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EN SCÈNES DANS LES BACS PAR ERIC BALVAY Absynthe Minded, “Introducing” Arno a déclaré en 2004 qu’Absynthe Minded est un des groupes sur lesquels la scène pop-rock européenne devra compter. Tom Barman (dEUS) confirme par la suite que le groupe est l’auteur du meilleur morceau jamais composé par un artiste belge My Heroics Part one. Derrière ce nom mystérieux, ce tout jeune groupe démontre qu’Introducing possède une indentité sonore identifiable entre toutes, un tissu d’influences hétéroclites et originales qui confèrent à sa pop-rock racé un caractère inimitable. Absynthe Minded seront en concert le 30 octobre au Café de la Danse. Abeille Musique. Brett Anderson, “Wilderness” Widlderness est le second album solo de l’exchanteur charismarique du groupe Suede. Un disque intimiste et introspectif, principalement accoustique, dans lequel on devine ses fractures qui deviennent au fil des neuf titres qui le composent, des romances de belle facture. Enregistré en un temps record de sept jours, avec uniquement des cordes et un piano et avec une invitée surprise en la personne d’Emmanuelle Seigner pour Adifferent place, Wilderness annonce un tournant dans la vie de cet artiste unique, habitué à surprendre ses fans. Brett Anderson sera en concert à la Maroquinerie le 25 octobre. Edel/Wagram. Joe Louis Walker, “Witness to the blues” On peut s’étonner que cet artiste reconnu sur la scène Blues internationale, n’ait pour autant pas encore accédé au statut d’un Lucky Peterson ou d’un Robert Cray, alors qu’il est en droit de le prétendre. Avec ce Witness to the blues, il revient en force avec un album de onze titres débordant d’énergie et puisant son inspiration au plus profond de ses racines. Chanteur oscillant entre soul et blues, doublé d’un guitariste virtuose et imaginatif, il s’amuse à mélanger tous les styles de blues, traditionnels et contemporains, en prenant soin d’y graver son empreinte et sa couleur reconnaissable entre toute. On adore ! Dixiefrog. Bonga, “Bairro” Bonga, qui fut un des premiers interprètes à chanter Sodade, 18ans avant que Césaria Evora ne lui donne ses lettres de noblesse, sort son nouvel album Bairro enregistré entre Lisbonne et Paris, les deux villes où il aime vivre. À 65 ans, idolâtré par unejeunesse qui vient de le découvrir et qu’il appelle ses enfants, il parcourt les scènes du monde en portant toujours avec fierté le rythme semba comme un étendard, flatté de recevoir des demandes de collaboration pour des duos à paraître prochainement ou des propositions de remix de son répertoire par des DJ qui pourraient être ses petits enfants. Un vrai rayon de soleil pour l’hiver. Lusafrica. Sandra Nkaké,“Mansaadi” Portée par un public fidèle, Sandra Nkaké présente son premier album Mansaadi (petite mère), dédié à sa mère, Lucie, partie trop tôt. Unopuscomprenant 14 titres, personnel et généreux, qui lui ressemble, tour à tour tendre, doux, léger, cru ou direct entre voix murmurée, cris à gorge déployée ou mots susurrés. Il est la traduction d’une personnalité riche et multiple, façonnant un répertoire à la juste mesure de sa superbe voix. Et ce n’est pas un hasard si elle a assuré les premières parties des illustres Al Jarreau, Marcus Miller ou encore Emir Kusturica. À découvrir. Elle sera en concert le 24 octobre au New Morning - Naïve Distribution. Nitin Sawhney,“London Undersound” Nitin Sawhney est un artiste reconnu pour être un des pionniers de la scène undeground asiatique dans les années 90. Sonhuitième album London Undersound enrichi de 18 titres (dont la moitié sont des collaborations), est un savant mélange de sons jazz, electro, hip-hop, drum and bass ou même flamenco évoquant les tourments et changements de sa ville depuis le 11 septembre.“Je ne reconnais plus le Londres d’il y a 10 ans. Je trouve cette ville menaçante et inconfortable, surtout pour une personne d’origine asiatique. Je voulais explorer à travers ma musique cette transition majeure”. Il s’est entouré de certains invités prestigieux comme Anoushka Shankar ou encore Paul McCartney magnifiant le titre My Soul. Naïve Distribution. L’essentiel d’Elie Semoun Deux heures de fous rires garantis avec le meilleur des petites annonces d’Elie Semoun les vrais, les insolites et les mythiques. Retrouvez tous ses personnages phares (le Bigleux, Mercedes et Janine, les Rodriguez) autour de nombreux invités comme Franck Dubosc, Thierry Lhermitte ou encore José Garcia. Sans oublier l’incontournable bétisier en bonus. Les petites annonces d’Elie (l’essentiel) - Sortie le 27 octobre - Combien ? 