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DP ivoires d'Afrique - musée du quai Branly

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IVOIRES D’AFRIQUE<br />

Exposition - Galerie suspen<strong>du</strong>e Est<br />

19 février 2008 – 11 mai 2008<br />

Commissaire de l’exposition : Ezio BASSANI<br />

Coordinateur scientifique de l’exposition, responsable des collections<br />

unité patrimoniale Afrique au <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong> : Aurélien Gaborit<br />

1


SOMMAIRE<br />

EDITORIAL par Ezio Bassani, commissaire de l’exposition p.3<br />

PRESENTATION DE L’EXPOSITION p.4<br />

1- Le projet<br />

2- L’olifant : pièce maîtresse de l’exposition p.5<br />

PARCOURS DE L’EXPOSITION p.6<br />

1- Ivoires à destination indigène<br />

2- Ivoires afro-portugais p.7<br />

3- Métissage des formes p.8<br />

BIOGRAPHIE d’Ezio Bassani, commissaire de l’exposition p.9<br />

CATALOGUE p.9<br />

INFORMATIONS PRATIQUES p.10<br />

VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE p.11<br />

PARTENAIRES DE L’EXPOSITION p.13<br />

2


EDITORIAL<br />

Par Ezio Bassani<br />

A la fin <strong>du</strong> XV e<br />

siècle, l’arrivée en Europe d’œuvres en ivoire d’origine africaine,<br />

correspond à l’époque <strong>du</strong>rant laquelle les caravelles portugaises commencèrent à<br />

faire régulièrement escale le long des côtes au sud <strong>du</strong> Sahara. Jusqu’au début <strong>du</strong><br />

XIX e<br />

siècle - lorsque le continent devient terre de conquête pour les puissances<br />

coloniales - les objets d’ivoire furent exportés vers l’Europe par milliers mais<br />

quelques centaines d’exemplaires sont à ce jour connus. Ces œuvres d’art révèlent<br />

non seulement les rapports entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne au cours des<br />

siècles, mais surtout l’existence jusqu’alors insoupçonnée de cultures africaines<br />

structurées, ainsi que la virtuosité de leurs artistes.<br />

L’attribution se fonde sur les rares documents encore existants. Elle repose le plus<br />

souvent sur des analogies de style et d’iconographie, ou sur des ressemblances<br />

avec des exemplaires datés. A titre préliminaire, nous pouvons distinguer d’une<br />

part les <strong>ivoires</strong> destinés, probablement, à l’usage intérieur et d’autre part, ceux qui<br />

ont été créés à la demande de navigateurs portugais, pour l’exportation. On<br />

désigne ce second ensemble par l’expression « <strong>ivoires</strong> afro-portugais » ; mais<br />

parfois l’attribution à l’une ou l’autre de ces catégories n’est pas toujours aisée.<br />

Cette exposition souligne l’ancienneté et la richesse des collections françaises pour<br />

ce qui est des œuvres d’ivoire venues d’Afrique, et un rassemblement exceptionnel<br />

de pièces rares et parfois inédites.<br />

3


PRESENTATION DE L’EXPOSITION<br />

1- Le projet<br />

L’exposition Ivoires d’Afrique présente plus de 20 sculptures en ivoire, arrivées en Europe<br />

entre la fin <strong>du</strong> XV e<br />

siècle et le début <strong>du</strong> XIX e<br />

siècle. Ces pièces font aujourd’hui partie des<br />

collections publiques françaises, et illustrent l’intérêt que la France porte, depuis des<br />

siècles, à l’Afrique. Des témoignages historiques qui évoquent le contexte de création et<br />

d’utilisation des pièces en <strong>ivoires</strong> sont également proposés, tels des cartes, gravures et un<br />

tableau prêté par le <strong>musée</strong> des Arts décoratifs.<br />

L’exposition invite à réexaminer quelques-unes des phases initiales de ce collectionnisme<br />

que pratiquent depuis la Renaissance divers particuliers et <strong>musée</strong>s. Ces pièces,<br />

rassemblées dans les collections aristocratiques, sont autant des objets de curiosité que<br />

des œuvres exotiques et luxueuses à part entière.<br />

Le corpus mondial des pro<strong>du</strong>ctions d’<strong>ivoires</strong> africains est restreint et dispersé. Cependant,<br />

