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NOS COUPS DE CŒUR : Beyrouth Hôtel,<br />
Sapho, Anis, Jacques Canetti, le retour de Hair... PAGE 10<br />
L’hebdo urbain pour vivre et consommer malin<br />
N°193 - DU JEUDI 23 AU MERCREDI 29 OCTOBRE 2008 - ÉDITION PARIS & 1 ÈRE COURONNE<br />
Gainsbourg,<br />
àcontrechamp<br />
Il aurait eu 80 ans cette année et se voit consacrer<br />
une expo de 500 m 2 à la Cité de la Musique.<br />
Gainsbourg, un monum<strong>en</strong>t national ? Affirmatif !<br />
www.ParuV<strong>en</strong>duParis.com<br />
EN CAPITALES<br />
Vos plans sorties<br />
<strong>en</strong> famille<br />
Àl’occasion des vacances de la Toussaint,<br />
profitez d’une foule d’événem<strong>en</strong>ts parisi<strong>en</strong>s<br />
pour toute la famille. PAGE 8<br />
La Fiac et<br />
ses foires<br />
satellites<br />
Grand Palais, Louvre,<br />
Tuileries, C<strong>en</strong>t Quatre...<br />
Paris devi<strong>en</strong>t, l’espace<br />
d’une semaine,<br />
l’hypermarché de l’art contemporain. PAGE 8<br />
PHOTO :O.D’HONDT<br />
ÀL’AFFICHE<br />
Les <strong>en</strong>fants<br />
de Don Quichotte<br />
Le film retraçant le combat m<strong>en</strong>é par Pascal<br />
Oumaklouf et Augustin Legrand (photo),<br />
pour les sans-abris réfugiés <strong>en</strong> 2006 sur<br />
les berges du Canal St-Martin,<br />
sort ce mercredi sur les écrans . PAGE 13<br />
PLANS DE TABLE<br />
©AIR DE PARIS<br />
Show chocolat !<br />
PHOTO :O.D’HONDT<br />
Àl’occasion du prochain<br />
Salon du Chocolat, notre<br />
sélection d’œuvres d’art<br />
chocolatées. PAGE 14
Lic<strong>en</strong>ce spectacle n°7501166 -Saison 2009-2010 -Photo Gérard Rancinan - RCS Paris B572 123 792<br />
Ecoutez aussi Rire & Chansons sur : www.rireetchansons.fr<br />
Liste des fréqu<strong>en</strong>ces au 08 92 68 52 52 (0,34 la minute)
N°193 - DU JEUDI 23 AU MERCREDI 29 OCTOBRE 2008<br />
ÉDITO<br />
Comm<strong>en</strong>t ne pas<br />
“krach…er” ?<br />
J<br />
e vous le disais, il n’y a pas si longtemps : quelle r<strong>en</strong>trée !<br />
La pire qu’il m’ait été de connaître depuis des années et<br />
après ça comm<strong>en</strong>t trouver des billets d’humeur quand<br />
humer l’air du temps effraie. Car, jamais le fond de l’air<br />
n’avait effrayé à ce point. Crise alim<strong>en</strong>taire, énergétique<br />
et financière avec m<strong>en</strong>aces de récession, délocalisations, lic<strong>en</strong>ciem<strong>en</strong>ts<br />
et fermetures d’usines, le directeur général du Fonds<br />
monétaire international, cible d'une <strong>en</strong>quête pour abus de pouvoir,<br />
Guillaume Depardieu cueilli <strong>en</strong> pleine fleur de l’âge tandis qu’on a<br />
le coeur chiffonné par la disparition de Soeur Emmanuelle. Et, il<br />
faut s’att<strong>en</strong>dre au pire avec les ricochets du choc sismique de la<br />
bourse et de ses yo-yo. N’<strong>en</strong> jetez plus ! “De l’oxygène, donnezmoi<br />
de l’oxygène” comme dirait la chanteuse québécoise Diane<br />
Dufresnes que j’ai r<strong>en</strong>contrée pour son grand retour parisi<strong>en</strong>…<br />
Oui, mais comm<strong>en</strong>t ? Même dans les matchs de football c<strong>en</strong>sés<br />
nous divertir, cela se passe mal au point que des m<strong>en</strong>aces pès<strong>en</strong>t<br />
sur les prochaines r<strong>en</strong>contres parce qu’une poignée d’énergumènes<br />
siffl<strong>en</strong>t l’hymne national. C’est dire si on regrette la version<br />
reggae de La Marseillaise, <strong>en</strong>registrée par Serge Gainsbourg il y a<br />
presque tr<strong>en</strong>te ans. Nous lui consacrons cette semaine notre couverture<br />
car la plus grande exposition jamais réalisée lui est consacrée<br />
au musée de la musique. Une Marseillaise qui avait, à<br />
l’époque, été dénoncée comme une profanation. C’est dire… Toutefois,<br />
on n’est pas dans la même hiérarchie d’off<strong>en</strong>se. Faut-il rap-<br />
Hebdomadaire édité par Comareg -<br />
Société par actions simplifiée au capital de<br />
14.581.000 euros. Siège social<br />
23 av. Georges Pompidou - 69003 LYON<br />
RCS LYON 068 502 376 - Une filiale<br />
de SEJG, GROUPE HERSANT MÉDIA<br />
Présid<strong>en</strong>t et Directeur de Publication :<br />
Frédéric AURAND<br />
Directeur Délégué de Publication :<br />
Thierry DELAGE<br />
Rédacteur <strong>en</strong> chef :<br />
Dominique PARRAVANO<br />
Chef de rubrique Fête et People :<br />
Tony GOMEZ et Alexandre DOUSSON<br />
Rédacteur <strong>en</strong> chef adjoint :<br />
Ont collaboré à ce numéro :<br />
Olivier D’HONDT<br />
Vinc<strong>en</strong>t PERROT, Juli<strong>en</strong> COURBET, Pierre RIVAL,<br />
Assistante de Rédaction :<br />
Philippe CHARLES, Isabelle SIBOUT, Christine VILNET<br />
Janine JACQUET<br />
Daniel ALLIGNOL, Nadège CARTIER,<br />
Rédacteurs-Graphistes :<br />
Olivier BEDDOE, Séverine DÉGALLAIX<br />
Annick REBOUILLAT et Eric BALVAY et Frédérique de GRANVILLIERS<br />
Responsables chroniques CD : Impression Hebdoprint Tinqueux<br />
Dominique PARRAVANO et Eric BALVAY ZI du Mont St-Pierre 51430 Tinqueux<br />
Responsables rubrique “En Scènes” :<br />
Bernard MONCEL et D. PARRAVANO<br />
Dépôt légal à parution - Diffusion : POSTERSCOPE,<br />
4place de Saverne. Courbevoie<br />
Photo de une : ©Pierre TERRASSON 92971 Paris La Déf<strong>en</strong>se. Tél. : 01 41 16 12 10<br />
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L’IMAGE DE LA SEMAINE<br />
La Fiac aux Tuileries<br />
La Foire Internationale d’Art Contemporain investit une<br />
nouvelle fois cette année les Jardins des Tuileries <strong>en</strong> y<br />
installant des sculptures monum<strong>en</strong>tales. Réalisée par l’anglais<br />
Daniel Dewar et le breton Gregory Gicquel <strong>en</strong>tre 2007 et 2008<br />
àSaint-Cypri<strong>en</strong>, Mason Massacre est une sculpture <strong>en</strong> marbre<br />
de Castelnou. Cette surpr<strong>en</strong>ante Ferrari, taillée dans le marbre<br />
et flanquée d’une palourde, sera visible p<strong>en</strong>dant toute la durée<br />
de la Fiac 2008, à mi-chemin <strong>en</strong>tre le Louvre et le Grand Palais.<br />
©NOËL HAUTEMANIÈRE ; COURTESY GALERIE LOEVENBRUCK, PARIS<br />
PRODUCTION LES COLLECTIONS DE ST CYPRIEN, FRANCE<br />
peler que d’autres adaptations d’hymnes<br />
nationaux, de la Marseillaise interprétée par<br />
Django Reinhardt ou Stéphane Grappelli ou<br />
les Sex Pistols parodiant l’hymne God save<br />
the Que<strong>en</strong>, n’ont pas été reçus comme des<br />
blasphèmes. Le caractère provocateur de<br />
l’adaptation v<strong>en</strong>ait avant tout du fait que cela<br />
v<strong>en</strong>ait de Gainsbourg. Et, de tout temps, les<br />
poètes se sont inspirés de leurs époques et<br />
de leurs mœurs. L’occasion de rappeler que<br />
Le poinçonneur des Lilas adéjà 50 ans.<br />
Autre temps, autres mœurs ? Pas complète-<br />
NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE<br />
Notre publication adhère au Bureau de Vérification<br />
de la Publicité B.P. 4508 75362 - Paris Cedex 08.<br />
Les remarques concernant une publicité parue<br />
dans notre publication sont à adresser au BVP.<br />
Les remarques concernant les petites annonces de particuliers sont à<br />
adresser directem<strong>en</strong>t au journal.<br />
✒ Dominique<br />
PARRAVANO<br />
RÉDACTEUR EN CHEF<br />
m<strong>en</strong>t. Car, à l’époque, Gainsbourg avait demandé à ce poinçonneur<br />
de la Porte Dauphine ce qu’il espérait et il lui avait répondu :<br />
“Remonter à la surface le plus tôt possible”. Posez la même<br />
question à un “trader” du côté de la Déf<strong>en</strong>se dans les jours qui<br />
vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, il y a de fortes probabilités qu’il vous donne la même<br />
réponse… Comme quoi, les années pass<strong>en</strong>t et les conditions de<br />
travail sont toujours au c<strong>en</strong>tre du débat. Le curseur s’est juste<br />
