection. Ce<br />
matériau permet au dentiste de sceller une molaire<br />
permanente d’éruption récente, qui est di cile à<br />
isoler. <br />
L’AUTEURE<br />
134 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Remerciements : L’auteure tient à remercier GC America pour<br />
avoir fourni les produits utilisés dans le manuscrit.<br />
La Dre Lindemeyer est professeure adjointe en dentisterie<br />
pédiatrique à la Faculté de médecine dentaire<br />
de Pennsylvanie à Philadelphie (Pennsylvanie).<br />
Écrire à la : Dre Rochelle Lindemeyer, Children’s Hospital<br />
of Philadelphia, <strong>Dental</strong> Division, 2nd oor Main Building,<br />
34th St. and Civic Center Blvd., Philadelphia, PA 19104, USA.<br />
Courriel : lindemeyer@email.chop.edu.<br />
L’auteure n’a aucun intérêt nancier déclaré dans la ou les<br />
sociétés qui fabriquent les produits mentionnés dans cet article.<br />
Références<br />
1. Cueto EI, Buonocore MG. Sealing of pits and fissures with an<br />
adhesive resin: its use in caries prevention. J Am Dent Assoc 1967;<br />
75(1):121–8.<br />
2. Feigal RJ. Sealants and preventive restorations: review of effectiveness<br />
and clinical changes for improvement. Pediatr Dent 1998;<br />
20(2):85–92.<br />
3. Berg JH. Glass ionomer cements. Pediatr Dent 2002;<br />
24(5):430–8.<br />
4. Croll TP, Nicholson JW. Glass ionomer cements in pediatric dentistry:<br />
review of the literature. Pediatr Dent 2002; 24(5):423–9.<br />
5. Ngo H, Mount GJ, Peters MC. A study of glass-ionomer cement<br />
and its interface with enamel and dentin using a low-temperature,<br />
high-resolution scanning electron microscopic technique.<br />
Quintessence Int 1997; 28(1):63–9.<br />
6. Hicks MJ, Flaitz CM. Occlusal caries formation in vitro: comparison<br />
of resin-modified glass ionomer with fluoride-releasing<br />
sealant. J Clin Pediatr Dent 2000; 24(4):309–14.<br />
7. Donly KJ, Segura A, Wefel JS, Hogan MM. Evaluating the effects<br />
of fluoride-releasing dental materials on adjacent interproximal<br />
caries. J Am Dent Assoc 1999; 130(6):817–25.<br />
8. Seppa L, Forss H. Resistance of occlusal fissures to demineralization<br />
after loss of glass ionomer sealants in vitro. Pediatr Dent 1991;<br />
13(1):39–42.<br />
9. Pardi V, Pereira AC, Mialhe FL, Meneghim Mde C, Ambrosano GM.<br />
A 5-year evaluation of two glass-ionomer cements used as fissure<br />
sealants. Community Dent Oral Epidemiol 2003; 31(5):386–91.<br />
10. Forss H, Halme E. Retention of a glass ionomer cement and a<br />
resin-based fissure sealant and effect on carious outcome after 7<br />
years. Community Dent Oral Epidemiol 1998; 26(1):21–5.<br />
La demande d’indemnisation<br />
de votre patient a-t-elle<br />
été transmise?<br />
Allez sur ITRANS pour en être sûr!<br />
www.goitrans.com
Ill. 13 : Aspect de la restauration terminée.<br />
–––– IIImages cliniques ––––<br />
À l’aide d’une microbrosse, étaler le verre ionomère<br />
sur tous les puits et ssures et sous l’opercule.<br />
À une température de 23 °C, le temps de travail est<br />
de 1 minute et 40 secondes à partir du début du mélange;<br />
des températures plus élevées raccourciront le<br />
temps de travail. Bien que le matériau soit autopolymérisable,<br />
un appareil à photopolymériser peut être<br />
utilisé pendant 20 à 40 secondes pour accélérer la<br />
prise (ill. 10).<br />
Lorsque le matériau commence à perdre son<br />
lustre, transférer une goutte de GC Fuji Coat LC dans<br />
un godet (ill. 11). Étaler le produit de revêtement avec<br />
une microbrosse sur la surface traitée et les zones<br />
adjacentes, puis photopolymériser (ill. 12). La restauration<br />
terminée est présentée à l’ill. 13.<br />
Conclusions<br />
Le présent article illustre la technique utilisée<br />
pour l’application du verre ionomère GC Fuji Triage<br />
comme agent de scellement et de protection. Ce<br />
matériau permet au dentiste de sceller une molaire<br />
permanente d’éruption récente, qui est di cile à<br />
isoler. <br />
L’AUTEURE<br />
134 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Remerciements : L’auteure tient à remercier GC America pour<br />
avoir fourni les produits utilisés dans le manuscrit.<br />
La Dre Lindemeyer est professeure adjointe en dentisterie<br />
pédiatrique à la Faculté de médecine dentaire<br />
de Pennsylvanie à Philadelphie (Pennsylvanie).<br />
Écrire à la : Dre Rochelle Lindemeyer, Children’s Hospital<br />
of Philadelphia, <strong>Dental</strong> Division, 2nd oor Main Building,<br />
34th St. and Civic Center Blvd., Philadelphia, PA 19104, USA.<br />
Courriel : lindemeyer@email.chop.edu.<br />
L’auteure n’a aucun intérêt nancier déclaré dans la ou les<br />
sociétés qui fabriquent les produits mentionnés dans cet article.<br />
Références<br />
1. Cueto EI, Buonocore MG. Sealing of pits and fissures with an<br />
adhesive resin: its use in caries prevention. J Am Dent Assoc 1967;<br />
75(1):121–8.<br />
2. Feigal RJ. Sealants and preventive restorations: review of effectiveness<br />
and clinical changes for improvement. Pediatr Dent 1998;<br />
20(2):85–92.<br />
3. Berg JH. Glass ionomer cements. Pediatr Dent 2002;<br />
24(5):430–8.<br />
4. Croll TP, Nicholson JW. Glass ionomer cements in pediatric dentistry:<br />
review of the literature. Pediatr Dent 2002; 24(5):423–9.<br />
5. Ngo H, Mount GJ, Peters MC. A study of glass-ionomer cement<br />
and its interface with enamel and dentin using a low-temperature,<br />
high-resolution scanning electron microscopic technique.<br />
Quintessence Int 1997; 28(1):63–9.<br />
6. Hicks MJ, Flaitz CM. Occlusal caries formation in vitro: comparison<br />
of resin-modified glass ionomer with fluoride-releasing<br />
sealant. J Clin Pediatr Dent 2000; 24(4):309–14.<br />
7. Donly KJ, Segura A, Wefel JS, Hogan MM. Evaluating the effects<br />
of fluoride-releasing dental materials on adjacent interproximal<br />
caries. J Am Dent Assoc 1999; 130(6):817–25.<br />
8. Seppa L, Forss H. Resistance of occlusal fissures to demineralization<br />
after loss of glass ionomer sealants in vitro. Pediatr Dent 1991;<br />
13(1):39–42.<br />
9. Pardi V, Pereira AC, Mialhe FL, Meneghim Mde C, Ambrosano GM.<br />
A 5-year evaluation of two glass-ionomer cements used as fissure<br />
sealants. Community Dent Oral Epidemiol 2003; 31(5):386–91.<br />
10. Forss H, Halme E. Retention of a glass ionomer cement and a<br />
resin-based fissure sealant and effect on carious outcome after 7<br />
years. Community Dent Oral Epidemiol 1998; 26(1):21–5.<br />
La demande d’indemnisation<br />
de votre patient a-t-elle<br />
été transmise?<br />
Allez sur ITRANS pour en être sûr!<br />
www.goitrans.com
Les bébé-boumeurs sont parmi nous et ils ont de grandes attentes. On estime qu’en 2016, près de 25 % de la population<br />
canadienne aura plus de 60 ans. Ces aînés ont accumulé des problèmes dentaires tout au long de leur vie<br />
et présentent maintenant des débuts discrets mais généralisés de maladies parodontales. Les traitements simplistes<br />
répétés ou les solutions de «nouvelle technologie» ne peuvent protéger ni vous ni vos patients. Les traitements adéquats<br />
nécessitent une approche prudente et fondée sur les faits afi n de redonner à ces patients une santé dentaire<br />
optimale tout en améliorant l’esthétique et le fonctionnement. La consultation et la collaboration avec un spécialiste<br />
dentaire de formation peut vous permettre d’améliorer vos connaissances et de conforter votre succès. En tant que<br />
porte-parole national des parodontistes, l’Académie canadienne de parodontologie s’attache à vous soutenir dans cet<br />
eff ort de la manière suivante :<br />
En agissant en tant que conseillers sur les directives de pratique clinique, sur la pénurie de personnel d’hygiène<br />
dentaire, et sur les questions de couverture dentaire liées à la parodontologie.<br />
En agissant en tant que conseillers auprès organismes de réglementation dentaires, des bureaux dentaires, du<br />
Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada.<br />
En agissant en tant que liaison entre les organismes internationaux spécialisés en parodontologie, le Comité des<br />
aff aires reliées aux spécialistes de l’ADC et les associations liées à la dentisterie.<br />
En apportant des contributions au <strong>JADC</strong>.<br />
En soutenant le développement et le recrutement universitaires.<br />
En participant à des campagnes de communication et d’éducation à l’échelle nationale.<br />
En compilant un annuaire national des membres des parodontistes.<br />
En organisant des réunions scientifi ques sous forme de formation continue en parodontologie.<br />
En maintenant un site Web doté d’outils éducatifs pour les patients et<br />
des liens uniques en parodontie.<br />
Rejoignez-nous!<br />
La 52 e assemblée générale annuelle de l’Académie<br />
canadienne de parodontologie se<br />
tiendra du 21 au 23 juin 2007, à l’hôtel<br />
Marriott Harbourfront à Halifax (Nouvelle-<br />
Écosse). Des activités scienti ques et sociales<br />
palpitantes sont prévues pour cette réunion.<br />
Tous les dentistes sont invités à s’y rendre!<br />
Nous sommes là pour vous aider.<br />
Programme scientifi que<br />
Rendez-vous sur notre<br />
site à www.cap-acp.ca<br />
Jeudi (21 juin) Cours pratique préliminaire de l’ACP sur la greffe osseuse<br />
avancée et les techniques d’élévation du sinus sur des spécimens<br />
congelés frais présenté par le Dr H. Moghadam (Nobel BioCare)<br />
Vendredi matin<br />
(22 juin)<br />
Vendredi après-midi<br />
(22 juin)<br />
Dr Alan Meltzer : Chirurgie<br />
implantaire (3i)<br />
Samedi (23 juin) Dr Moghadam : Chirurgie<br />
implantaire (Nobel BioCare)<br />
Dr John Lovas :<br />
Pathologie buccodentaire/<br />
médecine buccodentaire<br />
Dre Sara Gordan :<br />
Pathologie buccodentaire/<br />
médecine buccodentaire<br />
Dr V. Benhamou : Thérapie régénérative<br />
(Straumann)<br />
Programme social<br />
Parmi les activités sociales, une réception d’accueil aura lieu le jeudi soir (ouverte<br />
à tous) et un fantastique dîner de gala du président se tiendra le vendredi. Entre<br />
autres activités, il y aura, le jeudi, un golf à Glen Arbour, lequel a accueilli<br />
l’Omnium Canadien Féminin BMO 2005, ou une excursion remplie d’aventures<br />
marines à bord du Peggy’s Cove Express, de Halifax jusqu’à l’anse de renommée<br />
mondiale Peggy’s Cove.<br />
Inscrivez-vous en ligne à : www.cap-acp.ca
Point de service<br />
La rubrique «Point de service» répond aux questions cliniques de tous les jours en donnant de l’information pratique<br />
sur les traitements en salle opératoire. Les réponses présentées re ètent les opinions des collaborateurs et ne visent<br />
pas à établir des normes de soins ou des recommandations pour la pratique<br />
clinique. Le lecteur est invité à pousser plus loin son étude des sujets traités.<br />
Les réponses de ce mois-ci ont été fournies par des membres de l’Académie<br />
canadienne de parodontologie.<br />
Q U E S T I O N 1<br />
Quelle est la référence en matière de traitement des maladies parondontales?<br />
Contexte<br />
Les maladies parodontales induites par la plaque<br />
sont des infections mixtes associées à des<br />
groupes relativement spéci ques de bactéries<br />
buccales indigènes. Les réactions de l’hôte à ces<br />
pathogènes parodontaux varient considérablement<br />
et elles déterminent la sensibilité de la personne aux<br />
parodontopathies. Malgré les progrès réalisés dans<br />
la compréhension des causes et de la pathogenèse des<br />
infections parodontales, le diagnostic et la classi -<br />
cation de ces maladies s’appuient toujours sur l’évaluation<br />
clinique. Di érents facteurs, dont la présence<br />
d’in ammation, la profondeur au sondage, la perte<br />
d’attache et les antécédents médicaux et dentaires<br />
du patient, ainsi que d’autres signes comme la douleur,<br />
l’ulcération et la quantité de plaque et de tartre,<br />
aident le dentiste à poser le bon diagnostic 1 .<br />
Les maladies parodontales induites par la plaque<br />
sont généralement divisées en 2 catégories générales,<br />
selon l’absence (gingivite) ou la présence<br />
(parodontite) de perte d’attache. La gingivite est<br />
une in ammation des gencives sans perte d’attache<br />
du tissu conjonctif, tandis que la parodontite est<br />
une in ammation gingivale qui s’accompagne d’un<br />
décollement pathologique des bres de collagène du<br />
cément et d’une migration apicale de l’épithélium de<br />
jonction (c.-à-d. perte d’attache).<br />
Ill. 1a : Vue linguale des molaires dans le<br />
quadrant 2, avant le surfaçage radiculaire.<br />
Ill. 1b : Vue linguale des molaires dans<br />
le quadrant 2, environ 6 semaines après<br />
le surfaçage radiculaire.<br />
Prise en charge<br />
Le but ultime du traitement parodontal est de<br />
préserver la dentition le plus longtemps possible,<br />
tout en maintenant la santé, les fonctions et le<br />
confort du patient. Un large éventail de traitements<br />
parondontaux est disponible, mais il n’existe aucun<br />
traitement qui puisse s’appliquer à tous les cas. Il est<br />
cependant indispensable de suivre une progression<br />
méthodique et logique, qui va d’un traitement parodontal<br />
actif (non chirurgical et chirurgical) à un<br />
traitement d’entretien.<br />
Le traitement parodontal initial vise à réduire<br />
ou à éliminer les principaux facteurs étiologiques<br />
(c.-à-d. la plaque et le tartre) et d’autres facteurs<br />
contributifs comme les éléments iatrogènes (p. ex.,<br />
surplus d’amalgame au gingival), le mauvais positionnement<br />
des dents et les habitudes potentiellement<br />
destructrices (p. ex., le bruxisme). Le détartrage<br />
non chirurgical et le surfaçage radiculaire sont<br />
les volets les plus importants du traitement initial,<br />
car ces procédures peuvent réduire ou éliminer le<br />
saignement au sondage, l’œdème, l’érythème et la<br />
mobilité (ill. 1 et 2). Des études menées dans des<br />
centres de recherche et des cabinets privés ont prouvé<br />
l’e cacité du détartrage et du surfaçage radiculaire<br />
sur les molaires et autres dents, ainsi que dans les<br />
zones peu profondes ou modérément profondes 2 . Le<br />
principal inconvénient lié au traitement<br />
non chirurgical est qu’il n’est pas e cace<br />
chez tous les patients ou dans tous les<br />
sites. Cette limite se manifestera durant<br />
la réévaluation, auquel moment un autre<br />
traitement approprié – peut-être de type<br />
chirurgical – pourra être envisagé.<br />
Selon des données assez concluantes,<br />
le détartrage sous-gingival et le surfaçage<br />
radiculaire sont d’une e cacité limitée<br />
lorsque la profondeur au sondage est su-<br />
périeure à 5 à 7 mm 3–5 . En pareils cas, et<br />
surtout s’il y a une activité au niveau de la<br />
poche parodontale (p. ex., saignement au<br />
sondage, suppuration, œdème marginal<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 137
Ill. 2a : Vue buccale des dents antérieures<br />
inférieures, avant le surfaçage radiculaire.<br />
–––– Point de service ––––<br />
et érythème), une intervention avec lambeau devrait<br />
être envisagée. Ce traitement parodontal par voie<br />
chirurgicale vise principalement à créer un meilleur<br />
accès visuel à la surface radiculaire et à la lésion<br />
parodontale, en vue du débridement mécanique. Il<br />
peut aussi être pratiqué dans le but de promouvoir<br />
et de faciliter la guérison, de restaurer les contours<br />
physiologiques gingivaux et osseux et de créer un milieu<br />
propice à un traitement parodontal d’entretien<br />
régulier. En n, après toute chirurgie avec lambeau,<br />
une prophylaxie est souvent indiquée pour aider à<br />
prévenir l’in ammation et limiter la progression de<br />
la profondeur au sondage.<br />
Une fois le traitement actif terminé, il est important<br />
de prévoir des traitements parodontaux<br />
d’entretien, pour la prise en charge à long terme des<br />
patients. Cependant, chaque patient est di érent et il<br />
n’existe pas de norme concernant les soins d’entretien;<br />
toutefois, le renforcement répété des procédures<br />
d’hygiène buccodentaire, combiné au débridement,<br />
donne des résultats plus favorables à long terme 6 .<br />
La fréquence optimale des traitements d’entretien<br />
devrait être déterminée en tenant compte du degré<br />
d’in ammation, de l’accumulation de plaque et de<br />
tartre et des variations dans la profondeur au sondage,<br />
mais des visites à intervalles de 3 à 4 mois sont<br />
habituellement indiquées. <br />
Ill. 2b : Vue buccale des dents antérieures<br />
inférieures, environ 6 semaines<br />
après le surfaçage radiculaire.<br />
L’AUTEUR<br />
138 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Le Dr Sayed Mirbod est parodontiste en pratique<br />
privée et professeur adjoint en parodontologie à<br />
la Faculté de médecine dentaire de l’Université<br />
Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel :<br />
mirbod@eastlink.ca.<br />
Références<br />
1. Armitage GC; Research, Science and Therapy Committee of the<br />
American Academy of Periodontology. Diagnosis of periodontal<br />
diseases. J Periodontol 2003; 74(8):1237–47.<br />
2. Non-surgical periodontal therapy. In: Periodontal literature<br />
review: a summary of current knowledge. American Academy of<br />
Periodontology: Chicago; 1996. p. 136–44.<br />
3. Knowles JW, Burgett FG, Nissle RR, Schick RA, Ramfjord SP.<br />
Results of periodontal treatment related to pocket depth and attachment<br />
level. Eight years. J Periodontol 1979; 50(5):225–33.<br />
4. Becker W, Becker BE, Ochsenbein C, Kerry G, Caffesse R,<br />
Morrison EC, and other. A longitudinal study comparing scaling,<br />
osseous surgery and modified Widman procedures. Results after<br />
one year. J Periodontol 1988; 59(6):351–65.<br />
5. Olsen CT, Ammons WF, van Belle G. A longitudinal study comparing<br />
apically repositioned flaps, with and without osseous surgery.<br />
Int J Periodontics Restorative Dent 1985; 5(4):10–33.<br />
6. Schick RA. Maintenance phase of periodontal therapy.<br />
J Periodontol 1981; 52(9):576–83.
Q U E S T I O N 2<br />
–––– Point de service ––––<br />
Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire pour un patient qui<br />
présente une récession gingivale?<br />
Contexte<br />
La récession gingivale se dé nit comme la migration<br />
du tissu marginal, apicalement par rapport<br />
à la jonction amélo-cémentaire, ce qui a pour<br />
e et d’exposer la surface radiculaire au milieu buccal 1 .<br />
Ce processus peut être causé par l’inflammation,<br />
un traumatisme consécutif au brossage des dents<br />
ou un mouvement orthodontique. Quelle qu’en soit<br />
la cause, il peut poser des problèmes chez certains<br />
patients. Chez les patients dont la ligne de la lèvre<br />
supérieure est haute, la récession altère l’esthétique.<br />
Chez d’autres, la récession peut causer une hypersensibilité<br />
dentinaire qui risque d’altérer sensiblement la<br />
qualité de vie du patient, en limitant le type d’aliments<br />
consommés. Autre problème, si la racine est recouverte<br />
principalement de muqueuse – laquelle est un<br />
tissu mince – l’hygiène buccodentaire peut devenir<br />
une source d’inconfort ce qui, en<br />
retour, provoquera une accumulation<br />
de plaque et augmentera le<br />
risque d’aggravation de la récession.<br />
En n, la récession gingivale<br />
peut accroître le risque de caries radiculaires<br />
pour les patients chez qui<br />
le contrôle de la plaque est altéré, p.<br />
ex. les personnes âgées ou les personnes<br />
prenant des médicaments<br />
pour traiter la xérostomie.<br />
La greffe de tissu conjonctif<br />
(GTC) constitue actuellement la<br />
technique de référence en matière<br />
de recouvrement radiculaire.<br />
Cependant, d’autres techniques<br />
peuvent aussi être efficaces, notamment<br />
la création de lambeaux<br />
positionnés coronairement et l’utilisation<br />
d’une membrane barrière<br />
(désignée régénération tissulaire<br />
guidée [RTG]). Les gre es gingivales<br />
libres – bien qu’e caces pour<br />
augmenter la quantité de tissu kératinisé<br />
– n’assurent pas un recouvrement<br />
radiculaire prévisible.<br />
Prise en charge<br />
Comme toute autre intervention,<br />
chacune de ces options<br />
présente des avantages et des inconvénients.<br />
Bien que la GTC<br />
assure un excellent recouvrement radiculaire, elle nécessite<br />
2 sites chirurgicaux – le site donneur (souvent<br />
le palais) et le site receveur (ill. 1). On présume que<br />
le niveau d’inconfort pour le patient sera donc plus<br />
grand. Avec la RTG, il n’y a qu’un site chirurgical si<br />
des membranes biorésorbables sont utilisées, mais<br />
une deuxième intervention doit être pratiquée pour<br />
retirer la membrane si l’on emploie des membranes<br />
non résorbables. Dans ce dernier cas, la RTG n’o re<br />
aucun avantage par rapport à la GTC. La présence<br />
d’un seul site chirurgical devrait diminué la morbidité<br />
postopératoire, bien qu’il existe peu de données<br />
sur les e ets de la RTG sur la qualité de vie 2 . Le coût<br />
est le principal inconvénient lié à l’utilisation de la<br />
RTG, qui est beaucoup plus chère que la GTC.<br />
Une récente méta-analyse par Roccuzzo et coll. 3<br />
a examiné les données de 20 essais cliniques. La<br />
a b<br />
c<br />
Ill. 1 : (a) La greffe de tissu conjonctif sur la dent 14 commence par la préparation<br />
du site receveur. Un lambeau de demi-épaisseur est pratiqué dans la<br />
muqueuse mobile de telle sorte que le lambeau puisse être replacé en position<br />
coronaire. (b) Le lambeau de demi-épaisseur permet de prélever du tissu<br />
conjonctif sous-épithélial dans le palais, en avant des gros vaisseaux palatins.<br />
(c) Le greffon du tissu conjonctif sous-épithélial prélevé dans le palais. (d) Le<br />
greffon est suturé sur la zone de récession, puis le lambeau est placé sur le<br />
greffon et est suturé. Le succès de cette intervention tient au double apport<br />
sanguin provenant du lit récepteur et du lambeau.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 139<br />
d
Les facteurs qui ont une<br />
incidence sur le succès du<br />
recouvrement radiculaire<br />
Facteurs locaux<br />
• hauteur de l’os interdentaire<br />
et de la gencive<br />
• type de récession (ill. 2 à 5)<br />
Facteurs liés au patient<br />
• tabagisme<br />
• contrôle de la plaque dentaire<br />
Type d’intervention<br />
• gre e de tissu conjonctif,<br />
supérieure à la régénération<br />
tissulaire guidée avec lambeau<br />
positionné coronairement<br />
Expérience du clinicien<br />
–––– Point de service ––––<br />
Ill. 2 : Récession de classe I selon la<br />
défi nition de Miller 4 . La récession est peu<br />
profonde et il n’y a aucune perte d’os interproximal.<br />
On peut s’attendre à un recouvrement<br />
radiculaire complet (100 %).<br />
Ill. 4 : Récession de classe III. Ce type de<br />
défaut se compare aux récessions de<br />
classes I ou II, mais il y a perte d’os interproximal.<br />
Il est probable que le recouvrement<br />
radiculaire n’atteigne que le niveau<br />
de l’os.<br />
GTC s’est révélée la technique la plus e cace en<br />
termes de gain du niveau de l’attache et de pourcentage<br />
de recouvrement radiculaire. De plus, ces auteurs<br />
n’ont observé aucune di érence entre les lambeaux en<br />
position coronaire et la RTG ou entre l’utilisation de<br />
membranes résorbables ou non résorbables pour la<br />
RTG.<br />
Cependant, la technique utilisée n’est pas le seul<br />
facteur qui contribue au succès du recouvrement radiculaire.<br />
En e et, la hauteur des tissus interproximaux<br />
adjacents est un facteur déterminant du pourcentage<br />
de recouvrement de la racine, lequel ne devrait<br />
atteindre qu’une ligne parallèle à la hauteur de l’os<br />
interproximal. Le tabagisme est un autre facteur<br />
à considérer : les fumeurs sont de mauvais candidats<br />
pour le recouvrement radiculaire, en raison de<br />
la diminution de la vascularité et l’effet du tabagisme<br />
sur d’autres facteurs de guérison. En n, comme<br />
pour toute intervention clinique, les compétences et<br />
140 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
l’expérience du clinicien jouent également un rôle<br />
important (quoiqu’il soit rarement mesuré). <br />
Références<br />
1. Consensus Report. Mucogingival therapy. Ann Periodontol 1996;<br />
1(1):702–6.<br />
2. Tatakis D, Trombelli L. Adverse effects associated with a bioabsorbable<br />
guided tissue regeneration device in the treatment of<br />
human gingival recession defects. A clinicopathologic case report.<br />
J Periodontol 1999; 70(5):542–7.<br />
3. Roccuzzo M, Bunino M, Needleman I, Sanz M. Periodontal plastic surgery<br />
for treatment of localized gingival recessions: a systematic review.<br />
J Clin Periodontol 2002; 29(Suppl. 3):178–94.<br />
4. Miller PD Jr. A classification of marginal tissue recession. Int J<br />
Periodontics Restorative Dent 1985; 5(2):8–13.<br />
L’AUTEURE<br />
Ill. 3 : Récession de classe II. Large<br />
zone de récession, sans perte d’os<br />
interproximal. On peut s’attendre à<br />
un recouvrement radiculaire complet<br />
(100 %).<br />
Ill. 5 : Récession de classe IV. Ce type<br />
de défaut se compare aux récessions<br />
de classes I ou II, mais la perte de<br />
hauteur de l’os interproximal est telle<br />
que les tissus mous interproximaux<br />
sont situés apicalement par rapport à<br />
la jonction amélo-cémentaire ou par<br />
rapport au rebord gingival buccal. On<br />
peut s’attendre à un recouvrement<br />
radiculaire faible, voire nul.<br />
La Dre Debora C. Matthews est directrice du département<br />
de parondontologie à la Faculté de médecine<br />
dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax<br />
(Nouvelle-Écosse). Courriel : dmatthew@dal.ca.