à travers les collections publiques françaises, les œuvres choisies par Ezio Bassani<br />

permettent de mieux cerner les styles régionaux et d’évoquer les contacts entre les<br />

populations européennes et africaines. Les pièces exposées proviennent, entre autre, de<br />

zones qui correspondent, à l’embouchure <strong>du</strong> Congo, à la Sierra Leone et au Nigeria actuel.<br />

Les œuvres présentées témoignent de la virtuosité des sculpteurs africains qui les ont<br />

créées. L’Afrique n’ayant pas eu recours à l’écriture, l’image d’un continent sans histoire,<br />

ni civilisation s’est propagée <strong>du</strong>rablement en Occident. Avec Ivoires d’Afrique, le <strong>musée</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>quai</strong> <strong>Branly</strong> restitue une chronologie de l’histoire de certaines régions d’Afrique, à travers<br />

la présentation d’œuvres longtemps oubliées.<br />

Olifant, Sierra Léone © <strong>musée</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Hugues Dubois<br />

4


Détail d’olifant Sapi-Portugais en ivoire<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong><br />

2- L’olifant : pièce maîtresse de l’exposition<br />

Les olifants sont des instruments de la famille des trompes. Ils sont en général faits dans<br />

une défense, ou une corne, ce qui explique leur forme courbée. Le terme olifant est<br />

d’ailleurs dérivé <strong>du</strong> mot d’éléphant. Les olifants d’ivoire sont souvent richement sculptés ;<br />

les collections publiques et privées en conservent des exemplaires européens qui furent<br />

créés pour les plus anciens à l’époque médiévale. Ils sont ornés de bas–reliefs figurant des<br />

chasses, des animaux réels ou fabuleux. L’olifant s’utilise comme cor de guerre et de<br />

chasse. C’est également un accessoire lié au prestige porté par les chefs.<br />

Les olifants à tête de crocodile<br />

Long de 79,5 cm, cet olifant, aujourd’hui au<br />

<strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, fait partie d’un petit<br />

groupe d’<strong>ivoires</strong>, à l’ornementation très<br />

discrète et raffinée : une tête stylisée de<br />

crocodile à la pointe et des bandes<br />

longitudinales légèrement concaves se<br />

terminant aux deux extrémités par des arcs<br />

de cercle. L’origine de ces instruments est<br />

probablement un pays de l’Afrique<br />

occidentale, sans que l’on sache avec<br />

exactitude lequel. La présence d’attaches de suspension sur certains exemplaires implique<br />

une commande européenne. La date exacte de leur arrivée en Europe reste indéterminée ;<br />

les premiers <strong>ivoires</strong> <strong>du</strong> groupe, dont les caractéristiques presque identiques font envisager<br />

une origine et une époque de création communes, sont enregistrés avec certitude à la fin<br />

<strong>du</strong> XVII e<br />

siècle et au début <strong>du</strong> XVIII e<br />

. Un instrument semblable se trouvait assurément à<br />

Paris dans la première moitié <strong>du</strong> XIX e siècle. Il est visible dans le détail d’un tableau datant<br />

de 1836 : Chez l’anti<strong>quai</strong>re, de Louis Vincent Fouquet. L’anti<strong>quai</strong>re, terme qu’il faut<br />

comprendre à l’époque comme « amateur d’antiquité », dont il est question n’est autre<br />

qu’Alexandre Du Sommerard, le fondateur <strong>du</strong> <strong>musée</strong> de l’hôtel de Cluny, devenu Musée<br />

national <strong>du</strong> Moyen Âge. Actuellement non localisé, l’instrument, évidemment ven<strong>du</strong> avant<br />

la cession de la collection à l’État français, diffère de celui <strong>du</strong> <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong> car il<br />

est muni de deux attaches pour la fixation d’une courroie de suspension.<br />

5


Massue, sceptre en ivoire © <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong><br />

<strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

PARCOURS DE L’EXPOSITION<br />

L’exposition révèle également les influences artistiques entre l’Europe et l’Afrique<br />

subsaharienne. Elle pose la question de la circulation des motifs iconographiques entre les<br />

deux continents.<br />

Cependant, l’étude de ces échanges est complexe, l’origine africaine des œuvres étant<br />

souvent ignorée dans les archives d’autrefois : signe de la faible considération attribuée à<br />

la créativité des artistes africains. Rare exception à ce dédain : les propos louangeurs tenus<br />

par Valentim Fernandes dans sa Description de la Côte Occidentale d’Afrique, au cours de la<br />

première décennie <strong>du</strong> XVI e<br />

siècle.<br />

1- Ivoires à destination locale<br />

Les premières pièces exposées livrent un important témoignage sur les <strong>ivoires</strong><br />

exclusivement destinés à un usage local, réalisés par des artistes africains pour des chefs<br />

locaux.<br />

Une massue, à mieux dire un sceptre, « rescapé » de la Révolution française<br />

Il fait partie des œuvres transférées en 1934 au <strong>musée</strong><br />

d’Ethnographie <strong>du</strong> Trocadéro, venant de la Bibliothèque publique<br />

de la ville de Versailles. C‘est un objet de grande taille, 92,5 cm,<br />

particulièrement élégant ; le long cylindre <strong>du</strong> manche dont l’une de<br />

ses extrémités s’amplifie pour former une masse embellie par le jeu<br />

de rainures délicates. L’objet est désigné « casse-tête en ivoire »<br />

parmi « Tous Ustensiles et Armes d’Africains » de l’Inventaire <strong>du</strong><br />

Cabinet d’histoire naturelle de 1806. Dans la préface au catalogue,<br />

l’auteur, dont le nom ne figure pas sur la page de titre, écrivait que<br />

« L’origine de la collection remonte à l’époque qui a précédé la<br />

Révolution de 1789 », c’est à dire, probablement, à la collection<br />

réunie par Charles-Philippe Fayolle, ancien commissaire de la<br />

Marine, qui la vendit au marquis de Sérent en 1786. En 1793, la collection, comme d’autres<br />

saisies révolutionnaires, fut placée au château de Versailles, où fut créé un cabinet<br />

d’histoire naturelle dont Fayolle devint le conservateur.<br />

Séléction d’objets exposés:<br />

- olifant <strong>du</strong> <strong>musée</strong> d’histoire naturelle, décrit par Daubenton en 1764<br />

- massue-spectre, pièce rare attestée à Versailles, « rescapée » de la Révolution française.<br />

6


Olifant Sapi-portugais © <strong>musée</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

2- Ivoires afro-portugais<br />

Certaines œuvres témoignent de la création spécifique, entre la fin <strong>du</strong> XV e siècle et la<br />

première moitié <strong>du</strong> XVI e<br />

siècle, d’œuvres en ivoire pour l’exportation européenne,<br />

notamment sur commande de navigateurs portugais.<br />

En 1959, William Fagg attribue la catégorie classificatoire d’ivoire Afro-portugais à une série<br />

de sculptures vouées à l’exportation et qui, à la suite de recherche ultérieure est<br />

subdivisée en deux sous-ensemble: les <strong>ivoires</strong> sapi-portugais et ceux dit bini-portugais<br />

(aujourd’hui Edo-portugais), répartis selon qu’ils sont créés par des artistes Sapi de Sierra<br />