14,99€ . NOUVEL ALBUM - ELÉVATION Anggun devient plus urbaine Inutile de vouloir encager Anggun dans une case quelconque. Au contraire, la sculpturale et élégante indonésienne aime les nouvelles robes pour habiller ses compositions. Illustration : son dernier opus hors des sentiers battus baptisé Elévation. ✒ D. PARRAVANO Avec son nouvel opus, Anggun s’offre une “Elévation” hors des sentiers battus vers un monde de rythmes saccadés, de scratchs et de basses qui claquent, cornaqué par Tefaet Masta, deux brillants producteurs et artisans des derniers succès de Diam’s, Sniper, Sinik, Kool Shen et Rhoff. “Surprendre tout en continuant à donner ce qu’on attend de moi. J’aime brouiller les pistes comme je l’ai déjà fait avec DJ Cam par exemple”, explique Anggun. C’est ainsi que la chanteuse a convié sur son nouveau disque des invités de luxe et de talent, à l’instar de Tunisiano sur Plus fort, Sako de Chiens de Paille pour Rien à écrire, Je t’emmène et Tentation ainsi qu’une slameuse, Julie Grignon, qui apporte douceur et MUSIQUE NOUVEL ALBUM UNIVERSELLE candeur au titre J’ignorais tout. Elle s’offre même des featurings prestigieux avec Pras des Fugees, Big Ali et la participation à la guitare de Bruno Jarvel, membre du groupe Indochine, sur le titre Plus fort. Du coup, le résultat est réussi et décoiffant avec des basses puissantes et des rythmes électrourbains énergiques qui sont légion. Toutefois, Anggun n’en oublie pas ce qui a fait sa marque de fabrique : son interprétation langoureuse et lascive de ballades amoureuses ou sensuelles avec les titres Cette Nuit, Si tu l’avoues, Le Temps Perdu. À noter le titre folk Eden in her eyes’ sur fond de guitare acoustique en l’honneur de sa fille Kira, née pendant la préparation de l’album. Le totem de Sapho Incandescente, Sapho ne laisse pas indifférent. Sa personnalité bien sûr, sa musique évidemment. Son nouvel album, “Universelle”, déjà dans les bacs, est généreux, comme elle. Mais il est aussi le plus abouti de son riche parcours. ✒ Isabelle SIBOUT Cet album auquel elle s’est attelée voilà quatre ans (le premier qu’elle réalise) est à nouveau un mélange de genres musicaux, comme elle les aime. Elle retourne à ses débuts rock’n roll, qu’elle associe à d’autres sonorités, plus récentes, voire nouvelles : musiques araboandalouses, arrangements argentins, blues francophone. Elle a fait appel à Areski Belkacem, pour quatre titres en particulier : Âcre, Replay, Fatima, Souris-moi; les deux derniers titres étant par ailleurs chantés aussi en darija (marocain). Les musiciens d’Areski sont présents, associés à ceux de Sapho, illustrant là son éternel éclectisme instrumental. C’est ainsi que pour Replay, au rythme particulièrement enlevé et relevé, les guitares andalouses et rock se mêlent et s’entremêlent, tandis que deux instruments traditionnels mariant les origines francomarocaines de Sapho (accordéon français et viole de Gambe) s’accordent à merveille pour Souris-moi. C’est aussi un album où se succèdent petites et grandes histoires. Les siennes et celles des autres. Rencontres personnelles, comme celle d’avec la petite fille Loulou sur cet air enfantin de Loup y es-tu ?,ou Franky (Francky Goes To NY), à qui elle fait sa déclaration d’amitié (elle insiste : ça existe !). Petit clin d’œil à Fred Astaire pour cette berceuse, Fred As Tair, ce Fred (qui est-il donc ?), dont la tendance serait de trop “se taire” justement, chanson où seuls jouent le piano et le violon, qu’accompagne la voix de porcelaine de Sapho pour mieux l’inviter à lui dire de belles choses. Ou bien encore, Mary Vivo, autre rencontre, autre lieu, qui lui inspirèrent ce titre au rythme rock et blues. Plus graves sont les autres, à l’instar de l’état actuel du monde, de l’état des hommes et des femmes, comme Fatima, “LA” femme marocaine, que chacun connaît, à qui elle rend un hommage ô combien respectueux et respectable. Ou, Gare guerre gare, composée dans un train (“la gare”) au lendemain d’une soirée passée avec d’autres femmes (marocaines, algériennes et d’autres, car Sapho est universelle), dont les youyous répondent à cette guerre que leur fait l’homme (les hommes) “à l’œil barré”, “celui (ceux) qui fait (font) la guerre avant qu’on la lui (leur) fasse”… La peur de l’autre. Toujours et encore. Mais elleaaussi besoin de son Magicien pour mieux l’aider dans ses réveils difficiles (au sens propre comme au figuré…), et mieux faire face à ses cauchemars (nightmares) que lui inspirent Ben Laden et Bush, “ces barbares”. Et elle l’appelle – l’implore - sur un rythme alternant reggae, blues et guitare électrique. Car, la tentation de devenir Âcre, celle de “jeter l’ancre”, ou bien même de “se faire le chantre de la haine”, n’est jamais bien loin. D’autant que Le monde est vaste. Il y a tant à faire, tellement que l’envie de tout laisser tomber nous surprend, et que l’on cherche, l’on tourne et l’on voyage pour se poser quelque part, où l’on pourrait se sentir en sécurité, quelque peu apaisé, un peu du moins, avec finalement à chaque arrêt, cette sensation qu’on n’est jamais chez soi au bout du compte. Wasis Diop à la Cigale Intensément actuelle, sa musique est à l’écoute des sonorités du monde tout en restant -par essence- sénégalaise. Choisi dans la B.O de L’Affaire Thomas Crown (avec Nina Simone et Sting), Wasis Diop continue sa route avec intégrité et un talent musical qui font de lui avec Youssou N'Dour un des artistes incontournables de la “World Music”. Où ? A La Cigale 120 bd Rochechouart Paris 18e. Quand ? Le 27 octobre à 20h. Tél : 01.49.25.81.75. Anggun- Elévation- Warner Jusqu’à ce que l’on trouve “quelque part un endroit où il y a un ami”. Car le monde est vaste aussi de belles rencontres, au-delà de la Différence, autre titre du disque. Et, cet ami (le nôtre en l’occurrence) pourrait bien être ce dernier album de Sapho, dans lequel elle nous “insuffle sa veine”. Et elle le chante : Universelle,c’est “un totem pour qu’on s’aime”… Sapho - Universelle- Frémeaux & Associés En concert au Café de la Danse les 18, 19 et 20 décembre.