Vous voulez sortir du lot?<br />
SLActive - La surface au coeur de votre succès.<br />
De nos jours, les patients veulent des rendez-vous moins fréquents et des traitements plus courts. Pour faire prospérer<br />
votre cabinet, adoptez les implants Straumann avec nouvelle surface SLActive.<br />
Comparé au SLA, SLActive nous donne:<br />
• Ostéointégration accélérée – suscite une plus grande confiance<br />
• Stabilité secondaire plus précoce - offre une meilleure prévisibilité dans les traitements où la stabilité est essentielle<br />
• Période de cicatrisation réduite à 3-4 semaines – permet de terminer le traitement plus tôt<br />
Pour en savoir plus sur la surface hydrophile chimiquement active SLActive,<br />
composez le 800/363 4024 et prenez rendez-vous avec votre représentant Straumann.<br />
Straumann ® <strong>Dental</strong> Implant System Fiable. Simple. Flexible.<br />
w w w. s t r a u m a n n . c a
Q U E S T I O N 3<br />
–––– Point de service ––––<br />
Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement de la maladie<br />
parodontale?<br />
Contexte<br />
La maladie parodontale attaque les tissus de soutien<br />
de la dent, cause un saignement au sondage,<br />
la formation de poches, la déperdition osseuse<br />
et, à terme, la perte de dents. L’accumulation d’un<br />
bio lm de plaque bactérienne est un préalable au<br />
processus pathologique. Le retrait régulier du bio lm<br />
au moyen de bons soins par le patient à domicile et de<br />
l’entretien régulier par un professionnel de la santé<br />
dentaire constitue le principal moyen de prévenir la<br />
maladie parodontale 1,2 .<br />
Malgré ces mesures, la dégradation du parodonte<br />
peut se poursuivre (ill. 1). Les poches continuent de<br />
s’approfondir, les saignements persistent, le soutien<br />
diminue, ce qui entraîne la perte des dents. À cette<br />
étape, il est nécessaire de réévaluer le cas et de déterminer<br />
la ou les causes de la dégradation parodontale.<br />
Une parodontite réfractaire peut être diagnostiquée<br />
si le traitement classique a échoué, tandis qu’une<br />
parodontite récurrente est diagnostiquée si le traitement<br />
classique connaît d’abord le succès, mais<br />
que le patient n’a pas suivi les soins qui lui sont<br />
recommandés aux intervalles proposés ou a négligé<br />
son hygiène buccodentaire. Il se peut aussi que la<br />
santé générale du patient soit en cause. Le diabète,<br />
le sida, l’infection au VIH, la neutropénie cyclique<br />
et d’autres a ections immunitaires peuvent rendre<br />
le patient vulnérable à la dégradation du parodonte 3 .<br />
Une prédisposition génétique peut être présente.<br />
L’usage de la cigarette et d’autres produits du tabac<br />
peut entraver l’e et du traitement classique 4 .<br />
En tenant compte des facteurs en question, le<br />
professionnel peut considérer que l’antibiothérapie<br />
générale constitue un adjuvant utile au traitement<br />
classique. Avant de prescrire les antibiotiques, le<br />
Ill. 1 : Altération de l’occlusion antérieure<br />
due à la dégradation parodontale.<br />
142 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
professionnel doit réexaminer le patient, établir des<br />
objectifs précis et réévaluer la zone touchée à intervalles<br />
appropriés a n de veiller à ce que l’antibiotique<br />
prescrit ait atteint ses objectifs 5 . Beaucoup d’études<br />
ont examiné l’e cacité de divers antibiotiques (la<br />
pénicilline, l’amoxicilline, la clindamycine, le métronidazole<br />
et les tétracyclines). Dans presque toutes les<br />
études, on a examiné le traitement classique (débridement<br />
mécanique) avec ou sans antibiotique.<br />
Avantages et risques de l’antibiothérapie<br />
Les tétracyclines (en particulier la minocycline et<br />
la doxycycline), la clindamycine et l’érythromycine<br />
sont des agents bactériostatiques à large spectre. En<br />
plus de leurs e ets antibactériens, les tétracyclines<br />
sont capables d’inhiber la collagénase, ce qui prévient<br />
la dégradation des tissus. Un autre avantage des<br />
tétracyclines réside dans leur capacité à se lier aux<br />
surfaces dentaires, sans compter qu’elles sont libérées<br />
avec le temps. Leur utilisation dans la parodontite<br />
récurrente ou réfractaire a fait l’objet de nombreuses<br />
recherches 6 . Quant à la clindamycine, son principal<br />
inconvénient est son lien avec les troubles intestinaux<br />
graves, y compris la colonisation par Clostridium dif-<br />
cile, susceptible de causer une infection potentiellement<br />
fatale 5 . Pour cette raison, il faut être prudent<br />
dans la prescription de la clindamycine, en particulier<br />
auprès des personnes âgées. En n, l’érythromycine<br />
peut interagir avec d’autres médicaments<br />
couramment utilisés, comme les benzodiazépines, la<br />
ranitidine, les anticoagulants oraux, la digoxine et la<br />
méthylprednisone 7 .<br />
Le métronidazole améliore les résultats du traitement<br />
lorsqu’on l’utilise avec le curetage et le surfaçage<br />
radiculaire. Toutefois, il n’a aucun e et positif<br />
lorsqu’il est combiné à une intervention chirurgicale<br />
parodontale. L’emploi du métronidazole est contreindiqué<br />
chez les patients sous warfarine 8 . Il faut en<br />
outre informer les patients d’éviter de consommer<br />
de l’alcool, car le métronidazole peut entraîner un<br />
dérangement gastro-intestinal grave, semblable aux<br />
e ets du disul rame (Antabuse). Des études ont<br />
montré que l’emploi du médicament Augmentin<br />
(amoxicilline plus acide clavulanique) peut améliorer<br />
les résultats cliniques lorsqu’il est utilisé en association<br />
avec le curetage et le surfaçage radiculaire et,<br />
dans les cas à évolution rapide, avec l’intervention<br />
chirurgicale.
–––– Point de service ––––<br />
Mon expérience de 21 ans à traiter la maladie<br />
parodontale m’a conduit à recourir à l’antibiothérapie<br />
seulement si le traitement classique a échoué à<br />
juguler la maladie. Il existe cependant une exception<br />
possible avec les diabétiques, en particulier pour<br />
ceux dont le contrôle glycémique est modéré ou<br />
faible. L’équilibre du diabète dépend de l’élimination<br />
d’infections chroniques. L’addition systématique<br />
d’antibiotiques a amélioré les résultats atteints avec<br />
le curetage et le surfaçage radiculaire ou avec la<br />
chirurgie parodontale.<br />
Les fumeurs peuvent aussi pro ter de l’addition<br />
de l’antibiothérapie au traitement classique, étant<br />
donné qu’ils présentent un taux accru d’agents pathogènes<br />
parodontaux dans des poches moins profondes.<br />
Il peut être di cile d’évaluer l’évolution de<br />
la maladie parodontale chez ce type de patients au<br />
cours des visites d’entretien en raison du fait que<br />
les e ets micro-vasculaires des produits du tabac<br />
conduisent à une absence de saignement au sondage,<br />
même lorsqu’une maladie parodontale est active.<br />
Pour surveiller ce type de patients, des radiographies<br />
en série et des enregistrements en série de la<br />
profondeur des poches sont nécessaires.<br />
GREFFE OSSEUSE<br />
Des Principes de Base aux<br />
Techniques Avancées<br />
Des solutions uniques et innovatrices<br />
à vos besoins chirurgicaux<br />
Aidez-nous à préparer nos<br />
prochains cours de greff e osseuse.<br />
Dans quelles villes?<br />
Quel sera le contenu du cours?<br />
Dites nous ce que vous voulez!<br />
T. 1-877-243-6724 • F. 1-888-258-0760 • courses@citagenix.com • www.citagenix.com<br />
En conclusion, l’antibiothérapie peut constituer<br />
un adjuvant utile au traitement de la maladie parodontale.<br />
Toutefois, elle ne peut remplacer le curetage<br />
et le surfaçage radiculaire, avec ou sans intervention<br />
chirurgicale, ni une bonne hygiène buccodentaire de<br />
la part du patient. L’entretien approprié des patients<br />
atteints d’une maladie parodontale est critique pour<br />
veiller à ce que les résultats atteints avec le traitement<br />
actif se maintiennent. L’antibiothérapie, lorsqu’elle<br />
est appliquée à la parodontite récurrente ou réfractaire,<br />
ou lorsqu’elle est administrée à des patients<br />
immunodé cients, peut vous aider à obtenir de bons<br />
résultats durables. <br />
L’AUTEURE<br />
La Dre Lynn Ellis exerce dans un cabinet privé à<br />
Sydney (Nouvelle-Écosse). Courriel : lynn.ellis@ns.<br />
sympatico.ca.<br />
Références<br />
Pour obtenir la liste complète des références, consultez la version<br />
électronique de cet article à l’adresse www.cda-adc.ca/jcda/<br />
vol-73/issue-2/142.html.<br />
TISSUE ENGINEERING &<br />
REGENERATION:<br />
e Past, Present and<br />
Future<br />
1 er Juin 2007, Toronto, ON<br />
Présenté par le Dr. John Kay et le Dr. Steven A. Faigan<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 143<br />
GP-7004.0 (01/07)
Brosses à dents GUMMD<br />
pour adultes…<br />
le choix des Professionnels Dentaires<br />
Les brosses à dents GUM ® pour adulte avec coupe unique en forme de dôme<br />
procurent un nettoyage sous-gingival (prouvé en clinique).<br />
Extrémités des<br />
soies arrondies<br />
et effilées<br />
Extrémités<br />
des soies<br />
texturées<br />
1. H.S. Reynolds and J.J. Zambon. Altérations microbiologiques et cliniques résultant de<br />
l’usage des brosses à dents GUM Butler. J. Dent Res 76 (ADR Abstraits) 1997<br />
2. C.D. Bently, J.A. Disney : Une comparaison de l’indice de plaque et de gingivite de la<br />
bouche entière et partielle, en études de l’hygiène orale. J Clin Periodontal 1995 ; 22 ;131-135<br />
MD<br />
GENCIVES SAINES. VIE SAINE.<br />
MD<br />
Conception Prouvée en Clinique<br />
Dome Trim MD<br />
• Les soies centrales surélevées en forme de dôme<br />
permettent de brosser à l'angle recommandé de<br />
45° pendant l’utilisation de la technique Bass. 1<br />
• Des études cliniques ont démontré une réduction de<br />
la plaque, de l’inflammation gingivale et des saignements<br />
(démontré lors d’études cliniques). 2<br />
Soies Arrondies et Effilées<br />
• Les soies aux bouts progressivement effilés pénètrent<br />
plus profondément dans le sulcus gingival et les<br />
zones proximales.<br />
• Les soies aux bouts arrondis procurent une brosse à<br />
dents douce et sécuritaire pour brosser les surfaces<br />
dures et les tissus mous.<br />
Soies Texturées<br />
• Les bouts texturés permettent aux soies de<br />
déloger la plaque.<br />
Visitez www.GUMbrand.com
Une brosse à dents qui répond<br />
à chaque besoin du patient.<br />
Super Tip MD<br />
Soies spécialement conçues pour nettoyer<br />
les surfaces difficiles d’accès.<br />
Micro Tip MD<br />
Soies MicroTip de conception avancée pour<br />
un nettoyage en profondeur et en douceur.<br />
Technique MD<br />
Conception brevetée Quad-Grip MC<br />
pour<br />
améliorer la technique de brossage.<br />
Pour commander, téléphonez au 1-800-265-7203<br />
ou contactez votre représentant Sunstar.<br />
© Sunstar Americas, Inc. C-2007-CSJBOT-6Y7RFZ
Q U E S T I O N 4<br />
–––– Point de service ––––<br />
Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte?<br />
Contexte<br />
Les e orts actuels en matière de recherche, de<br />
traitement et de politiques dans le domaine du<br />
tabagisme concernent principalement la cigarette,<br />
alors que beaucoup de gens dans les régions<br />
en développement fument du tabac à l’aide de pipes<br />
à eau. L’usage de la pipe à eau, aussi connue sous le<br />
nom de narguilé, se pratique abondamment depuis<br />
environ 400 ans. Son usage augmente à l’échelle<br />
mondiale, en particulier chez les jeunes des régions<br />
de l’Est méditerranéen où les perceptions au sujet des<br />
e ets sur la santé et les valeurs traditionnelles peuvent<br />
faciliter l’usage des pipes à eau par les femmes et<br />
les enfants. Même si la cigarette est connue pour augmenter<br />
la quantité de radicaux libres dans les tissus<br />
parodontaux, hausse qui peut être à son tour la cause<br />
de la destruction associée aux maladies parodontales,<br />
les recherches au sujet de l’épidémiologie et des e ets<br />
sur la santé de l’utilisation de la pipe à eau sont limitées.<br />
Aucune étude traitant des e orts thérapeutiques<br />
à cet égard n’a encore été publiée. Néanmoins, il est<br />
connu que la fumée des pipes à eau comporte des<br />
constituants nocifs et des preuves préliminaires établissent<br />
un lien entre cette pratique et des a ections<br />
potentiellement fatales 1,2 .<br />
Effets nocifs de l’usage de la pipe à eau<br />
La plupart des professionnels de la santé occidentaux<br />
méconnaissent la pratique et les conséquences<br />
sur la santé de l’utilisation de la pipe à eau (ill. 1).<br />
L’augmentation de l’utilisation des<br />
pipes à eau constitue ainsi un nouveau<br />
dé pour les prestataires de soins<br />
de santé. Dans des études e ectuées<br />
sur des fumeurs de narguilé et sur la<br />
fumée du narguilé, on a signalé des<br />
concentrations de monoxyde de carbone,<br />
de nicotine, de «goudron» et de<br />
métaux lourds aussi élevées ou encore<br />
plus élevées que chez les fumeurs de<br />
cigarettes ou dans la fumée de cigarette.<br />
Les rares données scienti ques<br />
qui existent au sujet des conséquences<br />
néfastes pour la santé de l’usage de<br />
la pipe à eau indiquent des dangers<br />
semblables à ceux qui sont associés à<br />
la cigarette. Parmi les dangers supplémentaires<br />
qu’on ne rencontre pas avec<br />
la cigarette, on compte des maladies<br />
Ill. 1 : Pipe à eau<br />
traditionnelle.<br />
146 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
infectieuses qui peuvent résulter du partage des pipes<br />
et des e ets néfastes causés par l’addition fréquente<br />
d’alcool ou de drogues psycho-actives au tabac utilisé<br />
dans les pipes à eau. Au nombre des idées fausses<br />
liée à l’usage de la pipe à eau gurent les mythes suivants<br />
: la teneur en nicotine des pipes à eau est moins<br />
élevée que celle des cigarettes; l’eau ltre toutes les<br />
toxines; l’usage de la pipe à eau est moins dommageable<br />
pour la gorge et les voies respiratoires que la<br />
cigarette et le tabac du narguilé contient des fruits et<br />
est par conséquent sain. Parmi les stratégies de santé<br />
publique visant à juguler l’épidémie émergente de<br />
l’usage de la pipe à eau, on compte les recherches épidémiologiques<br />
et toxicologiques, la promulgation de<br />
lois visant à limiter l’acquisition et l’usage du tabac<br />
de narguilé et l’éducation à la santé, en particulier<br />
auprès des adolescents 3 .<br />
Une étude récente 4 effectuée dans la ville de<br />
Jeddah (Arabie saoudite) a permis d’étudier si le lien<br />
entre l’usage de la pipe à eau et la santé parodontale<br />
est semblable à celui de la cigarette. Les participants<br />
ont été classés comme fumeurs de pipe à eau (33 %)<br />
fumeurs de cigarettes (20 %), fumeurs de pipes à<br />
eau et de cigarettes (fumeurs mixtes; 19 %) ou nonfumeurs<br />
(28 %). Tant la consommation de cigarettes<br />
que l’usage de la pipe à eau ont été associés à la<br />
présence de plus de 10 sites ayant une profondeur<br />
au sondage d’au moins 5 mm. Le risque relatif de<br />
maladie parodontale était 5,1 fois plus grand chez<br />
les fumeurs de pipe à eau et 3,8 fois plus grand chez<br />
Ill. 2 : Bouche d’un fumeur. En plus des<br />
taches de nicotine, le tissu fi breux épais et<br />
la récession gingivale généralisée sont<br />
typiques des fumeurs.
–––– Point de service ––––<br />
les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs<br />
(p < 0,01). Le risque relatif associé à une consommation<br />
de tabac élevée était d’environ 8 fois plus élevé<br />
chez les fumeurs de pipe à eau et 5 fois plus élevé chez<br />
les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs,<br />
ce qui permet de supposer l’existence d’un effet<br />
exposition-réponse. Le tabagisme a été associé à une<br />
réduction de la hauteur de l’os parodontal. Toutefois,<br />
les fumeurs de cigarettes, les fumeurs de pipe à eau<br />
et les non-fumeurs ont tous présenté une micro ore<br />
parodontale similaire (ill. 2).<br />
Prise en charge<br />
Le tabagisme constitue non seulement un facteur<br />
de risque majeur pour la maladie parodontale,<br />
mais il nuit également à la réponse au traitement<br />
parodontal. Les habitudes tabagiques doivent être<br />
considérées dans la plani cation du traitement, étant<br />
donné que des résultats moins favorables que chez les<br />
non-fumeurs (quant à la réduction de la profondeur<br />
au sondage, au gain d’attache clinique et à la réduction<br />
du saignement gingival) ont été observés chez<br />
les fumeurs après un traitement parodontal, autant<br />
chirurgical que non chirurgical 5–10 . En outre, la susceptibilité<br />
à la récurrence de l’infection parodontale<br />
et la nécessité d’une reprise du traitement sont aussi<br />
plus élevées chez les fumeurs 11–13 . Les conseils en<br />
matière de tabagisme et l’assistance à l’arrêt du tabagisme<br />
doivent être incorporés dans toute pratique<br />
dentaire.<br />
Conclusions<br />
Les répercussions de l’usage de la pipe à eau sur<br />
le parodonte semblent être à peu près de la même<br />
ampleur que celles de la cigarette. Toutefois, il faut<br />
davantage de documentation scienti que et d’analyses<br />
prudentes avant qu’on puisse comprendre l’expansion<br />
de l’emploi des pipes à eau et ses e ets sur la<br />
santé et qu’on puisse mettre en œuvre un traitement<br />
empirique et des stratégies de politique publique.<br />
L’examen parodontal complet doit en outre comporter<br />
des questions au sujet de l’usage de la pipe à<br />
eau. <br />
L’AUTEUR<br />
Le Dr Ignacio Christian Marquez est professeur<br />
adjoint au département de parodontie de la Faculté<br />
de médecine dentaire de l’Université Dalhousie,<br />
Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel : cmarquez@dal.<br />
ca.<br />
Références<br />
1. Maziak W, Ward KD, Afifi Soweid RA, Eissenberg T. Tobacco<br />
smoking using a waterpipe: a re-emerging strain in a global epidemic.<br />
Tob Control 2004; 13(4):327–33.<br />
2. Garg N, Singh R, Dixit J, Jain A, Tewari V. Levels of lipid peroxides<br />
and antioxidants in smokers and nonsmokers. J Periodontol Res<br />
2006; 41(5):405–10.<br />
3. Knishkowy B, Amitai Y. Water pipe (narghile) smoking: an emerging<br />
health risk behavior. Pediatrics 2005; 116(1):e113–9.<br />
4. Natto SB. Tobacco smoking and periodontal health in a Saudi<br />
Arabian population. . Swed Dent J Suppl 2005; (176):8–52.<br />
5. Preber H, Bergstrom J. Effect of non-surgical treatment on gingival<br />
bleeding in smokers and non-smokers. Acta Odontol Scand<br />
1986; 44(2):85–9.<br />
6. Preber H, Bergstrom J. The effect of non-surgical treatment on<br />
periodontal pockets in smokers and non-smokers. J Clin Periodontol<br />
1986; 13(4):319–23.<br />
7. Preber H, Bergstrom J. Effect of cigarette smoking on periodontal<br />
healing following surgical therapy. J Clin Periodontol 1990;<br />
17(5):324–8.<br />
8. Ah MK, Johnson GK, Kaldahl WB, Patil KD, Kalkwarf KL. The<br />
effect of smoking on the response to periodontal therapy. J Clin<br />
Periodontol 1994; 21(2):91–7.<br />
9. Preber H, Linder L, Bergstrom J. Periodontal healing and periopathogenic<br />
microflora in smokers and non-smokers. J Clin Periodontol<br />
1995; 22(12):946–52.<br />
10. Tonetti MS, Pini Prato G, Cortellini P. Effect of cigarette smoking<br />
on periodontal healing following GTR in infrabony defects. A preliminary<br />
retrospective study. J Clin Periodontol 1995; 22(3):229–34.<br />
11. Kinane DF, Radvar M. The effect of smoking on mechanical<br />
and antimicrobial periodontal therapy. J Periodontol 1997;<br />
68(5):467–72.<br />
12. Kaldahl WB, Johnson GK, Patil KD, Kalkwarf KL. Levels of<br />
cigarette consumption and response to periodontal therapy.<br />
J Periodontol 1996; 67(7):675–81.<br />
13. Kaldahl WB, Kalkwarf KL, Patil KD, Molvar MP, Dyer JK. Longterm<br />
evaluation of periodontal therapy: II. Incidence of sites breaking<br />
down. J Periodontol 1996; 67(2):103–8.<br />
JOURNAL DE L'ASSOCIATION DENTAIRE CANADIENNE<br />
<strong>JADC</strong>www.cda-adc.ca/jadc<br />
Politique sur les<br />
annonces publicitaires<br />
Il est important pour les lecteurs de se rappeler que<br />
l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne (ADC) ne donne son<br />
aval à aucun produit ni service annoncé dans son journal<br />
ou son sac de livraison. De plus, l’ADC n’est pas en mesure<br />
d’entériner le contenu des programmes de formation<br />
continue annoncés dans le journal. Pour en déterminer<br />
l’acceptabilité, nous vérifi ons principalement si les fournis-<br />
seurs de ces programmes ont reçu le timbre d’approbation<br />
du CERP de l’ADA ou du PACE de l’AGD.<br />
Le Dr John O’Keefe<br />
1-800-267-6354, poste 2297<br />
jokeefe@cda-adc.ca<br />
Une lecture indispensable aux dentistes canadiens<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 147
Accrochez un sourire aux<br />
lèvres de vos patients...<br />
en leurs offrant les Plans de Paiement Sans Intérêt *<br />
ou les Plans de Paiement Prolongés * de CareCredit<br />
• Augmentez le taux d’acceptation des traitements<br />
• Réduisez les comptes clients<br />
• Concentrez-vous sur les soins optimaux<br />
• Recevez le paiement dans<br />
2 jours ouvrables<br />
Appelez-nous au<br />
1 866 453-9963<br />
pour plus d’information<br />
ou pour adhérer<br />
*Certaines conditions s’appliquent. Sous réserve de<br />
l’approbation de crédit par GE Money CareCredit<br />
<strong>Canadian</strong> DA Journal
Débat E<br />
T C O M M E N TA I R E<br />
En faveur de l’enseignement de la dentisterie<br />
gériatrique dans les études de premier cycle<br />
James Morreale, DDS, FASGD, FICD<br />
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/149.html<br />
En octobre 2005, j’ai participé à un atelier<br />
de dentisterie gériatrique commandité<br />
par l’<strong>Association</strong> dentaire de la Colombie-<br />
Britannique (ADCB). Le sujet de mon intervention<br />
était la prestation de soins dentaires aux<br />
patients en clinique mobile. Je crois que la raison<br />
pour laquelle cet atelier a connu le succès tient<br />
au fait que la Faculté de médecine dentaire de<br />
l’Université de la Colombie-Britannique, avec<br />
l’appui de l’ADCB, a entrepris un programme<br />
de premier cycle en dentisterie gériatrique et<br />
lancé une clinique dentaire mobile qui dessert<br />
des établissements de soins de longue durée<br />
dans la grande agglomération de Vancouver. Ce<br />
programme a été lancé par les Drs Chris Wyatt<br />
et Michael MacEntee, qui ont fait de la recherche<br />
et rédigé abondamment au sujet de la prestation<br />
de soins dentaires à la population gériatrique,<br />
segment croissant dans notre société.<br />
Deux autres programmes de premier cycle<br />
en dentisterie gériatrique sont enseignés au pays,<br />
l’un à l’Université du Manitoba et l’autre à Laval.<br />
Beaucoup de programmes de bonne qualité sont<br />
par ailleurs o erts aux États-Unis, dont l’excellent<br />
programme à l’Université de l’Iowa, sous la<br />
supervision des Drs Ronald Ettinger et Howard<br />
Cowen. Ce programme traite de l’importante<br />
relation entre la médecine et la dentisterie dans<br />
le contexte gériatrique.<br />
Il faut qu’un nombre accru d’écoles de dentisterie<br />
au Canada initient les étudiants du premier<br />
cycle aux problèmes des soins buccodentaires<br />
dans la population gériatrique. Les étudiants<br />
doivent avoir de meilleures connaissances sur<br />
la relation entre la médecine et la dentisterie, le<br />
plus tôt possible au cours de leur formation. Pour<br />
la plus grande part, les patients gériatriques sont<br />
atteints d’une a ection sous-jacente. Ils sont<br />
plus susceptibles d’avoir à prendre plusieurs<br />
médicaments ou d’être atteints de problèmes<br />
Auteur-ressource<br />
Dr Morreale<br />
Courriel : jmorreale2@<br />
cogeco.ca<br />
cognitifs qui compliquent le traitement dentaire<br />
et dont il faut s’occuper.<br />
Les patients âgés ayant reçu des soins professionnels<br />
de haute qualité, comme les couronnes,<br />
les ponts, les prothèses amovibles, les soins à<br />
visée esthétique ou restaurative et les implants,<br />
ne devraient pas sou rir simplement parce qu’ils<br />
entrent dans une maison de soins in rmiers ou<br />
dans un établissement de soins de longue durée,<br />
ou qu’ils sont con nés chez eux. Contrairement<br />
à la médecine, qui est obligée par la loi d’assigner<br />
un ou plusieurs professionnels à chaque<br />
établissement comme directeurs médicaux, la<br />
dentisterie a échoué à tous les niveaux à fournir<br />
des soins similaires aux patients âgés.<br />
La profession dentaire ne s’est pas préparée<br />
à ce problème sérieux, qui se manifeste avec<br />
évidence seulement lorsque les patients sont examinés<br />
dans les maisons de soins in rmiers. Ces<br />
examens révèlent des ponts xes défectueux, une<br />
abondance de lésions carieuses, des prothèses<br />
mal ajustées et qui causent des infections, des<br />
tissus hypertrophiés, des extrémités radiculaires<br />
infectées et dissimulées sous d’autres tissus, des<br />
cancers non décelés et bien d’autres a ections<br />
qui ne sont pas diagnostiquées. En raison du<br />
fait que la profession dentaire n’a pas jugé important<br />
d’éduquer les professions apparentées,<br />
les in rmières et les médecins ne mesurent pas<br />
l’ampleur de la destruction que peut causer la<br />
négligence à l’égard des soins buccodentaires.<br />
Le manque d’hygiène buccale, d’examens et de<br />
traitements annuels peuvent détruire les tissus<br />
buccaux et causer la perte de dents, ce qui peut<br />
avoir des conséquences graves sur la qualité de<br />
vie des patients. Qui plus est, la médiocrité de<br />
la santé buccodentaire peut a ecter grandement<br />
les patients immunodéprimés qui luttent pour<br />
rester en santé. Les professionnels apparentés<br />
doivent être éduqués au sujet de l’élaboration de<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 149
programmes dentaires gériatriques dans les établissements<br />
de soins de longue durée.<br />
En 2003, l’<strong>Association</strong> dentaire de l’Ontario (ADO) a réalisé<br />
un sondage 1 sur les soins buccodentaires administrés aux<br />
patients ayant des besoins particuliers en matière de soins de<br />
santé. Seulement 1784 des 6280 questionnaires ont été remplis,<br />
ce qui représente 26 % des dentistes dans la province.<br />
Parmi les répondants, seulement 531 dentistes traitaient des<br />
patients institutionnalisés et 7 fournissaient des soins à temps<br />
plein aux patients institutionnalisés en Ontario.<br />
Les données relatives aux soins prodigués aux patients<br />
institutionnalisés sur une période de 12 mois sont résumées<br />
ici :<br />
• «Même si plus d’un tiers (35 %) des dentistes (185) prodiguent<br />
des soins aux patients institutionnalisés de façon irrégulière,<br />
environ 24 % (127) le font tous les mois.» Le temps<br />
moyen consacré à traiter les patients n’était que de 24 heures<br />
par année dans les établissements.<br />
• «Généralement, les dentistes qui prodiguent des soins<br />
buccodentaires aux patients institutionnalisés voient en<br />
moyenne 43 patients par année et signalent que ce nombre<br />
constitue une proportion de 6 % de leurs heures totales de<br />
pratique par an. Il apparaît que les résultats de la distribution<br />
sont assez larges, variant dans une plage de 1 à 1000<br />
patients. Seulement 7 des 531 dentistes qui prodiguaient<br />
des soins aux patients institutionnalisés ont indiqué qu’ils<br />
le faisaient à temps plein (100 % de la pratique). La réponse<br />
la plus courante était 6 % du temps de pratique par<br />
37 % des dentistes qui fournissent des soins aux patients<br />
institutionnalisés.»<br />
• Les jeunes dentistes (ceux qui exercent depuis moins de<br />
10 ans) traitent un peu plus de patients gériatriques que ceux<br />
qui pratiquent depuis plus de 10 ans.<br />
• Dans les cabinets et les établissements de soins, un total<br />
annuel de 22 heures a été consacré à la prestation de soins<br />
préventifs, de 26 heures en soins ordinaires et de 13 heures<br />
en soins d’urgence.<br />
D’après le recensement de 2001 Statistique Canada,<br />
plus de 109 000 patients vivent dans des établissements de<br />
soins de longue durée en Ontario. Or, selon les données du<br />
sondage de 2003, les services de soins dentaires actuels sont<br />
loin de prodiguer les soins dentaires élémentaires pour ce<br />
segment croissant de la population.<br />
Tout le monde parle de l’accès aux soins. Nous tenons des<br />
colloques et des congrès, nous avons des discussions avec les<br />
gouvernements et nous rédigeons des articles à ce sujet. En<br />
n de compte, nous détenons la clé de l’accès aux soins. Que<br />
cela nous plaise ou non, les personnes âgées, qui forment<br />
un segment croissant de la population, auront besoin de<br />
soins dentaires. Nous avons les options suivantes : soit nous<br />
devenons chefs de le dans la prestation de soins dentaires<br />
aux patients âgés, à notre manière; soit nous attendons que<br />
les gouvernements nous forcent à prodiguer ces soins. Il est<br />
clair que la santé buccodentaire n’est pas prioritaire dans<br />
notre système de soins de santé. Les gouvernements s’e orcent<br />
de composer avec la montée inexorable des coûts liés à<br />
––– Morreale –––<br />
150 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
la santé et avec la demande croissante en soins, et la santé<br />
buccodentaire ne gure pas à l’ordre du jour.<br />
Qui va payer les soins dentaires des patients en question?<br />
L’ADO a publié un guide des honoraires pour les patients<br />
des maisons de soins in rmiers. Selon mon expérience, ceux<br />
qui veulent des traitements et qui en ont besoin vont payer,<br />
que ce soit par l’assurance ou par l’assistance familiale. Si<br />
le traitement est nécessaire et s’il améliore le bien-être du<br />
patient, le paiement n’est pas un problème. La plupart des<br />
familles seront prêtes à payer pour les services dont leurs<br />
proches ont besoin.<br />
Le Collège des chirurgiens dentistes de la Colombie-<br />
Britannique (CCDCB) envisage actuellement l’établissement<br />
d’un programme d’assurance pour les personnes âgées<br />
dans les établissements de soins de santé. Cette assurance<br />
pourrait s’acheter d’une manière privée. En Ontario, une<br />
entreprise de l’ADO appelée Accetera administre les régimes<br />
de prestation établis par un réseau de courtiers pour<br />
leurs clients. C’est peut-être par l’intermédiaire de cette<br />
entreprise que l’ADO pourrait administrer un programme<br />
d’assurance semblable à celui du CCDCB. Si nous attendons<br />
que le gouvernement agisse, il sera peut-être trop tard.<br />
Selon Statistique Canada, d’ici à 2010, la population canadienne<br />
âgée de 65 ans et plus sera supérieure en nombre<br />
à la population des enfants de moins de 12 ans. Si nous tardons<br />
à agir, en tant que dentistes, nous manquerons à nos<br />
engagements envers le groupe des patients qui nous ont soutenus<br />
pendant la dernière génération. Il nous faut changer<br />
notre approche de la dentisterie gériatrique et nous devons<br />
y procéder dès le premier cycle d’enseignement universitaire.<br />
La dentisterie gériatrique ne peut devenir le parent<br />
pauvre de la profession et vivre de la générosité de quelques<br />
praticiens bienveillants. Nous avons besoin de défenseurs<br />
autres que les dentistes pour nous aider à faire pression sur<br />
les gouvernements pour qu’ils nancent les soins dentaires<br />
gériatriques. Nous devons agir dès maintenant et espérer<br />
que les gouvernements vont suivre. Les compétences cliniques<br />
et de recherche en dentisterie gériatrique doivent<br />
faire partie intégrante de l’éducation des professionnels de<br />
la santé buccodentaire, aujourd’hui et demain, de sorte que<br />
nous puissions élaborer de bons soins buccodentaires pour<br />
les patients gériatriques. Il faut former des enseignants qui<br />
peuvent faire preuve de leadership et ce, dès maintenant. <br />
L’AUTEUR<br />
Le Dr Morreale est directeur des services dentaires à l’Hôpital St. Peter’s<br />
à Hamilton (Ontario).<br />
Écrire au : Dr James P. Morreale, 128 St. Clair Avenue, Hamilton, ON<br />
L8M 2N7.<br />
Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne re ètent pas nécessairement<br />
les opinions des politiques o cielles de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne.<br />
Référence<br />
1. Ontario <strong>Dental</strong> <strong>Association</strong>. An assessment of the oral health care provided<br />
to special needs patients by Ontario dentists. Presented to the ODA/<br />
Royal College of <strong>Dental</strong> Surgeons of Ontario Joint Working Group on Access<br />
to Care, July 2003.