déplacé. Aujourd’hui, ce sont des emplois qui sont sacrifiés sur<br />
l’autel de la mondialisation ou des effets désastreux des bourses<br />
mondiales. Allez ? Une petite chanson pour oublier… J’allume le<br />
poste et qu’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ds-je : “Balancées les fraiseuses, les machinesoutils<br />
/ Riez, ouvriers / Du joli gâchis… Ouvriers, riez / Adieu les<br />
blouses grises / En Chine, l’usine / On délocalise… Les cours ont<br />
dégringolé/ Les banques ont pas rigolé / La boîte a coulé / Mais<br />
pouce / On se la coule douce… Ces paroles sont extraites de<br />
Parachute doré,titre signé Alain Souchon et mis <strong>en</strong> ligne gratuitem<strong>en</strong>t.<br />
Tube de l’hiver assuré ! Quand je vous dis qu’il faut garder<br />
le moral !<br />
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SOMMAIRE<br />
À LA UNE<br />
EXPOSITION<br />
Serge Gainsbourg et cætera… 4<br />
BONS PLANS<br />
NOUVEAUTÉS, BOUTIQUES, INTERNET<br />
Le plein de bonnes idées 6<br />
SHOPPING<br />
ÉLECTROMÉNAGER - HIFI - TÉLÉPHONIE<br />
En rouge et noir 7<br />
EN CAPITALES<br />
VACANCES DE LA TOUSSAINT<br />
Vos plans sorties <strong>en</strong> famille 8<br />
EN SCÈNES<br />
NOUVEL ALBUM<br />
Anggun devi<strong>en</strong>t plus urbaine 10<br />
COMÉDIE MUSICALE<br />
Je m’voyais déjà 11<br />
COUP DE CŒUR THÉÂTRE<br />
Beyrouth hôtel 12<br />
À L’ AFFICHE<br />
SORTIE LE 22 OCTOBRE<br />
Enfants de Don Quichotte (acte 1) 13<br />
PLANS DE TABLE<br />
ART ET GASTRONOMIE<br />
Show chocolat ! 14<br />
SPORT & FORME<br />
BNP PARIBAS MASTER<br />
Le t<strong>en</strong>nis show devant ! 16<br />
ESCAPADE<br />
COURS DE CUISINE<br />
5 week-<strong>en</strong>ds à croquer 17<br />
AUTO<br />
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400 cm3 …sans permis moto 19<br />
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UN ŒIL SUR VOTRE QUARTIER<br />
Bercy reconverti ! 28<br />
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Ouvert du lundi au samedi<br />
de 10h à 18h et<br />
dimanche après-midi de 14h à 18h.<br />
Parking gratuit.<br />
L141003001390
ÀLAUNE<br />
Portrait de Bambou, 1981 -Collage de polaroïds<br />
EXPOSITION À LA CITÉ DE LA MUSIQUE, JUSQU’AU 1ER MARS 2009<br />
Serge Gainsbourg,<br />
et cætera...<br />
Art mineur pour artiste majeur, le Musée<br />
de la musique consacre une exposition<br />
à Serge Gainsbourg grâce à des prêts<br />
cons<strong>en</strong>tis par sa famille et des proches<br />
dont Charlotte Gainsbourg. Rompant avec<br />
les usages, à mi-chemin <strong>en</strong>tre une exposition<br />
et une installation, le projet est un bel hommage<br />
à cet artiste protéiforme dont le génie<br />
artistique ne cesse d’être reconnu à travers<br />
le monde. Une expo qui offre un contrechamp<br />
de l'artiste trop souv<strong>en</strong>t caricaturé.<br />
✒ DOMINIQUE PARRAVANO<br />
Vous avez raté<br />
un numéro deParuV<strong>en</strong>du ?<br />
Consultez-le ou téléchargez-le<br />
chaque semaine gratuitem<strong>en</strong>t sur<br />
www.ParuV<strong>en</strong>duParis.com<br />
COLLECTION CHARLOTTE GAINSBOURG -CRÉDIT PHOTO :SERGE ANTON<br />
Serge Gainsbourg, à ses débuts<br />
“Ma vie n’est qu’une œuvre hélas !” disait<br />
Gainsbourg dans l’émission Discorama <strong>en</strong><br />
1963. Belle initiative donc que celle du Musée<br />
de la musique <strong>en</strong> r<strong>en</strong>dant hommage à l’une des<br />
grandes personnalités musicales françaises du<br />
XXe siècle (peintre, écrivain, poète, auteur, interprète,<br />
compositeur, acteur, réalisateur) et l’un<br />
des hommes les plus iconoclastes tour à tour<br />
dandy, séducteur érotomane, provocateur professionnel...<br />
Peintre et pianiste de bar durant ses années de<br />
jeunesse, cet inv<strong>en</strong>teur d’une chanson «nouvelle<br />
vague» se fait connaître <strong>en</strong> interprétant,<br />
sur des musiques jazzy, des textes acides, sulfureux<br />
ou désabusés, mais toujours poétiques.<br />
«Obsédé textuel» par excell<strong>en</strong>ce, il se reconvertit<br />
<strong>en</strong> tailleur pour dames fort prisé <strong>en</strong> ayant fait<br />
chanter <strong>en</strong>tre autres Juliette Gréco, France Gall,<br />
Brigitte Bardot et surtout Jane Birkin, pour qui il<br />
composera de nombreux albums, puis Vanessa<br />
Paradis. Au milieu des années 70, il devint<br />
l’idole «underground» des jeunes rockers français.<br />
Métamorphosé <strong>en</strong> «Gainsbarre», chantre<br />
de la provocation, il achèva son parcours <strong>en</strong><br />
apothéose <strong>en</strong> introduisant <strong>en</strong> France le reggae<br />
( Aux armes et caetera), puis le funky-rock<br />
( Love On The Beat). Au cours d’une carrière<br />
d’une rare d<strong>en</strong>sité, Serge Gainsbourg a égalem<strong>en</strong>t<br />
composé une soixantaine de musiques<br />
pour le cinéma, joué dans une tr<strong>en</strong>taine de films<br />
et réalisé plusieurs longs métrages, clips et<br />
spots publicitaires... Adulé par les chanteurs de<br />
la nouvelle scène française, Gainsbourg a<br />
acquis, plus de dix-sept ans après sa disparition,<br />
l’<strong>en</strong>vergure d’un artiste culte de r<strong>en</strong>ommée<br />
internationale, qui a réinv<strong>en</strong>té la pop française.<br />
Gainsbourg, à contrechamp<br />
L'exposition met <strong>en</strong> valeur les différ<strong>en</strong>ts aspects<br />
de cette oeuvre protéiforme, dont la particularité<br />
fut d'avoir été p<strong>en</strong>dant 40 ans, à l'instar de celle<br />
de David Bowie ou de Bob Dylan, un catalyseur<br />
des époques qu'il a traversées, <strong>en</strong> ayant égalem<strong>en</strong>t<br />
influ<strong>en</strong>cé l'évolution des moeurs et celle<br />
des mouvem<strong>en</strong>ts artistiques. Elle met <strong>en</strong><br />
lumière la modernité de son travail sur la<br />
musique, les mots et les images. Sampling,<br />
mixage, remixage, emprunt, citation, autocitation<br />
et détournem<strong>en</strong>t prédomin<strong>en</strong>t et préfigur<strong>en</strong>t<br />
les images et les sons de la culture d’aujourd’hui.<br />
Elle prés<strong>en</strong>te une c<strong>en</strong>taine d’images<br />
animées, extraites de films et de docum<strong>en</strong>ts<br />
audiovisuels, des photos... Le public y découvre<br />
égalem<strong>en</strong>t des objets ou oeuvres d’art ayant<br />
appart<strong>en</strong>u à l’artiste. N’ayant eu de cesse de<br />
créer des associations et des correspondances<br />
<strong>en</strong>tre mots, images et musiques, l’exposition<br />
est donc conçue comme une véritable mise <strong>en</strong><br />
espace de ces trois dim<strong>en</strong>sions, invitant à un<br />
voyage onirique dans l’univers de l’artiste. Une<br />
“<br />
Les images, je les<br />
ai écrites, plaquées sur des<br />
symboles musicaux, c’est<br />
là mon drame. Peintre,<br />
j’aurais fait une œuvre.”<br />
EXTRAIT DE “ GAINSBOURG, VOYEUR DE PREMIÈRE” DE F. MAUBERT<br />
prom<strong>en</strong>ade dans un dédale de totems thématiques<br />
sur lesquels sont prés<strong>en</strong>tés des docum<strong>en</strong>ts<br />
photographiques et audiovisuels (25<br />
artistes qui l'ont chanté, croisé, aimé, inspiré<br />
ont été sollicités pour lire et <strong>en</strong>registrer les mots<br />
de Gainsbourg ). Une exposition de belle facture<br />
inédite, la plus ambitieuse qui soit jusqu’ici<br />
offrant un contre-champ de l'artiste trop souv<strong>en</strong>t<br />
caricaturé sous des traits de provocateur<br />
cynique. Eviter la mythologie, chercher les intrications<br />
de la biographie et de l'œuvre protéiforme<br />
de Gainsbourg, interroger les représ<strong>en</strong>tations<br />
et observer les chansons rattraper la vie<br />
ou la vie se cristalliser dans l'œuvre… tel est le<br />
parti-pris réussi de Laur<strong>en</strong>t Bayle, directeur de<br />
la Cité, et Frédéric Sanchez, commissaire de<br />
l’exposition.