JE M’VOYAIS DÉJÀ AU THÉÂTRE DU GYMNASE For me formidable ! Les Pirates au Petit Journal Jean Veidly, ex-bassiste des Pirates, sera sur scène pour interpréter les principaux titres de l’époque du groupe, accompagné des Corsaires… En deuxième partie du spectacle, se produira Annie Philippe, qui a participé à la Tournée Age Tendre et têtes de bois. Stone et Franck Alamo, viendront également interpréter une chanson de leur répertoire.Où ? Au Petit Journal Montparnasse - 13 rue du Cdt Mouchotte, 14e. Quand ? Le 30 octobre -Tél : 01.43.21.56.70. La nouvelle comédie musicale avec les chansons de Charles Aznavour, qui pouvait se révéler comme une gageure, s’avère une belle réussite, formidablement contemporaine tout en ne dénaturant pas l’œuvre de cet “écrivain de chansons”, grâce à la plume fluide et au ton comique de Laurent Ruquier. Un spectacle galvanisant qui atteste à quel point ses chansons traversent le temps avec force et émotion au-delà des générations, servi par une mise en scène ingénieuse et originale. ✒ Dominique PARRAVANO Il l’avait toujours refusé, lui qui ne goûte guère les dithyrambes et les hommages, mais sa fille Katia l’a fait et de son vivant : consacrer une comédie musicale avec les chansons de Charles Aznavour, son père, “artiste de variétés du siècle”, comme l’a qualifié le magazine Times. À la fois, casse-gueule par le sujet (Charles Aznavour est le classique de la chanson Française) et galvanisant tant l’œuvre de l’artiste s’apparente à une pléiade et restera au panthéon du patrimoine musical Français. Il n’en fallait pas plus pour enthousiasmer Laurent Ruquier, admirateur de la première heure et l’auteur du livret, tout en étant conscient de la transcendance de la charge. Et, il s’en sort plutôt bien, loin de tenir sa plume avec les pieds, s’inspirant intelligemment de la toile de fond de notre époque omnipotente en télés “réalité”, imaginant six jeunes artistes, rejetés d’un casting, décidés à se battre, avec l’aide d’une chanteuse un peu oubliée, interprétée par Diane Tell (que l’on est ravi de revoir), pour accéder au haut de l’affiche. Et, sous sa plume fluide, elliptique, intelligemment digressive et son ton comique, se bouscule une foule de petites histoires profuses reconstituant la marqueterie du réel LE DVD DE LA SEMAINE LIANE FOLY Victoria Abril fait son Casino Victoria Abril défendra son dernier album Ô lala ! avec son nouveau spectacle, mélangeant chant et danse qui aborde les grands auteurs de la chanson française (Brassens, Nougaro, Vian, Ferré, Trenet, Barbara...) dont elle a revisité le répertoire en conservant au plus près l’esprit flamenco. Où ? Au Casino de Paris - 16, rue de Clichy - Paris 9e. Quand ? Le 18 novembre. Rens : www.casinodeparis.fr On ne se méfie jamais assez des chanteuses populaires. Certes, on connaissait la chanteuse jazzy au timbre précieux comme une fleur exotique mais, à voir le spectacle La folle parenthèse de Liane Foly qu’elle joue depuis plus d’un an et dont le DVD sort enfin, on se dit que cette femme-là est une exception culturelle française, construisant une œuvre à tiroirs mettant en déroute n’importe quel modèle de chanteuse existant. Car, Liane Foly est incontestablement faite de ce matériau dont naissent les étoiles sachant tout faire : chanter, danser, jouer et maintenant imiter ! Un spectacle dans lequel on se rend compte qu’elle est un vrai caméléon vocal avec une voix tour à tour, selon ses interprètes, puissante, vibrante (Véronique Sanson), de cette bande de “d’jeuns”, composant avec les bruits de l’époque et les paroles saisies au cru de leur vie toute fraîche d’adulte, livrant leurs brisures de cœur, leurs joies, leurs bouffées d’enfance, leurs désarrois existentiels, leurs doutes identitaires mais aussi l’âpreté de l’époque, les jours décolorés des castings, les lendemains qui déchantent de la vie d’artiste… Un spectacle, résumé de l’œuvre d’Aznavour et des “amours et emmerdes” des jeunes artistes Ces mille choses de la vie, matrice même de l’œuvre d’Aznavour, et qu’il chante si bien. On se rend alors compte que la magie opère au-delà des générations. Et, c’est là que son œuvre prend tout son relief, sa force transcendantale, chantée par ces moins de vingt ans (ou presque) qu’ils ne peuvent pas connaître mais qu’ils s’approprient à merveille, empruntant avec talent ses mots, ses mélodies comme autant d’échos de leur propre vie débutante dans le monde des adultes. On se laisse vite attendrir par ces jeunes de la France d’aujourd’hui et cueillir par la cavalcade de répliques saisissantes d’humour à froid et par leur langage fleuri. Ce spectacle est comme un résumé de l’œuvre d’Aznavour et surtout des amours et emmerdes de ces jeunes artistes, servi par une mise en scène ingénieuse d’Alain Sachs. Autour de Diane Tell, au timbre précieux comme une fleur rare, sorte de Mireille du Petit conservatoire un peu éclopée, les jeunes comédiens s’en donnent à cœur joie, baguenaudant avec gourmandise dans les cinquante chansons d’Aznavour que compte le spectacle en oubliant jamais d’affirmer leur personnalité, d’habiter les chansons pour mieux les réinscrire dans le monde d’aujourd’hui. Pablo Villafranca, doyen de la bande, est excellent, notamment dans le morceau de bravoure du Mexicain. Toutefois, rien ne lui va mieux que de chanter de sa voix caverneuse et racée le dépit amoureux (ses interprétations de Non, je Une parenthèse, juste pour rire… aigre (France Gall), criarde et de crécelle (Shirley), basse, sépulcrale (Mylène Farmer), une voix grêle (Jane Birkin), fluette (Carla Bruni) ou félée et caverneuse (Jeanne Moreau). Il ne suffit pas de percher ou de pousser la voix mais de saisir les ruptures dans le rire, le cassement de la voix sur les finales, d’avoir le bon timbre, la bonne étoffe, souplesse ou étendue. Et, il faut dire que sa voix est toujours riche et bien conduite. On ne peut être qu’épaté devant pareille virtuosité surtout quand ce n’est pas sa discipline de départ. Et, toujours sans méchanceté, ce n’est pas le genre de la maison. Chez Liane Foly, c’est juste pour rire. “La vie ? Il ne faut jamais cesser d’en rire”, m’avait-elle dit la dernière fois. Comme elle a raison… ✒ Dominique PARRAVANO n’ai rien oublié, Vous et Tu, Idiote je t’aime et Il faut savoir sont sublimes). Stefi Celma, longue tige brune à la peau caramel, fait montre d’une vraie aisance scénique et fait plaisir à voir tant son bonheur d’être sur scène transpire (elle est époustouflante dans Prends garde à toi). Jonatan Cerrada, aussi à l’aise au chant qu’au piano, endosse à merveille le costume du beau gosse au mauvais caractère. Julie Lemas est parfaite dans son rôle de Chloé, vraie Caliméro au physique ingrat, et dotée d’un joli brin de voix (on salue son interprétation de Toi et moi). Arno Diem, l’homo de la bande, à l’étrangeté lunaire, est touchant, brillant par son style gracile, digne d’un danseur étoile. Enfin, mention spéciale à l’excellent St Cyr, le cabotin et rigolo de la bande, avec sa bonne bouille, casquette jaune vissée sur la tête, son bagout et son irrésistible bougeotte scénique (il est excellent dans Le cabotin). Un spectacle sans prétention, emballant, rafraîchissant qui démontre la justesse et la puissance évocatrice de l’œuvre d’Aznavour, réussissant l’exploit d’être continûment le phare des jeunes générations qui se suivent. Et, à voir celle qui se trouve sur scène au Gymnase, on se dit qu’ils en sont les brillants représentants. Liane Foly - La folle parenthèse- Universal Combien ? 19,99 € Elle sera à L’Olympia les 30 et 31 décembre 2008 ©PHOTOS DOMINIQUE PARRAVANO Pierre Bachelet inédit ! Fanfan Bachelet, la femme de Pierre Bachelet aretrouvé dix chansons du chanteur disparu et qui n’avaient jamais été publiées jusqu’ici. Dix titres de très belle facture mélodique et aux textes chargés d’émotions comme s’il présageait de sa fin prochaine. Un de ses albums les plus aboutis, à découvrir fin novembre. CONCERT PAR D. PARRAVANO Le zigoto Gotainer revient enfin sur scène ! La dernière fois qu’on l’avait quitté sur scène, c’était avec l’excellent La Goutte au Pépère, vaudeville champêtre et futuriste, où il exprimait tout le spectre de ses talents, en interprétant seul neuf personnages. Aujourd’hui, c’est le grand retour musical sur scène de ce trublion à la poésie loufoque et facétieuse, dix ans après son dernier spectacle acoustique à l’Européen. Et, force est de constater, qu’à soixante balais, le zigoto Gotainer n’a guère changé depuis le Sampa, son premier disque d’or, trimbalant toujours sa bobine facétieuse derrière ses lunettes à hublots. Une longue pause qui lui a permis de peaufiner son retour dans cette belle salle de l’Alhambra et dans laquelle il va interpréter (entre autres) les nouvelles chansons de son dernier opus baptisé espèce de bonobo où on retrouve son style et sa langue à la fois très réglée et fermement contemporaine dans ses expressions, son argot, ses apocopes, ses métaphores et ses savoureuses collisions sémantiques. On se languit déjà de (re)découvrir sa poésie, son univers et sa prestation scénique durant quinze jours à partir du 18 décembre.✒ Dominique PARRAVANO Quand ? Du 18 décembre 2008 au 4 janvier 2009. Où ? Alhambra, 21 rue Yves Toudic, 10e. Tél : 01.40.20.40.25. LECDDELASEMAINE PAR D. PARRAVANO Anis, compagnon de la chanson Révélé, il y a deux ans, grâce au titre Ici c'est Cergy et fort du succès de La Chance, écoulé à plus de 130.000 exemplaires, Anis, mélange improbable de Titi parisien et crooner de la Nouvelle Orléans, est l’illustration la plus éclatante qu’on peut être d’extraction sociale modeste de la banlieue et faire autre chose artistiquement parlant que du rap ou du slam. Voici donc Rodeo Boulevard, le nouvel opus énergique et enlevé de celui qui avait été nominé parmi les coups de cœur de l'Académie Charles Cros en 2006, et qui démontre qu’il y a une vie derrière la barrière franche du périphérique. Notre crooner nous livre douze chansons aux mélodies imparables avec quelques invités d’honneur bienvenus parmi lesquels Oxmo Puccino, Mardi Gras Brass band (fanfare Soul allemande), Philippe Almosnino (Wampas) et Petit Louis (Jim Murple Mémorial). Des musiques entêtantes avec toujours le même entrain mélodique composé de reggae, de ska et même parfois du blues, et des textes bien sentis surtout lorsqu'il effleure des thèmes politiques (Rodéo Boulevard dresse le tableau lucide d'une société morcelée). Anis se départit des discours entendus, éculés et attendus, chantant ses potes et sa banlieue avec sa vérité, sans s’abriter derrière les poncifs. Un album généreux et plein d’entrain, parfois trop car il gagnerait à comporter quelques plages de respiration. Signifiant “le compagnon”, en arabe littéraire, Anis risque de nous accompagner pour longtemps dans le paysage musical avec ce second opus de belle facture. Mieux : de la belle ouvrage.✒ Dominique PARRAVANO Anis, Rodéo Boulevard. Capitol. Vous avez raté un numéro deParuVendu ? Consultez-le ou téléchargez-le chaque semaine gratuitement sur www.ParuVenduParis.com