Astra Tech<br />
BioManagement<br />
Complex <br />
Parfaite harmonie de la fonction,<br />
de l’esthétique et de la biologie<br />
Un système implantaire couronné de succès ne peut dépendre<br />
que d’un seul et unique concept.<br />
Comme dans la nature, plusieurs éléments interdépendants<br />
doivent être réunis afin de conserver le meilleur équilibre.<br />
Notre système implantaire garantit cet équilibre naturel grâce<br />
l’exceptionnelle combinaison de différentes caractéristiques clés:<br />
L’Astra Tech BioManagement Complex<br />
Il vous assure un succès esthétique à long terme, grâce à une<br />
stimulation de la croissance osseuse, la préservation de l’os<br />
et la bonne santé des tissus mous.<br />
OsseoSpeed <br />
Plus d’os, plus vite<br />
MicroThread <br />
Stimulation biomécanique de l’os<br />
Conical Seal Design <br />
Ajustage rigide et stable<br />
Connective Contour <br />
Optimisation de l’espace biologique<br />
Astra Tech Inc., USA: 890 Winter Street, Waltham, MA 02451. Tel: 800-531-3481. Fax: 781-890-6808. www.astratechdental.com<br />
Canada: 2425 Matheson Boulevard E., 8 th Floor, Mississauga, ON, L4W 5K4. Tel: 866-427-8327. Fax: 905-361-2629
Astra Tech<br />
BioManagement<br />
Complex <br />
Parfaite harmonie de la fonction,<br />
de l’esthétique et de la biologie<br />
Un système implantaire couronné de succès ne peut dépendre<br />
que d’un seul et unique concept.<br />
Comme dans la nature, plusieurs éléments interdépendants<br />
doivent être réunis afin de conserver le meilleur équilibre.<br />
Notre système implantaire garantit cet équilibre naturel grâce<br />
l’exceptionnelle combinaison de différentes caractéristiques clés:<br />
L’Astra Tech BioManagement Complex<br />
Il vous assure un succès esthétique à long terme, grâce à une<br />
stimulation de la croissance osseuse, la préservation de l’os<br />
et la bonne santé des tissus mous.<br />
OsseoSpeed <br />
Plus d’os, plus vite<br />
MicroThread <br />
Stimulation biomécanique de l’os<br />
Conical Seal Design <br />
Ajustage rigide et stable<br />
Connective Contour <br />
Optimisation de l’espace biologique<br />
Astra Tech Inc., USA: 890 Winter Street, Waltham, MA 02451. Tel: 800-531-3481. Fax: 781-890-6808. www.astratechdental.com<br />
Canada: 2425 Matheson Boulevard E., 8 th Floor, Mississauga, ON, L4W 5K4. Tel: 866-427-8327. Fax: 905-361-2629
Sujets P R O F E S S I O N N E L S<br />
La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et<br />
son lien avec les résultats socio-démographiques<br />
et cliniques dans 3 cliniques de proximité du Nord<br />
Michael H. Walter, DrMedDent; John I. Woronuk, DMD, MSc;<br />
Han-Kuang Tan, DDS, MSc; Ulrike Lenz, DrMedDent; Rainer Koch, DrRerNat;<br />
Klaus W. Boening, DrMedDent; Yvonne J. Pinchbeck, BSc<br />
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique.<br />
Le concept de la qualité de vie liée à la santé buccodentaire<br />
(QVLSD) suscite de plus en plus l’intérêt<br />
de la dentisterie. Cependant, les connaissances<br />
dans ce domaine demeurent limitées, en particulier<br />
en ce qui a trait aux indicateurs et aux prédicteurs<br />
importants d’une diminution de la QVLSD. Cette<br />
étude transversale avait pour but d’examiner les effets<br />
de diverses variables socio-démographiques et<br />
cliniques sur la QVLSD dans des cliniques de proximité<br />
situées dans le nord de l’Alberta, au Canada.<br />
Méthodologie : L’étude a été réalisée dans les 3 cliniques<br />
dentaires de proximité administrées par l’Université<br />
de l’Alberta. Tous les patients de plus de<br />
18 ans qui fréquentaient les cliniques étaient admissibles<br />
à l’étude. L’un des critères d’exclusion était<br />
un intervalle de moins de 3 mois depuis la dernière<br />
visite chez le dentiste, cette exclusion visant à éliminer<br />
les biais résultant de l’expérience récente d’un<br />
traitement en cours. La QVLSD a été mesurée à l’aide<br />
du questionnaire OHIP (Oral Health Impact Pro le),<br />
qui a été administré avant tout traitement ou conseil<br />
dentaire. Cet outil d’évaluation comporte 49 questions<br />
réparties entre 7 volets : limitation fonctionnelle,<br />
douleur physique, inconfort psychologique,<br />
incapacité physique, incapacité psychologique, incapacité<br />
sociale et handicap. Les questions faisaient référence<br />
à l’expérience des sujets au cours des 12 mois<br />
précédents. Des données socio-démographiques et<br />
cliniques de base ont aussi été recueillies.<br />
Résultats : Les données de 140 sujets ont été analysées.<br />
L’échantillon était composé principalement de<br />
jeunes, de femmes et de sujets de faible niveau de scolarité.<br />
Plus des deux tiers avaient au moins 25 dents.<br />
Malgré le nombre élevé de sujets chez qui au moins<br />
Version abrégée<br />
L’article anglais au complet est publié dans la version<br />
électronique du <strong>JADC</strong> à www.cda-adc.ca/jcda/<br />
vol-73/issue-2/153.html<br />
une dent était manquante (66 % des sujets, en excluant<br />
les troisièmes molaires), seulement 20 % avait<br />
au moins une prothèse partielle, et au moins 46 % des<br />
sujets avaient des dents postérieures manquantes qui<br />
n’avaient pas été remplacées. Dans l’ensemble, les besoins<br />
en traitement étaient élevés, surtout en matière<br />
de dentisterie opératoire et de prothèse. Après une<br />
analyse de régression logistique multivariable progressive,<br />
seules les variables sexe, dents antérieures<br />
manquantes et besoins en traitement endodontique<br />
sont demeurées signi catives dans le modèle nal<br />
utilisé pour juger de la détérioration de la QVLSD,<br />
les dents antérieures manquantes (quel que soit leur<br />
remplacement) étant la variable ayant l’e et le plus<br />
marqué. Le risque de détérioration de la QVLSD a<br />
été environ 21 fois plus élevé chez les sujets ayant des<br />
dents antérieures manquantes. Bien que faible, l’e et<br />
du sexe a été statistiquement signi catif, le risque de<br />
détérioration de la QVLSD étant moins élevé chez les<br />
sujets mâles.<br />
Dans l’ensemble, le score cumulatif au questionnaire<br />
OHIP a été faible pour un échantillon<br />
de patients. L’e et remarquablement élevé de dents<br />
antérieures manquantes, comme indicateur de la détérioration<br />
de la QVLSD, témoigne de l’importance<br />
esthétique de ces dents pour les patients.<br />
Conclusions : Dans l’ensemble, la clientèle de ces<br />
cliniques de proximité est jeune, mais ses besoins en<br />
traitement sont élevés. Malgré cela, l’incidence des<br />
problèmes dentaires sur la QVLSD est relativement<br />
faible. Bien que les résultats du questionnaire sur la<br />
QVLSD puissent être utiles pour évaluer les stratégies<br />
de traitement dans des milieux ruraux comparables,<br />
la complexité de cet indicateur requiert la prise<br />
de décisions cliniques centrée sur chaque patient. <br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 153
Ensemble nous pouvons aider plus de canadiens<br />
à garder leurs dents pour la vie!<br />
MC<br />
Les dents pour la vie.<br />
La plupart des gens sont surpris d’apprendre que 40 % des Canadiens ne reçoivent pas de soins<br />
dentaires adéquats. En l’honneur du mois d’avril qui est le mois de la santé bucco-dentaire, Procter & Gamble<br />
Professional Oral Health lancera le programme « Les dents pour la vie » de Crest MD Oral-B MD pour éduquer<br />
les consommateurs quant à l’importance de leur hygiène bucco-dentaire ET leur permettre d’aider les Canadiens<br />
moins bien nantis à bénéficier de soins dentaires.<br />
Crest Oral-B mènera une campagne au cours du mois d’avril dans le but de sensibiliser 25 millions de personnes<br />
par l’entremise des médias grâce à un porte-parole, de revues nationales, de présentoirs en magasin, du site spécial<br />
lesdentspourlavie.ca, et grâce à votre collaboration en tant que partenaires en hygiène bucco-dentaire!<br />
Pour chaque visiteur sur le site lesdentspourlavie.ca qui clique sur l’icône « Les dents pour la vie », Crest et Oral-B<br />
verseront un don au Fonds dentaire canadien, l’œuvre de charité canadienne pour la santé bucco-dentaire ainsi qu’à<br />
l’<strong>Association</strong> canadienne des hygiénistes dentaires pour financer les programmes aidant les Canadiens dans le besoin à<br />
bénéficier de soins dentaires.<br />
Apprenez-en davantage sur la façon dont vous pouvez aider en ouvrant l’ensemble « Les dents pour la vie »<br />
qui a été joint au journal pour professionnels auquel vous vous êtes inscrit. Nous vous avons<br />
fourni une multitude d’outils que vous pouvez utiliser pour encourager vos patients<br />
à s’engager envers la cause de « Les dents pour la vie ».<br />
De plus, à compter du mois d’avril, visitez le site lesdentspourlavie.ca<br />
et voyez comment vos patients peuvent vous nommer<br />
conseiller du programme « Les dents pour la vie »<br />
MD<br />
MD
Sujets P R O F E S S I O N N E L S<br />
Le tabagisme et la santé buccodentaire<br />
Wayne J. Millar, MA, MSc; David Locker, Locker BDS, PhD<br />
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique.<br />
Les études cliniques suggèrent que les fumeurs<br />
sont plus susceptibles d’être touchés par les<br />
maladies parodontales ou un mauvais état de<br />
santé buccodentaire. Toutefois, on dispose de peu<br />
de données sur le lien entre le tabagisme et la santé<br />
buccodentaire à l’échelle nationale. Seules quelques<br />
enquêtes nationales ont posé des questions, en<br />
outre limitées, sur la santé dentaire, et aucune enquête<br />
n’a par le passé posé des questions relatives au<br />
concept élargi de santé buccodentaire.<br />
En 2003, l’Enquête sur la santé dans<br />
les collectivités canadiennes (ESCC),<br />
LES FUMEURS ET LES<br />
une enquête nationale à plusieurs<br />
ANCIENS FUMEURS<br />
degrés sur les ménages, a inclu une<br />
AVAIENT PLUS DE CHANCES série de questions sur la santé bucco-<br />
DE SE PLAINDRE DE dentaire des Canadiens. Ce rapport<br />
se fonde sur une population âgée de<br />
DOULEUR BUCCO-FACIALE<br />
18 ans et plus qui a répondu au module<br />
QUE LES PERSONNES<br />
optionnel sur la santé buccodentaire.<br />
N’AYANT JAMAIS FUMÉ. Un total de 33 777 répondants, représentant<br />
une population pondérée de<br />
23,9 millions de personnes, ont rempli<br />
le module. Le taux de réponse général à l’enquête<br />
était de 80,6 %.<br />
Méthodologie : Cette analyse compare un éventail<br />
de mesures préventives et d’indicateurs de santé buccodentaire<br />
spéci ques en fonction du tabagisme. La<br />
mise au point d’un indicateur sommaire de douleur<br />
faciale et une analyse de régression logistique multiple<br />
ont permis de comparer la probabilité de douleur<br />
bucco-faciale chez les fumeurs, tout en véri ant<br />
certaines variables démographiques et socioéconomiques.<br />
La sélection de variables du modèle logistique a<br />
été e ectuée à partir de l’étude de la documentation<br />
et la disponibilité d’indicateurs de l’ESCC.<br />
Résultats : Parmi les personnes âgée de 18 ans et<br />
plus, 24 % fumaient des cigarettes, 43 % étaient<br />
Version abrégée<br />
L’article anglais au complet est publié dans la version<br />
électronique du <strong>JADC</strong> à www.cda-adc.ca/jcda/<br />
vol-73/issue-2/155.html<br />
d’anciens fumeurs et 33 % n’avaient jamais fumé. La<br />
prévalence du tabagisme diminuait avec l’âge et était<br />
liée au revenu du foyer et au niveau d’éducation. Le<br />
taux de fumeurs dans les ménages à bas revenus était<br />
de 35 % alors qu’il était de 19 % dans les ménages à<br />
revenus élevés. La prévalence du tabagisme parmi les<br />
personnes sans diplôme d’études secondaires était de<br />
38 % alors qu’il était de 19 % pour celles ayant un diplôme<br />
d’études collégiales ou un grade universitaire.<br />
La prévalence de l’édentulisme était de 15 %<br />
parmi les fumeurs et de 7 % parmi les personnes<br />
n’ayant jamais fumé. Parmi la population dentée, il<br />
était moins probable que les fumeurs aient consulté<br />
un dentiste dans les 3 dernières années et ceux-ci<br />
étaient plus enclins à se plaindre d’une sensibilité<br />
dentaire, de maux de dents durant le mois précédent,<br />
de douleur dans la bouche ou le visage et de limitations<br />
sociales liées à leurs dents. L’analyse de l’âge,<br />
du sexe, des revenus du ménage et de la couverture<br />
dentaire selon un modèle logistique de régression<br />
multidimensionnel, fait ressortir que les fumeurs et<br />
les anciens fumeurs avaient plus de chances de se<br />
plaindre de douleur bucco-faciale que les personnes<br />
n’ayant jamais fumé.<br />
Conclusion : Les résultats de cette enquête renforcent<br />
l’ensemble croissant de connaissances selon<br />
lesquelles le tabagisme est un facteur important de la<br />
maladie buccodentaire. L’arrêt du tabagisme ou le fait<br />
de ne pas commencer à fumer serait béné que à la<br />
santé buccodentaire. Ces résultats suggèrent que les<br />
dentistes peuvent jouer un rôle important au sein des<br />
programmes communautaires de santé publique de<br />
prévention et d’arrêt du tabagisme. Ces programmes<br />
incluent une composante éducative sur les e ets<br />
néfastes du tabagisme sur la santé buccodentaire et<br />
indiquent di érentes options adaptées aux patients<br />
pour cesser de fumer. <br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 155
Produits ayant le sceau de reconnaissance de l’ADC<br />
Church & Dwight Ltd.<br />
Dentifrice Aim<br />
Dentifrice Arm & Hammer <strong>Dental</strong> Care<br />
Dentifrice Close Up gel rouge<br />
Dentifrice Close Up gel vert<br />
CHX Technologies, Inc.<br />
L’enduit médicamenté pour les dents Prevora<br />
Colgate Palmolive Canada Inc.<br />
Brosse à dents Colgate 360<br />
Brosse à dents Colgate Massager<br />
Brosse à dents Colgate MaxFresh<br />
Brosse à dents Colgate Navigator<br />
Brosse à dents Colgate Sensation Whitening<br />
Brosse à dents Colgate Total Professional<br />
Brosse à dents Colgate Twister Fresh<br />
Colgate 2en1 dentifrice et rince-bouche menthe fraîcheur<br />
Colgate 2en1 Kids dentifrice et rince-bouche saveur gomme balloune<br />
Colgate 2en1 Kids dentifrice et rince-bouche saveur melon d’eau<br />
Dentifrice au fluorure Colgate pour enfants<br />
Dentifrice Colgate Blanc Éclatant bicarbonate de soude et peroxyde<br />
Dentifrice Colgate Blanc Éclatant cannelle piquante<br />
Dentifrice Colgate Blanc Éclatant menthe fringante<br />
Dentifrice Colgate Blanc Éclatant menthe vanillée<br />
Dentifrice Colgate dents sensibles blanchissant menthe fraîche<br />
Dentifrice Colgate dents sensibles blanchissant rayures fraîcheur<br />
Dentifrice Colgate Luminous fraîcheur paradisiaque<br />
Dentifrice Colgate Luminous menthe cristalline<br />
Dentifrice Colgate MaxFrais blanchissant menthe fraîche<br />
Dentifrice Colgate MaxFrais gel liquide blanchissant menthe fraîche<br />
Dentifrice Colgate Protection contre la carie<br />
Dentifrice Colgate Total<br />
Dentifrice Colgate Total Blanchissant<br />
Dentifrice Colgate Total Fraîcheur active<br />
Dentifrice Colgate Total Rayures fraîcheur<br />
Dentifrice Colgate Total Santé active<br />
Dentifrice Colgate Total Santé active gel<br />
GlaxoSmithKline<br />
Dentifrice au fluorure Aquafresh Enfants gomme à la menthe<br />
Dentifrice au fluorure Aquafresh Sensitive<br />
Dentifrice Sensodyne original<br />
Dentifrice Sendodyne Pro-Émail<br />
Dentifrice Sensodyne-F bicarbonate de soude rafraîchissant<br />
Dentifrice Sensodyne-F blanchissant éclatant<br />
Dentifrice Sensodyne-F blanchissant revitalisant<br />
Dentifrice Sensodyne-F gel menthe<br />
Dentifrice Sensodyne-F menthe<br />
Dentifrice Sensodyne-F menthe fraîche<br />
Dentifrice Sensodyne-F Ultrafraîcheur<br />
Pfizer Canada Inc.<br />
Pour en savoir plus sur les procédures<br />
de demande, communiquez avec : Coordonnatrice des programmes dentaires<br />
<strong>Association</strong> dentaire canadienne<br />
Tél. : (613) 523-1770, poste 2165 ou 1-800-267-6354 (sans frais)<br />
Téléc. : (613) 523-7736<br />
Listerine Agent éblouissant rince pour teinter la plaque<br />
Listerine antitartre rince-bouche antiseptique<br />
Listerine au fluorure rince-bouche antiseptique<br />
Listerine d’origine rince-bouche antiseptique<br />
Listerine fraîcheur d’agrumes rince-bouche antiseptique<br />
Listerine menthe fraîcheur rince-bouche antiseptique<br />
Listerine menthe rafraîchissante rince-bouche antiseptique<br />
Listerine menthe vanillée rince-bouche antiseptique<br />
Listerine Plus rince-bouche antiseptique<br />
Procter & Gamble<br />
Dentifrice Crest au bicarbonate de soude<br />
Dentifrice Crest extra-blanchissant avec protection antitartre<br />
menthe vive<br />
Dentifrice Crest Multisoins blanchissant menthe fraîche<br />
Dentifrice Crest pour dents sensibles pâte menthe fraîche<br />
Dentifrice Crest ProSanté cannelle fraîche<br />
Dentifrice Crest ProSanté menthe fraîche<br />
Dentifrice Crest protection anticarie pâte ordinaire<br />
Dentifrice Crest protection anticarie pour les enfants gel étincelant<br />
Dentifrice Crest protection antitartre pâte menthe fraîche<br />
Dentifrice tout-en-un Crest Complete gel menthe vive<br />
Fixodent Contrôle crème adhésive pour dentiers<br />
Fixodent Fraîcheur crème adhésive pour dentiers<br />
Fixodent Nature crème adhésive pour dentiers<br />
Fixodent Original crème adhésive pour dentiers<br />
Brosse à dents Oral-B Advantage<br />
Brosse à dents Oral-B Cross Action Vitalizer<br />
Brosse à dents Oral-B Indicator<br />
Brosse à dents Oral-B Pulsar<br />
Brosse à dents électrique Oral-B ProfessionalCare 7500<br />
Brosse à dents électrique Oral-B ProfessionalCare 8850DLX<br />
Brosse à dents électrique Oral-B Sonic Complete<br />
Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Dual Clean<br />
Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Precision Clean<br />
Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Sensitive<br />
Rince-bouche Crest Pro-Santé<br />
Soie dentaire Oral-B Satin Floss<br />
Sulcabrush Inc.<br />
Sulcabrush<br />
Sulcabrush de voyage<br />
Zila Pharmaceuticals<br />
Rince-bouche Peridex
Sujets P R O F E S S I O N N E L S<br />
Révision des compétences requises pour un<br />
dentiste nouvellement diplômé au Canada<br />
Jack D. Gerrow, DDS, MS, MEd; H. Joseph Murphy, EdD;<br />
Marcia A. Boyd, DDS, MA, LHD (Hon)<br />
SOMMAIRE<br />
En 1994, le premier document de compétences dentaires développé à l’échelle nationale<br />
a été adopté au Canada par les groupes d’intervenants. Suivant une recommandation de<br />
l’atelier de concertation impliqué dans le processus d’origine, une révision des compétences<br />
pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada a été entreprise et fi nalisée<br />
10 ans plus tard. À partir de novembre 2005, les compétences revues ont été adoptées<br />
par tous les groupes d’intervenants et sont utilisées comme référence pour la gestion des<br />
programmes, leur agrément et la mise en œuvre d’examens d’accréditation.<br />
Mots clés MeSH : clinical competence; general practice, dental/education; licensure, dental<br />
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/157.html<br />
En 1994, une initiative lancée par le Bureau<br />
national d’examen dentaire du Canada<br />
(BNED) a mené, à la suite d’une concertation<br />
nationale, à l’adoption d’un document<br />
établissant les compétences requises pour un<br />
dentiste nouvellement diplômé au Canada 1 .<br />
L’initiative canadienne a ainsi permis d’élaborer<br />
et d’adopter à l’échelle nationale le premier document<br />
de compétences dentaires au Canada.<br />
Le processus d’élaboration et d’acceptation<br />
des 46 compétences est d’une importance particulière<br />
pour les groupes d’intervenants. Le<br />
Conseil de l’éducation de l’<strong>Association</strong> dentaire<br />
canadienne, qui a représenté les dentistes durant<br />
le processus initial d’élaboration, continue<br />
d’assurer la liaison entre les dentistes et d’autres<br />
groupes. Le BNED, qui permet aux diplômés<br />
de programmes agréés au Canada et aux États-<br />
Unis de passer l’examen d’accréditation en vue<br />
de déterminer leur admissibilité à l’obtention<br />
d’une autorisation d’exercer au Canada, a utilisé<br />
ces compétences à titre de référence pour ses<br />
Auteur-ressource<br />
Dr Gerrow<br />
Courriel : Jack.Gerrow@<br />
Dal.ca<br />
examens. Il a ainsi pu établir un plan d’examen<br />
qui tient compte de l’étendue des compétences<br />
pouvant être évaluées.<br />
La Commission de l’agrément dentaire du<br />
Canada (CADC) a inclus ce document dans sa<br />
documentation relative aux exigences d’agrément<br />
des programmes de DDS et de DMD. Dans<br />
le cadre d’une visite sur place, les programmes<br />
d’enseignement dentaire doivent démontrer que<br />
leur programme d’études est axé sur les compétences.<br />
Ils doivent également indiquer où, quand<br />
et comment les compétences sont enseignées et<br />
évaluées.<br />
La plupart des programmes canadiens d’enseignement<br />
dentaire ont adopté les compétences<br />
établies en 1994. Ils les ont utilisées pour élaborer<br />
le contenu de leur programme d’études<br />
et en démontrer les résultats. Certains les ont<br />
également adaptées à leur programme d’études.<br />
Des institutions et des organismes internationaux<br />
s’en sont inspirés pour élaborer leur propres<br />
compétences.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 157
En 2003, un comité organisateur composé d’un représentant<br />
de chacun des 4 groupes d’intervenants (le BNED,<br />
l’<strong>Association</strong> des facultés dentaires du Canada, la CADC<br />
et l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne) a été constitué en vue<br />
de réviser le document des compétences. La constitution<br />
de ce comité fait suite à la recommandation d’une révision<br />
régulière des compétences par les parties ayant pris part à<br />
l’atelier initial de concertation. Le comité organisateur a mis<br />
en place un atelier de concertation destiné à e ectuer la révision<br />
des compétences et travaillé en collaboration avec les<br />
groupes d’intervenants a n de désigner des personnes aptes<br />
à y participer. Les participants ont été habilités à agir pour<br />
le compte de leur groupe.<br />
Le comité organisateur a engagé 2 animateurs et élaboré<br />
une documentation qu’il a transmis aux participants en<br />
prévision de l’atelier. Ces ressources comprenaient le document<br />
actuel des compétences, un document d’information<br />
sur les compétences, des exemples d’autres documents de<br />
compétences en dentisterie et les résultats d’un sondage sur<br />
la validité 2 des 46 compétences actuelles.<br />
Ce sondage 2 , mené auprès de 731 dentistes, avait pour<br />
but de recueillir des données démographiques et d’évaluer<br />
les 46 compétences sur une échelle de 1 à 5. Les participants<br />
faisaient partie d’un vaste échantillon représentatif<br />
de la communauté dentaire du Canada (le taux de réponse<br />
au sondage a été de 43,1 %). Bien que les participants aient<br />
estimé que toutes les compétences variaient d’«importantes»<br />
à «très importantes», ils ont jugé que certaines compétences<br />
étaient moins importantes dans l’exercice de la médecine<br />
dentaire générale au Canada.<br />
Au cours de l’atelier, les participants sont parvenus à<br />
un consensus sur un projet de document et ont convenu<br />
d’une procédure visant à naliser et approuver le nouveau<br />
document des compétences. Le document qui en a<br />
résulté (voir l’annexe 1 à la p. 159) reprend les 47 compétences<br />
actuellement jugées essentielles à l’exercice de la<br />
––– Gerrow –––<br />
158 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
médecine dentaire générale au Canada. En novembre 2005, les<br />
groupes d’intervenants ont tous o ciellement adopté le<br />
document et l’utilisent comme référence pour la gestion de<br />
leur programme d’études, l’agrément de programmes et<br />
l’élaboration d’examens d’accréditation au Canada.<br />
Ce processus démontre l’importance d’une révision<br />
continue des compétences à l’échelle nationale.<br />
LES AUTEURS<br />
Le Dr Gerrow est professeur et directeur du département<br />
des sciences cliniques à la Faculté de médecine dentaire de<br />
l’Université Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse) et directeur<br />
général et registraire du Bureau national d’examen dentaire<br />
du Canada, Ottawa (Ontario).<br />
Le Dr Murphy est professeur agrégé à la Faculté de<br />
médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax<br />
(Nouvelle-Écosse).<br />
La Dre Boyd est professeure émérite à la Faculté de médecine<br />
dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique,<br />
Vancouver (Colombie-Britannique) et ancienne examinatrice<br />
en chef des examens écrits du Bureau national d’examen<br />
dentaire du Canada, Ottawa (Ontario).<br />
Écrire au : Dr Jack D. Gerrow, Bureau national d’examen dentaire du<br />
Canada, 100 Bronson Ave., Ottawa ON K1R 6G8.<br />
Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne re ètent pas nécessairement<br />
les opinions et les politiques o cielles de l’<strong>Association</strong> dentaire<br />
canadienne.<br />
Cet article a été révisé par des pairs.<br />
Références<br />
1. Gerrow JD, Chambers DW, Henderson BJ. Boyd MA. Compétences exigées<br />
d’un nouveau praticien en médecine dentaire au Canada. J Can Dent Assoc<br />
1998; 64(2):94–7.<br />
2. Gerrow JD, Murphy HJ, Boyd MA. Competencies for the beginning dental<br />
practitioner in Canada: a validity survey. J Dent Educ 2006; 70(10):1076–80.