Un parcours à travers<br />
quatre grandes périodes<br />
La période bleue (1958 - 1965)<br />
Avec humour, Serge Gainsbourg a qualifié a<br />
posteriori de « période bleue » ses années<br />
du début imprégnées du jazz, du réalisme<br />
<strong>en</strong> chanson et de l'exist<strong>en</strong>tialisme de Saint-<br />
Germain. Alors qu'il est pianiste de bar,<br />
Gainsbourg connaît un véritable choc face<br />
àBoris Vian et décide de monter sur scène.<br />
Les idoles (1965 - 1969)<br />
Le succès de Poupée de cire, poupée de son<br />
qu'offre Serge Gainsbourg à France Gall opère<br />
un tournant dans sa vie d'artiste. Il abandonne<br />
la scène qu'il laisse aux idoles yé-yés pour<br />
dev<strong>en</strong>ir un compositeur prolifique qui fait<br />
chanter les autres.<br />
La Décadanse (1969 - 1979)<br />
Le scandale provoqué par Je t’aime<br />
moi non plus, la première chanson hard jamais<br />
écrite dans les arts mineurs, ouvre une période<br />
de dix ans d’int<strong>en</strong>ses créations qui franchiss<strong>en</strong>t<br />
amplem<strong>en</strong>t les frontières, tant musicales que<br />
thématiques, de la variété française. S’<strong>en</strong>suit<br />
une série de concept-albums, <strong>en</strong>sembles<br />
musicaux et narratifs qui abord<strong>en</strong>t, à la manière<br />
des dandys de fin-de-siècle, les thèmes de<br />
l'amour-poison, du meurtre passionnel,<br />
de la perversion et de la scatologie.<br />
PRATIQUE<br />
QUAND ? Du mardi au jeudi de 12h à 18h<br />
V<strong>en</strong>dredi et samedi de 12h à 22h<br />
Dimanche de 10h à 18h<br />
Ouverture exceptionnelle jusqu’à 20h<br />
les soirs de concerts des cycles<br />
Les Années Gainsbourg.<br />
COMBIEN ? 8 euros. Pour les moins<br />
de 18 ans et les personnes handicapées :<br />
4 euros<br />
OÙ ? Cité de la musique, 221 av<strong>en</strong>ue Jean<br />
Jaurès, Paris 19e - M° Porte de Pantin<br />
Tél : 01 44 84 44 84 - www.cite-musique.fr<br />
LIVRE<br />
Brigitte Bardot<br />
Serge Gainsbourg<br />
La véritable histoire de Bonnie & Clyde<br />
Ce livre relate l’idylle aussi évid<strong>en</strong>te que<br />
méconnue <strong>en</strong>tre ces deux monstres sacrés.<br />
Car, tout les séparera et les réunira à la fois.<br />
Brigitte est une star, Serge un chanteur à<br />
textes aux prémices de son art. Ils se croiseront<br />
durant 10 ans sans<br />
que leur amour ne se<br />
déclare. Leur coup de<br />
foudre qui n’était qu’un<br />
aboutissem<strong>en</strong>t normal<br />
de leur subconsci<strong>en</strong>t<br />
intervi<strong>en</strong>dra <strong>en</strong> 1967.<br />
Ils sont les précurseurs<br />
d’une révolution<br />
des mœurs qui<br />
apparaîtra <strong>en</strong><br />
1968.<br />
Par Philippe<br />
Crocq et Jean<br />
Mareska,<br />
éditions<br />
Alphée.<br />
En librairie,<br />
19,90 euros<br />
Serge Gainsbourg crée de véritables <strong>en</strong>sembles<br />
cohér<strong>en</strong>ts : Histoire de Melody Nelson (1971),<br />
Vu de l'extérieur (1973), Rock around the<br />
bunker (1975), et L'Homme à tête de chou<br />
(1976). Par le privilège qu’il donne aux thèmes<br />
sombres, il s’inscrit dans la lignée américaine<br />
de Berlin de Lou Reed. Le punk français, plus<br />
mondain et littéraire que sa branche anglaise,<br />
<strong>en</strong> voulant réinv<strong>en</strong>ter la vie, découvrit dans les<br />
créations de Gainsbourg un univers provocant<br />
de la couleur du smoking.<br />
Ecce Homo (1979 - 1991)<br />
Les années 80 s’ouvr<strong>en</strong>t sur un nouveau<br />
scandale, celui de la version reggae de La<br />
Marseillaise qui l’inscrit dans une dynamique<br />
iconoclaste à l’instar de Jimi H<strong>en</strong>drix avec Starspangled<br />
Banner et des Sex Pistols avec God<br />
Save the Que<strong>en</strong>. En 1984, Gainsbourg collabore<br />
à New York avec l'arrangeur de David Bowie et<br />
sort Love on the beat. Cette période, signant<br />
historiquem<strong>en</strong>t le mixage des cultures, des<br />
g<strong>en</strong>res et des modes, est celle de la signature<br />
pour Gainsbourg : il écrit des titres pour les<br />
plus grandes stars du cinéma français, et<br />
impose une marque de fabrique dans la<br />
publicité, la photographie et le cinéma<br />
underground relayée par un art du slogan<br />
très maîtrisé.<br />
CI-DESSUS<br />
Manuscrit autographe<br />
de Serge Gainsbourg<br />
L’Homme à tête de chou,<br />
1976<br />
Collection Andrew Birkin<br />
Paroles et musique de Serge Gainsbourg<br />
© 1977 BY MELODY NELSON PUBLISHING<br />
Marionnettes Gainsbourg<br />
Ces marionnettes à l’effigie de Serge<br />
Gainsbourg se trouv<strong>en</strong>t au rez-de-chaussée<br />
de sa maison du 5 bis, rue de Verneuil.<br />
Elles sont un exemple emblématique de<br />
l’installation totale réalisée par l’artiste dans<br />
sa maison. Dans l’exposition sera aussi<br />
prés<strong>en</strong>tée la collection des médailles<br />
rassemblées par Serge Gainsbourg au fur<br />
et à mesure de ses r<strong>en</strong>contres avec les<br />
policiers parisi<strong>en</strong>s...<br />
COLLECTION CHARLOTTE GAINSBOURG<br />
CRÉDIT PHOTO : SERGE ANTON<br />
CYCLES DE CONCERTS<br />
Les œuvres de Gainsbourg<br />
reconstituées et revisitées<br />
En marge de l’exposition, la Cité de la musique r<strong>en</strong>dra hommage à Serge<br />
Gainsbourg au travers de deux cycles de concerts, notamm<strong>en</strong>t la reconstitution<br />
du concept-album L’Histoire de Melody Nelson et l’interprétation<br />
des oeuvres de Gainsbourg par de jeunes artistes de la nouvelle scène<br />
expérim<strong>en</strong>tale japonaise.<br />
Le Musée accueillera égalem<strong>en</strong>t un concert-prom<strong>en</strong>ade et un week-<strong>en</strong>d<br />
<strong>en</strong>tier sera consacrés aux films de Serge Gainsbourg...<br />
Tout le programme et les infos sur www.cite-musique.fr<br />
LES ANNÉES GAINSBOURG 1<br />
Melody Nelson et L’<strong>en</strong>fant assassin des mouches<br />
1ère partie : L’Enfant assassin des mouches<br />
Musique et arrangem<strong>en</strong>ts de Jean-Claude Vannier<br />
Histoire de Serge Gainsbourg<br />
2e partie : Histoire de Melody Nelson<br />
Musique de Serge Gainsbourg et Jean-Claude Vannier<br />
Paroles de Serge Gainsbourg. Orchestre Lamoureux, Le Jeune<br />
Choeur de Paris accompagné de nombreux artistes invités.<br />
Mercredi 22 et jeudi 23 octobre à la Cité de la Musique<br />
La Gainsbourgmania japonaise<br />
1ère partie : Jon The Dog - 2e partie : K<strong>en</strong>so Saeki<br />
Programmation conçue <strong>en</strong> collaboration avec Jos Auz<strong>en</strong>de<br />
V<strong>en</strong>dredi 24 octobre à la Cité de la Musique<br />
Blonde Redhead meets Gainsbourg<br />
Samedi 25 octobre à la Cité de la Musique<br />
Arabesque, Jane Birkin<br />
Mardi 28 octobre à la Cité de la Musique<br />
LES ANNÉES GAINSBOURG 2<br />
Daniel Darc<br />
Samedi 21 février à la Cité de la Musique<br />
John Zorn & Tzadik<br />
prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la musique de Serge Gainsbourg avec Sean L<strong>en</strong>non,<br />
Elysian Fields, Marc Ribot & Ceramic, Dog / Esther Balint, Cyro Baptista<br />
& Banquet of the Spirits, John Zorn…<br />
Mercredi 25 février à la Salle Pleyel<br />
L’HOMME À TÊTE DE CHOU<br />
La véritable histoire<br />
Gainsbourg explique que L’Homme à tête de chou,<br />
sculpture de Claude Lalanne, lui a inspiré le conceptalbum<br />
du même nom : “J’ai croisé l’Homme à tête<br />
de Chou à la vitrine d’une galerie d’art contemporain.<br />
Sous hypnose, j’ai poussé la porte, payé<br />
cash, et l’ai fait livrer à mon domicile. Au début, il<br />
m’a fait la gueule, <strong>en</strong>suite il s’est dégelé et a<br />
raconté son histoire. Journaliste à scandales<br />
tombé amoureux d’une petite shampooineuse<br />
assez chou pour le tromper avec des rockers, il la<br />
tue à coups d’extincteur, sombre peu à peu dans<br />
la folie et perd la tête qui devi<strong>en</strong>t chou”.<br />
CI-CONTRE : L’Homme à tête de chou,<br />
du sculpteur Claude Lalanne, vers 1969.<br />
Collection Charlotte Gainsbourg<br />
CRÉDIT PHOTO : SERGE ANTON<br />
CONCERTS<br />
Chansons<br />
inédites...<br />
Pour la première fois, l’artiste Congolais,<br />
Jean-Paul Wabotaï prés<strong>en</strong>tera «<br />
AmourS Gainsbourg » à LaBellevilloise.<br />
Une série de dix chansons inédites de<br />
Serge Gainsbourg lui a été confiée afin qu’il<br />
travaille dans le sillage de ce poète majeur de<br />
notre siècle. Jean-Paul Wabotaï a su faire<br />
si<strong>en</strong>nes les couleurs si singulières, la poésie,<br />
l’humour et l’inv<strong>en</strong>tion de l’auteur de quelques<br />
unes de nos plus belles chansons. Ces chants particip<strong>en</strong>t<br />
à leur mesure à la découverte<br />
d’une autre<br />
des multiples<br />
facettes de l’étonnant<br />
Gainsbourg !<br />
La Bellevilloise devi<strong>en</strong>dra,<br />
le temps de quelques<br />
semaines, le Temple de<br />
Gainsbourg avec égalem<strong>en</strong>t<br />
l’exposition des tableaux que<br />
Jean-Paul Wabotaï a réalisés<br />
pour ce projet.<br />
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24 et 31 octobre à 20h,<br />
avec quelques invités surprises.