EN SCÈNES<br />

DANS LES BACS PAR ERIC BALVAY<br />

Absynthe Minded, “Introducing”<br />

Arno a déclaré <strong>en</strong> 2004 qu’Absynthe<br />

Minded est un des groupes sur lesquels la<br />

scène pop-rock europé<strong>en</strong>ne devra compter.<br />

Tom Barman (dEUS) confirme par la suite<br />

que le groupe est l’auteur du meilleur<br />

morceau jamais composé par un artiste<br />

belge My Heroics Part one. Derrière ce nom<br />

mystérieux, ce tout jeune groupe démontre qu’Introducing<br />

possède une ind<strong>en</strong>tité sonore id<strong>en</strong>tifiable <strong>en</strong>tre toutes, un tissu<br />

d’influ<strong>en</strong>ces hétéroclites et originales qui confèr<strong>en</strong>t à sa pop-rock<br />

racé un caractère inimitable. Absynthe Minded seront <strong>en</strong> concert<br />

le 30 octobre au Café de la Danse. Abeille Musique.<br />

Brett Anderson, “Wilderness”<br />

Widlderness est le second album solo de l’exchanteur<br />

charismarique du groupe Suede. Un<br />

disque intimiste et introspectif, principalem<strong>en</strong>t<br />

accoustique, dans lequel on devine ses<br />

fractures qui devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au fil des neuf titres<br />

qui le compos<strong>en</strong>t, des romances de belle<br />

facture. Enregistré <strong>en</strong> un temps record de sept<br />

jours, avec uniquem<strong>en</strong>t des cordes et un piano et avec une invitée<br />

surprise <strong>en</strong> la personne d’Emmanuelle Seigner pour Adiffer<strong>en</strong>t place,<br />