––– Compétences dentaires –––<br />
Annexe 1 Compétences pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada<br />
Un dentiste nouvellement diplômé au Canada doit être capable de fournir des soins de santé buccale pour le<br />
béné ce des individus et des communautés en respectant leur culture.<br />
La compétence repose sur le postulat que tous les comportements sont tributaires de connaissances fondamentales<br />
et d’habiletés en sciences biomédicales, en sciences du comportement et en sciences dentaires et par un<br />
comportement professionnel.<br />
Les dentistes nouvellement diplômés au Canada doivent être capables d’appliquer les connaissances fondamentales<br />
et d’exercer leurs habiletés, de justi er leurs décisions et leurs actions et d’en évaluer les résultats. Par conséquent,<br />
les connaissances fondamentales, les habiletés et le comportement professionnel sont parties intégrantes de<br />
chaque compétence.<br />
La compétence repose également sur le postulat que tous les comportements doivent atteindre un niveau<br />
acceptable et que le praticien peut évaluer la qualité et l’e cacité de tous ses comportements. La compétence ne<br />
peut être atteinte sans la capacité de s’auto-évaluer. De plus il n’y a pas de degré de compétence : un dentiste est soit<br />
compétent, soit incompétent. Les compétences ci-dessous réfèrent à la pratique de la dentisterie générale et incluent<br />
la prise en charge de patients de tout âge incluant ceux avec des besoins particuliers. Il est assumé que tous les<br />
soins de santé buccale sont prodigués de façon déontologique, en respectant les exigences légales édictées au niveau<br />
national et provincial.<br />
Un dentiste nouvellement diplômé au Canada doit être capable de :<br />
1. reconnaître les déterminants en santé buccale chez les individus et les populations ainsi que le rôle du dentiste<br />
dans la promotion de la santé buccale, y compris chez les démunis.<br />
2. reconnaître les relations entre la santé générale et la santé buccale.<br />
3. évaluer la littérature scienti que et mettre en pratique les recommandations qui en découlent après avoir mesuré<br />
le niveau de preuve pouvant supporter leur bien-fondé.<br />
4. communiquer e cacement avec les patients, parents ou gardiens, le personnel, ses pairs, d’autres professionnels<br />
de la santé et le public.<br />
5. identi er la plainte/inquiétude principale du patient et obtenir l’histoire associée à la plainte.<br />
6. obtenir et interpréter une histoire médicale, dentaire et psychosociale, incluant une revue des systèmes si<br />
nécessaire, et faire une évaluation des conditions physiques et psychosociales pouvant a ecter la prise en charge<br />
du patient.<br />
7. maintenir de façon précise et complète le dossier-patient d’une manière con dentielle.<br />
8. prévenir la transmission des maladies infectieuses en suivant les protocoles de contrôle d’infection en vigueur.<br />
9. faire un examen clinique.<br />
10. di érencier les tissus durs et mous normaux des tissus anormaux du complexe maxillofacial.<br />
11. prescrire et obtenir les tests diagnostiques requis en tenant compte de leurs risques et bienfaits.<br />
12. faire un examen radiologique.<br />
13. interpréter les éléments recueillis par l’histoire du patient, l’examen clinique, l’examen radiologique et par les<br />
autres tests ou procédures diagnostiques.<br />
14. reconnaître et prendre en charge le patient anxieux ou appréhensif.<br />
15. interpréter les éléments recueillis par l’histoire du patient, l’examen clinique, l’examen radiologique et par les<br />
autres tests ou procédures diagnostiques.<br />
16. reconnaître et prendre en charge le patient anxieux ou appréhensif.<br />
17. reconnaître les signes d’abus ou de négligence et faire les rapports appropriés.<br />
18. évaluer les risques du patient (incluant, mais non limité à, la diète et l’usage du tabac) relativement aux maladies<br />
buccales ou aux blessures.<br />
19. développer une liste des problèmes et établir les diagnostics.<br />
20. déterminer le niveau d’expertise requis pour un traitement et formuler une demande écrite pour une consultation<br />
et/ou le transfert d’un patient vers un autre professionnel de la santé, lorsqu’approprié.<br />
21. développer di érentes options de plans de traitement basées sur l’évaluation de toutes les données pertinentes.<br />
22. discuter des éléments recueillis, des diagnostics, d’étiologie, des risques, des béné ces et des pronostics des<br />
options de plans de traitement en gardant à l’esprit la participation du patient dans la prise en charge de sa<br />
santé buccale.<br />
23. développer un plan de traitement compréhensif et séquentiel, en tenant compte des éléments prioritaires.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 159
––– Gerrow –––<br />
24. présenter et discuter de la séquence du traitement, de l’estimé des frais, des modalités de paiement, du temps<br />
requis à son exécution et des responsabilités du patient à cet égard.<br />
25. obtenir un consentement éclairé et une acceptation écrite de la part du patient, pour le plan de traitement<br />
proposé et pour toute modi cation subséquente.<br />
26. modi er au besoin le plan de traitement durant le déroulement du traitement.<br />
27. éduquer les patients sur les risques et la prévention des maladies et des blessures buccales dans le but<br />
d’encourager l’instauration de sains comportements.<br />
28. fournir des thérapies préventives contre les maladies ou blessures buccales.<br />
29. reconnaître et établir des procédures pour minimiser les accidents de travail reliés à la pratique dentaire.<br />
30. réaliser une anesthésie locale aux ns d’interventions dentaires et prendre en charge les complications reliées.<br />
31. déterminer les indications et contre-indications de l’utilisation de médicaments utilisés en pratique dentaire,<br />
leurs posologies, leurs modes d’administration et rédiger une ordonnance pour les médicaments utilisés en<br />
dentisterie.<br />
32. prendre en charge les urgences dentaires.<br />
33. reconnaître et prendre en charge les urgences médicales pouvant survenir dans une pratique dentaire.<br />
34. prendre en charge l’état parodontal et ses maladies, rendre le traitement parodontal approprié et assurer le suivi<br />
des résultats anticipés.<br />
35. évaluer le risque, l’étendue et l’activité de la carie et recommander l’approche thérapeutique appropriée, préventive<br />
ou restauratrice.<br />
36. prendre en charge les caries dentaires, les défauts dentaires, les problèmes esthétiques et, lorsqu’une restauration<br />
est justi ée, utiliser les techniques pour restaurer la forme et la fonction de la dent en conservant le plus de<br />
structure dentaire possible et en préservant la vitalité de la dent.<br />
37. prendre en charge les patients présentant des douleurs et/ou dysfonctions bucco-faciales.<br />
38. prendre en charge les procédures chirurgicales reliées aux tissus buccaux mous et durs et leurs complications.<br />
39. prendre en charge les traumatismes du complexe orofacial.<br />
40. prendre en charge les conditions et les pathologies pulpaires et faire le traitement endodontique lorsqu’indiqué.<br />
41. prendre en charge les anomalies de croissance et du développement orofaciales et traiter les problèmes<br />
orthodontiques mineurs.<br />
42. reconnaître et prendre en charge les occlusions fonctionnelles et non-fonctionnelles.<br />
43. choisir et prescrire, lorsqu’ indiqué, les biomatériaux appropriés pour le traitement d’un patient.<br />
44. prendre en charge les besoins prosthodontiques des patients partiellement ou complètement édentés incluant la<br />
fabrication de prothèses xes, amovibles et implanto-portées.<br />
45. prendre les mesures requises pour la fabrication, en laboratoire, de prothèses et appareils dentaires.<br />
46. faire le dessin d’une prothèse ou appareil dentaire, écrire une prescription de laboratoire et évaluer le travail du<br />
laboratoire.<br />
47. appliquer les principes reconnus d’éthique et de jurisprudence pour maintenir les normes et permettre<br />
l’amélioration des connaissances et des habiletés.<br />
48. appliquer les principes de base en administration, en nance et en gestion du personnel, requis en cabinet<br />
dentaire.<br />
49. a cher un comportement professionnel basé sur l’éthique et qui se place au-dessus de l’intérêt personnel,<br />
qui vise l’excellence, qui est engagé à maintenir un développement professionnel soutenu et qui agit de façon<br />
responsable face aux patients, à la société et la profession.<br />
Défi nition<br />
La prise en charge des besoins de santé buccale du patient suppose l’inclusion de toutes les actions prodiguées par<br />
le professionnel de la santé qui ont pour but de modi er la condition du patient. Ces actions peuvent inclure d’éduquer,<br />
de conseiller, d’être soigné par le dentiste, d’être soigné par le dentiste après consultation avec un autre professionnel<br />
de la santé, d’assurer le suivi du traitement rendu, mais peuvent aussi inclure de ne pas soigner ou simplement<br />
d’observer. La prise en charge assume l’utilisation de la thérapie la moins invasive nécessaire pour obtenir un résultat<br />
probant en accord avec les désirs du patient.<br />
160 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
* <br />
<br />
<br />
* <br />
<br />
<br />
<br />
* <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
*
Utilisez-vous le jeu de teintes VITA ®<br />
Si ce n’est pas le cas, vous pourriez tout aussi bien mesurer<br />
les teintes à l’aide d’une boîte de crayons<br />
Lors d’une étude<br />
récente...<br />
des teintes<br />
mesurées avec les jeux de teintes<br />
classiques ont nécessité des<br />
ajustements avant la mise en<br />
bouche<br />
des teintes mesurées avec le jeu de<br />
teintes VITA 3D-Master n’ont pas nécessité<br />
d’ajustements supplémentaires*<br />
3D-MASTER ®<br />
?<br />
* Hassel, Koke, Schmitter, Beck, Rammelsberg,<br />
“Clinical effects of different shade guide<br />
systems on the tooth shades of ceramicveneered<br />
restorations”, International Journal of<br />
Prosthodontics, vol.18, No. 5 Sept/Oct 2005<br />
Pour des teintes assurées, exigez toujours les matériaux de restauration VITA ® authentiques.<br />
800-263-4778<br />
800-828-3839 in USA • www.vident.com<br />
©Vident 2007. 3D-Master is a registered trademark of<br />
VITA Zahnfabrik.
Pratique C L I N I Q U E<br />
Sympathetically Maintained Pain Presenting<br />
First as Temporomandibular Disorder, then as<br />
Parotid Dysfunction<br />
Subha Giri, BDS, MS; Donald Nixdorf, DDS, MS<br />
SOMMAIRE<br />
Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un état chronique qui se caractérise<br />
par une douleur intense, de l’œdème, des rougeurs, une hypersensibilité et des<br />
effets sudomoteurs accrus. Dans les 13 cas de SDRC siégeant dans la région de la tête et<br />
du cou qui ont été recensés dans la littérature, il a été établi que l’étiologie de la douleur<br />
était une lésion nerveuse. Dans cet article, nous présentons le cas d’une femme de 30 ans<br />
souffrant de douleur maintenue par le système sympathique, sans lésion nerveuse apparente.<br />
Ses principaux symptômes – douleur préauriculaire gauche et incapacité d’ouvrir<br />
grand la bouche – simulaient une arthralgie temporomandibulaire et une douleur myofaciale<br />
des muscles masticateurs. Puis sont apparus une douleur préauriculaire intermittente<br />
et de l’œdème accompagnés d’hyposalivation – des signes cette fois-ci évocateurs<br />
d’une parotidite. Après une évaluation diagnostique exhaustive, aucune pathologie<br />
sous-jacente précise n’a pu être déterminée et un diagnostic de douleur névropathique<br />
à forte composante sympathique a été posé. Deux ans après l’apparition des symptômes<br />
et le début des soins, un traitement combinant des blocs répétés du ganglion cervicothoracique<br />
et une pharmacothérapie (clonidine en perfusion entérale) a procuré un soulagement<br />
adéquat de la douleur.<br />
Mots clés MeSH : complex regional pain syndrome; pain, intractable; parotitis; temporomandibular<br />
joint disorders<br />
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/163.html<br />
Complex regional pain syndrome (CRPS)<br />
is a chronic condition that usually a ects<br />
extremities, such as the arms or legs. It<br />
is characterized by intense pain, swelling, redness,<br />
hypersensitivity in a region not de ned<br />
by a single peripheral nerve and additional<br />
sudomotor e ects, such as excessive sweating. 1<br />
e clinical criteria for the diagnosis of sympathetically<br />
maintained pain as outlined by the<br />
International <strong>Association</strong> for the Study of Pain<br />
include:<br />
Auteur-ressource<br />
Dr Nixdorf<br />
Courriel : nixdorf@<br />
umn.edu<br />
• onset following an initiating noxious<br />
event (CRPS-type I) or nerve injury (CRPStype<br />
II)<br />
• spontaneous allodynia that is not limited to<br />
peripheral nerve distribution and is not proportionate<br />
to the inciting event<br />
• abnormal sudomotor activity, skin blood<br />
ow abnormality, edema, other autonomic<br />
symptoms<br />
• exclusion of other conditions that may<br />
otherwise contribute to the extent of the<br />
symptoms. 2<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 163
––– Nixdorf –––<br />
Figure 1: Panoramic radiograph showing no overt odontogenic or<br />
osseous pathology.<br />
Figure 2a: Tomography of the right side of the temporomandibular joint indicating mild regressive bony remodelling.<br />
Figure 2b: Tomography of the left side of the temporomandibular joint appearing within normal limits.<br />
Only 13 cases of CRPS involving sympathetically<br />
maintained pain in the head and neck region have<br />
been described, and all reported trauma as the identi-<br />
able etiologic factor. 3 e case presented here is another<br />
occurrence of sympathetically maintained pain in the head<br />
and neck region, but without nerve injury as a clear initiating<br />
factor.<br />
Case Report<br />
A 30-year-old woman initially presented with le -side<br />
jaw pain and inability to open her mouth wide. She was not<br />
aware of any initiating factors and reported that she had<br />
experienced this type of pain intermittently since she was<br />
19 years old. e pain had presenting symptoms typical<br />
of a le -side temporomandibular disorder (TMD): dull<br />
intermittent preauricular pain of moderate intensity that<br />
caused sleep disruption, was aggravated by jaw activity and<br />
was alleviated by analgesic use. She reported an episode of<br />
pain in the le side of her face one year before the onset of<br />
164 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
the current complaint; that pain had been diagnosed as an<br />
ear infection and was treated with antibiotics and surgical<br />
drainage. In the past, she had been prescribed gabapentin<br />
and opioid analgesics for her pain. Clinical ndings, also<br />
typical of TMD, included mandibular range of motion<br />
less than 40 mm, absence of joint noises and excursions,<br />
and tenderness of the le temporomandibular joint (TMJ)<br />
and masseter muscle to palpation. Panoramic and tomographic<br />
imaging revealed slight sclerosis of the anterior aspect<br />
of the right condyle with mild attening (Figs. 1 and 2).<br />
No sensory abnormalities of the face or jaws were detected<br />
from the history or physical examination using sharp–dull<br />
discrimination and sensation of touch with a wisp of cotton.<br />
Based on this information, a diagnosis of le -side TMJ<br />
arthralgia and myofascial pain of the le masseter muscle<br />
was made.<br />
Conservative treatment was initiated — self-care, a<br />
maxillary f lat-plane occlusal splint and pharmacotherapy<br />
with nonsteroidal anti-in ammatory drugs (diclo-
Figure 3: Sialogram of the left parotid gland<br />
with no evidence of sialolithiasis.<br />
fenac and nabumetone) and low-dose nortriptyline — but<br />
only minimal bene cial e ects were achieved. Lidocaine<br />
trigger-point injections on the le masseter resulted in<br />
reduction of pain to a minimal level; thus, injections were<br />
continued monthly for the following 4 months.<br />
After 9 months of stable pain control, the pain<br />
progressively increased in intensity. e patient described<br />
it as a pressure sensation in her ear, which she perceived<br />
as an ear infection. Swelling and redness was noted in the<br />
le preauricular, facial and posterior mandibular areas.<br />
Clinical examination revealed that the maximal mandibular<br />
opening was less than 30 mm; left-side preauricular<br />
areas were tender to palpation although the<br />
patient’s le ear tympanic membrane appeared normal.<br />
A diagnosis of acute capsulitis with e usion was made and<br />
an intra-articular joint injection of corticosteroids was<br />
provided. At this time, chronic pain pharmacotherapy was<br />
initiated; nortriptyline, titrated to 30 mg before bedtime,<br />
resulted in excellent pain relief. Pain, swelling and redness<br />
continued to recur intermittently for about one month.<br />
Six months following the TMJ injection, the patient<br />
was referred for an oral medicine consultation to assess<br />
for parotitis, despite the normal clear appearance of her<br />
saliva. A parotid sialogram revealed no calci cation or<br />
brous tissue within the le parotid gland. She was referred<br />
to an ear, nose and throat surgeon for biopsy to<br />
confirm a tentative diagnosis of Sjögren’s syndrome.<br />
Minor salivary gland biopsies of the lower lip, at 2 di erent<br />
times, revealed normal salivary gland histology.<br />
Another are-up of symptoms occurred with the additional<br />
new symptom of reduced amounts of saliva. A diagnosis<br />
of medication-induced xerostomia with probable secondary<br />
infectious sialadenitis was made. A second sialogram<br />
was obtained and, again, no abnormalities were detected<br />
(Fig. 3). Regional magnetic resonance imaging (MRI), from<br />
above the TMJs to below the clavicles, was also normal.<br />
A diagnosis of probable sympathetically maintained<br />
pain was made based on the presence of f luctuating<br />
autonomic symptoms and the absence of any other organic<br />
causes of this patient’s pain complaint. A le -side diagnostic<br />
stellate ganglion block was performed using 0.5% bupiva-<br />
––– Complex Regional Pain Syndrome –––<br />
caine. Pre-injection pain intensity was 6/10 on a numeric<br />
rating scale. Immediate exacerbation of her le -side jaw and<br />
neck pain with nal needle placement (which was rated as<br />
10/10) occurred with the pain level reduced to 2/10 15 minutes<br />
post-injection. An ipsilateral Horner’s syndrome was<br />
present con rming adequate blockade.<br />
Because of the patient’s desire not to receive further<br />
injections, pharmacotherapy treatment was initiated,<br />
with enteral clonidine starting at 0.1 mg/day at bedtime<br />
and increased when sedation was unacceptable to<br />
0.9 mg/day. Topical clonidine was used in a 50% dimethyl-sulfoxide<br />
cream, along with gabapentin at<br />
400 mg 4 times a day and Senokot-S (Purdue Pharam,<br />
Pickering, Ont.) to counteract the anticholinergic e ects of<br />
the medication. e pain decreased to an intensity level of<br />
4/10, but over the following 5 months the patient’s symptoms<br />
slowly progressed with increasing pain and further<br />
spread into her le neck, shoulder and forearm.<br />
During this time, the patient displayed symptoms of depression<br />
and in a desperate attempt to alleviate her pain she<br />
self-administered cannabinoids. When discussing this, she<br />
reluctantly revealed that no appreciable pain reduction was<br />
experienced, but smoking did provide a “vacation from her<br />
situation.” Consultation with a psychologist was insisted on<br />
(previous attempts to refer her to a psychologist had failed).<br />
e idea of a series of stellate ganglion blocks was reinitiated<br />
and executed, resulting in excellent pain relief; a pain<br />
level of 0/10 was achieved with occasional exacerbations to<br />
2/10. Pain control was so successful that the dose of enteral<br />
clonidine was reduced to 0.1 mg every morning and 0.3 mg<br />
at bedtime, and the topical cream was discontinued. A er<br />
4 months of good pain control with weekly to biweekly<br />
stellate ganglion blocks, the patient was lost to follow-up due<br />
to relocation of the care provider.<br />
Discussion<br />
Very few cases of CRPS in the head and neck region<br />
have been reported in the literature. All can be traced back<br />
to identi able etiologic factors involving trauma 3 — CRPS<br />
due to penetrating trauma, 4 surgical procedures in the face<br />
and jaw, 5–7 vascular surgery of the neck, 8 motor vehicle<br />
accident leading to head and neck injury 9,10 and dental<br />
extractions. 6,11,12 Our case report is a rare occurrence of<br />
sympathetically maintained pain in the head and neck region<br />
without identi able nerve injury as a causative factor.<br />
erefore, the most appropriate diagnosis would be CRPStype<br />
I.<br />
e pathophysiology underlying CRPS is not well understood,<br />
but small-fibre degeneration has been shown<br />
in patients diagnosed with CRPS-type I despite a lack of<br />
clinical ndings indicating nerve injury. 13 Obtaining a skin<br />
biopsy to assess for peripheral nerve degeneration, along<br />
with detailed neurosensory testing (QST), may help determine<br />
the most appropriate diagnosis. (As a full review of<br />
the pathophysiology is not within the scope of this article,<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 165
see Harden and others 14 and Melis and others 3 ). Under<br />
normal physiological conditions, the sympathetic nervous<br />
system does not have a modulatory e ect on the nociceptive<br />
pathway and does not arise from trigeminal nerve injury. 15,16<br />
erefore, from a clinical perspective, 2 di erent factors<br />
can be identi ed as sympathetically maintained pain: sympathetic<br />
dysfunction resulting in altered blood ow, temperature<br />
and sweating; and alleviation of pain with an<br />
anesthetic block of the sympathetic e erent nerves. 14<br />
e uniqueness of the current case lies in its symptomatic<br />
presentation as TMD pain, otherwise known as<br />
TMJ arthralgia and myofascial pain of the masticatory<br />
muscles, with no apparent trauma to the tissue. In the present<br />
case, the initiating noxious event could be viewed as the<br />
persistent le -side TMD pain associated with an inner-ear<br />
infection. e inability to identify a direct trauma or nerve<br />
injury excludes the possibility of causalgia or CRPS-type II.<br />
At the same time, it supports the diagnosis of TMD, which<br />
o en presents with unidenti able etiology. e clinical<br />
ndings of spontaneous excruciating pain not proportionate<br />
to the extent of the pathology of the region and the<br />
sympathetic features of swelling, redness and parotid<br />
dysfunction also ful ll the criteria for CRPS. Further support<br />
may be drawn from the negative sialograms, which<br />
ruled out parotid gland pathology, MRI for the head and<br />
neck region, which excluded vascular pathologies, and the<br />
e ectiveness of the stellate ganglion blocks that reinforced<br />
evidence for the involvement of the sympathetic nervous<br />
system.<br />
It could be speculated that the involvement of the sympathetic<br />
nervous system in the current case resulted from<br />
the neuropathic e ects of longstanding TMD pain that<br />
transformed over time into sympathetically mediated pain.<br />
In an animal study of TMJ in ammation and pain, changes<br />
within the nerves innervating the disc were shown to be<br />
induced. 17 Changes similar to these may result in the expression<br />
of adrenergic receptors in the peripheral sensory bres<br />
resulting in sympathetic dysfunction. is is evidenced<br />
by the e ectiveness of initial TMD care. Also, autonomic<br />
features were minimal in the initial presenting symptoms,<br />
but they became more prominent as time passed, with intermittent<br />
swelling and pain exacerbation spreading into<br />
the neck.<br />
It is also possible that the sympathetic involvement<br />
pre-existed the labelling of the condition as TMD pain,<br />
as evidenced by the patient’s admissions to hospital with<br />
complaints of preauricular pain and pharmacotherapy with<br />
gabapentin before her initial TMD consultation. Also, preexisting<br />
sympathetically maintained pain may have been<br />
precipitated by factors, such as minor peripheral in ammation<br />
and nerve injury secondary to the treatment provided,<br />
TMD pain itself or the prior inner ear infection. is preexisting<br />
sympathetic component could have been merely<br />
masquerading as a TMD pain complaint, then parotid dysfunction,<br />
requiring time and adequate stressors to cause an<br />
––– Nixdorf –––<br />
166 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
exacerbation of this centrally mediated pain phenomenon.<br />
The initial interpretation of periauricular hyperalgesia<br />
with intermittent swelling as being TMD or parotid gland<br />
dysfunction would then be best explained as practitioner<br />
bias.<br />
Conclusion<br />
is case report is an example of CRPS-type I with<br />
sympathetically maintained pain presenting in the head and<br />
neck region that required expertise in both orofacial pain<br />
and oral medicine to arrive at an accurate diagnosis. We<br />
can extrapolate 2 possible clinical scenarios, which are not<br />
mutually exclusive, for how this pain presented: persistent<br />
TMD arthralgia and myalgia resulting in central changes<br />
that ultimately led to sympathetically maintained pain; and<br />
sympathetically maintained pain, masquerading as TMD<br />
pain and parotid dysfunction before becoming readily<br />
identi able.<br />
e absence of any identi able etiologic factors makes<br />
this case unique among reported cases of CRPS in the head<br />
and neck. It is important for us, as clinicians, to be alert and<br />
closely observe patients with long-standing TMD symptoms,<br />
so that if neuropathic components of pain arise, they<br />
can be identi ed and treated. <br />
THE AUTHORS<br />
Acknowledgements: e valuable input of Dr. Mariona Mulet at the<br />
University of Minnesota and Dr. Seema Ganatra at the University of<br />
Alberta is gratefully acknowledged.<br />
Dr. Giri is a TMJ specialist with the Minnesota Head and<br />
Neck Pain Clinic in Minnesota, Minneapolis.<br />
Dr. Nixdorf is an assistant professor in the department of<br />
diagnostic and biological sciences, University of Minnesota,<br />
Minneapolis, Minnesota.<br />
Correspondence to: Dr. Donald Nixdorf, Division of TMJ and Orofacial<br />
Pain, School of Dentistry, University of Minnesota, 6-320 Moos Tower,<br />
515 Delaware St, Minneapolis, MN 55455, USA.<br />
e authors have no declared nancial interests in any company manufacturing<br />
the types of products mentioned in this article.<br />
is article has been peer reviewed.<br />
References<br />
1. Merskey H, Bogduk N, editors. Classification of chronic<br />
pain: descriptions of chronic pain syndromes and definitions<br />
of pain terms. 2nd ed. Seattle, Wash.: IASP Press; 1994.<br />
2. Stanton-Hicks M, Janig W, Hassenbusch S, Haddox JD, Boas R, Wilson P.<br />
Reflex sympathetic dystrophy: changing concepts and taxonomy. Pain 1995;<br />
63(1):127–33.<br />
3. Melis M, Zawawi K, al-Badawi E, Lobo Lobo S, Mehta N. Complex regional<br />
pain syndrome in the head and neck: a review of the literature. J Orofacial<br />
Pain 2002; 16(2):93–104.<br />
4. Bingham JA. Causalgia of the face: two cases successfully treated by<br />
sympathectomy. BMJ 1947; 1:804–5.<br />
5. Hanowell ST, Kennedy SF. Phantom tongue pain and causalgia: case<br />
presentation and treatment. Anesth Analg 1979; 58(5):436–8.