Léone ou Bini <strong>du</strong> royaume <strong>du</strong> Bénin.<br />

Sitôt pro<strong>du</strong>ites, ces pièces (olifants, ornements de tables,…) gagnent les collections des<br />

princes et nobles européens.<br />

Les olifants afro-portugais<br />

On relève dans les collections Européenne les<br />

premières traces de ce type d’olifant en 1553<br />

dans les inventaires des biens de Côme de<br />

Médicis. Certaines caractéristiques permettent<br />

d’identifier les olifants destinés à l’Europe :<br />

l’embouchure apicale (au sommet), les anneaux<br />

de suspension et les motifs décoratifs. Les<br />

armoiries et les scènes de chasse à courre présentes sur ces objets sont copiées depuis des<br />

gravures et illustrations figurant dans les livres. Les sculpteurs africains en répliquent les<br />

motifs dans l’ivoire. Par exemple, la chasse au cerf est une reprise fidèle des illustrations<br />

qui s’inscrivent dans les marges de certains livres de dévotion de la fin <strong>du</strong> XV e<br />

siècle. Il<br />

suffit pour s’en persuader de comparer les scènes sculptées sur l’olifant <strong>du</strong> <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong><br />

<strong>Branly</strong> aux illustrations des incunables Horae Beatae Mariae Virginis, gravées et imprimées<br />

à Paris par Philippe Pigouchet en 1498 ou par Thielman Kerver en 1499.<br />

Cuillers, fourchettes et salières afro-portugaise : ornements de table des nobles<br />

européens<br />

Les livres des recettes douanières de la Casa de Guiné de<br />

Lisbonne des années 1504-1505 - rares documents ayant<br />

survécu au tremblement de terre de 1755 qui détruisit la<br />

capitale portugaise - signalent à plusieurs reprises l’importation<br />

de « saleyros »» et de « colhares » sans préciser leur provenance<br />

exacte en Afrique.<br />

Objets de prestige et d’ostentation plus que d’usage, ces pièces<br />

sont d’une telle fragilité qu’elles excluent toute utilisation<br />

pratique. Par leur élégance, elles témoignent à la fois <strong>du</strong> goût<br />

des commanditaires et de la capacité des ivoiriers africains à<br />

satisfaire leurs exigences.<br />

Séléction d’objets exposés:<br />

- Trois olifants sapi-portugais, <strong>musée</strong> de la Renaissance, Ecouen<br />

- Salière, <strong>musée</strong> de Dijon<br />

7<br />

Cuiller Bini-portugaise © <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong><br />

<strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries


3- Métissage des formes<br />

L’attribution des pièces exposées à l’une, ou l’autre, des deux catégories précédentes n’est<br />

pas toujours aisée, de nombreuses pièces présentant des éléments iconographiques et<br />

stylistiques communs aux deux cultures. Il s’agit de formes hybrides résultant<br />

d’interactions culturelles entre africains et européens.<br />

La frontière entre les <strong>ivoires</strong> à usage local et ceux créés pour l’exportation n’est donc pas si<br />

claire. Un olifant peut présenter des éléments de tradition locale (embouchure latérale et<br />

absence d’anneaux de suspension) mais être orné de motifs européens. A l’inverse,<br />

certains olifants possèdent des embouchures apicales mais sont ornés de motifs africains.<br />

Les pièces rassemblées dans l’exposition Ivoires d’Afrique proviennent <strong>du</strong> <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>,<br />

mais aussi de différents <strong>musée</strong>s français : le <strong>musée</strong> national de la Renaissance (Ecouen), le<br />