Wilderness annonce un tournant dans la vie de cet artiste unique,<br />

habitué à surpr<strong>en</strong>dre ses fans. Brett Anderson sera <strong>en</strong> concert à la<br />

Maroquinerie le 25 octobre. Edel/Wagram.<br />

Joe Louis Walker, “Witness to the blues”<br />

On peut s’étonner que cet artiste reconnu sur<br />

la scène Blues internationale, n’ait pour autant<br />

pas <strong>en</strong>core accédé au statut d’un Lucky<br />

Peterson ou d’un Robert Cray, alors qu’il est <strong>en</strong><br />

droit de le prét<strong>en</strong>dre. Avec ce Witness to the<br />

blues, il revi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> force avec un album de onze<br />

titres débordant d’énergie et puisant son<br />

inspiration au plus profond de ses racines. Chanteur oscillant <strong>en</strong>tre soul<br />

et blues, doublé d’un guitariste virtuose et imaginatif, il s’amuse à<br />

mélanger tous les styles de blues, traditionnels et contemporains, <strong>en</strong><br />

pr<strong>en</strong>ant soin d’y graver son empreinte et sa couleur reconnaissable<br />

<strong>en</strong>tre toute. On adore ! Dixiefrog.<br />

Bonga, “Bairro”<br />

Bonga, qui fut un des premiers interprètes à<br />

chanter Sodade, 18ans avant que Césaria<br />

Evora ne lui donne ses lettres de noblesse,<br />

sort son nouvel album Bairro <strong>en</strong>registré <strong>en</strong>tre<br />

Lisbonne et Paris, les deux villes où il aime<br />

vivre. À 65 ans, idolâtré par unejeunesse qui<br />

vi<strong>en</strong>t de le découvrir et qu’il appelle ses<br />

<strong>en</strong>fants, il parcourt les scènes du monde <strong>en</strong> portant toujours avec fierté<br />

le rythme semba comme un ét<strong>en</strong>dard, flatté de recevoir des demandes<br />

de collaboration pour des duos à paraître prochainem<strong>en</strong>t ou des<br />

propositions de remix de son répertoire par des DJ qui pourrai<strong>en</strong>t être<br />

ses petits <strong>en</strong>fants. Un vrai rayon de soleil pour l’hiver. Lusafrica.<br />

Sandra Nkaké,“Mansaadi”<br />

Portée par un public fidèle, Sandra Nkaké<br />

prés<strong>en</strong>te son premier album Mansaadi (petite<br />

mère), dédié à sa mère, Lucie, partie trop tôt.<br />

Unopuscompr<strong>en</strong>ant 14 titres, personnel et<br />

généreux, qui lui ressemble, tour à tour t<strong>en</strong>dre,<br />

doux, léger, cru ou direct <strong>en</strong>tre voix murmurée,<br />

cris à gorge déployée ou mots susurrés. Il est la<br />

traduction d’une personnalité riche et multiple, façonnant un répertoire<br />

à la juste mesure de sa superbe voix. Et ce n’est pas un hasard si elle a<br />

assuré les premières parties des illustres Al Jarreau, Marcus Miller ou<br />

<strong>en</strong>core Emir Kusturica. À découvrir. Elle sera <strong>en</strong> concert le 24<br />

octobre au New Morning - Naïve Distribution.<br />

Nitin Sawhney,“London Undersound”<br />

Nitin Sawhney est un artiste reconnu pour<br />

être un des pionniers de la scène undeground<br />

asiatique dans les années 90. Sonhuitième<br />

album London Undersound <strong>en</strong>richi de 18<br />

titres (dont la moitié sont des collaborations),<br />

est un savant mélange de sons jazz, electro,<br />

hip-hop, drum and bass ou même flam<strong>en</strong>co<br />

évoquant les tourm<strong>en</strong>ts et changem<strong>en</strong>ts de sa ville depuis le 11<br />

septembre.“Je ne reconnais plus le Londres d’il y a 10 ans. Je trouve<br />

cette ville m<strong>en</strong>açante et inconfortable, surtout pour une personne<br />

d’origine asiatique. Je voulais explorer à travers ma musique cette<br />

transition majeure”. Il s’est <strong>en</strong>touré de certains invités prestigieux<br />

comme Anoushka Shankar ou <strong>en</strong>core Paul McCartney magnifiant le<br />

titre My Soul. Naïve Distribution.<br />

L’ess<strong>en</strong>tiel d’Elie Semoun<br />

Deux heures de fous rires garantis avec le meilleur des petites<br />

annonces d’Elie Semoun les vrais, les insolites et les mythiques.<br />

Retrouvez tous ses personnages phares (le Bigleux, Mercedes et<br />

Janine, les Rodriguez) autour de nombreux invités comme Franck<br />

Dubosc, Thierry Lhermitte ou <strong>en</strong>core José Garcia. Sans oublier<br />

l’incontournable bétisier <strong>en</strong> bonus. Les petites annonces d’Elie<br />