6. Jaeger B, Singer E, Kroening R. Reflex sympathetic dystrophy of the<br />
face. Report of two cases and a review of literature. Arch Neurol 1986;<br />
43(7):693–5.<br />
7. Khoury R, Kennedy SF, Macnamara TE. Facial causalgia: report of case.<br />
J Oral Surg 1980; 38(10):782–3.<br />
8. Arden RL, Bahu SJ, Zuazu MA, Berguer R. Reflex sympathetic<br />
dystrophy of the face: current treatment recommendations. Laryngoscope<br />
1998; 108(3):437–42.<br />
9. Veldman PH, Jacobs PB. Reflex sympathetic dystrophy of the head: case<br />
report and discussion of diagnostic criteria. J Trauma 1994; 36(1):119–21.<br />
10. Figuerola M, Bruera O, Leston J. Reflex sympathetic dystrophy of the<br />
face: an unusual cause of facial pain. Headache Q 2000; 11(2):135–7.<br />
11. Behrman S. Facial neuralgias. Br Dent J 1949; 86:197–203.<br />
12. Saxen MA, Campbell RL. An unusual case of sympathetically maintained<br />
facial pain complicated by telangiectasia. Oral Surg Oral Med Oral Pathol<br />
Oral Radiol Endod 1995; 79(4):455–8.<br />
13. Oaklander AL, Rissmiller JG, Gelman LB, Zheng L, Chang Y, Gott R.<br />
Evidence of focal small-fiber axonal degeneration in complex regional pain<br />
syndrome-I (reflex sympathetic dystrophy). Pain 2006; 120(3):235–43.<br />
14. Harden RN, Baron R, Janig W. Complex regional pain syndrome: progress<br />
in pain research and management, volume 22. Seattle, Wash.: IASP Press;<br />
2001. p. 22.<br />
15. Bongenhielm U, Boissonade FM, Westermark A, Robinson PP, Fried K.<br />
Sympathetic nerve sprouting fails to occur in the trigeminal ganglion after<br />
peripheral nerve injury in the rat. Pain 1999; 82(3):283–8.<br />
16. Benoliel R, Eliav E, Tal M. No sympathetic nerve sprouting in rat trigeminal<br />
ganglion following painful and non-painful infraorbital nerve neuropathy.<br />
Neurosci Lett 2001; 297(3):151–4.<br />
17. Shinoda M, Honda T, Ozaki N, Hattori H, Mizutani H, Ueda M, and<br />
other. Nerve terminals extend into the temporomandibular joint of adjuvant<br />
arthritic rats. Eur J Pain 2003; 7(6):493–505.<br />
––– Complex Regional Pain Syndrome –––<br />
<br />
<br />
Works during power outages?<br />
Won’t break when dropped?<br />
Is easily transportable?<br />
Is always user-friendly?<br />
Is worth more after you scribble in it?<br />
Has been around for more than 500 years?<br />
Played a big part in your success?<br />
Books! Which is what we’re all about.<br />
We create CE courses using published<br />
works by recognized dental educators and<br />
authors. If you haven’t tried us, you’re in for a<br />
pleasant surprise:<br />
• When you’re not sure how to respond to a<br />
patient’s question, you can open the book<br />
and find out.<br />
• If you’re wondering about the source of an<br />
idea, you can check the references.<br />
• If you want recent information on a particular<br />
point, you can contact the principal investigators<br />
listed in the references.<br />
• If you’d like to review a specific topic, you<br />
can, in infinitely more detail than from any<br />
lecture notes I’ve ever seen.<br />
So, build more skills, just as you did to<br />
become a professional.<br />
Learn more about all the dental CE topics<br />
we offer by calling 1-800-700-3454<br />
(9–6 Eastern time, Mon.–Fri.), or by reviewing our<br />
website (www.healthstudies.com).<br />
Dennis Rauzin, DDS<br />
Publisher, Health Studies Institute<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 167
En toutE ConfianCE<br />
Vous bénéficiez des conseils auxquels vous pouvez vous fier. Professionnels agréés, les conseillers du Régime d’assurance<br />
des dentistes du Canada ne reçoivent pas de commissions ; donc, il n’y a aucune pression de vente. De plus, ils comprennent<br />
parfaitement vos besoins étant donné qu’ils travaillent exclusivement avec les dentistes et leur famille.<br />
Conseils personnalisés et éclairés à portée de la main.<br />
1 877 293-9455, poste 5003 www.cdspi.com/assurance<br />
Parrainé par et coparrainé par neuf associations dentaires provinciales participantes. administré par<br />
Les conseils en assurance sont fournis par des spécialistes agréés aux Conseils professionnels en direct inc. — une filiale de CDSP CDSPi.<br />
07-81 01/07
Pratique C L I N I Q U E<br />
Large Erupting Complex Odontoma:<br />
A Case Report<br />
Manoj Vengal, MDS; Honey Arora, BDS; Sujoy Ghosh, BDS;<br />
Keerthilatha M. Pai, MDS<br />
SOMMAIRE<br />
L’odontome est le type de tumeur odontogène le plus répandu. Il est habituellement<br />
asymptomatique et est souvent découvert durant les radiographies de routine. La présente<br />
étude de cas traite d’un odontome vaste et complexe causant de la douleur, de<br />
l’infection et une asymétrie faciale. Il s’agit d’un cas important, car peu de rapports<br />
portent sur des odontomes complexes dans la cavité buccale.<br />
Mots clés MeSH : mandibular neoplasms/diagnosis; odontoma/pathology; odontoma/radiography<br />
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/169.html<br />
Odontomas are hamartomas composed of<br />
various dental tissues, i.e., enamel, dentin,<br />
cementum and sometimes pulp. ey are<br />
slow-growing, benign tumours showing nonaggressive<br />
behaviour. 1 ey are classi ed as complex,<br />
when the calci ed tissues present simply as<br />
an irregular mass composed mainly of mature<br />
tubular dentin, or compound, if there is super-<br />
cial anatomic similarity to even rudimentary<br />
teeth. 2 Complex odontomas are less common<br />
than the compound variety in the ratio 1:2. 3<br />
Eruption of an odontoma in the oral cavity is<br />
rare. We present a case of complex odontoma,<br />
in which apparent eruption has occurred in the<br />
area of the right mandibular third molar.<br />
Case Report<br />
A 23-year-old, apparently healthy man reported<br />
to the department of oral medicine and<br />
radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences,<br />
with painful swelling on the right side of the<br />
lower jaw of 2 weeks duration. His medical<br />
history was unremarkable. Clinically, there was<br />
Auteur-ressource<br />
Dr Vengal<br />
Courriel : omr@<br />
manipal.edu<br />
gross facial asymmetry with diffuse smooth<br />
swelling in the right mandibular angle region.<br />
Mouth opening was adequate. Intraoral examination<br />
of the region revealed the apparent<br />
absence of the right mandibular third molar<br />
and a breach in the corresponding alveolar mucosa<br />
through which pus extruded. e buccal<br />
and lingual cortices were expanded and hard.<br />
ere was no evidence of any abnormality in<br />
other teeth in the right mandibular region. e<br />
di erential diagnosis included pericoronal abscess<br />
and infected odontogenic cyst (dentigerous<br />
cyst) associated with impacted third molar. e<br />
patient was asked to return for an intraoral periapical<br />
radiograph and a panoramic radiograph;<br />
however, he did not return for imaging.<br />
A er 8 months, the patient revisited the<br />
department complaining of pain in the same<br />
region. The swelling had not increased in<br />
size (Fig. 1). Intraoral examination showed a<br />
whitish-yellow hard mass resembling dentin;<br />
it measured about 3 cm in its mesio-distal<br />
dimension and 2 cm buccolingually (Fig. 2).<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 169
Figure 1: Clinical photograph showing<br />
gross facial asymmetry in the patient.<br />
A panoramic radiograph showed a uniformly dense<br />
rounded radiopacity (about 3.5 × 3.3 cm), distal to the<br />
mandibular right second molar and overlying the coronal<br />
portion of the mandibular right third molar, which was<br />
displaced disto-inferiorly (Fig. 3). A uniform, well-de ned<br />
radiolucent halo surrounded the radiopacity except in the<br />
superior area where it erupted into the oral cavity. e right<br />
mandibular canal was displaced inferiorly. ere was no<br />
evidence of any root resorption in the right mandibular<br />
second molar. Considering the clinical and radiologic<br />
presentations, a diagnosis of infected erupting complex<br />
odontoma was determined. Under general anesthesia,<br />
access to the mass was achieved via an intraoral approach and<br />
it was excised along with the impacted tooth, i.e., the mandibular<br />
right third molar (Figs. 4a and 4b). Histopathologic<br />
examination (Fig. 5) of the excised mass con rmed the diagnosis<br />
of complex odontoma.<br />
Discussion<br />
Odontoma is the most common type of odontogenic<br />
tumour, although some authors prefer to refer to it as hamartoma,<br />
not a true tumour. 3 Complex odontomas tend<br />
to occur in the posterior region of the jaw and compound<br />
odontomas are more common in the anterior maxilla. 1,3<br />
ey may be discovered at any age, although less than 10%<br />
are found in patients over 40 years of age. Although they are<br />
commonly asymptomatic, clinical indicators of odontoma<br />
may include retention of deciduous teeth, noneruption of<br />
permanent teeth, pain, expansion of the cortical bone and<br />
tooth displacement. Other symptoms include anesthesia in<br />
the lower lip and swelling in the a ected area. In the present<br />
case, pain was the rst symptom, probably due to secondary<br />
infection, 4 which can occur because of replacement of bone<br />
by a large amount of avascular hard tissue. Eruption of an<br />
––– Vengal –––<br />
Figure 2: Clinical photograph showing the<br />
odontoma erupting in the oral cavity and<br />
impaction of the third molar.<br />
170 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Figure 3: Panoramic radiograph<br />
showing the erupting odontoma and<br />
the impacted third molar, which was<br />
displaced to the disto-inferior region<br />
of the angle of the mandible.<br />
odontoma through the mucosa could also allow invasion<br />
of oral microorganisms into the bone due to lack of adequate<br />
adhesion between bone and odontoma because of the<br />
absence of periodontal ligament. Odontomas can measure<br />
anywhere from a few millimetres to many centimetres in<br />
their greatest dimension. e largest found in a human weighed<br />
0.3 kg. 2,5<br />
Clinically, odontomas 6 are either complex or compound,<br />
and are classi ed as:<br />
• Intraosseous — these odontomas occur inside the bone<br />
and may erupt (erupted odontoma) into the oral cavity.<br />
To date, 12 cases of the erupted variety have been described<br />
in the literature. 6<br />
• Extraosseous or peripheral — odontomas occurring in<br />
the so tissue covering the tooth-bearing portions of the<br />
jaws.<br />
e odontoma presents as a well-de ned radiopacity<br />
situated in bone, but with a density that is greater than<br />
bone and equal to or greater than that of a tooth. It contains<br />
foci of variable density. A radiolucent halo, typically surrounded<br />
by a thin sclerotic line, surrounds the radiopacity.<br />
e radiolucent zone is the connective tissue capsule of a<br />
normal tooth follicle. e thin sclerotic line resembles the<br />
corticated border seen in a normal tooth crypt. e developmental<br />
stages can be identi ed based on radiologic features<br />
and the degree of calci cation of the lesion at the time of<br />
diagnosis. 6,7 e rst stage is characterized by radiolucency<br />
due to the absence of dental tissue calci cation, the second<br />
or intermediate stage shows partial calci cation and the<br />
third or classically radiopaque stage exhibits predominant<br />
tissue calci cation with the surrounding radiolucent halo<br />
described above. 5,8<br />
In our case study, we present a mature complex odontoma,<br />
which should be di erentiated from cementoblas-
Figure 4a: The excised<br />
odontoma.<br />
toma, osteoid osteoma and bro-osseous lesions, such as<br />
cemento-ossifying broma. A cementoblastoma presents as<br />
a well-de ned radiopaque mass attached to the tooth root<br />
and surrounded by a radiolucent rim. 2,5,9 Osteoid osteomas<br />
are characterized by a small ovoid or round radiolucent<br />
area surrounded by a rim of sclerotic bone; the central<br />
radiolucency exhibits some calci cation. Cemento-ossifying<br />
broma presents as a well-de ned radiolucency with<br />
increasing ecks of calci cation as it matures; it is not surrounded<br />
by a radiolucent rim and it is di use with normal<br />
bone. 2,5,9 Also, none of these is associated with an impacted<br />
tooth.<br />
e mechanism of odontoma eruption appears to be different<br />
from tooth eruption because of the lack of periodontal<br />
ligament in odontoma. erefore, the force required to move<br />
the odontoma is not linked to the contractility of broblasts,<br />
as is the case for teeth. Although there is no root formation<br />
in odontoma, its increasing size may lead to the sequestration<br />
of the overlying bone and, hence, occlusal movement or<br />
eruption. e increase in the size of the odontoma over time<br />
produces a force su cient to cause bone resorption.<br />
Another reason for odontoma eruption could be the<br />
bony remodelling of the jaws. However, for this to occur<br />
dental follicle is required, although indirectly, as it provides<br />
both the conductance and chemoattraction for the osteoclasts<br />
necessary for tooth eruption. Immunocytochemical<br />
investigations have indicated that a pattern of cellular<br />
activity involving both reduced dental epithelium and the<br />
follicles is associated with tooth eruption. e reduced<br />
dental epithelium initiates a cascade of intercellular signals<br />
by expressing epidermal growth factor β and transforming<br />
growth factor. ese factors, in turn, stimulate the follicular<br />
cells to produce colony-stimulating factor, which recruits<br />
osteoclasts to the follicle. e reduced dental epithelium<br />
––– Complex Odontoma –––<br />
Figure 4b: The impacted third molar.<br />
Figure 5: Photomicrograph (× 4) showing<br />
decalcifi ed dentin and empty spaces of<br />
decalcifi ed enamel intermixed with haphazardly<br />
arranged areas containing remnants<br />
of immature enamel matrix.<br />
also secretes proteases, which assist in the breakdown of the<br />
follicle to produce a path of least resistance. 10<br />
is epithelial signalling could explain the remarkable<br />
consistency of eruption times, as it is likely that the dental<br />
epithelium is programmed as part of its functional life<br />
cycle. 10 However, in the case of odontomas erupting into<br />
the oral cavity, the mechanism behind the eruption times<br />
remains uncertain as some odontomas erupt at a young age<br />
and others at an older age.<br />
Erupted odontomas are most o en seen in older people.<br />
us, it is likely that resorption of the edentulous part of<br />
the alveolar process plays a role, but it is also possible that<br />
reactive growth of the capsule contributes to this phenomenon.<br />
11 Eruption at a young age is possible through bone<br />
remodelling that might have resulted from the presence of<br />
dental follicles.<br />
Odontomas have been associated with trauma during<br />
primary dentition, as well as with in ammatory and infectious<br />
processes, hereditary anomalies (Gardner syndrome,<br />
Hermann’s syndrome), odontoblastic hyperactivity and alterations<br />
in the genetic components responsible for controlling<br />
dental development. 11<br />
Hitchin 12 suggested that odontomas are inherited<br />
through a mutant gene or interference, possibly postnatal,<br />
with genetic control of tooth development. In humans, there<br />
is a tendency for the lamina between the tooth germs to disintegrate<br />
into clumps of cells. e persistence of a portion<br />
of lamina may be an important factor in the etiology of<br />
complex or compound odontomas and either of these may<br />
occur instead of a tooth. In either case, a mutation in the<br />
epithelial cells of the persistent lamina or of the tooth germ<br />
itself may change the inherent capacity of the odontogenic<br />
epithelium to go through the cap and bell stages necessary<br />
for tooth formation and still retain its ability to stimulate<br />
mesenchymal di erentiation necessary for dentin formation<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 171
and to form functional ameloblasts and odontoblasts leading<br />
to a composite odontoma. Comparative investigations<br />
of odontogenic cells in normally forming teeth and tumours<br />
showed that di erentiation of both normal and abnormal<br />
odontogenic cells is accompanied by the expression of<br />
some common molecules. Furthermore, the gene products<br />
present in normal mesenchymal cells were also found in<br />
odontogenic tumour epithelium. A plausible explanation<br />
for this is that the odontogenic tumour epithelial cells are<br />
recapitulating genetic programs expressed during normal<br />
odontogenesis, but the tumour cells demonstrate abnormal<br />
expression of these genes. 13<br />
Surgical removal of odontomas is indicated in the<br />
absence of any contraindications. Clinical and radiographic<br />
follow-up is prudent where surgical treatment is deferred.<br />
Conclusion<br />
An infected erupting complex odontoma in the mandibular<br />
third molar region is reported. Such cases may confuse<br />
diagnosis during clinical examination. Radiographically,<br />
such odontomas may be mistaken for various other lesions.<br />
is case is also unusual in that eruption took place over a<br />
relatively short time. A possible explanation for such a phenomenon<br />
could be bone remodelling and increased force<br />
from the expanding odontoma. <br />
THE AUTHORS<br />
Acknowledgement: We would like to acknowledge Dr. Nirmala Rao,<br />
professor and head of the department of oral pathology, Manipal College<br />
of <strong>Dental</strong> Sciences, for her help in providing us with the histopathology<br />
slides.<br />
Dr. Vengal is Reader in the department of oral medicine<br />
and radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences, Manipal,<br />
Karnataka, India.<br />
Dr. Arora is a postgraduate student in the department of oral<br />
medicine and radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences,<br />
Manipal, Karnataka, India.<br />
Dr. Ghosh is a postgraduate student in the department of oral<br />
medicine and radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences,<br />
Manipal, Karnataka, India.<br />
Dr. Pai is professor and head, department of oral medicine<br />
and radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences, Manipal,<br />
Karnataka, India.<br />
Correspondence to: Dr. Manoj Vengal, Department of Oral Medicine<br />
and Radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences, Manipal, Karnataka<br />
– 576104, India.<br />
e authors have no declared nancial interests.<br />
is article has been peer reviewed.<br />
––– Vengal –––<br />
172 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
References<br />
1. Neville BW, Damm DD, Allen CM, Bouquot JF. Odontogenic cysts and<br />
tumors. In: Oral and maxillofacial pathology. 2nd ed. Philadelphia (PA):<br />
WB Saunders; 2002. p. 631–2.<br />
2. Mupparapu M, Singer SR, Rinaggio J. Complex odontoma of unusual size<br />
involving the maxillary sinus: report of a case and review of CT and histopathologic<br />
features. Quintessence Int 2004; 35(8):641–5.<br />
3. Cohen DM, Bhattacharyya I. Ameloblastic fibroma, ameloblastic fibroodontoma,<br />
and odontoma. Oral Maxillofac Surg Clin North Am 2004;<br />
16(3):375–84.<br />
4. Tuzum MS. Orofacial pain associated with an infected complex odontoma.<br />
Case report. Aust Dent J 1990; 35(4):352–4.<br />
5. Wood NK, Goaz PW, Lehnert J. Mixed radiolucent–radiopaque lesions<br />
associated with teeth. In: Wood NK, Goaz PW, editors. Differential diagnosis<br />
of oral and maxillofacial lesions. Singapore: Harcourt Brace & Company Asia<br />
Pte Ltd; 1998. p. 289–314.<br />
6. Junquera L, de Vincente JC, Roig P, Olay S, Rodriguez-Recio O. Intraosseous<br />
odontoma erupted into the oral cavity: an unusual pathology. Med Oral<br />
Patol Oral Cir Bucal 2005; 10(3):248–51.<br />
7. Worth HM, editor. Odontomes and cysts of the jaws. In: Principles and<br />
practice of oral radiographic interpretation. Chicago: Year Book Medical;<br />
1963. p. 420–4.<br />
8. Guinta JL, Kaplan MA. Peripheral soft tissue odontomas. Oral Surg Oral<br />
Med Oral Pathol 1990; 69(3):406–11.<br />
9. Amado Cuesta S, Gargallo Albiol J, Berini Aytes L, Gay Escoda C. Review<br />
of 61 cases of odontoma. Presentation of an erupted complex odontoma.<br />
Med Oral 2003; 8(5):366–73.<br />
10. Ten Cate AR, Nanci A. Physiologic tooth movements: eruption and shedding.<br />
In: Nanci A, editor. Ten Cate’s oral histology: development, structure<br />
and function. St. Louis (MO): Mosby; 2003. p. 275–98.<br />
11. Ragalli CC, Ferreria JL, Blasco F. Large erupting complex odontoma. Int J<br />
Oral Maxillofac Surg 2000; 29(5):373–4.<br />
12. Hitchin AD. The aetiology of the calcified composite odontomes. Brit<br />
Dent J 1971; 130(11):475–82.<br />
13. Papageraki P, Peuchmaur M, Hotton D, Ferkdadji L, Delmas P, Sasaki S,<br />
and other. Aberrant gene expression in epithelial cells of mixed odontogenic<br />
tumors. J Dent Res 1999; 78(1):20–30.<br />
Soulagement rapide,<br />
guérison rapide<br />
naturellement<br />
Traitements en vente<br />
libre éprouvés en<br />
clinique contre les feux<br />
sauvages et les aphtes<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Demandez votre échantillon GRATUIT!<br />
1-800-448-1448<br />
www.quantumhealth.com<br />
Natural Products that Make a Difference
MD<br />
Pour commander, composez le 1-800-265-7203<br />
ou contactez votre représentant Sunstar.<br />
Visitez le www.GUMbrand.com<br />
MD<br />
GENCIVES SAINES. VIE SAINE. © Sunstar Americas, Inc. C-2007-CSJBOT-6Y7QSX
A P P L I Q U E R L’A D H É S I O N , R E M P L I R E T P O LY M É R I S E R<br />
P A R C O U C H E D E 4 M M E N M O I N S D E 6 0 S E C O N D E S<br />
Nouvelle<br />
alternative<br />
à l’amalgame!<br />
Moins de temps à la<br />
chaise et une meilleure<br />
esthétique pour vos<br />
patients.<br />
Distributeurs agréés :<br />
Patterson <strong>Dental</strong>, Henry Schein Ash Arcona,<br />
Sinclair <strong>Dental</strong> Co., Alpha <strong>Dental</strong>, Clift’s <strong>Dental</strong>,<br />
Confi-Dent, Inc., Denesca<br />
contacter 1-888 658 2584<br />
POLYMÉRISATION 10SEC.<br />
POUR 4MM<br />
Rapide, facile, durable<br />
Composite photopolymérisable pour les postérieurs<br />
x-tra rapide<br />
- 10 sec. Polymérisation par couche de 4mm<br />
– En combinaison avec Futurabond NR SD, moins de 60 sec.<br />
par couche de 4mm<br />
x-tra durable<br />
- Technologie multi hybride résultant d’une contraction<br />
de 1.7% seulement<br />