BONS PLANS<br />
“STOP ARNAQUES” Par Juli<strong>en</strong> Courbet<br />
CETTE SEMAINE<br />
Les conseils<br />
“Emploi”<br />
“ Les congés hebdomadaires sont-ils supprimés<br />
quand on est <strong>en</strong> arrêt maladie ?”<br />
“Je dois repr<strong>en</strong>dre le travail après un arrêt maladie d’un mois.<br />
Mais le jour de mon retour correspond à un de mes jours de<br />
congé hebdomadaire, le jeudi. Je p<strong>en</strong>sais donc repr<strong>en</strong>dre le l<strong>en</strong>demain<br />
mais mon employeur m’a dit que les jours de congé sont<br />
supprimés quand on est <strong>en</strong> congé maladie. Dois-je repr<strong>en</strong>dre<br />
mon travail le jeudi comme mon patron l’exige ou le v<strong>en</strong>dredi<br />
comme je le p<strong>en</strong>se ? ”<br />
COMMENT DOIT AGIR CLAIRE ?<br />
• Son congé maladie pr<strong>en</strong>ait fin un mercredi, Claire devait donc<br />
faire son retour le jeudi. Mais ce jour correspond à son congé<br />
hebdomadaire. Or, le droit de repos s’acquiert semaine après<br />
semaine. Le jeudi est son jour de congé pour toutes les<br />
semaines, même si elle ne travaillait pas les jours précéd<strong>en</strong>ts.<br />
• Si la maladie survi<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>dant les congés, la jurisprud<strong>en</strong>ce<br />
considère que l’employeur qui a accordé au salarié le congé<br />
prévu par la loi s’est acquitté de ses obligations pour l’année de<br />
référ<strong>en</strong>ce. Le salarié ne peut donc demander de nouveaux<br />
congés, même non rémunérés. Claire ne peut alors pas disposer<br />
de congé supplém<strong>en</strong>taire. Il ne s’agit heureusem<strong>en</strong>t pas pour elle<br />
de congé supplém<strong>en</strong>taire mais de congé traditionnel.<br />
•Lorsque des heures de repos ont été acquises, celles-ci le<br />
demeur<strong>en</strong>t. Les jours de maladie, de chômage, les congés<br />
maternité et les abs<strong>en</strong>ces autorisées ne peuv<strong>en</strong>t être déduits du<br />
congé annuel ou hebdomadaire. Claire n’a donc pas à rattraper<br />
son abs<strong>en</strong>ce.<br />
LES CONSEILS DE “STOP ARNAQUES”<br />
• Si le salarié est malade lors du départ <strong>en</strong> congés et p<strong>en</strong>dant<br />
toute la durée des congés, l’employeur n’est pas t<strong>en</strong>u de lui<br />
accorder une nouvelle période de congés. Néanmoins, l’employeur<br />
ne saurait déduire du<br />
congé annuel les jours<br />
d’abs<strong>en</strong>ce pour maladie<br />
ou d’autres motifs.<br />
• On ne peut pas annuler<br />
des jours de congé d’un<br />
employé s’il était <strong>en</strong> congé<br />
maladie. Elle n’a donc pas<br />
à rattraper son abs<strong>en</strong>ce.<br />
Ainsi, vous ne commettez<br />
évidemm<strong>en</strong>t aucune faute<br />
<strong>en</strong> poursuivant votre arrêt<br />
de travail jusqu’à son terme.<br />
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www.mondialmoquette.fr
COURTESY GALERIE JÉRÔME DE NOIRMONT, PARIS<br />
EN CAPITALES<br />
FOIRES D’ART CONTEMPORAIN<br />
La 35e FIAC s’étale autour du Grand Palais et investit<br />
à nouveau la Cour Carrée et les Jardins des Tuileries.<br />
Photographie originale de Valérie Bélin, 2006<br />
La grande nouveauté de cette année est la création d’un programme<br />
de performances d’artistes organisé <strong>en</strong> collaboration avec le Louvre<br />
et le Jeu de Paume. “Ouvertures/Op<strong>en</strong>ings” rassemble <strong>en</strong> accès<br />
libre, une dizaine d’événem<strong>en</strong>ts à la frontière <strong>en</strong>tre arts visuels,<br />
musique, danse, théâtre..., dans les espaces de la Cour Carrée, de la<br />
Cour Napoléon, de l’Auditorium du Louvre et du Jeu de Paume.<br />
Plus d’une c<strong>en</strong>taine de galeries d’art moderne et contemporain s’installeront<br />
donc sous la nef du Grand Palais. La Cour Carrée accueillera<br />
plus de 75 galeries, dont un tiers de nouveau v<strong>en</strong>ue, <strong>en</strong> mettant l’acc<strong>en</strong>t<br />
sur les artistes émerg<strong>en</strong>ts, comme pour réagir à la concurr<strong>en</strong>ce<br />
des foires alternatives Show Off ou Slick <strong>en</strong> particulier. Aux Tuileries,<br />
une vingtaine de projets extérieurs, sculptures monum<strong>en</strong>tales, installations...,<br />
souv<strong>en</strong>t inédites ou créées pour l’occasion, jalonneront les<br />
allées du jardin. Enfin, le Prix Marcel Duchamp, dont l’annonce du<br />
lauréat sera faite à la Cour Carrée le samedi 25 octobre à 11 heures,<br />
récomp<strong>en</strong>sera un des quatre artistes présélectionnés : Michel Blazy,<br />
Stéphane Calais, Laur<strong>en</strong>t Grasso et Didier Marcel.<br />
Du jeudi 23 au dimanche 26 octobre - Cour Carrée du Louvre :<br />
De 13h à 21h - Grand Palais : De 12h à 20h - Jardins des Tuileries :<br />
De 7h30 à 19h30 - Plus d’infos : www.fiac.com<br />
À deux pas du Grand Palais, Show Off revi<strong>en</strong>t à l’Espace Pierre Cardin.<br />
La petite foire ti<strong>en</strong>t son rôle de défricheur grâce à une programmation<br />
qui privilégie l’ouverture à la scène artistique émerg<strong>en</strong>te et la<br />
déf<strong>en</strong>se de nouveaux domaines comme la vidéo ou la performance.<br />
À noter : ShowOff Kids, l’espace réservé aux <strong>en</strong>fants de 3 à 10 ans.<br />
Show Off à l’espace Pierre Cardin du 22 au 26 octobre<br />
Plus d’infos : www.showoffparis.fr<br />
SLICK08au104!<br />
Après ses débuts à La Bellevilloise, Slick pr<strong>en</strong>d de l’ampleur<br />
et s’installe au C<strong>en</strong>t Quatre, le tout nouvel établisse-<br />
COURTESY ADDICT GALERIE FIAC et compagnies<br />
En jouant le jeu de la scène émerg<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>tant des œuvres<br />
réc<strong>en</strong>tes et <strong>en</strong> incitant les artistes à créer de nouvelles pièces, Slick<br />
s’est rapidem<strong>en</strong>t démarqué de sa grande sœur la FIAC. Cette année,<br />
c’est plus de la moitié de galeries parisi<strong>en</strong>nes, sur les cinquante huit<br />
prés<strong>en</strong>tes, qui exposeront pour la première fois au C<strong>en</strong>t Quatre.<br />
Toujours aussi décalée, la petite foire nous remue les méninges et<br />
secoue le petit monde de l’art <strong>en</strong> mettant l’acc<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t sur le<br />
politique et le social, avec les propositions humoristiques de la galerie<br />
ADN, ou <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>tant des œuvres d’art urbain des galeries parisi<strong>en</strong>nes,<br />
Patricia Dorfmann, la Galerie W ou la galerie Addict. Le clou<br />
de la foire sera sans doute la prés<strong>en</strong>tation de voitures customisées<br />
façon « Lowriders », une pratique artistique née dans les années 30<br />
<strong>en</strong> Californie et qui fut le symbole artistique de la lutte des minorités,<br />
qui s’approprie ainsi l’un des symboles de la société de consommation<br />
(plus d’infos : www.eastriddaz.fr.st).<br />
Slick 08 du 24 au 27 octobre - V<strong>en</strong>dredi 24 & Dimanche 26 de 11h<br />
à 20h - Samedi 25 de 11h à 22h - Lundi 27 de 11h à 17h<br />
5, rue Curial, Paris 19e - www.slick-paris.com<br />
PHOTO :D.R.<br />
Art Shopping, la FIAC du pauvre ?<br />
Les fauchés ont leur FIAC grâce à Art Shopping, la foire de<br />
l’art discount qui accueille plus de 200 galeries au Carrousel<br />
du Louvre. Le principe est simple et propose d’acquérir des<br />
créations contemporaines à moins de 5 000 euros avec<br />
financem<strong>en</strong>ts et facilités de paiem<strong>en</strong>t.<br />
Salon Art Shopping au Carrousel du Louvre<br />
Samedi 25 et et dimanche 26 octobre<br />
www.salon-artshopping.com<br />
VACANCES DE LA TOUSSAINT<br />
PARC D’ATTRACTION<br />
Disneyland fête Hallowe<strong>en</strong> !<br />
Jusqu’au 2 novembre, le Parc Disneyland invite Jack Skellington et<br />
son amie Sally, les personnages créés par Tim Burton pour son film<br />
L’Etrange Noël de Mr Jack, qui vi<strong>en</strong>dront à votre r<strong>en</strong>contre dans le<br />
cimetière de la Maison Hantée et participeront<br />
à la Parade d’ouverture d’Hallowe<strong>en</strong>.<br />
Parmi une foule d’événem<strong>en</strong>ts<br />
et d’animations autour<br />
d’Hallowe<strong>en</strong>, l’autre nouveauté sera<br />
la Fête Pas-Si-Trouille de Mickey, des<br />
spectacles nocturnes à Fantasyland<br />
dans lesquels vous retrouverez les<br />
personnages les plus espiègles et le<br />
pirate Jack Sparrow. Sans oublier le<br />
spectacle Dingo et la Marmite<br />
magique, Minnie et les Bat Boys,etla<br />
traditionnelle Pinata d’Hallowe<strong>en</strong> pour<br />
s’emparer de toutes sortes de bonbons...<br />
Ne manquez pas la Soirée d’Hallowe<strong>en</strong>, le<br />
31 octobre de 20h30 à 1h00 du matin :<br />
specatcles , animations, feu d’arti-frousse<br />
et déguisem<strong>en</strong>ts pour une nuit d’extravagance<br />
et d’épouvante <strong>en</strong> famille ou <strong>en</strong>tre amis.<br />
Plus d’infos :<br />
www.disneylandparis.com et 0825 305 300<br />
Les jeunes mouches Nat, I.Q. et Scooter <strong>en</strong> route pour l’espace<br />