<strong>musée</strong> de la musique (Paris), le <strong>musée</strong> national <strong>du</strong> Moyen Âge (Paris), les <strong>musée</strong>s des beauxarts<br />

de Dijon, de Lille et de Rennes, le <strong>musée</strong> <strong>du</strong> château (Blois). Les documents évoquant le<br />

contexte historique ont été prêtés par la Bibliothèque nationale de France et le Musée des arts<br />

décoratifs (Paris).<br />

L’olifant, provenant <strong>du</strong> cabinet des Médailles de la Bibliothèque<br />

nationale, exposé aujourd’hui au <strong>musée</strong> <strong>du</strong> Louvre, est<br />

exceptionnel. Non seulement par sa dimension (79 cm), par sa<br />

qualité sculpturale, mais aussi par ses caractéristiques,<br />

embouchure latérale et l’absence d’accroches de suspension, et<br />

par l’iconographie spécifiquement africaine à la fois <strong>du</strong> bestiaire<br />

auquel l’ivoirier a emprunté - crocodiles et serpents, comme<br />

souvent dans les œuvres sapi-portugaises, et des personnages.<br />

Son exécution des plus soignées rappelle bien d’avantages les<br />

pièces destinées à l’Europe. A cet égard, l’instrument illustre<br />

sans équivoque la relation entre les œuvres d’art à usage local et<br />

celles créées sur commande des européens.<br />

8<br />

Olifant sapi Sierra Léone © <strong>musée</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Hugues Dubois


BIOGRAPHIES<br />

Ezio Bassani<br />

Commissaire de l’exposition<br />

Italien de Varèse, éminent spécialiste des arts africains, Ezio Bassani a commencé, en<br />

1973, par faire la compilation <strong>du</strong> catalogue sur la sculpture africaine dans les <strong>musée</strong>s<br />

italiens. A partir de 1977, il a enseigné l’histoire des arts africains à l’Università<br />

Internazionale dell’Arte (U.I.A) de Florence.<br />

Grâce à ses connaissances historiques, il a été nommé membre <strong>du</strong> Comité scientifique de<br />

l’Université Florentine (U.I.A), <strong>du</strong> Comité de la Rédaction de la revue Critica d’Arte, <strong>du</strong><br />

Comité des conseillers éditoriaux internationaux <strong>du</strong> Journal of the History of Collections à<br />

Oxford. Il a également fait partie <strong>du</strong> Conseil Scientifique de la mission de préfiguration <strong>du</strong><br />

Musée des Arts et des Civilisations (<strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>) à Paris.<br />

Parallèlement à ces responsabilités, Ezio Bassani a été le commissaire – et l’auteur des<br />

catalogues – de plusieurs expositions qui se sont déroulées en France, en Italie, aux Etats-<br />

Unis, au Japon, en Suisse, et en Belgique. Il a notamment réalisé l’exposition Afrique, chefs<br />

d’œuvres d’un continent à Turin, en 2004.<br />

Aurélien Gaborit<br />

Coordinateur scientifique de l’exposition<br />

Historien de l’art, Responsable des collections unité patrimoniale Afrique au <strong>musée</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>quai</strong> <strong>Branly</strong><br />

CATALOGUE<br />

IVOIRES AFRICAINS dans les collections publiques françaises<br />

96 pages au format 13x21 cm<br />

80 illustrations<br />

Prix de vente public : 25 €<br />

Une coédition <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong> – Actes Sud<br />

9


INFORMATIONS PRATIQUES<br />

Le <strong>musée</strong><br />

Mardi, mercredi, dimanche : de 11h à 19h<br />

Jeudi, vendredi, samedi : de 11h à 21h<br />

Groupes : de 9h30 à 11h, tous les jours sauf le dimanche.<br />

Fermeture hebdomadaire le lundi<br />

Réservations Renseignements<br />

Fnac : www.fnac.com / 08 92 68 46 94 (0,34 € / min) Téléphone : 01 56 61 70 00<br />

Ticketnet : www.tickenet.fr / 08 92 39 01 00 (0,34 € / min) Mail : contact@<strong>quai</strong>branly.fr<br />