– Plus grande résistance à l’usure grâce à une teneur<br />
en charge de 86% en masse<br />
x-tra facile<br />
- Une seule teinte universelle. Très bonne esthétique<br />
obtenue par sa translucidité et son excellent effet caméléon.<br />
x-tra radiopacité (340AL%)<br />
- Excellent pour reconstitutions de moignons rapides<br />
VOCO Canada · sans frais 1-888 658 2584 · Fax 1-604 275 5825 · e-mail: info@voco.com · www.voco.com<br />
La recherche scientifique créative
Pratique C L I N I Q U E<br />
Chondrosarcoma of the Mandible: A Case Report<br />
Rajan Saini, BDS, MDS; Noor Hayati Abd Razak, BDS, M Clin Dent;<br />
Shiafulizan Ab Rahman, BDS, M Clin Dent; Abdul Rani Samsudin, BDS, FDSRCS, AM<br />
SOMMAIRE<br />
Les chondrosarcomes sont des tumeurs malignes d’origine cartilagineuse, qui varient de<br />
tumeurs bien différenciées ressemblant à une tumeur bénigne du cartilage à des tumeurs<br />
de haut grade de malignité affi chant un comportement local agressif et un potentiel<br />
métastatique. De 5 % à 10 % seulement des chondrosarcomes se manifestent dans la<br />
région de la tête et du cou. Nous présentons le cas d’un chondrosarcome siégeant dans la<br />
partie antérieure de la mandibule, et passons en revue la littérature pertinente.<br />
Mots clés MeSH : chondrosarcoma/pathology; female; mandibular neoplasms/pathology<br />
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/175.html<br />
Chondrosarcomas are malignant mesenchymal<br />
tumours with cartilaginous differentiation<br />
that only rarely affect the<br />
maxillofacial region. 1 Most chondrosarcomas of<br />
the head and neck region arise from the maxilla,<br />
with relatively few arising from the mandible. 2<br />
Although chondrosarcoma occurs in patients<br />
of all ages, most of those a ected are over 50<br />
years of age. 3 In most cases, the tumour presents<br />
as a painless mass or swelling associated with<br />
loosening of the associated teeth. is article<br />
describes a patient with chondrosarcoma of the<br />
anterior mandibular region. e clinical, radiographic,<br />
surgical and pathological aspects of this<br />
lesion are presented, and the relevant literature<br />
is reviewed.<br />
Case Report<br />
A 43-year-old woman was referred to a university-based<br />
dental clinic with swelling over<br />
the lingual aspect of the anterior mandible. e<br />
swelling had been present for 2 years and had<br />
increased gradually in size over that period. e<br />
patient denied any trauma or pain but reported<br />
di culty with swallowing solid foods. She had<br />
Auteur-ressource<br />
Dr Saini<br />
Courriel : rajan@<br />
kb.usm.my<br />
asthma but was not taking any medication for<br />
this condition.<br />
Extraoral examination did not reveal any<br />
obvious facial swelling or asymmetry. ere was<br />
no cervical lymphadenopathy, and all of the cranial<br />
nerves were intact. Intraoral examination<br />
revealed an indurated, painless, discoid swelling<br />
about 2.5 cm × 2 cm in the midline of the anterior<br />
mandible between the lower incisors and the<br />
opening of the sublingual ducts. e overlying<br />
mucosa was pink and appeared normal. e anterior<br />
margin of the swelling was con uent with<br />
the lower alveolus.<br />
Intraoral, occlusal (Fig. 1) and panoramic<br />
radiographs revealed a radiolucent lesion with<br />
di use margins, which had displaced the roots<br />
of the central incisors. Computed tomography<br />
showed an expansile lytic lesion involving the<br />
symphysis menti and the body of the mandible<br />
(Fig. 2). inning of the cortex was observed,<br />
and there was evidence of a cortical break.<br />
ree-dimensional imaging showed destruction<br />
of bone at the mid-mandibular region (Fig. 3).<br />
Histopathological examination revealed<br />
chondrocytes in lacunae that were arranged<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 175
Figure 1: Occlusal radiograph showing<br />
radiolucent area in the mid-mandibular<br />
region, which has caused displacement of<br />
the roots of the central incisors.<br />
Figure 4: Photomicrograph showing chondrocytes<br />
in lacunae arranged in lobular<br />
patterns (hematoxylin and eosin; original<br />
magnifi cation 5×).<br />
in lobular patterns (Fig. 4). In ltration into the overlying<br />
mesenchymal tissue was visible in a few areas. Mitosis was<br />
visible in a few cells (Fig. 5). e tumour was diagnosed as<br />
low-grade chondrosarcoma.<br />
e patient was advised to undergo surgery, and the<br />
tumour was resected by segmental mandibulectomy from<br />
the right rst premolar to the le rst premolar (Fig. 6). e<br />
breach in the continuity of the anterior mandible was reconstructed<br />
with a free vascularized bula ap. e patient’s<br />
postoperative period was uneventful.<br />
Postoperative histopathological examination con rmed<br />
the diagnosis of chondrosarcoma, and further examination<br />
revealed that the le mandibular margin was positive for<br />
tumour. e patient underwent a course of radiotherapy<br />
(56 Gy over 6 weeks). ere was no evidence of recurrence<br />
of the tumour 12 months a er the surgery, and the patient<br />
was continuing to receive routine follow-up at the time of<br />
writing.<br />
Discussion<br />
Chondrosarcomas are slow-growing, malignant mesenchymal<br />
tumours characterized by the formation of car-<br />
––– Saini –––<br />
Figure 2: Computed tomography scan<br />
showing an expansile lytic lesion involving<br />
the symphysis menti and the body of the<br />
mandible.<br />
Figure 5: Higher-magnifi cation photomicrograph<br />
showing mitosis in a few cells<br />
(hematoxylin and eosin; original magnifi cation<br />
40×).<br />
176 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Figure 3: Three-dimensional image<br />
showing bone resorption at the midmandibular<br />
region.<br />
Figure 6: Photograph showing<br />
tumour resected by segmental mandibulectomy<br />
from the right fi rst premolar<br />
to the left fi rst premolar.<br />
tilage by the tumour cells. Primary chondrosarcomas arise<br />
de novo, whereas secondary chondrosarcomas arise from<br />
pre-existing enchondroma or osteochondroma. Benign<br />
cartilage-producing tumours within the jaws are extremely<br />
uncommon, but most ultimately prove to represent lowgrade<br />
chondrosarcomas. erefore, even apparently benign<br />
chondrogenic tumours of the jaws should be considered malignant<br />
until proven otherwise. In one study, 32% of patients<br />
with an initial diagnosis of benign chordoma, chondroma<br />
or osteochondroma had a nal diagnosis of chondrosarcoma;<br />
the median interval before correct diagnosis was<br />
12 months. 2<br />
Only 5% to 10% of chondrosarcomas occur in<br />
the head and neck, with the larynx and the nasal cavity<br />
being the most common sites. 1,4 Chondrosarcoma of<br />
the jaw occurs primarily in the anterior maxilla, where<br />
pre-existing nasal cartilage is present. Chondrosarcoma<br />
of the mandible is rare and occurs mostly in the<br />
mandibular symphyseal region. 5,6 Clinically, the tumour<br />
presents as a swelling, which may be painful and cause<br />
loosening of the involved teeth, with widening of the periodontal<br />
ligament space. 3 Chondrosarcomas of the jaw
may mimic periodontal lesions, with associated bone loss. 6<br />
Clinical features, including loss of nerve sensation and<br />
dysesthesia, are used to distinguish a malignant neoplasm<br />
from osteomyelitis.<br />
ere are no radiographic ndings that are pathognomonic<br />
for chondrosarcoma, although single or multiple<br />
radiolucent areas with poorly de ned borders can be seen<br />
on plain lms. Evidence of bone destruction is o en present,<br />
and mottled densities caused by calci cation are occasionally<br />
seen. 7 In the case described here, the di erential diagnosis<br />
for radiolucency with displacement of teeth might include<br />
lateral periodontal cyst, the early stages of cemento-osseous<br />
dysplasia, central giant-cell granuloma, cemento-ossifying<br />
broma, odontogenic cysts (e.g., radicular or odontogenic<br />
keratocyst), odontogenic tumours and other nonodontogenic<br />
tumours (e.g., brosarcoma). Painful lesions with similar<br />
radiological ndings include osteomyelitis, periapical<br />
lesions, osteosarcoma and Langerhans’ cell disease.<br />
Dentists play an important role not only in the recognition<br />
of symptoms and avoidance of misdiagnosis, but also<br />
in the multidisciplinary management of complicated jaw<br />
lesions.<br />
Histopathologically, chondrosarcomas have a wide range<br />
of presentations, from well-di erentiated growths resembling<br />
benign cartilage tumours to high-grade malignant<br />
lesions with aggressive local behaviour and metastatic potential.<br />
8 Histological grading is an important determinant<br />
of prognosis, and Evans and others 9 were the rst to propose<br />
a histological grading system for chondrosarcoma. Grade<br />
I lesions resemble benign cartilage, having a relatively<br />
uniform, lobular histologic appearance and no metastasis.<br />
Grade II lesions, which recur more o en than grade I lesions,<br />
exhibit occasional mitotic gures. e rate of metastasis<br />
is approximately 10%. Grade III lesions are more cellular<br />
and pleomorphic in appearance, with a marked increase<br />
in the number of mitotic gures. e rate of metastasis in<br />
grade III lesions is more than 70%. e 5-year survival for<br />
chondrosarcomas is approximately 90% for grade I lesions,<br />
81% for grade II lesions and 43% for grade III lesions. 9<br />
Because of similar histological features, chondrosarcoma<br />
may be misdiagnosed as chondroblastic osteosarcoma or<br />
even Ewing’s sarcoma. 10<br />
e treatment of choice for these lesions is wide surgical<br />
excision of all the involved structures with negative margins<br />
and preservation of function if possible. 2 ese lesions<br />
may be invasive but they typically grow slowly; lymph node<br />
metastasis of jaw chondrosarcomas is therefore rare, and<br />
elective neck dissection is not necessarily required. 7,11,12<br />
Distant metastasis is also rare and usually occurs in more<br />
advanced or recurrent disease. Distant metastasis to the<br />
lungs, sternum and vertebrae has been reported. 2,12<br />
For more advanced and higher-grade lesions, radical<br />
surgery may be required. Achievement of tumour-free margins<br />
is essential because the lesion is easily implanted in so<br />
tissue, which can lead to rapid growth and further invasion. 1<br />
––– Chondrosarcoma –––<br />
ere is some controversy about the radiosensitivity of these<br />
tumours. Chondrosarcoma was traditionally regarded as<br />
a radioresistant tumour, and radiotherapy was therefore<br />
generally reserved for high-grade lesions (as a postoperative<br />
adjuvant therapy) and for surgically unresectable lesions. 13<br />
However, Harwood and others reported that chondrosarcoma<br />
was radiosensitive and potentially radiocurable. 14<br />
Krochak and others reported survival at 5 years for 38<br />
patients who underwent radical radiotherapy. 15 irteen of<br />
25 patients with favourable features were progression-free<br />
at 4-year follow-up, which led the authors to conclude that<br />
chondrosarcoma might not be radioresistant. In situations<br />
where surgery cannot be performed, such as chondrosarcoma<br />
arising in the base of the skull, precision radiotherapy<br />
using protons has resulted in rates of local control of 78% to<br />
100%, 16,17 which supports the concept that chondrosarcoma<br />
can be radioresponsive.<br />
Tumour grade and resectability are the most important<br />
prognostic factors for head and neck chondrosarcomas.<br />
Tumour site is another important prognostic determinant. 1<br />
Factors indicating poorer prognosis include histologically<br />
positive margins and high-grade tumour di erentiation<br />
(Grades II and III). 2<br />
Given that chondrosarcoma occurs only rarely in the<br />
jaws and given that this lesion has similar histological features<br />
to other tumours, diagnosis is always a challenge for<br />
pathologists. e lesions most commonly appear as a hard<br />
mass that may be associated with pain and displacement<br />
of teeth. Since chondrosarcoma is locally aggressive, better<br />
prognosis is achieved with early recognition and diagnosis<br />
and wide surgical resection performed as soon as possible.<br />
A long-term study of combined treatment with surgery<br />
and adjuvant radiation therapy or chemotherapy is needed<br />
to con rm the best approach in the management of these<br />
lesions. <br />
THE AUTHORS<br />
Dr. Saini is a lecturer in oral pathology and medicine,<br />
School of <strong>Dental</strong> Sciences, Health Campus, Universiti Sains<br />
Malaysia, Kelantan, Malaysia.<br />
Dr. Razak is a lecturer in oral maxillofacial surgery, School of<br />
<strong>Dental</strong> Sciences, Health Campus, Universiti Sains Malaysia,<br />
Kelantan, Malaysia.<br />
Dr. Rahman is a lecturer in oral maxillofacial surgery,<br />
School of <strong>Dental</strong> Sciences, Health Campus, Universiti Sains<br />
Malaysia, Kelantan, Malaysia.<br />
Dr. Samsudin is dean and professor of oral maxillofacial surgery,<br />
School of <strong>Dental</strong> Sciences, Health Campus, Universiti<br />
Sains Malaysia, Kelantan, Malaysia.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 177
Correspondence to: Dr. Rajan Saini, School of <strong>Dental</strong> Sciences, Universiti<br />
Sains Malaysia, Health Campus, 16150, Kubang Kerian, Kelantan,<br />
Malaysia.<br />
e authors have no declared nancial interests.<br />
is article has been peer reviewed.<br />
References<br />
1. Burkey BB, Hoffman HT, Baker SR, Thornton AF, McClatchey KD.<br />
Chondrosarcoma of the head and neck. Laryngoscope 1990;<br />
100(12):1301–5.<br />
2. Ruark DS, Schlehaider UK, Shah JP. Chondrosarcomas of the head and<br />
neck. World J Surg 1992; 16(5):1010–5.<br />
3. Garrington GE, Collett WK. Chondrosarcoma. II. Chondrosarcoma of the<br />
jaws: analysis of 37 cases. J Oral Pathol 1988; 17(1):12–20.<br />
4. Mark RJ, Tran LM, Sercarz J, Fu YS, Calcaterra TC, Parker RG.<br />
Chondrosarcoma of the head and neck. The UCLA experience, 1955–1988.<br />
Am J Clin Oncol 1993; 16(3):232–7.<br />
5. Izadi K, Lazow SK, Solomon MP, Berger JR. Chondrosarcoma of the anterior<br />
mandible. A case report. N Y State Dent J 2000; 66(7):32–4.<br />
6. Ormiston IW, Piette E, Tideman H, Wu PC. Chondrosarcoma of the mandible<br />
presenting as periodontal lesions: report of 2 cases. J Craniomaxillofac<br />
Surg 1994; 22(4):231–5.<br />
7. Weiss WW Jr, Bennett JA. Chondrosarcoma: a rare tumor of the jaws.<br />
J Oral Maxillofac Surg 1986; 44(1):73–9.<br />
8. Batsakis JG, Solomon AR, Rice DH. The pathology of head and neck tumors:<br />
neoplasms of cartilage, bone, and the notochord, part 7. Head Neck<br />
Surg 1980; 3(1):43–57.<br />
9. Evans HL, Ayala AG, Romsdahl MM. Prognostic factors in chondrosarcoma<br />
of bone: a clinicopathologic analysis with emphasis on histologic grading.<br />
Cancer 1977; 40(2):818–31.<br />
10. Finn DG, Goepfert H, Batsakis JG. Chondrosarcoma of the head and<br />
neck. Laryngoscope 1984; 94(12 Pt 1):1539–44.<br />
11. Arlen M, Tollefsen HR, Huvos AG, Marcove RC. Chondrosarcoma of the<br />
head and neck. Am J Surg 1970; 120(4):456–60.<br />
12. Murayama S, Suzuki I, Nagase M, Shingaki S, Kawasaki T, Nakajima<br />
T, and others. Chondrosarcoma of the mandible. Report of case and a<br />
survey of 23 cases in the Japanese literature. J Craniomaxillofac Surg 1988;<br />
16(6):287–92.<br />
13. McNaney D, Lindberg RD, Ayala AG, Barkley HT Jr, Hussey DH. Fifteen<br />
year radiotherapy experience with chondrosarcoma of bone. Int J Radiat<br />
Oncol Biol Phys 1982; 8(2):187–90.<br />
14. Harwood AR, Krajbich JI, Fornasier VL. Radiotherapy of chondrosarcoma<br />
of bone. Cancer 1980; 45(11):2769–77.<br />
15. Krochak R, Harwood AR, Cummings BJ, Quirt IC. Results of radical radiation<br />
for chondrosarcoma of bone. Radiother Oncol 1983; 1(2):109–15.<br />
16. Schulz-Ertner D, Nikoghosyan A, Thilmann C, Haberer T, Jakel O, Karger<br />
C, and others. Carbon ion radiotherapy for chordomas and low-grade chondrosarcomas<br />
of the skull base. Results in 67 patients. Strahlenther Onkol<br />
2003; 179(9):598–605.<br />
17. Noel G, Habrand JL, Jauffret E, de Crevoisier R, Dederke S, Mammar H,<br />
and others. Radiation therapy for chordoma and chondrosarcoma of the<br />
skull base and the cervical spine. Prognostic factors and patterns of failure.<br />
Strahlenther Onkol 2003; 179(4):241–8.<br />
––– Saini –––<br />
178 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
UNDECLARED INCOME, FAILURE<br />
TO FILE, LATE FILING?<br />
Avoid criminal prosecution<br />
and civil penalties<br />
B efore<br />
you are caught we can negotiate a TAX<br />
AMNESTY with Revenue Canada (CRA). A<br />
substantially discounted tax settlement<br />
is possible. We negotiate more tax amnesty<br />
settlements than any firm in Canada.<br />
Lawyer-Client Confidentiality Assured!<br />
Unlike us, your accountant can be forced<br />
by Revenue Canada to testify against you.<br />
T he<br />
Large unpayable income<br />
tax bill? ($100,000 +)<br />
— Avoid Bankruptcy —<br />
Unlike us, bankruptcy trustees work on<br />
behalf of your creditors – in this case<br />
Revenue Canada.<br />
more tax you pay, the more money the<br />
trustee earns. We do not have such a conflict<br />
and work only for your benefit. Our only interest<br />
is to reduce your tax liability through leveraged<br />
negotiations with the CRA.<br />
Asset/Creditor Protection<br />
Canada & Offshore<br />
Protect what you have spent<br />
a lifetime to build<br />
Let us help you legally safeguard your assets to<br />
minimize future risk and uncertainty.<br />
Don’t wait until it’s too late!<br />
P. DioGuardi, Q.C.<br />
TAX LAWYERS<br />
40 years tax experience,<br />
formerly tax counsel for Revenue Canada.<br />
Call us for a Tax Amnesty before Revenue<br />
Canada calls you! 1-877-2PARDON 1-877-272-7366<br />
or get started online at www. taxamnesty.ca<br />
Toronto · Ottawa · Montreal · Vancouver · Victoria · Calgary · Turks & Caicos<br />
VB-0106-JCDA
4 FDI World <strong>Dental</strong> Congress Exhibition Catalogue 2006
J. Morita USA présente CB Temp, un nouveau matériau pour<br />
couronnes et ponts provisoires offert en mini-seringues à<br />
mélange automatique. CB Temp combine résistance, préci-<br />
sion, biocompatibilité, facilité d’utilisation, application sans<br />
bulles et aspect nature.<br />
Selon J. Morita, il pré-<br />
sente une excellente<br />
fl exibilité se traduisant<br />
par une résistance à la<br />
fracture et c’est pourquoi<br />
il est tout indiqué pour<br />
la réalisation de ponts à<br />
longue portée. Très résistant à l’abrasion et présentant une<br />
faible hausse de la température, le CB Temp est durable et<br />
n’entraînera pas d’irritation pulpaire. CB Temp présente une<br />
faible rétraction de polymérisation ce qui permet un ajus-<br />
tement précis des bords. Il est offert en mini-seringues à<br />
mélange automatique de 10 ml, en teintes A2 et A3.<br />
J. Morita USA, 1-888-566-7482, www.jmoritausa.com<br />
MCC Cabinets présente le mobilier CB-72, conçu pour les den-<br />
tistes travaillant sans assistante. Ce mobilier, qui fait partie de<br />
la gamme brevetée Coburn <strong>Dental</strong> Systems, est idéal pour<br />
les praticiens qui tra-<br />
vaillent seuls, les salles<br />
d’hygiène dentaire ou<br />
les salles opératoires à<br />
double entrée. Le mobi-<br />
lier CB-72 maximise<br />
l’espace de travail pour<br />
le praticien seul, en éli-<br />
minant la surface de<br />
travail du côté de l’assistante. Un plateau pivotant de hauteur<br />
réglable, offert en option, procure un endroit pratique pour y<br />
placer et ranger les instruments d’hygiène dentaire. Le mobi-<br />
lier CB-72 est offert dans une gamme de stratifi és à haute<br />
pression et revêtements thermiques de couleurs variées. Des<br />
plans de travail faits d’un revêtement solide sont offerts en<br />
équipement standard pour aider à prévenir la contamination<br />
croisée.<br />
N O U V E A U X P R O D U I T S<br />
MCC Cabinets, 1-800-388-6236, www.mccdental.com<br />
180 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
Sultan Healthcare annonce le lancement des embouts jeta-<br />
bles pour seringue air/eau Pro-Tip Ultra. Selon le fabri-<br />
cant, le nouvel embout Pro-Tip Ultra présente une conception<br />
robuste et sécuritaire qui réduit les risques de contamination<br />
croisée pour le patient.<br />
L’embout à usage unique<br />
jetable permet en outre<br />
d’économiser du temps,<br />
en éliminant les étapes<br />
de nettoyage et de sté-<br />
rilisation que requièrent<br />
les embouts de métal, et<br />
ses petites dimensions en font un excellent écarteur de joues.<br />
Enfi n, l’embout Pro-Tip Ultra peut s’adapter à presque tous<br />
les types de seringues air/eau, grâce à de nombreux réduc-<br />
teurs de calibre. Sultan fournit gratuitement des réducteurs<br />
de calibre ou une seringue ProSyringe en remplacement. Les<br />
embouts Pro-Tip Ultra sont offerts en emballages de 250 ou<br />
1500 embouts.<br />
Sultan Healthcare Inc, 1-800-637-8582,<br />
www.sultanhealthcare.com<br />
3M ESPE offre maintenant sa résine-ciment universelle<br />
autoadhésive RelyX Unicem avec son système de distri-<br />
bution primé Clicker. Le ciment RelyX Unicem combiné<br />
au distributeur Clicker<br />
élimine le mordançage<br />
et l’application d’apprêt<br />
et d’adhésif et assure<br />
l’application d’une dose<br />
prémesurée précise,<br />
pour une procédure<br />
simplifi ée et un rendement fi able et de haute qualité. Selon<br />
3M ESPE, le distributeur Clicker est un système pratique qui<br />
permet de choisir le volume appliqué, en éliminant les pertes<br />
liées à l’utilisation d’embouts de mélange. Le distributeur<br />
assure en outre le mélange rapide et facile des 2 pâtes du<br />
ciment RelyX Unicem, et ce dans des proportions uniformes,<br />
sans l’aide d’aucun autre appareil (p. ex., malaxeur, activa-<br />
teur, applicateur ou embouts de mélange).<br />
3M ESPE, 1-888-363-3685, www.3MESPE.com<br />
La rubrique «Nouveaux Produits» décrit brièvement les dernières innovations en dentisterie. La publication de cette<br />
information, qui est extraite des communiqués de presse fournis par les fabricants, ne re ète en aucun cas l’appui du <strong>JADC</strong><br />
ou de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne. Veuillez envoyer les communiqués de presse et les photographies à Rachel Galipeau,<br />
coordonnatrice des publications, à rgalipeau@cda-adc.ca. Le matériel reçu en français et en anglais aura priorité.