CINÉMA 3D<br />
Fly me to the moon <strong>en</strong> 3D numérique à la Géode<br />
Une av<strong>en</strong>ture <strong>en</strong> 3D au cœur de l'épopée historique de la mission Apollo 11, avec Nat et ses amis<br />
I.Q. et Scooter, trois jeunes mouches embarquées clandestinem<strong>en</strong>t dans le premier vol vers la<br />
lune. Le premier film europé<strong>en</strong> <strong>en</strong> 3D numérique réalisé par B<strong>en</strong> Stass<strong>en</strong> est prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> version<br />
courte adaptée au plus jeune public, ou dans sa version intégrale.<br />
La Géode à partir du 29 octobre<br />
Réservations : 08 92 68 45 40 (0.34 euros/ mn) - www.lageode.fr<br />
Jouez au “Blindtest” sur Internet !<br />
Vous avez aimé le blind test de Thierry Ardissonàlafin<br />
de l’émission Tout le Monde <strong>en</strong><br />
parle ? Si vous dormiez déjà ou si vous avez<br />
plutôt la fièvre du samedi soir, une séance de<br />
rattra<strong>page</strong> est <strong>en</strong> ligne afin de tester votre culture<br />
musicale et de vous mesurer à d’autres<br />
joueurs sur Internet.<br />
Entrez dans la communauté sur www.blindtest.com<br />
Vos plans sorties <strong>en</strong> famille<br />
Un ballet onirique autour du conte de Tim Burton<br />
✒ Olivier D’HONDT<br />
BALLET<br />
Édouard aux mains<br />
d’arg<strong>en</strong>t au Théâtre du Châtelet<br />
Détrompez-vous, il ne s’agit pas d’une comédie<br />
musicale que Matthew Bourne a adaptée du film de<br />
Tim Burton, mais bi<strong>en</strong> un ballet. Un ballet féérique<br />
d'après le chef-d'oeuvre du créateur d’Edouard aux<br />
Mains d’Arg<strong>en</strong>t, dont l'univers magique, mélange<br />
d'horreur et de fantaisie, a été réinv<strong>en</strong>té pour la<br />
danse sur les thèmes musicaux de la bande originale<br />
du film de Danny Elfman. Scénarisé ici par<br />
Caroline Thompson, cette satire des conv<strong>en</strong>ances,<br />
nous donne à avoir une métaphore de la g<strong>en</strong>èse de<br />
l’artiste à travers un personnage hanté par le<br />
manque de son père et qui contourne sa différ<strong>en</strong>ce<br />
pour <strong>en</strong> faire un atout, jusqu’à être finalem<strong>en</strong>t<br />
rejeté. Une histoire à la fois s<strong>en</strong>sible et drôle.<br />
Ànoter la reprise du film avec Johnny Depp<br />
à la Filmothèque du Quartier Latin<br />
jusqu’au 28 octobre <strong>en</strong> version<br />
originale sous-titrée.<br />
Jusqu'au 2 novembre<br />
Tél.:0140282840<br />
www.chatelet-theatre.com<br />
Dingo et sa “potion magique” et Sally dans les bras de Mr Jack<br />
PHOTO JACK ET<br />
SALLY : D.R.<br />
PHOTO DINGO :<br />
OLIVIER DʼHONDT<br />
m<strong>en</strong>t artistique parisi<strong>en</strong>, inauguré le 11 octobre dernier. CINÉMA ET ATELIER<br />
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pour des projections de films <strong>en</strong> relief, ateliers et<br />
animations autour de Dinosaur king, la série animée<br />
japonaise diffusée sur France 3.<br />
Infos et horaires : 01 40 05 79 99<br />
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John Crash Matos, Crash, 2008 (détail)<br />
Maman Tirex protège son nid
CAP 24 met l’art urbain à l’honneur<br />
La chaîne parisi<strong>en</strong>ne CAP 24 diffuse Àl’ombre des galeries dimanche 26 octobre<br />
à 13h30. Ce docum<strong>en</strong>taire inédit est un voyage pictural citadin dans un<br />
Paris que se sont appropriés les artistes, les pochoiristes, les taggeurs, les grapheurs.<br />
Photos, témoignages, œuvres prises sur le vif et quelques archives<br />
nous montr<strong>en</strong>t une vie à l’ombre des galeries.<br />
CAP 24 sur le canal 24 de la TNT Île-de-France, le canal 15 de Numericable<br />
et le Canal 213 sur Free. Sur Internet : www.cap24.com<br />
Infinitâ signifie « sans limite, sans frontière, <strong>en</strong> continu »<br />
Les lapins de William Sweetlove seront devant le 15 Montaigne<br />
ART CONTEMPORAIN<br />
Cracking Art Group au triangle d’or<br />
En parallèle de la FIAC, la Galerie 208 organise un parcours d’art contemporain dans des lieux inédits<br />
de la capitale avec le Cracking Art Group.C’est <strong>en</strong> 1993 que naît le mouvem<strong>en</strong>t dont le nom<br />
trouve son origine dans le procédé chimique permettant de transformer des matériaux organiques,<br />
<strong>en</strong> matériaux synthétiques, <strong>en</strong> cassant les molécules (Cracking). Les matériaux utilisés sont principalem<strong>en</strong>t<br />
des dérivés de pétrole et de plastique qui devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t tortues, crocodiles, lapins géants...<br />
Jusqu’au 10 novembre dans le triangle d’or : Art Elysée, Le 15 Montaigne, La Compagnie<br />
aéri<strong>en</strong>ne l’Avion (Paris/ New York), l’Hôtel Montalembert, l’Hôtel de Noailles, la Maison<br />
Blanche et la Cantine du Faubourg.<br />
Tom Wesselmann - Great American Nude #52, 1963 (détail)<br />
PEINTURE DU 20 e SIÈCLE<br />
La collection Berardo au Musée du Luxembourg<br />
Voici l’exposition idéale pour réviser l’histoire de l’art du 20e siècle p<strong>en</strong>dant les vacances scolaires.<br />
Près de soixante-quatorze œuvres de la collection Berardo y sont prés<strong>en</strong>tées. Abstraction, Surréalisme,<br />
Pop Art… les courants majeurs de la peinture du 20e siècle sont représ<strong>en</strong>tés à travers les<br />
œuvres de Hans Arp, Max Ernst, Picasso, Mirò, Magritte, Pollock, De Staël, Warhol, Man Ray etc.<br />
Didactique et vulgarisée, cette exposition est donc le reflet du bon goût du collectionneur portugais<br />
José Berardo, qui a fait fortune dans les mines d’or et de diamant d’Afrique du Sud dans les années<br />
sombres de la politique raciste de l’apartheid. En part<strong>en</strong>ariat avec l’État portugais, il vi<strong>en</strong>t de créer le<br />
musée de sa collection, composée de 862 œuvres, au sein du c<strong>en</strong>tre culturel de Belèm à Lisbonne<br />
qui a ouvert ses portes <strong>en</strong> juin 2007 et dont on peut admirer une petite partie au Musée du Luxembourg.<br />
On peut p<strong>en</strong>ser que la collection de « l’homme le plus riche du Portugal », comme le titre la<br />
presse de son pays, évaluée par Christie’s à plus de 316 millions d’euros, porte la trace des souffrances<br />
de tout un peuple… On est alors rassuré qu’elle soit, maint<strong>en</strong>ant, accessible au regard du<br />
plus grand nombre…<br />
Musée du Luxembourg, jusqu’au 22 février 2009 - Réservations : www.billet-coupe-file.com<br />
Infos : www.museeduluxembourg.fr et 01 45 44 12 90<br />
INFINITÂ ©SEN HEA HA<br />
MUSÉE COLLECTION BERARDO, LISBONNE ©ADAGP, PARIS 2008<br />
ARTS VIVANTS<br />
Danse traditionnelle<br />
javanaise et musique<br />
hongroise<br />
au Théâtre Claude Levi-Strauss<br />
La création chorégraphique de S<strong>en</strong> Hea Ha, qui a<br />
notamm<strong>en</strong>t travaillé avec Pina Bausch, est une<br />
véritable cérémonie du geste. La troupe du<br />
Taman Budaya Surakarta Dance Theatre d’Indonésie,<br />
explore les possibilités infinies de dialogue<br />
<strong>en</strong>tre les mouvem<strong>en</strong>ts classiques de la<br />
danse javanaise et la musique contemporaine<br />
des pièces pour piano du hongrois György<br />
Ligeti. Une fusion culturelle inédite à ne pas<br />
manquer.<br />
Musée du quai Branly<br />
Théâtre Claude Lévi-Strauss<br />
Jusqu’au 2 novembre<br />
Tél : 01 56 61 70 00 - www.quaibranly.fr<br />
ATELIERS ENFANTS<br />
Pollock et<br />
le chamanisme<br />
àlaPinacothèque de Paris<br />
Àl’occasion de l’exposition Pollock et le<br />
chamanisme à la Pinacothèque de Paris,<br />
les <strong>en</strong>fants de 5 à 12 ans pourront se familiariser<br />
avec l’art des indi<strong>en</strong>s d’Amérique<br />
autour de la création de<br />
totems, de grigris ou de la<br />
pratique du dripping.<br />
Le samedi à 14h, l’atelier<br />
Totem propose la fabrication<br />
d’un totem <strong>en</strong> s’appropriant<br />
un animal issu de la<br />
culture chamanique (notre<br />
photo). Ce totem sera exécuté<br />
dans le style très particulier<br />
de la région nord-ouest<br />
américaine .<br />
Le mercredi à 16h, au cours<br />
de l’atelier Grigri, les jeunes<br />
appr<strong>en</strong>tis chamanes fabriqueront<br />
leur propre grigri à l’aide<br />
de plumes multicolores et de<br />
différ<strong>en</strong>ts objets <strong>en</strong> bois.<br />
Enfin, le samedi à 16h, le dripping,<br />
technique de la coulure et<br />
de la giclure pour peindre à la manière de<br />
Jackson Pollock, n’aura plus de secret<br />
pour les artistes <strong>en</strong> herbe.<br />
Jusqu’au 14 février 2009 - Prix : 9 euros<br />
Durée des ateliers : 1h30<br />
(45 mn de visite + 45 mn d’atelier)<br />
Réservation : 01 42 68 02 01<br />
www.pinacotheque.com<br />
“Z’À nous la Terre” au théâtre du Temple<br />
Z’à nous la terre est la première fête des <strong>en</strong>fants dédiée à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t organisée par<br />
Nature & Découvertes. Une journée <strong>en</strong>tière consacrée à l’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de<br />