(l’ess<strong>en</strong>tiel) - Sortie le 27 octobre - Combi<strong>en</strong> ? 14,99€ .<br />

NOUVEL ALBUM - ELÉVATION<br />

Anggun<br />

devi<strong>en</strong>t<br />

plus urbaine<br />

Inutile de vouloir <strong>en</strong>cager Anggun<br />

dans une case quelconque.<br />

Au contraire, la sculpturale et<br />

élégante indonési<strong>en</strong>ne aime les<br />

nouvelles robes pour habiller ses<br />

compositions. Illustration : son<br />

dernier opus hors des s<strong>en</strong>tiers<br />

battus baptisé Elévation.<br />

✒ D. PARRAVANO<br />

Avec son nouvel opus, Anggun s’offre une<br />

“Elévation” hors des s<strong>en</strong>tiers battus vers un<br />

monde de rythmes saccadés, de scratchs et<br />

de basses qui claqu<strong>en</strong>t, cornaqué par Tefaet<br />

Masta, deux brillants producteurs et artisans<br />

des derniers succès de Diam’s, Sniper, Sinik,<br />

Kool Sh<strong>en</strong> et Rhoff. “Surpr<strong>en</strong>dre tout <strong>en</strong><br />

continuant à donner ce qu’on att<strong>en</strong>d de moi.<br />

J’aime brouiller les pistes comme je l’ai déjà<br />

fait avec DJ Cam par exemple”, explique Anggun.<br />

C’est ainsi que la chanteuse a convié sur<br />

son nouveau disque des invités de luxe et de<br />

tal<strong>en</strong>t, à l’instar de Tunisiano sur Plus fort,<br />

Sako de Chi<strong>en</strong>s de Paille pour Ri<strong>en</strong> à écrire,<br />

Je t’emmène et T<strong>en</strong>tation ainsi qu’une slameuse,<br />

Julie Grignon, qui apporte douceur et<br />

MUSIQUE<br />

NOUVEL ALBUM UNIVERSELLE<br />

candeur au titre J’ignorais tout. Elle s’offre<br />

même des featurings prestigieux avec Pras<br />

des Fugees, Big Ali et la participation à la guitare<br />

de Bruno Jarvel, membre du groupe<br />

Indochine, sur le titre Plus fort. Du coup, le<br />

résultat est réussi et décoiffant avec des<br />

basses puissantes et des rythmes électrourbains<br />

énergiques qui sont légion. Toutefois,<br />

Anggun n’<strong>en</strong> oublie pas ce qui a fait sa<br />

marque de fabrique : son interprétation langoureuse<br />

et lascive de ballades amoureuses<br />

ou s<strong>en</strong>suelles avec les titres Cette Nuit, Si tu<br />

l’avoues, Le Temps Perdu. À noter le titre folk<br />

Ed<strong>en</strong> in her eyes’ sur fond de guitare acoustique<br />

<strong>en</strong> l’honneur de sa fille Kira, née p<strong>en</strong>dant<br />

la préparation de l’album.<br />

Le totem de Sapho<br />

Incandesc<strong>en</strong>te, Sapho ne laisse pas indiffér<strong>en</strong>t. Sa personnalité bi<strong>en</strong><br />

sûr, sa musique évidemm<strong>en</strong>t. Son nouvel album, “Universelle”,<br />

déjà dans les bacs, est généreux, comme elle. Mais il est aussi le<br />

plus abouti de son riche parcours. ✒ Isabelle SIBOUT<br />

Cet album auquel elle s’est attelée voilà quatre<br />

ans (le premier qu’elle réalise) est à nouveau un<br />

mélange de g<strong>en</strong>res musicaux, comme elle les<br />

aime. Elle retourne à ses débuts rock’n roll,<br />

qu’elle associe à d’autres sonorités, plus<br />

réc<strong>en</strong>tes, voire nouvelles : musiques araboandalouses,<br />

arrangem<strong>en</strong>ts arg<strong>en</strong>tins, blues<br />

francophone. Elle a fait appel à Areski Belkacem,<br />

pour quatre titres <strong>en</strong> particulier : Âcre, Replay,<br />

Fatima, Souris-moi; les deux derniers titres<br />

étant par ailleurs chantés aussi <strong>en</strong> darija (marocain).<br />

Les musici<strong>en</strong>s d’Areski sont prés<strong>en</strong>ts,<br />

associés à ceux de Sapho, illustrant là son éternel<br />

éclectisme instrum<strong>en</strong>tal. C’est ainsi que<br />

pour Replay, au rythme particulièrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>levé<br />

et relevé, les guitares andalouses et rock se<br />

mêl<strong>en</strong>t et s’<strong>en</strong>tremêl<strong>en</strong>t, tandis que deux instrum<strong>en</strong>ts<br />