Petites<br />
AAN N NNO ON NC CE ES S<br />
Joignez J le plus important groupe de dentistes au Canada<br />
Adressez les commandes et les<br />
demandes à :<br />
John Reid, poste 23<br />
jreid@keithhealthcare.com<br />
a/s Keith Communications Inc. (KCI)<br />
104-1599, rue Hurontario<br />
Mississauga, ON L5G 4S1<br />
Tél. : 1-800-661-5004<br />
(905) 278-6700<br />
Téléc. : (905) 278-4850<br />
Les annonces par téléphone ne sont<br />
pas acceptées.<br />
DATES LIMITES DE RÉCEPTION<br />
Numéro Date limite<br />
Avril 10 mars<br />
Mai 10 avril<br />
Veuillez faire parvenir les<br />
réponses aux numéros de boîtes<br />
à l’adresse suivante :<br />
Boîte … <strong>JADC</strong><br />
104-1599, rue Hurontario<br />
Mississauga, ON L5G 4S1<br />
Les noms et adresses des annonceurs<br />
qui utilisent les boîtes-réponse sont<br />
strictement confidentiels.<br />
TARIF DES ENCADRÉS<br />
GRAND FORMAT ($)<br />
(Taux régionaux disponibles sur<br />
demande.)<br />
1 page.......2315 1⁄3 page . . . . . . . 840<br />
2⁄3 page ....1640 1⁄4 page . . . . . . . 730<br />
1⁄2 page ....1235 1⁄8 page . . ...395<br />
TARIF DES PETITES<br />
ANNONCES ORDINAIRES<br />
125 $ jusqu’à 50 mots, 1 $ par mot supplémentaire.<br />
Numéro de boîte-réponse :<br />
23 $ (première insertion seulement).<br />
Encadré spécial (2 1/8” x 2 1/8”) 255 $<br />
Toutes les annonces doivent<br />
être prépayées.<br />
REMISE DE 10 % POUR LES<br />
MEMBRES DE L’ADC.<br />
Les petites annonces sont publiées<br />
dans la langue de soumission.<br />
Cabinets<br />
ALBERTA - Lethbridge: A city of<br />
66,000 servicing a surrounding<br />
population of about 150,000,<br />
Lethbridge is one of the fastest growing<br />
cities in Alberta. Recreation, sunshine,<br />
location and quality of life are its<br />
appeal. One of Lethbridge’s premier<br />
dental offices is now for sale in the<br />
second busiest mall in the city. This<br />
vibrant office offers both exclusivity<br />
and exposure. Go to: www.drchuck.ca<br />
and www.lethbridgepages.com. D1683<br />
BRITISH COLUMBIA - Kelowna:<br />
Well-established general dental practice<br />
for sale in one of the fastest growing<br />
communities in the Okanagan. Threeoperatories<br />
in a high traffic flow standalone<br />
building. Excellent patient base.<br />
Contact: wrkdmd@shaw.ca or call:<br />
(250) 769-7649. D2902<br />
BRITISH COLUMBIA - Prince<br />
George: Outstanding opportunity for a<br />
dentist to own a friendly, busy, and<br />
well-established general practice in the<br />
quickly growing Central Interior of<br />
British Columbia. Prince George has a<br />
thriving economy, College, University,<br />
sports complexes, arts and cultural<br />
events, all amenities, golf courses and<br />
year-round outdoor pursuits such as<br />
hiking, skiing, fishing, hunting and<br />
camping. It has an international airport<br />
and though it boasts a population of<br />
85,000+, it has a small town<br />
friendliness. Accommodation could be<br />
available as well, if f you y are interested in<br />
purchasing this first-class 3-chair<br />
practice of 30 years. If you y are ready for<br />
a low-stress lifestyle, you may ma contact<br />
us at: (250) 964-0391 or email:<br />
sherry484@canada.com. D2830<br />
BRITISH COLUMBIA - Squamish:<br />
An “outdoors sophisticate” is required<br />
for a 4-chair state-of-the-art practice in<br />
the heart of one of the fastest growing<br />
areas in B.C., the Sea to Sky corridor<br />
home to 2010 Olympics. Retail<br />
location 1 block from Garibaldi Springs<br />
Hotel and Golf course (5 minutes from<br />
new Quest University). Squamish is<br />
the Outdoor Adventure Capital of<br />
Canada 30 minutes to either Vanc V ouver<br />
or Whistle W r. Practice is fully-equipped<br />
e.g. digital x-ray and intraoral cameras.<br />
Low overhead (30- year lease); flex<br />
shifts 3.5 to 4.5 days da per week, lets you<br />
also commute from Vancouver or<br />
Whistler. AARM has busy, highly<br />
efficient offices with lots of cosmetic<br />
dentistry, ry, ry r routine<br />
endo/surgery – ideal<br />
for experienced doctor. Please fax Kim<br />
at: (604) 629-0759 or check out our<br />
website, www.aarm-dental.com. Email:<br />
aarm@axion.net. D2425<br />
BRITISH COLUMBIA - Vanc V ouver<br />
Island: Unique transition and<br />
purchase opportunity. Charming town<br />
of Sidney by the Sea. Boutique 2operatory<br />
oceanfront clinic offering<br />
comprehensive care to select clientele.<br />
Expansion opportunity. Mild winters,<br />
west coast lifestyle. Flexible vendor to<br />
associate for mutual benefit. Email:<br />
HaroldPrussin@msn.com. D2008<br />
BRITISH COLUMBIA - Vanc V ouver<br />
Island: Fantastic opportunity to walk<br />
into beautiful new and featured office.<br />
Wonderful staff, 4-7 new patients per<br />
week. All new equipment. Twooperatories,<br />
ready for three. Standalone<br />
building with plenty of room to<br />
expand. Living accommodation package<br />
option, brand new home steps to a<br />
private beach. See more: http://<br />
stuart.erskine.name/dentalpractice/ or<br />
email: vanidmd@hotmail.com. D2791<br />
BRITISH COLUMBIA<br />
COL - Vanc V ouver:<br />
Endodontic specialty practice for sale,<br />
centrally located in a suburb of the<br />
greater eater Vanc V ouver region. Large referral<br />
base. High income, low overhead.<br />
Owner retiring but will transition to<br />
suit. Contact: mackenz@telus.net.<br />
Phone: (604) 685-9227. D2973<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 181
P E T I T E S A N N O N C E S<br />
BRITISH COLUMBIA - Victoria:<br />
Mature, active periodontal practice.<br />
Large referral base of very high-quality<br />
general dentists and specialists. Priced at<br />
half the annual net with zero interest,<br />
10-year financing for right purchaser.<br />
Contact fax: (250) 598-8715. D1718<br />
ONTARIO<br />
ONT - GTA: GT Practices Wanted W !<br />
Altima <strong>Dental</strong> Canada seeks to<br />
purchase 5 additional practices within<br />
1 hour of the Greater Toronto Area, to<br />
complement our existing 20 locations.<br />
Thinking about selling? Contact us<br />
about our exciting purchase<br />
incentives. Call Dr. George<br />
Christodoulou at: (416) 785-1828, ext.<br />
201, or email: drgeorge@altima.ca.<br />
Website: www.altima.ca. D2915<br />
ONTARIO - London: Dentist<br />
retiring. <strong>Dental</strong> practice and/or office<br />
building for immediate sale in<br />
London, Ontario. Located on busy<br />
avenue. Call: (519) 269-9992. D2796<br />
ONTARIO<br />
ONT - Toronto: Well-established<br />
oral surgery practice for sale.<br />
Large referral base. Available this year.<br />
For details, reply to CDA Box #2380.<br />
D2380<br />
QUEBEC – Gatineau: Clinique à<br />
vendre – Gatineau secteur Aylmer 15<br />
minutes du centre-ville d’Ottawa,<br />
établie depuis 30 ans. 2000 dossiers<br />
actifs, clientèle fidèle, forte progression<br />
de nouveaux patients, 4 salles opératoires.<br />
Rx Panorex caméra intrabuccle,<br />
etc. Contacter : (613) 558-4252. D2908<br />
QQUEBEC - Montreal: If you are<br />
interested in selling a central Montreal<br />
practice without a broker, please call<br />
after 8 p.m. at: (514) 769-4313. Dr. M.<br />
Youssef. Y D2909<br />
SASKATCHEWAN/ALBER<br />
CHEWAN/ALBER<br />
CHEW TA -<br />
Lloydminster (Border City): Very<br />
busy dental practice for sale. 6-chairs,<br />
including surgery room with emergency<br />
equipment, x-ray and dark<br />
room. . Total T - 2,000 sq. feet f . Mostly new<br />
equipment; "KAVO" fiberoptics, NO2,<br />
intraoral camera, Panorex, audio -<br />
video equipment in each operatory,<br />
etc. Over 1,800 active patients. Owner<br />
is retiring. . Ver V y nice and clean office.<br />
For more info call Rhonda at Dr. Chai’s<br />
office: (780) 993-3449. D2797<br />
SASKATCHEWAN<br />
CHEWAN<br />
CHEW - Spiritwood:<br />
Fully equipped dental practice includes<br />
building. . Turn-k T ey rural, next door to<br />
oil boom without the rat race.<br />
Hunting, fishing, etc. Bargain due to<br />
health. Chance of a lifetime for right<br />
person. Contact John Radue: (306)<br />
883-2691 or email: jradue@sasktel.net.<br />
182 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
D2927<br />
YUKON YUK - Dawson Da City: Tired of the<br />
rat race? Looking for a dramatic<br />
change of lifestyle? After practising<br />
dentistry for almost 30 years at<br />
Dawson City, ty, ty , Y YYuk<br />
Yukon, I am looking for a<br />
successor. Dawson City is a very special<br />
community of about 2,000 people, in<br />
one of the most beautiful areas of<br />
Canada. Its location and unique past<br />
forged a special constellation that still<br />
affects people very much today. If you<br />
are interested in the opportunity of<br />
making a decent living and the chance<br />
of finding a gold mine for your inner<br />
life, give me a call: (867) 993-6347. D2883<br />
Postes vacants<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Banff: Associate position<br />
with long-term potential needed for<br />
established dental practice serving all<br />
phases of dentistry including sedation,<br />
orthodontics, implant surgery &<br />
restoration and periodontal therapy.<br />
Individual must possess excellent<br />
clinical skills. The Rocky Mountains<br />
offer ffer f an excellent environment to live,<br />
play pla and practise and only an hour away<br />
from Calgary! Reply in confidence to:<br />
britesmiles@telus.net. D2809<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Calgary: Full-time Calgary<br />
associate required for growing practice<br />
located in a busy strip-mall close to the<br />
U of C. Please fax resume to: (403) 269-<br />
3800 or email: info@drherchen.com.<br />
Discretion assured. D1791A<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Calgary: Associate/locum<br />
with long-term potential required to fill<br />
a 3-month maternity leave in a growing<br />
NW practice. Full-time position in a<br />
well-established general family practice,<br />
averaging 100-150 new patients per<br />
month. Open Mondays through<br />
Saturdays days da . We W are looking for a highly<br />
motivated individual with excellent<br />
communication skills and a knack with<br />
children. Position is available April 1st<br />
to July 1st, 2007. This position can be<br />
renegotiated in July with potential to<br />
continue in a full/part-time capacity.<br />
Please fax resume to: (403) 532-0703 or<br />
email: info@northernhillsdental.com.<br />
D2898<br />
ALBERTA - Calgar y/Edmonton:<br />
Experienced associate required for our<br />
well-established, busy practices in<br />
Calgary. For more information visit our<br />
website at: www.ihp.ca or contact Dr.<br />
George Christodoulou, tel.: 1-888-<br />
81SMILE ext. 201, or via email:<br />
drgeorge@ihp.ca. D2691<br />
ALBERTA - Camrose: Associate<br />
wanted for busy practice in Camrose, 50<br />
minutes southeast of Edmonton.<br />
Progressive practice with great dental<br />
team. Moving allowance and signing<br />
bonus for the right individual. Call:<br />
(780) 679-2224, fax: (780) 672-4700 or<br />
email: smilesbyus@hotmail.com. D2945<br />
ALBERTA - Didsbur y: Associate<br />
required for a busy, well-established<br />
family dental practice located 45<br />
minutes north of Calgary. We offer all<br />
aspects of general dentistry, modern<br />
equipment, an excellent hygiene<br />
program and a terrific team to work<br />
with. Please fax your resume to: (403)<br />
335-8625 or email resume to:<br />
drmccracken@shaw.ca. New grads<br />
welcome. D2919<br />
ALBERTA - Edmonton: Full-time<br />
associate required for a busy, wellestablished<br />
family practice located in<br />
downtown Edmonton. We offer all<br />
aspects of general dentistry in a large 8operatory<br />
clinic, an excellent hygiene<br />
program and a terrific team to work<br />
with. The right individual with superior<br />
communication skills will have the<br />
opportunity to buy-in. Please email to:<br />
mshewchuck@shaw ck@shaw ck@sha .ca. D2896<br />
ALBERTA - Edmonton: Full-time<br />
associate required for established south<br />
side dental practice. Must have ha excellent
communication skills. Extended hours<br />
and no weekends. Please fax resume to:<br />
(780) 463-4691. D2527<br />
ALBERTA - Edmonton: Welcome to<br />
your new practice! We are located in a<br />
busy mall and are looking for a new<br />
full-time associate. Newer office with<br />
9- operatories, computerization, digital<br />
x-rays & more. Right individual must<br />
be able to work some evenings &<br />
weekends and will have the potential to<br />
gross bill ~$20,000 - $50,000 per<br />
month. Please send resume to:<br />
vanessacchan@interbaun.com before<br />
it’s too late! D2391<br />
ALBERTA - Edmonton: Wellestablished<br />
Edmonton practice seeking a<br />
replacement associate for 4 day da s/week.<br />
General dentistry ry o office<br />
with excellent<br />
staff. Experienced associate or previous<br />
owner preferred. Fax: (780) 444-9411 or<br />
email: candice@drherchen.com. D1791C<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Edson: Full-time associate<br />
needed for busy, busy w well-established<br />
family<br />
practice. Edson is centrally located<br />
between Jasper and Edmonton, and is<br />
rapidly growing. New graduates are<br />
welcome. Interested applicants please<br />
contact: Dr. Shari Jean Robinson, tel:<br />
(780) 723-3084, res: (780) 723-5221,<br />
bus. fax: (780) 723-2402, email: srobin<br />
11@telus.net. D1843<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Edson: Full-time associate<br />
position available in a well-established<br />
two-dentist family practice just 2 short<br />
hours west of Edmonton. Excellent<br />
family community mmunity mmunit with unlimited access<br />
to outdoor activi acti ties. Close to mountains.<br />
New grads welcome. Call Scott or Julian<br />
at: (780) 723-6623 or fax: (780) 723-5182.<br />
D2493<br />
ALBERTA - Fort McMurray : Excellent<br />
full-time associate opportunity<br />
available immediately for a motivated,<br />
energetic individual. Owner of a busy, usy, usy<br />
rapidly expanding family practice in Fort<br />
McMurray, ay, ay , A AAlber<br />
Alberta, that has an exce ex llent<br />
team already established wants to cut<br />
back. Please call: (780) 743-3570 or fax to:<br />
(780) 790-0809. D1817<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Grande Prairie: A full-time<br />
associate/colleague needed for our wellestablished,<br />
busy family practice. . We W have ha<br />
a high new patient flow, no stress and<br />
long-term friendly staff. Our practice<br />
offers all aspects of family dentistry<br />
including I-V sedation, oral sedation and<br />
implants. If you y are trustworthy, thy, th friendly<br />
and committed to excellence, a full<br />
appointment book is waiting for you.<br />
Experience is an asset but not a necessity.<br />
To apply, appl please contact Christa at: (780)<br />
539-6883 or fax resume to: (780) 539-<br />
0272. D2929<br />
D1778<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Grande Prairie: Rewarding<br />
associateship available a in busy, busy g growing<br />
Grande Prairie. Vibrant, wellestablished,<br />
high-grossing, family dental<br />
practice. Long-term, motivated staff.<br />
Please call: (780) 539-6769, fax: (780)<br />
538-2387 or email: christina88park<br />
@msn.com. D2718<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Grande Prairie: Associate<br />
required for a busy, well-established<br />
family dental practice. We offer all<br />
aspects of general dentistry, ry, ry an excellent<br />
hygiene program and a terrific team to<br />
work with. Please fax your resume to:<br />
(403) 335-8625 or email resume to:<br />
drmccracken@shaw.ca. New grads<br />
welcome. D2571<br />
ALBERTA - Lloydminster: We are<br />
currently looking for a dentist to join<br />
our growing practice of 4 dentists. We<br />
average 80-100 new patients per month.<br />
Cash practice. Monday-Friday, 8:30-<br />
5:00. Come and join our excellent team!<br />
Contact Craig at: (780) 875-4222 or<br />
email: kavasha@telusplanet.net.<br />
ka D2670<br />
ALBERTA - Lloydminster: Busy,<br />
modern clinic looking for a full-time<br />
associate. We are fully computerized,<br />
including charts and radiographs. All<br />
equipment is new. Office hours are<br />
weekdays only, only no nights or weekends.<br />
This non-assignment practice will pay<br />
the associate 40% of collections. The<br />
associate will have sole use of two new<br />
operatories and a large personal office.<br />
Position available immediately. Please<br />
fax resumes to Dr. Dean Sexsmith at:<br />
(780) 875-2097 or email to:<br />
westlakedental@shaw<br />
edental@shaw<br />
edental@sha .ca. D2025<br />
ALBERTA<br />
ALBER - Medicine Hat: A full-time<br />
associate position will be available in a<br />
busy family practice in Medicine Hat,<br />
Alberta. The right candidate will be able<br />
to decide their own hours, and there is a<br />
possible future buy-in opportunity. The<br />
proposed start date is mid-June 2007<br />
and new grads are welcome. Contact<br />
Dean at: (403) 527-5526, or dean<br />
heinrichs@hotmail.com. D2917<br />
ALBERTA - Okotoks: Associate<br />
position available immediately in<br />
Okotoks, just 15 minutes south of<br />
Calgary. New, fully computerized office<br />
with state-of-the-art equipment<br />
including digital x-rays. 2-3 days per<br />
week leading to full-time. Wanting W a<br />
highly-motivated individual with<br />
excellent communication skills. Contact<br />
Bobbi at: (403) 995-6556, fax: (403)<br />
995-6574 or email: absolute.dentistry<br />
@hotmail.com. D2931<br />
ALBERTA - Ponoka: Associate<br />
position available now in a busy, busy w well<br />
established family dental practice.<br />
Flexible hours with excellent staff in a<br />
small community located close to both<br />
Red Deer and Edmonton. New<br />
graduates welcome. Please email:<br />
ponokadentalcentre@shaw.ca or call<br />
Leslie at: (403) 783-5844 . D2970<br />
ALBERTA - Red Deer: Associate<br />
required for busy general dentistry<br />
practice. Present associate moving out<br />
of province. Office newly renovated -<br />
great location in a fast-growing<br />
community. New grads welcome.<br />
Option to buy-in. Long-term staff.<br />
Contact Wendy: (403) 342-5800. Email:<br />
imagedentalstudio@shaw<br />
imagedentalstudio@sha .ca. D2439<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 183<br />
P E T I T E S A N N O N C E S
P E T I T E S A N N O N C E S<br />
ALBERTA - Red Deer: Progressive<br />
cosmetic/family practice searching for<br />
long-term mutual visionary<br />
(associate/partner) ready to excel along<br />
with us and the rapid growth of Red<br />
Deer. Located exactly between Calgary<br />
and Edmonton at the foothills of the<br />
Rocky Mountains. Red Deer has the<br />
smaller city lifestyle with the big city<br />
opportunities. Computerized, laser,<br />
Cerec 3-D and digital ready are available<br />
for expanded options of patient care.<br />
New grads welcome with easy<br />
ownership program available. Feel free<br />
to call: (403) 309-4600 or fax your<br />
resume to: (403) 340-0078. Confidence<br />
with confidentiality can be assured by<br />
emailing: appleway@telus.net.<br />
applewa D2938<br />
ALBERTA - Westlock: Full-time<br />
associate position available in a busy<br />
full-service general dentistry practice.<br />
Over 2,000 active general patients. This<br />
is a well-established dental practice<br />
with a young, highly qualified, vibrant<br />
staff, located 45 minutes north of<br />
Edmonton. Above average percentage<br />
split and an option to buy-in is<br />
possible. Inquiries from recent or new<br />
graduates welcome. The senior dentist<br />
has limited his practice to implant<br />
dentistry. ry. ry B Become<br />
part of this outgoing<br />
and dynamic team. Reply by faxing CV<br />
or resume to: Implant Smile Center,<br />
(780) 349-2626 or email an attachment<br />
to: drleigh@telus.net. Phone inquiries:<br />
1-888-877-0737. www.albertadental<br />
implants.com, www.implantsmile<br />
center.com. D2816<br />
ALBERTA - Wetaskiwin: Wellestablished<br />
progressive ressive ressi general practice<br />
for sale 35 minutes south of Edmonton.<br />
Hygiene department, four-chairs,<br />
fiberoptics, intraoral cameras,<br />
panoramic x-rays, N2O2 in each<br />
operatory, computerized reception,<br />
great staff, clientele and income.<br />
Available for help in transition. Contact<br />
Ron Tratch, phone: (780) 352-5076.<br />
Eve Eve E ning: (780) 352-7388. D2381<br />
BRITISH COLUMBIA<br />
COL - Castlegar:<br />
Highly-motivated,<br />
ly-motivated,<br />
l full- or part-time associate<br />
or locum wanted for a well-established,<br />
family-oriented, high-tech practice<br />
located in the heart of the Kootenays. ays. ay We<br />
are just 40 minutes from Red Mountain<br />
and White W Water ski hills; we are also less<br />
than an hour drive from 3 lakes. lak We are<br />
fully paperless, have 7-operatories, digital<br />
x-ray, ay, ay r rotary<br />
endo, 2 hygi hy enists, and much<br />
more. . We W are booking treatment at least 3<br />
months in advance. If you y enjoy friendly<br />
staff, and the great outdoors, this is the<br />
practice you y want to join. Please contact<br />
Dr. Anne Starr at: (250) 365-5252 or<br />
email: drannestarr@shaw r@shaw r@shawcable.c wcable.com. D2798<br />
BRITISH COLUMBIA - Castlegar:<br />
Full-time associate required for a busy<br />
general practice. . Well-established<br />
W patient<br />
base, long-term staff, six-operatories.<br />
Castlegar is a wonderful caring<br />
community. mmunity. mmunit We enjoy all the seasons have ha<br />
to offer. . We W have ha a community college,<br />
sports and pool complex and the regional<br />
airport. If this is the place for you, y owner<br />
would w like lik to arrange for a future buy-in<br />
or purchase of the practice. Email:<br />
donellis @shaw @sha w.ca. D2059<br />
BRITISH COLUMBIA - Duncan:<br />
Vanc V ouver Island, part/full-time associate<br />
wanted from May/07 Ma on. Great<br />
opportunity to join solo dentist in a<br />
well-established and rapidly growing<br />
general practice. Committed to new<br />
technology and CE. Currently constructing<br />
new office with lots of room<br />
for an associate/partner. Buy-in welcome.<br />
Inquiries to Dr. Pollock at: (250)<br />
748-1322, gopol@telus.net. Fax: (250)<br />
746-4342. D1827<br />
BRITISH COLUMBIA LUMBIA L - Kamloops:<br />
Associate required for a busy general<br />
practice. . Wide W range of dentistry and a<br />
wonderful staff. Buy-in option for the<br />
right candidate. Interested applicants<br />
please call: (250) 374-4544 or email:<br />
abtucker@telus.net. D2037<br />
BRITISH COLUMBIA<br />
COL - Kelowna/<br />
Westbank:<br />
W Associate wanted by s summer<br />
2007. Growing office is moving to a beautifully<br />
designed, 3,200 square foot new<br />
location. Digital x-rays, TVs, cameras,<br />
computers and windows in all 8-operatories,<br />
offer views of the mountains,<br />
Okanagan Lake Lak and Mission Hill Wine W ry. ry<br />
Outstanding opportunity unity unit to work with<br />
brand new equipment, great staff and<br />
184 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
great patients in a growing and scenic<br />
community. mmunity. mmunit Cost-share partnership available<br />
if a good fit. Interest in kids, endo and<br />
implants an asset. All enquiries confidential.<br />
Dr. Dr Gary Powell, Phone: (250) 768-<br />
7786. Fax: (250) 768-0223 or email:<br />
powellhome@shaw<br />
lhome@shaw<br />
lhome@sha w.ca. D2964<br />
BRITISH COLUMBIA<br />
COL - Osoyoos:<br />
Established, busy 4-operatory ry o office<br />
in<br />
fast-growing community. mmunity. mmunit Average Av gross<br />
past 5 years y of $700,000 on 155 day days/y ys/y s/year s/y ear ear.<br />
Associate wanted 3-4 day days/week, ys/week, future<br />
buy-in. Contact: a.singleton@shaw<br />
leton@shaw<br />
leton@sha .ca.<br />
See: osoyoosdentalcentre.com. D2899<br />
BRITISH COLUMBIA<br />
COL - Squamish:<br />
An “outdoors sophisticate” is required<br />
for associate (purchase an option) in a<br />
busy 4-chair state of the art ground floor<br />
retail practice – 30 minutes to Vanc V ouver<br />
and Whistle W r. <strong>Dental</strong> office is 1 block<br />
from Garibaldi Springs Hotel and Golf<br />
Course, 5 minutes from new Quest<br />
University. You Y must have ha minimum 1<br />
year experience, with superb cosmetic,<br />
endo, and surgery skills – ability to work<br />
independently. Initial accommodation<br />
provided. Remuneration from 35% to<br />
50%. Please fax Kim at: (604) 629-0759<br />
or check out our website, www.aarmdental.com.<br />
Email: aarm@axion.net.<br />
D2426<br />
BRITISH COLUMBIA<br />
COL - Victor V ia:<br />
Victoria associateship. . Exc E ellent opportu-<br />
nity nit for a new graduate or experien ex ced<br />
dentist in our busy family practice. . Tak Take ake<br />
over existing patient load and share in the<br />
treatment of new patients. Contact Dr. Dr<br />
Don Bays: Ba (250) 381-6433, fax: (250) 381-<br />
6421, email: nbay nbays@sha ys@sha s@shaw s@sha ww.ca.<br />
w.ca. D2920<br />
BRITISH COLUMBIA<br />
COL - Whistle W r:<br />
Associate required to join our established,<br />
progressive essive essi practice. . We W are in search of a<br />
highly-motivated dentist with a proven<br />
commitment to exce ex llence, education and<br />
customer service. Our modern 5-chair<br />
office e fo f cuses on cosmetic, implant and<br />
restorative dentistry. ry. ry I f you y desire practising<br />
dentistry, ry, ry w with<br />
the great lifesty lifestyle yle of<br />
Whistler W - home of the 2010 Olympics, Oly<br />
then this is an exce ex llent opportunity unity unit for<br />
you. y Please contact Janis at: (604) 932-<br />
3677 or email: janis@whistlerdental.com.<br />
D2799
BRITISH COLUMBIA - Cranbrook:<br />
Full-time associate wanted in busy office<br />
in Cranbrook, B.C. in the beautiful East<br />
Kootenays, ays, ay in the outdoor paradise of the<br />
Rockies. Four hours from Calgary and<br />
one hour from Fairmont Hot Springs.<br />
Four-operatories. Owner wants to cut<br />
back. Ideal for a new graduate. Phone:<br />
(250) 426-5825, email: rokusinc@<br />
shaw shawcable.c wcable.com. D2956<br />
MANITOBA - Winnipeg: Oral and<br />
maxillofacial surgeon. Excellent<br />
opportunity for associate leading to<br />
partnership to join a busy full-scope<br />
practice with surgical centre. Hospital<br />
privileges possible. Reply to: CDA Box<br />
#2787. D2787<br />
NEWFOUNDLAND - St. John’s:<br />
Progressive established group practice,<br />
fully computerized, 5 dentists with<br />
excellent hygiene support. St. John’s is a<br />
growing city, with no traffic jams. The<br />
City’s “arts community” is legendary.<br />
Housing affordable and lots of<br />
opportunity unity unit for outdoor pursuit and great<br />
family life. We have ha an established team in<br />
place and would w like lik to share our success.<br />
New grads welcome. Email resumes to:<br />
lmkgmp@nl.rogers.com, or phone Dr.<br />
Denise Peddle at: (709) 726-1662, fax:<br />
(709) 726-3743. D2916<br />
NEW ZEALAND: Dentists required to<br />
work in a state-of-the-art practice in<br />
Tauranga, T New Zealand. We are a group<br />
of 5 practices offering all aspects of<br />
dentistry ry w with<br />
the chance to specialize.<br />
Our motto: “tomorrow's dentistry today” day” da y”. y” .<br />
We offer digital x-rays/panex, Biolase<br />
water laser, cerec cad/cam, air abrasion<br />
EARN OVER $20,000/MONTH<br />
$20,000/MO NTH<br />
(55% YOURS)<br />
Associate required in Goose Bay, Newfoundland.<br />
Over 6,000 charts; 5-operatory<br />
modern clinic with friendly staff. Lots of patients<br />
needing dental work to keep you<br />
busy. Road access to Montreal and Toronto.<br />
Please contact:<br />
Dr. Chandra<br />
Mobile: (709) 896-1525 Tel: (709) 896-8889<br />
Email: dr_kan@yahoo.com<br />
y<br />
and a full implant kit. We have ha the latest<br />
isotron digital chairs fitted with kavo<br />
fibreoptic headpieces. Training is available<br />
if you are not familiar with the<br />
technology. gy. gy . W WWe<br />
We have ha hygienists in every<br />
practice. . Tauranga T is the fastest growing<br />
city cit in New Zealand. It has beautiful welldeveloped<br />
beaches, is centrally located<br />
and close to fishing/boating, snow skiing,<br />
the great outdoors and is only a 2-hour<br />
drive from Auckland. It has fine schools<br />
and great opportunities for children as<br />
well as a great variety variet of night life from a<br />
range of restaurants to modern clubs. If<br />
you y think you y would like lik to know more<br />
or apply please email your y queries and CV<br />
to: thedentiststaupo@xtra.co.nz or call<br />
Arjuna on: 006421457243. D2944<br />
NORTHWEST<br />
NOR TERRITORIES - Hay Ha<br />
River: Associate and/or locum. If you<br />
are interested in working in the north,<br />
Hay Ha River, NWT is your y opportunity. It<br />
is a great place to work and live - lots of<br />
work, both quality and variety, and<br />
friendly and appreciative patients. We<br />
have a website, www.hayriver<br />
dentalclinic.com, which should give you<br />
an idea of where we are and what the<br />
clinic is like. The staff are very capable<br />
and friendly - we have 6-operatories,<br />
pan/ceph and are well equipped for just<br />
about everything. Associates develop<br />
their own treatment plans, and carry<br />
out all procedures (within their comfort<br />
zone). There is always ways wa one experienced<br />
dentist around for mentoring purposes!<br />
Our nearest referral centre for<br />
specialists is Edmonton. Please contact<br />
our office manager, Lesli Fisher at: (867)<br />
874-6663 or email: lesli@hayriver<br />
dentalclinic.com for more information.<br />
D2893<br />
D2923<br />
NORTHWEST<br />
RTHWEST<br />
R TERRITORIES<br />
TERRIT - Yell Yellow ll owow- knife: And surrounding communities.<br />
Associate position. Exce Ex llent opportunity<br />
in North America’s diamond capital.<br />
Good recreation and outdoor activities.<br />
Work in a modern friendly dental clinic<br />