façon ludique, à travers de nombreux spectacles, contes, séances de cinéma, chasses aux<br />
trésors dans Paris, randonnées <strong>en</strong> famille et des ateliers pratiques pour compr<strong>en</strong>dre son<br />
propre impact sur l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et le limiter...<br />
Dimanche 26 octobre de 9h30 à 18h au Théâtre Le Temple, 18 rue du Faubourg du<br />
Temple, Paris 11e - M° République - Entrée libre et gratuite. Inscription obligatoire pour<br />
les spectacles et les films sur www.natureetdecouvertes.com/<strong>en</strong>fants<br />
EXPOSITION<br />
Quatre illustrateurs<br />
pour un roman noir<br />
à la Bibliothèque de Littératures Policières<br />
Quatre illustrateurs aux univers très personnels et aux graphismes<br />
radicalem<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>ts propos<strong>en</strong>t leur vision du roman noiràla<br />
Bibliothèque de Littératures Policières. Plus de 120 dessins originaux<br />
de Jean-Claude Claeys, Milles Hyman, Loustal et Jean-Michel<br />
Nicollet vous emporteront dans l’univers des scènes de crimes, des<br />
rues sombres ou des bords de mer déserts…<br />
Bibliothèque des Littératures policières<br />
Jusqu’au 31 janvier, du mardi au v<strong>en</strong>dredi de 14h à 18h<br />
et le samedi de 10h à 17h - www.paris-bibliotheques.org<br />
SÉLECTION POLARS<br />
Un roman, treize énigmes,<br />
22 500 euros de dotation!<br />
À l' occasion de la publication du roman<br />
intitulé LeVoisindelaRuedesÉcarlates<br />
écrit par Jules Ambroziak, gagnez<br />
10 000 euros <strong>en</strong> revivant l’<strong>en</strong>quête à a<br />
manière d’un polar. Découvrez les 13<br />
énigmes se rapportant au roman, grâce<br />
aux 13 indices sur le site Internet.<br />
Plus d’infos sur www.levoisin.com<br />
Éditions Le Phénix du Lion, 18 euros<br />
Le 47e Samouraï<br />
Steph<strong>en</strong> Hunter nous <strong>en</strong>traîne dans les<br />
bas-fonds de Tokyo et le milieu du<br />
crime, aux mains des yakuzas et des<br />
politici<strong>en</strong>s corrompus, un monde souterrain<br />
dominé par le pouvoir, l’arg<strong>en</strong>t et<br />
le sexe. Le 47e Samouraï est un véritable<br />
tour de force qui réussit avec brio la<br />
synthèse inédite <strong>en</strong>tre le film de samouraï<br />
et le thriller américain.<br />
Éditions du Rocher - 19,90 euros<br />
Suburbio<br />
Fernando Bonassi nous fait découvrir le<br />
Brésil dont nous n’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dons jamais<br />
parler, ni celui des plages de Bahia ou<br />
du carnaval de Rio, ni celui des favelas<br />
et des <strong>en</strong>fants des rues, mais le Brésil<br />
industriel et populaire de São Paulo.<br />
En librairie, 18 euros<br />
www.moisson-rouge.fr<br />
Collection Semana Negra<br />
BANDE DESSINÉE<br />
Korédan,<br />
la saga des dragons<br />
L’éveil, le premier tome de Koredan, la saga<br />
des dragons, vi<strong>en</strong>t de sortir aux éditions<br />
Soleil Productions. Ce projet, emblématique<br />
de la culture “Héroic Fantasy”, est un<br />
mélange <strong>en</strong>tre la culture occid<strong>en</strong>tale et la<br />
culture ori<strong>en</strong>tale, et se veut l’héritier d’œuvres<br />
majeures du manga et de l’animation<br />
japonaise comme Akira ou Naruto. Les<br />
auteurs, Guidz et Cuidet pour le scénario,<br />
et Drannob pour les graphismes, ont<br />
donc tout naturellem<strong>en</strong>t privilégié la 3D<br />
pour cette av<strong>en</strong>ture poétique. Korédan<br />
est le nom du dragon, personnage c<strong>en</strong>tral<br />
de la série qui, pour sauver l’univers, doit trouver un élu d’un<br />
g<strong>en</strong>re nouveau : une femme. Kachina et Koredan vont vivre une<br />
av<strong>en</strong>ture mythologique. Jeune adolesc<strong>en</strong>te peu sûre d’elle au début<br />
de l’épopée, Kachina va se transformer au fil de l’histoire <strong>en</strong> une<br />
redoutable guerrière dragon. L’univers de Korédan est un monde<br />
magique, très jeune, qui évolue d’une manière quasi-organique. Les<br />
phénomènes magiques boulevers<strong>en</strong>t le relief, l’écologie et la société<br />
humaine, offrant une version fantastique des mutations semblables<br />
à celles que subit notre Terre. En librairie, 13 euros.
EN SCÈNES<br />
DANS LES BACS PAR ERIC BALVAY<br />
Absynthe Minded, “Introducing”<br />
Arno a déclaré <strong>en</strong> 2004 qu’Absynthe<br />
Minded est un des groupes sur lesquels la<br />
scène pop-rock europé<strong>en</strong>ne devra compter.<br />
Tom Barman (dEUS) confirme par la suite<br />
que le groupe est l’auteur du meilleur<br />
morceau jamais composé par un artiste<br />
belge My Heroics Part one. Derrière ce nom<br />
mystérieux, ce tout jeune groupe démontre qu’Introducing<br />
possède une ind<strong>en</strong>tité sonore id<strong>en</strong>tifiable <strong>en</strong>tre toutes, un tissu<br />
d’influ<strong>en</strong>ces hétéroclites et originales qui confèr<strong>en</strong>t à sa pop-rock<br />
racé un caractère inimitable. Absynthe Minded seront <strong>en</strong> concert<br />
le 30 octobre au Café de la Danse. Abeille Musique.<br />
Brett Anderson, “Wilderness”<br />
Widlderness est le second album solo de l’exchanteur<br />
charismarique du groupe Suede. Un<br />
disque intimiste et introspectif, principalem<strong>en</strong>t<br />
accoustique, dans lequel on devine ses<br />
fractures qui devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au fil des neuf titres<br />
qui le compos<strong>en</strong>t, des romances de belle<br />
facture. Enregistré <strong>en</strong> un temps record de sept<br />
jours, avec uniquem<strong>en</strong>t des cordes et un piano et avec une invitée<br />
surprise <strong>en</strong> la personne d’Emmanuelle Seigner pour Adiffer<strong>en</strong>t place,<br />
Wilderness annonce un tournant dans la vie de cet artiste unique,<br />
habitué à surpr<strong>en</strong>dre ses fans. Brett Anderson sera <strong>en</strong> concert à la<br />
Maroquinerie le 25 octobre. Edel/Wagram.<br />
Joe Louis Walker, “Witness to the blues”<br />
On peut s’étonner que cet artiste reconnu sur<br />
la scène Blues internationale, n’ait pour autant<br />
pas <strong>en</strong>core accédé au statut d’un Lucky<br />
Peterson ou d’un Robert Cray, alors qu’il est <strong>en</strong><br />
droit de le prét<strong>en</strong>dre. Avec ce Witness to the<br />
blues, il revi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> force avec un album de onze<br />
titres débordant d’énergie et puisant son<br />
inspiration au plus profond de ses racines. Chanteur oscillant <strong>en</strong>tre soul<br />
et blues, doublé d’un guitariste virtuose et imaginatif, il s’amuse à<br />
mélanger tous les styles de blues, traditionnels et contemporains, <strong>en</strong><br />
pr<strong>en</strong>ant soin d’y graver son empreinte et sa couleur reconnaissable<br />
<strong>en</strong>tre toute. On adore ! Dixiefrog.<br />
Bonga, “Bairro”<br />
Bonga, qui fut un des premiers interprètes à<br />
chanter Sodade, 18ans avant que Césaria<br />
Evora ne lui donne ses lettres de noblesse,<br />
sort son nouvel album Bairro <strong>en</strong>registré <strong>en</strong>tre<br />
Lisbonne et Paris, les deux villes où il aime<br />
vivre. À 65 ans, idolâtré par unejeunesse qui<br />
vi<strong>en</strong>t de le découvrir et qu’il appelle ses<br />
<strong>en</strong>fants, il parcourt les scènes du monde <strong>en</strong> portant toujours avec fierté<br />
le rythme semba comme un ét<strong>en</strong>dard, flatté de recevoir des demandes<br />
de collaboration pour des duos à paraître prochainem<strong>en</strong>t ou des<br />
propositions de remix de son répertoire par des DJ qui pourrai<strong>en</strong>t être<br />
ses petits <strong>en</strong>fants. Un vrai rayon de soleil pour l’hiver. Lusafrica.<br />
Sandra Nkaké,“Mansaadi”<br />
Portée par un public fidèle, Sandra Nkaké<br />
prés<strong>en</strong>te son premier album Mansaadi (petite<br />
mère), dédié à sa mère, Lucie, partie trop tôt.<br />
Unopuscompr<strong>en</strong>ant 14 titres, personnel et<br />
généreux, qui lui ressemble, tour à tour t<strong>en</strong>dre,<br />
doux, léger, cru ou direct <strong>en</strong>tre voix murmurée,<br />
cris à gorge déployée ou mots susurrés. Il est la<br />
traduction d’une personnalité riche et multiple, façonnant un répertoire<br />
à la juste mesure de sa superbe voix. Et ce n’est pas un hasard si elle a<br />
assuré les premières parties des illustres Al Jarreau, Marcus Miller ou<br />
<strong>en</strong>core Emir Kusturica. À découvrir. Elle sera <strong>en</strong> concert le 24<br />
octobre au New Morning - Naïve Distribution.<br />
Nitin Sawhney,“London Undersound”<br />
Nitin Sawhney est un artiste reconnu pour<br />
être un des pionniers de la scène undeground<br />
asiatique dans les années 90. Sonhuitième<br />
album London Undersound <strong>en</strong>richi de 18<br />
titres (dont la moitié sont des collaborations),<br />
est un savant mélange de sons jazz, electro,<br />
hip-hop, drum and bass ou même flam<strong>en</strong>co<br />
évoquant les tourm<strong>en</strong>ts et changem<strong>en</strong>ts de sa ville depuis le 11<br />