Internet : www.<strong>quai</strong>branly.fr<br />

Lieu<br />

L’exposition se trouve sur la Galerie suspen<strong>du</strong>e Est, dévolue aux expositions dossiers. L’accès se fait<br />

par Plateau des collections.<br />

Tarifs <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong><br />

Plateau des collections, expositions<br />

« d’anthropologie » et « dossier »<br />

Tarif plein : 8,50 €<br />

Tarif ré<strong>du</strong>it : 6 € (étudiants)<br />

Billet « un jour au <strong>musée</strong> » (<strong>musée</strong> Galerie jardin)<br />

Tarif plein : 13 €<br />

Tarif ré<strong>du</strong>it : 9,50 € (étudiants)<br />

Gratuité aux collections permanentes et expositions temporaires pour les moins de 18 ans,<br />

chômeurs, bénéficiaires des minima sociaux ; grands mutilés de guerre et grands handicapés civils,<br />

détenteurs <strong>du</strong> « pass <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong> ».<br />

Adhésion<br />

Les Pass <strong>du</strong> <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong> donnent un accès illimité à tous les espaces <strong>du</strong> <strong>musée</strong>, servent de<br />

coupe-file en cas d’affluence, et permettent de bénéficier de ré<strong>du</strong>ctions sur les spectacles <strong>du</strong><br />

théâtre. Le Pass est disponible pour les jeunes (15 euros), pour les a<strong>du</strong>ltes single (45 euros), ou en<br />

« <strong>du</strong>o » (70 euros), ou encore pour les collectivités (35 euros).<br />

Accès piétons<br />

L’entrée au <strong>musée</strong> s’effectue par les 206 et 218 rue de l’Université ou par les 27, 37 ou 51 <strong>quai</strong><br />

<strong>Branly</strong>, Paris 7 e<br />

.<br />

Transports<br />

Métro : Pont de l’Alma (RER C), Bir Hakeim (ligne 6), Alma-Marceau (ligne 9), Iéna (ligne 9).<br />

Bus : ligne 42 : arrêt La Bourdonnais ou Bosquet-Rapp ; lignes 63, 80, 92 : arrêt Bosquet- Rapp ;<br />

ligne 72 : arrêt <strong>musée</strong> d’art moderne – Palais de Tokyo<br />

Navette fluviale : arrêt tour Eiffel (Batobus, Bateaux parisiens et Vedettes de Paris).<br />

Parking<br />

Parking payant accessible aux voitures par le 25 <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, 520 places<br />

Contacts <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong><br />

Nathalie MERCIER, Anne-Sylvie Capitani<br />

Directeur de la communication <strong>du</strong> <strong>musée</strong> Adjointe <strong>du</strong> Directeur de la communication<br />

tél : 33 (0)1 56 61 70 20 / tél : 33 (0)1 56 61 52 64<br />

nathalie.mercier@<strong>quai</strong>branly.fr anne-sylvie.capitani@<strong>quai</strong>branly.fr<br />

Contact Presse<br />

Pierre LAPORTE Communication<br />

tél : 33 (0)1 45 23 14 14<br />

info@pierre-laporte.com<br />

10


VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE<br />

Téléchargement sur http://ymago.<strong>quai</strong>branly.fr - accès fourni sur demande<br />

Olifant sapi-portugais en ivoire<br />

e<br />

Sierra Leone, entre la fin <strong>du</strong> XV et la fin <strong>du</strong> XVI e<br />

siècle<br />

Longueur: 62 cm<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

N° Inventaire: 71.1933.6.1<br />

Cuiller en ivoire sapi-portugais<br />

Bénin, Afrique Occidentale, XVI e siècle<br />

Hauteur: 22,5 cm<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

N° Inventaire: 70.2004.31.1<br />

Olifant sapi en ivoire<br />

Sierra Leone, Afrique Occidentale<br />

Trompe latérale<br />

Longueur : 79 cm<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, Pavillon des Sessions<br />