with exce ex llent remuneration and benefits.<br />
For more information reply to fax: (867)<br />
873-4410. D1754<br />
NOVA SCOTIA - Halifax: Full-time<br />
associate required for a very ry b busy<br />
family<br />
practice. Position is to start immediately<br />
or spring 2007. Current associate has<br />
purchased a practice & will be<br />
relocating. Email: dentistassociate<br />
@yahoo.com or fax: (902) 443-5614.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 185<br />
D2884<br />
NUNAVUT AVUT A - Iqaluit: Associate position(s)<br />
available for immediate start.<br />
Established clinic offers generous<br />
package and full appointment book to<br />
associates. All round clinical skills are<br />
your ticket to a wide range of recreational<br />
activities! No travel required and<br />
housing available in Canada’s newest<br />
and fastest growing capital city. Please<br />
apply to: Administration, PO Box 1118,<br />
Yellowknife, NT X1A 2N8, or tel: (867)<br />
873-6940, fax: (867) 873-6941. D1497<br />
ONTARIO<br />
ONT - 20 Locations: Experienced<br />
associate required for our well-established,<br />
busy practice. Enjoy a small-town<br />
or a large city atmosphere. For more<br />
information visit our website at:<br />
www.altima.ca or contact: Dr. George<br />
Christodoulou, Altima <strong>Dental</strong> Canada,<br />
Tel: (416) 785-1828 ext 201, or via email:<br />
drgeorge@altima.ca. D2690<br />
BRITISH COLUMBIA<br />
Williams Lake<br />
Associate needed summer 2007, for an established<br />
family practice in Williams Lake, B.C. Over 25-year<br />
earnings track record for this opening. Small interior<br />
B.C. town, good hiking, skiing, etc. Six daily flights<br />
to Vancouver. Whistler just a 5-hour drive. Good<br />
opportunity to gain excellent clinical experience as<br />
well as excellent income.<br />
Call: (250) 398-7161 Fax: (250) 398-8633<br />
www.cariboodentalclinic.com.<br />
D2712<br />
P E T I T E S A N N O N C E S
P E T I T E S A N N O N C E S<br />
ONTARIO/QUEBEC: Looking for<br />
bilingual associate for 5 mature and busy<br />
practices, southwest Quebec and/or<br />
Cornwall, Hawkesbury, Ontario area. Full<br />
schedule (crown/bridge, endodontics,<br />
etc.). Stability, flexibility and respect<br />
assured. Possible sale. Seeing is worth<br />
believing. Contact: Luc, tel: (450) 370-<br />
7765. D1674<br />
ONTARIO - Amherstburg: Looking<br />
for a highly motivated and professional<br />
individual to welcome into our offices<br />
as a full-time associate. We are a wellestablished<br />
dental practice in<br />
Amherstburg, Ontario, founded in the<br />
1950s. Our current associate has<br />
decided to depart to pursue his career in<br />
warmer parts of the southern USA and<br />
will be sincerely missed. We have over<br />
8,000 active patients in our practice to<br />
treat from our wonderful community<br />
and surrounding areas. Please email<br />
your resume or CV to Dr. Veselinovic at:<br />
drzdentist@cogeco.ca or fax us at: (519)<br />
736-6993 if this outstanding<br />
opportunity is right for you. D2793<br />
LABRADOR-GRENFELL REGIONAL<br />
HEALTH AUTHORITY<br />
General Dentist<br />
The Labrador-Grenfell Regional Health Authority invites applications for the<br />
position of permanent General Dentist on a full-time basis for northern<br />
Newfoundland and southern Labrador, effective as soon as possible. This is<br />
a challenging and interesting area where dental services are provided from regional<br />
bases in Newfoundland and Labrador and traveling clinics on the south Labrador<br />
coast. Dependent on the base location, the traveling requirement is approximately one<br />
third of the total working time.<br />
The current salary is in the range of $106,200 to $127,440, dependent on years of<br />
experience and service. An annual retention bonus in the range of $6,750 to $27,000<br />
is payable, dependent on location and years of service. Interested candidates are<br />
advised to seek further details from Dr. Peter Hornett, Chief of <strong>Dental</strong> Services. Tel:<br />
(709) 454-0163.<br />
Attractive fringe benefits include 6 weeks paid leave and 3 weeks paid<br />
education/conference leave in a twelve month term. Assistance with relocation costs is<br />
available and accommodations are available at a reasonable rate.<br />
Applicants must be eligible for registration with the Newfoundland and Labrador<br />
<strong>Dental</strong> Board. Experience in general dentistry is essential.<br />
Labrador-Grenfell Regional Health Authority is also currently prepared to consider<br />
applicants who are available for short-term locum appointments. Interested individuals<br />
are encouraged to contact the organization for further details and discussions.<br />
The successful applicant will be required to submit a Certificate of Conduct.<br />
Interested individuals are requested to submit resumes, along with names and<br />
addresses of references, stating competition number, 06.03, to:<br />
Human Resources Department<br />
Labrador-Grenfell Regional Health Authority<br />
St. Anthony, NL A0K 4S0 Canada<br />
Telephone: (709) 454-0347 Fax: (709) 454-3301<br />
email:humanresources@lghealth.ca<br />
ONTARIO - Cornwall: Fully-established<br />
dental practice is looking for a<br />
new dentist to join our team. Full- or<br />
part-time, percentage or associate, experienced<br />
or just starting, we want to hear<br />
from you. If you are bilingual, dynamic,<br />
and a great dentist we definitely want to<br />
hear from you! Send resume or inquiries<br />
to Marie-France at: dentistcornwall@<br />
hotmail.com. D2817<br />
ONTARIO - London: Seeking associate<br />
position for expanding family practice.<br />
Part-time to start. Modern equipment<br />
including CEREC CAD/CAM for<br />
onlays/crowns (will train). Operatories<br />
are set up for left-handers. New grads<br />
welcome. Two hygienists and denturist<br />
on-site. Call Dr. Longo: (519) 455-1221<br />
or fax to: (519) 455-1344. D2894<br />
ONTARIO - Ottawa: Associate dentist<br />
wanted. Searching for a people-oriented<br />
dentist seeking to associate with the<br />
opportunity of becoming a partner.<br />
Please phone: (613) 526-3535 or fax<br />
resume to: (613) 526-1515. D2557<br />
186 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
D2050<br />
ONTARIO - Ottawa East End:<br />
Associate dentist required for a wellestablished<br />
busy general practice. The<br />
office is fully equipped (digital x-ray,<br />
Panorex and intraoral camera). Please<br />
phone: (613) 741-5172 or email:<br />
prdental@rogers.com. D2715<br />
ONTARIO - Orillia: Associate<br />
required to join a progressive general<br />
and referral practice. Prime location,<br />
great potential, multi-disciplinary environment,<br />
cohesive team, attractive<br />
facility, fully computerized. Call Dr. J.<br />
Collins: (705) 329-1600 or email:<br />
jerry.collins@sympatico.ca. D2961<br />
ONTARIO - Rockland: 20 min à l’est<br />
d’Ottawa, clinique dentaire achalandée<br />
à la recherche d’un(e) dentiste à<br />
temps plein. Pratique multidisciplinaire<br />
bilingue. Dentistes propriétaires prêt à<br />
partager leur expérience avec jeune<br />
gradué(e) S.V.P. Faxer votre CV au :<br />
(613) 446-5006. D2792<br />
Tenure Track Faculty Position<br />
In Fixed, Removable and/or<br />
Implant Prosthodontics<br />
College of Dentistry<br />
The College of Dentistry invites applications from qualified<br />
individuals for a faculty position in Fixed, Removable and/or<br />
Implant Prosthodontics. The College of Dentistry is<br />
implementing an active program of curriculum renewal, faculty<br />
renewal, and research intensification. The successful candidate<br />
will be an integral part of this process. Applicants will have<br />
postgraduate training in Fixed, Removable and/or Implant<br />
Prosthodontics at the Masters or PhD level with relevant clinical<br />
qualifications. Responsibilities will include didactic and clinical<br />
instruction of undergraduate students, research programs and<br />
administration, and participation in the development of an<br />
undergraduate implant didactic and clinical component. On site<br />
and off site private practice privileges are available. Rank and<br />
salary are commensurate with experience and qualifications.<br />
The University is committed to Employment Equity. Members of<br />
designated groups (women, Aboriginal people, people with<br />
disabilities and visible minorities) are encouraged to selfidentify<br />
on their applications. All qualified candidates are<br />
encouraged to apply; however, <strong>Canadian</strong>s and permanent<br />
residents will be given priority. Further information about our<br />
College and its programs are available at<br />
www.usask.ca/dentistry.<br />
A letter of application, accompanied by a curriculum vitae,<br />
professional credentials, a statement of teaching and research<br />
interests, and letters from three references should be sent to:<br />
Dr. Gerry Uswak<br />
College of Dentistry, University of Saskatchewan<br />
105 Wiggins Road, Saskatoon, Saskatchewan S7N 5E4<br />
Telephone: (306) 966-5122 - Fax: (306) 966-5132<br />
e-mail: gerry.uswak@usask.ca<br />
Applications with complete documentation will be accepted until<br />
April 30, 2007 or until a suitable candidate is found.<br />
D2968
ONTARIO<br />
ONT - Sudbury: Replacement<br />
needed for associate who is relocating.<br />
Take over fully booked practice. High<br />
grossing situation. Busy group practice.<br />
Option to buy-in. Contact Beryl or<br />
Debbie: (705) 673-5126 or fax resume<br />
to: (705) 673-8103. D2877<br />
ONTARIO<br />
ONT - Toronto: Part-time associate<br />
required for downtown practice in<br />
Toronto, Ontario. Contact fax: (416)<br />
960-3298 or email: kacinik@inter<br />
log.com. D2928<br />
ONTARIO<br />
ONT - Toronto: A great full-time<br />
opportunity is available to join two<br />
practitioners in a modern, progressive<br />
pediatric dental office with an on-site<br />
general anaesthesia facility and hospital<br />
time. Guaranteed minimum daily net.<br />
Future buy-in available. Fax resume to:<br />
(905) 513-7833. D2167<br />
QUEBEC - Warwick: Dentiste à pourcentage<br />
recherche une personne<br />
dynamique et professionelle avec expérience<br />
pour un poste à plein temps.<br />
Équipe stable et motivée. Équipment à la<br />
fine pointe de la technologie. Contacter<br />
Sophie: (819) 358-5000, ou : info@<br />
kadentiste.com. D2827<br />
SASKA SASKAT AT CHEWAN<br />
CHEW - Moosomin: Fulltime<br />
associate for busy general practice<br />
located in Moosomin, Saskatchewan.<br />
This is a wonderful opportunity for the<br />
right individual in a thriving community.<br />
New grads welcome. Option to<br />
buy-in. Please contact Connie at: (306)<br />
435-3080 or email: tooth@sasktel.net.<br />
D2903<br />
SAKATCHEWAN<br />
CHEWAN<br />
CHEW - Rosetown:<br />
Exceptional opportunity. Solo practitioner<br />
seeking full-time associate to integrate<br />
into well-established, technologically<br />
advanced, highly productive<br />
and profitable family practice. Excellent<br />
new patient flow serving a large drawing<br />
area. Owner seeking to decrease hours<br />
and pass overflow to associate. Buy-in<br />
potential. Located one hour from<br />
Saskatoon, Saskatchewan. Fax: (306)<br />
882-3322. Phone: (306) 882-2123. D2933<br />
ORAL AND MAXILLOFACIAL<br />
SURGERY FACULTY POSITION<br />
Applications are invited for a full-time tenure track appointment at Assistant<br />
Professor level in the Division of Oral and Maxillofacial Surgery, Department of<br />
<strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of<br />
Manitoba. The appointment will commence on July 1, 2007 or as soon thereafter<br />
as possible. The candidate must have recognized specialty training in Oral and<br />
Maxillofacial Surgery. Possession or acquisition of Fellowship in The Royal College<br />
of Dentists of Canada (FRCDC) in Oral and Maxillofacial Surgery will be a condition<br />
of any appointment. A Masters degree, PhD or M.D. will be additional assets.<br />
The candidate must be eligible to register as a Specialist and license in Oral and<br />
Maxillofacial Surgery with the Manitoba <strong>Dental</strong> <strong>Association</strong> (MDA) under the existing<br />
By-Laws of the MDA. Salary will be commensurate with qualifications and experience.<br />
Responsibilities will include Graduate, Post-Graduate and Undergraduate teaching,<br />
clinical instruction and supervision, both in the Faculty of Dentistry Clinics and at<br />
approved sites within the Winnipeg Regional Health Authority (WRHA). The successful<br />
candidate, with support from the Faculty of Dentistry, will be expected to apply for<br />
and obtain a “Medical Staff Appointment” from the WRHA. Extra/Intramural practice<br />
privilege is available two half days per week.<br />
The Mission of the University and Faculty includes a commitment to Scholarship and<br />
Research. Clinical faculty members are expected to fulfill this commitment within their<br />
area of specialization.<br />
The Division of Oral and Maxillofacial Surgery teaches and co-ordinates Undergraduate<br />
Courses in Oral and Maxillofacial Surgery, Pain and Anxiety Control, Medicine, and<br />
Hospital Dentistry. The Division also directs the one-year <strong>Dental</strong> Internship Program<br />
and the Oral and Maxillofacial Surgical Residency/Graduate Program. The full scope<br />
of Oral and Maxillofacial Surgery is practiced and the Graduate Program’s faculty and<br />
residents are involved in the treatment of high patient volumes in maxillofacial trauma<br />
and orthognathic surgery. Excellent relationships exist with other Departments and<br />
disciplines within the Faculties of Dentistry and Medicine which provide opportunities<br />
for collaboration in Clinical Research and patient care teams, including craniofacial and<br />
cleft palate care, head and neck surgical oncology, oral implantology and combined<br />
orthognathic treatment with Graduate Orthodontics.<br />
Winnipeg is the largest city in Manitoba with a population of 700,000. It has a rich and<br />
diverse living environment which includes a symphony orchestra, a vibrant performing<br />
arts community, ethnic festivals, many multicultural restaurants, very affordable housing,<br />
many public libraries, a low unemployment rate, an international airport within city limits,<br />
10,000 acres of city parks, ample opportunities for all season outdoor recreational<br />
activities, and is a desired tourist destination. Excellent private and public schools are<br />
available that teach in English and/or French and includes four universities. It has been<br />
said that Winnipeg has the most restaurants per capita of any city in North America.<br />
Learn more about Winnipeg at http://www.winnipeg.ca.<br />
The University of Manitoba encourages applications from qualified women and men,<br />
including members of visible minorities, Aboriginal peoples, and persons with disabilities.<br />
All qualified candidates are encouraged to apply, however <strong>Canadian</strong>s and permanent<br />
residents will be given priority.<br />
Applicants should forward, to Dr. Curran, their letter of application, curriculum<br />
vitae, statement of career goals, and the names and contact information of three<br />
referees. One of the referees should come from the Graduate Program where their<br />
training was completed.<br />
Dr. John Curran, Head Department of <strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences,<br />
Faculty of Dentistry, University of Manitoba, D343A-790 Bannatyne Avenue,<br />
Winnipeg, Manitoba R3E 0W2. Phone: (204) 789-3753, Fax: (204) 789-3913,<br />
E-mail: curranjb@cc.umanitoba.ca<br />
Applications will be considered until April 15, 2007. Please refer to<br />
Position # BH229/04799 in all correspondence. Application materials, including letters<br />
of reference, will be handled in accordance with the Freedom of Information and<br />
Protection of Privacy Act (Manitoba).<br />
www.umanitoba.ca/employment<br />
D2975<br />
ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES.<br />
<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 187<br />
P E T I T E S A N N O N C E S
P E T I T E S A N N O N C E S<br />
UNITED STA STATES: ATES: Outstanding opportunities<br />
across the country for new and<br />
seasoned general dentists and specialists.<br />
For details contact: Gretchen Neels, tel:<br />
(781) 224-0880 ext. 209, or email:<br />
gneels@amdpi.com. D1846<br />
UNITED STA STATES ATES - Illinois, Texas, T and<br />
Georgia: A unique and exciting opportunity<br />
is available for general dentists in<br />
the U.S. Earn between 250-350K per<br />
year with paid malpractice and health<br />
insurance while working in a great envi en -<br />
ronment. The group is owned and operated<br />
by <strong>Canadian</strong>s and will look after all<br />
immigration needs. Need to have ha completed<br />
US Boards Parts 1 and 2. Email:<br />
dwolle@gmail.com, , fax: f (312) 274-0760.<br />
D2456<br />
YUKON - Whitehorse: Land of the<br />
midnight sun. Come for the adventure.<br />
Associate required. As well, specialists,<br />
are you looking for a Northern<br />
Exposure? Check out our website:<br />
www.klondike-dental.com. Phone Dr.<br />
Pearson at home: (867) 668-4618, fax:<br />
(867) 667-4944 or Berni at work: (867)<br />
668-3152. D1828<br />
188 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />
DIRECTOR OF GRADUATE<br />
PERIODONTICS PROGRAM<br />
PERIODONTICS FACULTY POSITION<br />
Applications are invited for a full-time, tenure-track appointment at the rank of<br />
Assistant/Associate Professor in the Division of Periodontics, Department of<br />
<strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of<br />
Manitoba. The appointment will commence on July 1, 2007, or as soon thereafter<br />
as possible. The appointee must have university- or hospital-based specialty<br />
training in periodontics (Certificate/Diploma/Masters or equivalent), which<br />
will enable him/her to register as a periodontics specialist with the Manitoba<br />
<strong>Dental</strong> <strong>Association</strong>. He/she must possess, or be eligible for, the Fellowship in<br />
Periodontics from the Royal College of Dentists of Canada or be Board Certified<br />
in Periodontics in the United States. A PhD in a related area is preferred. The<br />
successful candidate must have demonstrated expertise in teaching and research.<br />
Salary and rank will be commensurate with qualifications and experience. Extra/<br />
intramural practice privilege is available two half days per week.<br />
Responsibilities will include Directorship of the Graduate Program in Periodontics<br />
and leadership in teaching, research and administration in the Division of<br />
Periodontics. Other responsibilities include didactic and pre-clinical teaching<br />
as well as clinical supervision in the undergraduate and graduate programs,<br />
administration, outreach and community service programs in periodontics and<br />
supervision of research projects at the Masters level. The successful applicant<br />
is expected to develop a strong research program in periodontics.<br />
Graduating its first class of dentists in 1962, the Faculty of Dentistry offers<br />
a four-year dental degree, a two-year dental hygiene diploma, five graduate<br />
programs, a significant research profile and numerous community oral health<br />
services through its Centre for Community Oral Health. The Department of<br />
<strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences is responsible for graduate training<br />
in both Periodontics and Oral and Maxillofacial Surgery, and for undergraduate<br />
training and research in Periodontics, Oral Diagnosis, Radiology, Oral Pathology,<br />
Hospital Dentistry, Medicine, Pain and Anxiety Control, Psychiatry and Oral and<br />
Maxillofacial Surgery.<br />
Winnipeg is the largest city in the Province of Manitoba. The city has a rich<br />
culture environment, including symphony, opera, dance, theatre, and ethnic<br />
festivals. The region provides ample opportunities for outdoor recreation in all<br />
seasons. Learn more about Winnipeg at http://www.city.winnipeg.mb.ca.<br />
The University of Manitoba encourages applications from qualified women and<br />
men, including members of visible minorities, Aboriginal peoples, and persons<br />
with disabilities. All qualified candidates are encouraged to apply, however<br />
<strong>Canadian</strong>s and permanent residents will be given priority.<br />
Applicants should forward their letter of application, curriculum vitae, statement<br />
of career goals, five-year research plan and arrange for three letters of reference<br />
to be forwarded confidentially to: Dr. John Curran, Head, Department<br />
of <strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry,<br />
University of Manitoba, D343A-790 Bannatyne Avenue, Winnipeg, Manitoba<br />
R3E 0W2, E-mail: curranjb@cc.umanitoba.ca, Phone: (204) 789-3753,<br />
Fax: (204) 789-3913.<br />
The deadline for receipt of applications and letters of reference is<br />
April 15, 2007, however, applications will be considered until the position is<br />
filled. Please refer to Position #MA832 in all correspondence. Application<br />
materials, including letters of reference, will be handled in accordance with the<br />
Freedom of Information and Protection of Privacy Act (Manitoba).<br />
For further information please visit our website:<br />
www.umanitoba.ca/dentistry<br />
ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES.<br />
D2974
Join us—right here at home!<br />
Demonstrate Demonstrate your commitment commitment to your patients patients<br />
with continuing continuing education education and lifelong lifelong learning. learning.<br />
Earn credit credit towards towards your<br />
AGD Fellowship Fellowship and Mastership. Mastership.<br />
Upcoming Events:<br />
Digital Photography As Easy As a Smile<br />
Digital Photography Hands-on Session<br />
Tax Matters for Dentists<br />
Ontario Mastertrack/Restorative Dentistry<br />
FOR MORE INFORMATION, VISIT ONTARIOAGD.ORG.<br />
888.AGD.DENT<br />
www.ontarioagd.org<br />
www.atlanticagd.ca
P r o g r a m m e d e P l ac em e n t d e s d e n t i s t e s d u c a n a d a<br />
Fonds de l’ADC<br />
RegaRd suR notRe peRfoRmance<br />
Gestionnaires d’élite<br />
Honoraires modiques<br />
Les fonds de l’ADC peuvent être utilisés dans votre RER, FRR, REEE, PRI et compte d’investissement de l’ADC.<br />
Performance des fonds de l’ADC (pour la période se terminant le 31 janvier 2007)<br />
Ratios des frais<br />
de gestion 1 an 3 ans 5 ans 10 ans<br />
Fonds de croissance canadiens de l’ADC<br />
Fonds d’actions de croissance (Altamira) jusqu’à 1,00 % 9,2 % 9,8 % 13,6 % 8,4 %<br />
Fonds d’actions ordinaires (Altamira) jusqu’à 0,99 % 12,2 % 15,0 % 10,4 % 8,6 %<br />
Fonds d’actions canadiennes (Trimark) jusqu’à 1,50 % 18,8 % 12,6 % 9,4 % 7,9 %<br />
Fonds des dividendes (PH&N) † jusqu’à 1,20 % 17,3 % 14,4 % 12,7 % 16,0 %<br />
Fonds de titres à revenu (Sceptre) † jusqu’à 1,45 % 4,6 % 16,3 % 17,7 % s/o<br />
Fonds d’actions spéciales (KBSH) jusqu’à 1,45 % -2,2 % 11,1 % 8,1 % 9,3 %<br />
Fonds à indice composite TSX (BGI) †† jusqu’à 0,67 % 11,1 % 16,8 % 12,8 % 9,1 %<br />
Fonds de croissance internationaux de l’ADC<br />
Fonds marchés émergents (Brandes) jusqu’à 1,77 % 23,8 % 16,9 % 15,9 % 6,2 %<br />
Fonds de titres européens (Trimark) † jusqu’à 1,45 % 37,7 % 12,0 % 1,6 % 5,0 %<br />
Fonds d’actions internationales (CC&L) jusqu’à 1,30 % 17,9 % 5,4 % 1,3 % 3,5 %<br />
Fonds Bassin Pacifique (CI) jusqu’à 1,77 % 13,6 % 8,0 % 5,6 % 1,5 %<br />
Fonds Grande capitalisation États-Unis (Capital Intl) jusqu’à 1,46 % 10,7 % 2,7 % -0,7 % s/o<br />
Fonds Petite capitalisation États-Unis (Trimark) jusqu’à 1,25 % 19,9 % 15,4 % s/o s/o<br />
Fonds mondial (Trimark) jusqu’à 1,50 % 29,4 % 11,6 % 8,2 % 10,0 %<br />
Fonds mondial de croissance (Capital Intl) † jusqu’à 1,77 % 16,1 % 11,9 % s/o s/o<br />
Fonds indiciel S&P 500 (BGI) †† jusqu’à 0,67 % 17,0 % 4,9 % -1,0 % 5,8 %<br />
Fonds à revenu de l’ADC<br />
Fonds d’obligations et d’hypothèques (Fiera) jusqu’à 0,99 % 2,0 % 2,5 % 4,1 % 4,8 %<br />
Fonds à revenu fixe (McLean Budden) † jusqu’à 0,97 % 3,9 % 4,4 % 5,3 % 6,2 %<br />
Fonds liquide et quasi-liquide de l’ADC<br />
Fonds d’effets financiers (Fiera) jusqu’à 0,67 % 3,3 % 2,3 % 2,3 % 3,2 %<br />
Fonds de croissance et à revenu de l’ADC<br />
Fonds mixte (PH&N) jusqu’à 1,20 % 11,1 % 8,4 % 5,7 % 6,3 %<br />
Fonds valeur mixte (McLean Budden) † jusqu’à 0,95 % 10,8 % 9,3 % 7,4 % 8,1 %<br />
Les chiffres indiquent un taux de rendement composé annuel, tous frais déduits, ce qui fait que les résultats peuvent différer de ceux publiés par<br />
les gestionnaires des fonds. Ces chiffres sont des taux historiques basés sur la performance passée et ils ne sont pas forcément indicatifs des<br />
résultats futurs. Les ratios des frais de gestion par an reposent sur la valeur de l’actif dans les fonds donnés. Il s’agit des ratios maximums.<br />
† Les rendements affichés s’appliquent aux fonds sous-jacents dans lesquels les fonds de l’ADC investissent.<br />
†† Les résultats affichés sont les rendements totaux se rapportant aux indices négociés par ces fonds.<br />
Pour les taux des fonds de placement de l’ADC et les taux des fonds garantis de l’ADC en cours, appelez le CDSPI<br />
sans frais au 1-800-561-9401, poste 5021, ou visitez le site Web du CDSPI au www.cdspi.com/valeurs-taux.<br />
190 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
P r o g r a m m e d e P l ac em e n t d e s d e n t i s t e s d u c a n a d a<br />
Fonds de l’ADC<br />
RegaRd suR notRe peRfoRmance<br />
Gestionnaires d’élite<br />
Honoraires modiques<br />
Les fonds de l’ADC peuvent être utilisés dans votre RER, FRR, REEE, PRI et compte d’investissement de l’ADC.<br />
Performance des fonds de l’ADC (pour la période se terminant le 31 janvier 2007)<br />
Ratios des frais<br />
de gestion 1 an 3 ans 5 ans 10 ans<br />
Fonds de croissance canadiens de l’ADC<br />
Fonds d’actions de croissance (Altamira) jusqu’à 1,00 % 9,2 % 9,8 % 13,6 % 8,4 %<br />
Fonds d’actions ordinaires (Altamira) jusqu’à 0,99 % 12,2 % 15,0 % 10,4 % 8,6 %<br />
Fonds d’actions canadiennes (Trimark) jusqu’à 1,50 % 18,8 % 12,6 % 9,4 % 7,9 %<br />
Fonds des dividendes (PH&N) † jusqu’à 1,20 % 17,3 % 14,4 % 12,7 % 16,0 %<br />
Fonds de titres à revenu (Sceptre) † jusqu’à 1,45 % 4,6 % 16,3 % 17,7 % s/o<br />
Fonds d’actions spéciales (KBSH) jusqu’à 1,45 % -2,2 % 11,1 % 8,1 % 9,3 %<br />
Fonds à indice composite TSX (BGI) †† jusqu’à 0,67 % 11,1 % 16,8 % 12,8 % 9,1 %<br />
Fonds de croissance internationaux de l’ADC<br />
Fonds marchés émergents (Brandes) jusqu’à 1,77 % 23,8 % 16,9 % 15,9 % 6,2 %<br />
Fonds de titres européens (Trimark) † jusqu’à 1,45 % 37,7 % 12,0 % 1,6 % 5,0 %<br />
Fonds d’actions internationales (CC&L) jusqu’à 1,30 % 17,9 % 5,4 % 1,3 % 3,5 %<br />
Fonds Bassin Pacifique (CI) jusqu’à 1,77 % 13,6 % 8,0 % 5,6 % 1,5 %<br />
Fonds Grande capitalisation États-Unis (Capital Intl) jusqu’à 1,46 % 10,7 % 2,7 % -0,7 % s/o<br />
Fonds Petite capitalisation États-Unis (Trimark) jusqu’à 1,25 % 19,9 % 15,4 % s/o s/o<br />
Fonds mondial (Trimark) jusqu’à 1,50 % 29,4 % 11,6 % 8,2 % 10,0 %<br />
Fonds mondial de croissance (Capital Intl) † jusqu’à 1,77 % 16,1 % 11,9 % s/o s/o<br />
Fonds indiciel S&P 500 (BGI) †† jusqu’à 0,67 % 17,0 % 4,9 % -1,0 % 5,8 %<br />
Fonds à revenu de l’ADC<br />
Fonds d’obligations et d’hypothèques (Fiera) jusqu’à 0,99 % 2,0 % 2,5 % 4,1 % 4,8 %<br />
Fonds à revenu fixe (McLean Budden) † jusqu’à 0,97 % 3,9 % 4,4 % 5,3 % 6,2 %<br />
Fonds liquide et quasi-liquide de l’ADC<br />
Fonds d’effets financiers (Fiera) jusqu’à 0,67 % 3,3 % 2,3 % 2,3 % 3,2 %<br />
Fonds de croissance et à revenu de l’ADC<br />
Fonds mixte (PH&N) jusqu’à 1,20 % 11,1 % 8,4 % 5,7 % 6,3 %<br />
Fonds valeur mixte (McLean Budden) † jusqu’à 0,95 % 10,8 % 9,3 % 7,4 % 8,1 %<br />
Les chiffres indiquent un taux de rendement composé annuel, tous frais déduits, ce qui fait que les résultats peuvent différer de ceux publiés par<br />
les gestionnaires des fonds. Ces chiffres sont des taux historiques basés sur la performance passée et ils ne sont pas forcément indicatifs des<br />
résultats futurs. Les ratios des frais de gestion par an reposent sur la valeur de l’actif dans les fonds donnés. Il s’agit des ratios maximums.<br />
† Les rendements affichés s’appliquent aux fonds sous-jacents dans lesquels les fonds de l’ADC investissent.<br />
†† Les résultats affichés sont les rendements totaux se rapportant aux indices négociés par ces fonds.<br />
Pour les taux des fonds de placement de l’ADC et les taux des fonds garantis de l’ADC en cours, appelez le CDSPI<br />
sans frais au 1-800-561-9401, poste 5021, ou visitez le site Web du CDSPI au www.cdspi.com/valeurs-taux.<br />
190 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
Le<br />
Une solution d'acide phosphorique<br />
à 35%, Ultra-Etch ® peut pénétrer à<br />
l'intérieur des plus minuscules fissures<br />
des surfaces occlusales, cependant sa<br />
viscosité élevée ne lui permet pas de<br />
s'étendre sur la surface verticale.<br />
Les études démontrent que Ultra-Etch<br />
assure les meilleurs résultats de<br />
mordançage de dentine et il est le<br />
seul agent de mordançage à l'acide<br />
phosphorique de dentine auto-limitant. 1<br />
Ultra-Etch décalcifie à un maximum<br />
de 1.9um en 15 secondes. La force de<br />
pénétration de la plupart des adhésifs<br />
à résines n'est que de 2um. Décalcifier<br />
plus profondément que l'adhésif à résine est<br />
capable de pénétrer, er, er crée un vide, une pression<br />
hydraulique s'ensuit dans les tubules et une<br />
sensibilité post-opératoire en découle.<br />
du mordançage!<br />
un produit de<br />
1 - Perdigao J, Lambrechts P, Van V Meerbeek B, Vanherle V G. J Dent Res. 1996; 75:390 (Lit #41)<br />
Commandez directement.<br />
Composez le<br />
1-800-265-3444<br />
poste 289<br />
www.clinicalresearchdental.com<br />
Détenteur d'un<br />
Prix d'excellence Cinq<br />
Étoile de REALITY 2006<br />
Recharges IndiSpense de 30ml<br />
79,95$ (réguilièrement 89,95$)<br />
ÉCONOMISIZ<br />
100$<br />
en achetant en vrac<br />
Emballage de 20 seringues 1.2ml<br />
à 99,95$<br />
2 x 1.2ml seringues à 19,95$<br />
Offr Of e prend fin le 31 mai, 2007.