septembre.“Je ne reconnais plus le Londres d’il y a 10 ans. Je trouve<br />
cette ville m<strong>en</strong>açante et inconfortable, surtout pour une personne<br />
d’origine asiatique. Je voulais explorer à travers ma musique cette<br />
transition majeure”. Il s’est <strong>en</strong>touré de certains invités prestigieux<br />
comme Anoushka Shankar ou <strong>en</strong>core Paul McCartney magnifiant le<br />
titre My Soul. Naïve Distribution.<br />
L’ess<strong>en</strong>tiel d’Elie Semoun<br />
Deux heures de fous rires garantis avec le meilleur des petites<br />
annonces d’Elie Semoun les vrais, les insolites et les mythiques.<br />
Retrouvez tous ses personnages phares (le Bigleux, Mercedes et<br />
Janine, les Rodriguez) autour de nombreux invités comme Franck<br />
Dubosc, Thierry Lhermitte ou <strong>en</strong>core José Garcia. Sans oublier<br />
l’incontournable bétisier <strong>en</strong> bonus. Les petites annonces d’Elie<br />
(l’ess<strong>en</strong>tiel) - Sortie le 27 octobre - Combi<strong>en</strong> ? 14,99€ .<br />
NOUVEL ALBUM - ELÉVATION<br />
Anggun<br />
devi<strong>en</strong>t<br />
plus urbaine<br />
Inutile de vouloir <strong>en</strong>cager Anggun<br />
dans une case quelconque.<br />
Au contraire, la sculpturale et<br />
élégante indonési<strong>en</strong>ne aime les<br />
nouvelles robes pour habiller ses<br />
compositions. Illustration : son<br />
dernier opus hors des s<strong>en</strong>tiers<br />
battus baptisé Elévation.<br />
✒ D. PARRAVANO<br />
Avec son nouvel opus, Anggun s’offre une<br />
“Elévation” hors des s<strong>en</strong>tiers battus vers un<br />
monde de rythmes saccadés, de scratchs et<br />
de basses qui claqu<strong>en</strong>t, cornaqué par Tefaet<br />
Masta, deux brillants producteurs et artisans<br />
des derniers succès de Diam’s, Sniper, Sinik,<br />
Kool Sh<strong>en</strong> et Rhoff. “Surpr<strong>en</strong>dre tout <strong>en</strong><br />
continuant à donner ce qu’on att<strong>en</strong>d de moi.<br />
J’aime brouiller les pistes comme je l’ai déjà<br />
fait avec DJ Cam par exemple”, explique Anggun.<br />
C’est ainsi que la chanteuse a convié sur<br />
son nouveau disque des invités de luxe et de<br />
tal<strong>en</strong>t, à l’instar de Tunisiano sur Plus fort,<br />
Sako de Chi<strong>en</strong>s de Paille pour Ri<strong>en</strong> à écrire,<br />
Je t’emmène et T<strong>en</strong>tation ainsi qu’une slameuse,<br />
Julie Grignon, qui apporte douceur et<br />
MUSIQUE<br />
NOUVEL ALBUM UNIVERSELLE<br />
candeur au titre J’ignorais tout. Elle s’offre<br />
même des featurings prestigieux avec Pras<br />
des Fugees, Big Ali et la participation à la guitare<br />
de Bruno Jarvel, membre du groupe<br />
Indochine, sur le titre Plus fort. Du coup, le<br />
résultat est réussi et décoiffant avec des<br />
basses puissantes et des rythmes électrourbains<br />
énergiques qui sont légion. Toutefois,<br />
Anggun n’<strong>en</strong> oublie pas ce qui a fait sa<br />
marque de fabrique : son interprétation langoureuse<br />
et lascive de ballades amoureuses<br />
ou s<strong>en</strong>suelles avec les titres Cette Nuit, Si tu<br />
l’avoues, Le Temps Perdu. À noter le titre folk<br />
Ed<strong>en</strong> in her eyes’ sur fond de guitare acoustique<br />
<strong>en</strong> l’honneur de sa fille Kira, née p<strong>en</strong>dant<br />
la préparation de l’album.<br />
Le totem de Sapho<br />
Incandesc<strong>en</strong>te, Sapho ne laisse pas indiffér<strong>en</strong>t. Sa personnalité bi<strong>en</strong><br />
sûr, sa musique évidemm<strong>en</strong>t. Son nouvel album, “Universelle”,<br />
déjà dans les bacs, est généreux, comme elle. Mais il est aussi le<br />
plus abouti de son riche parcours. ✒ Isabelle SIBOUT<br />
Cet album auquel elle s’est attelée voilà quatre<br />
ans (le premier qu’elle réalise) est à nouveau un<br />
mélange de g<strong>en</strong>res musicaux, comme elle les<br />
aime. Elle retourne à ses débuts rock’n roll,<br />
qu’elle associe à d’autres sonorités, plus<br />
réc<strong>en</strong>tes, voire nouvelles : musiques araboandalouses,<br />
arrangem<strong>en</strong>ts arg<strong>en</strong>tins, blues<br />
francophone. Elle a fait appel à Areski Belkacem,<br />
pour quatre titres <strong>en</strong> particulier : Âcre, Replay,<br />
Fatima, Souris-moi; les deux derniers titres<br />
étant par ailleurs chantés aussi <strong>en</strong> darija (marocain).<br />
Les musici<strong>en</strong>s d’Areski sont prés<strong>en</strong>ts,<br />
associés à ceux de Sapho, illustrant là son éternel<br />
éclectisme instrum<strong>en</strong>tal. C’est ainsi que<br />
pour Replay, au rythme particulièrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>levé<br />
et relevé, les guitares andalouses et rock se<br />
mêl<strong>en</strong>t et s’<strong>en</strong>tremêl<strong>en</strong>t, tandis que deux instrum<strong>en</strong>ts<br />
traditionnels mariant les origines francomarocaines<br />
de Sapho (accordéon français et<br />
viole de Gambe) s’accord<strong>en</strong>t à merveille pour<br />
Souris-moi.<br />
C’est aussi un album où se succèd<strong>en</strong>t petites et<br />
grandes histoires. Les si<strong>en</strong>nes et celles des<br />
autres. R<strong>en</strong>contres personnelles, comme celle<br />
d’avec la petite fille Loulou sur cet air <strong>en</strong>fantin<br />
de Loup y es-tu ?,ou Franky (Francky Goes To<br />
NY), à qui elle fait sa déclaration d’amitié (elle<br />
insiste : ça existe !). Petit clin d’œil à Fred<br />
Astaire pour cette berceuse, Fred As Tair, ce<br />
Fred (qui est-il donc ?), dont la t<strong>en</strong>dance serait<br />
de trop “se taire” justem<strong>en</strong>t, chanson où seuls<br />
jou<strong>en</strong>t le piano et le violon, qu’accompagne la<br />
voix de porcelaine de Sapho pour mieux l’inviter<br />
à lui dire de belles choses. Ou bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>core, Mary<br />
Vivo, autre r<strong>en</strong>contre, autre lieu, qui lui inspirèr<strong>en</strong>t<br />
ce titre au rythme rock et blues. Plus graves<br />
sont les autres, à l’instar de l’état actuel du<br />
monde, de l’état des hommes et des femmes,<br />
comme Fatima, “LA” femme marocaine, que<br />
chacun connaît, à qui elle r<strong>en</strong>d un hommage ô<br />
combi<strong>en</strong> respectueux et respectable. Ou, Gare<br />
guerre gare, composée dans un train (“la gare”)<br />
au l<strong>en</strong>demain d’une soirée passée avec d’autres<br />
femmes (marocaines, algéri<strong>en</strong>nes et d’autres,<br />
car Sapho est universelle), dont les youyous<br />
répond<strong>en</strong>t à cette guerre que leur fait l’homme<br />
(les hommes) “à l’œil barré”, “celui (ceux) qui<br />
fait (font) la guerre avant qu’on la lui (leur)<br />
fasse”… La peur de l’autre. Toujours et <strong>en</strong>core.<br />
Mais elleaaussi besoin de son Magici<strong>en</strong> pour<br />
mieux l’aider dans ses réveils difficiles (au s<strong>en</strong>s<br />
propre comme au figuré…), et mieux faire face à<br />
ses cauchemars (nightmares) que lui inspir<strong>en</strong>t<br />
B<strong>en</strong> Lad<strong>en</strong> et Bush, “ces barbares”. Et elle l’appelle<br />
– l’implore - sur un rythme alternant reggae,<br />
blues et guitare électrique. Car, la t<strong>en</strong>tation<br />
de dev<strong>en</strong>ir Âcre, celle de “jeter l’ancre”, ou bi<strong>en</strong><br />
même de “se faire le chantre de la haine”, n’est<br />
jamais bi<strong>en</strong> loin. D’autant que Le monde est<br />
vaste. Il y a tant à faire, tellem<strong>en</strong>t que l’<strong>en</strong>vie de<br />
tout laisser tomber nous surpr<strong>en</strong>d, et que l’on<br />
cherche, l’on tourne et l’on voyage pour se poser<br />
quelque part, où l’on pourrait se s<strong>en</strong>tir <strong>en</strong> sécurité,<br />
quelque peu apaisé, un peu du moins, avec<br />
finalem<strong>en</strong>t à chaque arrêt, cette s<strong>en</strong>sation qu’on<br />
n’est jamais chez soi au bout du compte.<br />
Wasis Diop à la Cigale<br />
Int<strong>en</strong>sém<strong>en</strong>t actuelle, sa musique est à l’écoute des sonorités du<br />
monde tout <strong>en</strong> restant -par ess<strong>en</strong>ce- sénégalaise. Choisi dans la B.O<br />
de L’Affaire Thomas Crown (avec Nina Simone et Sting), Wasis Diop<br />
continue sa route avec intégrité et un tal<strong>en</strong>t musical qui font de lui avec<br />
Youssou N'Dour un des artistes incontournables de la “World Music”.<br />
Où ? A La Cigale 120 bd Rochechouart Paris 18e.<br />
Quand ? Le 27 octobre à 20h. Tél : 01.49.25.81.75.<br />
Anggun- Elévation- Warner<br />
Jusqu’à ce que l’on trouve “quelque part un<br />
<strong>en</strong>droit où il y a un ami”. Car le monde est vaste<br />
aussi de belles r<strong>en</strong>contres, au-delà de la Différ<strong>en</strong>ce,<br />
autre titre du disque. Et, cet ami (le nôtre<br />
<strong>en</strong> l’occurr<strong>en</strong>ce) pourrait bi<strong>en</strong> être ce dernier<br />
album de Sapho, dans lequel elle nous “insuffle<br />
sa veine”. Et elle le chante : Universelle,c’est “un<br />
totem pour qu’on s’aime”…<br />
Sapho - Universelle- Frémeaux & Associés<br />
En concert au Café de la Danse les 18, 19<br />
et 20 décembre.