photo Hugues Dubois<br />

N° Inventaire: 74.1933.6.4<br />

Détail d’olifant sapi-portugais<br />

e<br />

Sierra Leone, entre la fin <strong>du</strong> XV et la fin <strong>du</strong> XVI e<br />

siècle<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

N° Inventaire: 71.1933.6.1<br />

Cuiller en ivoire sapi-portugais<br />

Bénin, Afrique Occidentale, XVI e siècle<br />

Hauteur: 25 cm<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

N° Inventaire: 70.2004.31.2<br />

Détail d’Olifant sapi<br />

Sierra Leone, Afrique Occidentale<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, Pavillon des Sessions<br />

photo Hugues Dubois<br />

N° Inventaire: 74.1933.6.4<br />

11


Olifant sapi-portugais en ivoire<br />

Longueur: 79,5 cm<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong><br />

Photo<br />

N° Inventaire: 71.1933.6.3<br />

Olifant Ekoi<br />

Nigéria, Afrique Occidentale, XVI e siècle<br />

Ivoire et argent (manchon rajouté au XIX e siècle)<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

N° Inventaire: 71.1946.63.1<br />

Massue, sceptre en ivoire<br />

Armement<br />

Afrique occidentale<br />

Longueur: 92,5 cm<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

N° Inventaire: 71.1934.33.446<br />

Détail d’olifant sapi-portugais en ivoire<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong><br />

Photo<br />

N° Inventaire: 71.1933.6.3<br />

Olifant en ivoire<br />

Afrique Occidentale, fin XV e<br />

siècle<br />

Longueur: 48,5 cm<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

N° Inventaire: 71.1933.6.2<br />

Détail massue, sceptre en ivoire<br />

Armement<br />

Afrique occidentale<br />

Longueur: 92,5 cm<br />

© <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong> <strong>Branly</strong>, photo Patrick Gries<br />

N° Inventaire: 71.1934.33.446<br />

12


PARTENAIRES DE L’EXPOSITION<br />

13


FIP partenaire de l’exposition<br />

IVOIRES D’AFRIQUE<br />

Créatrice d’ambiance, Fip offre une large palette musicale et se fait l’écho <strong>du</strong><br />

meilleur de l’actualité culturelle et musicale. Radio de toutes les musiques, elle<br />

s’impose de faite comme un lieu de rendez-vous incontournable pour le<br />

meilleur de l’actualité culturelle et des découvertes musicales…<br />

Avec sa programmation musicale éclectique et ses voix féminines chaleureuses et<br />

complices, FIP s’est forgée une identité unique dans le paysage radiophonique.<br />

Chaque jour, FIP propose à ses auditeurs une sélection des meilleurs concerts,<br />

spectacles, films, festivals, expositions… Cette sélection fait l’objet d’une attention<br />

particulière car elle est l’expression la plus directe de la ligne éditoriale de l’antenne.<br />

C’est ainsi tout naturellement que FIP soutient l’exposition Ivoires<br />

d’Afrique qui se tient <strong>du</strong> 19 février au 11 mai 2008 au <strong>musée</strong> <strong>du</strong> <strong>quai</strong><br />

<strong>Branly</strong>.<br />

www.fipradio.com<br />

Fip - en FM à Paris 105.1 ; Bordeaux 96.7 ; Arcachon 96.5 ; Marseille 90.9 ; Montpellier 99.7 ; Nantes 95.7 ;<br />

Rennes 101.2 ; Saint Nazaire 97.2 ; Strasbourg 92.3<br />

- en diffusion numérique sur Canalsatellite, TPS, Numéricâble, Noos, France Télécom Câble<br />

- sur Internet fipradio.com<br />

Contacts :<br />

Responsable des Partenariats - Florence Behar – 01 56 40 37 64<br />

Chargée des Relations presse - Jessy Daniac – 01 56 40 16 15<br />

14

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