traditionnels mariant les origines francomarocaines<br />

de Sapho (accordéon français et<br />

viole de Gambe) s’accord<strong>en</strong>t à merveille pour<br />

Souris-moi.<br />

C’est aussi un album où se succèd<strong>en</strong>t petites et<br />

grandes histoires. Les si<strong>en</strong>nes et celles des<br />

autres. R<strong>en</strong>contres personnelles, comme celle<br />

d’avec la petite fille Loulou sur cet air <strong>en</strong>fantin<br />

de Loup y es-tu ?,ou Franky (Francky Goes To<br />

NY), à qui elle fait sa déclaration d’amitié (elle<br />

insiste : ça existe !). Petit clin d’œil à Fred<br />

Astaire pour cette berceuse, Fred As Tair, ce<br />

Fred (qui est-il donc ?), dont la t<strong>en</strong>dance serait<br />

de trop “se taire” justem<strong>en</strong>t, chanson où seuls<br />

jou<strong>en</strong>t le piano et le violon, qu’accompagne la<br />

voix de porcelaine de Sapho pour mieux l’inviter<br />

à lui dire de belles choses. Ou bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>core, Mary<br />

Vivo, autre r<strong>en</strong>contre, autre lieu, qui lui inspirèr<strong>en</strong>t<br />

ce titre au rythme rock et blues. Plus graves<br />

sont les autres, à l’instar de l’état actuel du<br />

monde, de l’état des hommes et des femmes,<br />

comme Fatima, “LA” femme marocaine, que<br />

chacun connaît, à qui elle r<strong>en</strong>d un hommage ô<br />

combi<strong>en</strong> respectueux et respectable. Ou, Gare<br />

guerre gare, composée dans un train (“la gare”)<br />

au l<strong>en</strong>demain d’une soirée passée avec d’autres<br />

femmes (marocaines, algéri<strong>en</strong>nes et d’autres,<br />

car Sapho est universelle), dont les youyous<br />

répond<strong>en</strong>t à cette guerre que leur fait l’homme<br />

(les hommes) “à l’œil barré”, “celui (ceux) qui<br />

fait (font) la guerre avant qu’on la lui (leur)<br />

fasse”… La peur de l’autre. Toujours et <strong>en</strong>core.<br />

Mais elleaaussi besoin de son Magici<strong>en</strong> pour<br />

mieux l’aider dans ses réveils difficiles (au s<strong>en</strong>s<br />

propre comme au figuré…), et mieux faire face à<br />

ses cauchemars (nightmares) que lui inspir<strong>en</strong>t<br />

B<strong>en</strong> Lad<strong>en</strong> et Bush, “ces barbares”. Et elle l’appelle<br />

– l’implore - sur un rythme alternant reggae,<br />

blues et guitare électrique. Car, la t<strong>en</strong>tation<br />

de dev<strong>en</strong>ir Âcre, celle de “jeter l’ancre”, ou bi<strong>en</strong><br />

même de “se faire le chantre de la haine”, n’est<br />

jamais bi<strong>en</strong> loin. D’autant que Le monde est<br />

vaste. Il y a tant à faire, tellem<strong>en</strong>t que l’<strong>en</strong>vie de<br />

tout laisser tomber nous surpr<strong>en</strong>d, et que l’on<br />

cherche, l’on tourne et l’on voyage pour se poser<br />

quelque part, où l’on pourrait se s<strong>en</strong>tir <strong>en</strong> sécurité,<br />

quelque peu apaisé, un peu du moins, avec<br />

finalem<strong>en</strong>t à chaque arrêt, cette s<strong>en</strong>sation qu’on<br />

n’est jamais chez soi au bout du compte.<br />

Wasis Diop à la Cigale<br />

Int<strong>en</strong>sém<strong>en</strong>t actuelle, sa musique est à l’écoute des sonorités du<br />

monde tout <strong>en</strong> restant -par ess<strong>en</strong>ce- sénégalaise. Choisi dans la B.O<br />

de L’Affaire Thomas Crown (avec Nina Simone et Sting), Wasis Diop<br />

continue sa route avec intégrité et un tal<strong>en</strong>t musical qui font de lui avec<br />

Youssou N'Dour un des artistes incontournables de la “World Music”.<br />

Où ? A La Cigale 120 bd Rochechouart Paris 18e.<br />

Quand ? Le 27 octobre à 20h. Tél : 01.49.25.81.75.<br />

Anggun- Elévation- Warner<br />

Jusqu’à ce que l’on trouve “quelque part un<br />

<strong>en</strong>droit où il y a un ami”. Car le monde est vaste<br />

aussi de belles r<strong>en</strong>contres, au-delà de la Différ<strong>en</strong>ce,<br />

autre titre du disque. Et, cet ami (le nôtre<br />

<strong>en</strong> l’occurr<strong>en</strong>ce) pourrait bi<strong>en</strong> être ce dernier<br />

album de Sapho, dans lequel elle nous “insuffle<br />

sa veine”. Et elle le chante : Universelle,c’est “un<br />

totem pour qu’on s’aime”…<br />

Sapho - Universelle- Frémeaux & Associés<br />

En concert au Café de la Danse les 18, 19<br />

et 20 décembre.

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