JE M’VOYAIS DÉJÀ AU THÉÂTRE DU GYMNASE<br />
For me formidable !<br />
Les Pirates au Petit Journal<br />
Jean Veidly, ex-bassiste des Pirates, sera sur scène pour interpréter les<br />
principaux titres de l’époque du groupe, accompagné des Corsaires…<br />
En deuxième partie du spectacle, se produira Annie Philippe, qui a<br />
participé à la Tournée Age T<strong>en</strong>dre et têtes de bois. Stone et Franck<br />
Alamo, vi<strong>en</strong>dront égalem<strong>en</strong>t interpréter une chanson de leur<br />
répertoire.Où ? Au Petit Journal Montparnasse - 13 rue du Cdt<br />
Mouchotte, 14e. Quand ? Le 30 octobre -Tél : 01.43.21.56.70.<br />
La nouvelle comédie musicale avec les chansons de Charles Aznavour, qui pouvait se révéler comme<br />
une gageure, s’avère une belle réussite, formidablem<strong>en</strong>t contemporaine tout <strong>en</strong> ne dénaturant pas<br />
l’œuvre de cet “écrivain de chansons”, grâce à la plume fluide et au ton comique de Laur<strong>en</strong>t Ruquier.<br />
Un spectacle galvanisant qui atteste à quel point ses chansons travers<strong>en</strong>t le temps avec force et émotion<br />
au-delà des générations, servi par une mise <strong>en</strong> scène ingénieuse et originale. ✒ Dominique PARRAVANO<br />
Il l’avait toujours refusé, lui qui ne<br />
goûte guère les dithyrambes et les<br />
hommages, mais sa fille Katia l’a<br />
fait et de son vivant : consacrer une<br />
comédie musicale avec les chansons<br />
de Charles Aznavour, son<br />
père, “artiste de variétés du siècle”,<br />
comme l’a qualifié le magazine<br />
Times.<br />
À la fois, casse-gueule par le sujet<br />
(Charles Aznavour est le classique<br />
de la chanson Française) et galvanisant<br />
tant l’œuvre de l’artiste s’appar<strong>en</strong>te<br />
à une pléiade et restera au<br />
panthéon du patrimoine musical<br />
Français. Il n’<strong>en</strong> fallait pas plus pour<br />
<strong>en</strong>thousiasmer Laur<strong>en</strong>t Ruquier,<br />
admirateur de la première heure et<br />
l’auteur du livret, tout <strong>en</strong> étant<br />
consci<strong>en</strong>t de la transc<strong>en</strong>dance de la<br />
charge. Et, il s’<strong>en</strong> sort plutôt bi<strong>en</strong>,<br />
loin de t<strong>en</strong>ir sa plume avec les<br />
pieds, s’inspirant intelligemm<strong>en</strong>t de<br />
la toile de fond de notre époque<br />
omnipot<strong>en</strong>te <strong>en</strong> télés “réalité”, imaginant<br />
six jeunes artistes, rejetés<br />
d’un casting, décidés à se battre,<br />
avec l’aide d’une chanteuse un peu<br />
oubliée, interprétée par Diane Tell<br />
(que l’on est ravi de revoir), pour<br />
accéder au haut de l’affiche. Et,<br />
sous sa plume fluide, elliptique,<br />
intelligemm<strong>en</strong>t digressive et son<br />
ton comique, se bouscule une foule<br />
de petites histoires profuses<br />
reconstituant la marqueterie du réel<br />
LE DVD DE LA SEMAINE<br />
LIANE FOLY<br />
Victoria Abril fait son Casino<br />
Victoria Abril déf<strong>en</strong>dra son dernier album Ô lala ! avec son<br />
nouveau spectacle, mélangeant chant et danse qui aborde<br />
les grands auteurs de la chanson française (Brass<strong>en</strong>s,<br />
Nougaro, Vian, Ferré, Tr<strong>en</strong>et, Barbara...) dont elle a revisité<br />
le répertoire <strong>en</strong> conservant au plus près l’esprit flam<strong>en</strong>co.<br />
Où ? Au Casino de Paris - 16, rue de Clichy - Paris 9e.<br />
Quand ? Le 18 novembre. R<strong>en</strong>s : www.casinodeparis.fr<br />
On ne se méfie jamais assez des chanteuses<br />
populaires. Certes, on connaissait la chanteuse<br />
jazzy au timbre précieux comme une fleur exotique<br />
mais, à voir le spectacle La folle par<strong>en</strong>thèse<br />
de Liane Foly qu’elle joue depuis plus d’un<br />
an et dont le DVD sort <strong>en</strong>fin, on se dit que cette<br />
femme-là est une exception culturelle française,<br />
construisant une œuvre à tiroirs mettant <strong>en</strong><br />
déroute n’importe quel modèle de chanteuse<br />
existant. Car, Liane Foly est incontestablem<strong>en</strong>t<br />
faite de ce matériau dont naiss<strong>en</strong>t les étoiles<br />
sachant tout faire : chanter, danser, jouer et<br />
maint<strong>en</strong>ant imiter ! Un spectacle dans lequel on<br />
se r<strong>en</strong>d compte qu’elle est un vrai caméléon<br />
vocal avec une voix tour à tour, selon ses interprètes,<br />
puissante, vibrante (Véronique Sanson),<br />
de cette bande de “d’jeuns”, composant<br />
avec les bruits de l’époque<br />
et les paroles saisies au cru de leur<br />
vie toute fraîche d’adulte, livrant<br />
leurs brisures de cœur, leurs joies,<br />
leurs bouffées d’<strong>en</strong>fance, leurs<br />
désarrois exist<strong>en</strong>tiels, leurs doutes<br />
id<strong>en</strong>titaires mais aussi l’âpreté<br />
de l’époque, les jours décolorés<br />
des castings, les l<strong>en</strong>demains qui<br />
déchant<strong>en</strong>t de la vie d’artiste…<br />
Un spectacle,<br />
résumé de l’œuvre<br />
d’Aznavour et<br />
des “amours<br />
et emmerdes”<br />
des jeunes artistes<br />
Ces mille choses de la vie, matrice<br />
même de l’œuvre d’Aznavour, et<br />
qu’il chante si bi<strong>en</strong>. On se r<strong>en</strong>d<br />
alors compte que la magie opère<br />
au-delà des générations. Et, c’est là<br />
que son œuvre pr<strong>en</strong>d tout son<br />
relief, sa force transc<strong>en</strong>dantale,<br />
chantée par ces moins de vingt ans<br />
(ou presque) qu’ils ne peuv<strong>en</strong>t pas<br />
connaître mais qu’ils s’appropri<strong>en</strong>t à<br />
merveille, empruntant avec tal<strong>en</strong>t<br />
ses mots, ses mélodies comme<br />
autant d’échos de leur propre vie<br />
débutante dans le monde des<br />
adultes. On se laisse vite att<strong>en</strong>drir<br />
par ces jeunes de la France d’aujourd’hui<br />
et cueillir par la cavalcade<br />
de répliques saisissantes d’humour<br />
à froid et par leur langage fleuri. Ce<br />
spectacle est comme un résumé de<br />
l’œuvre d’Aznavour et surtout des<br />
amours et emmerdes de ces jeunes<br />
artistes, servi par une mise <strong>en</strong> scène<br />
ingénieuse d’Alain Sachs.<br />
Autour de Diane Tell, au timbre précieux<br />
comme une fleur rare, sorte<br />
de Mireille du Petit conservatoire un<br />
peu éclopée, les jeunes comédi<strong>en</strong>s<br />
s’<strong>en</strong> donn<strong>en</strong>t à cœur joie, bagu<strong>en</strong>audant<br />
avec gourmandise dans les<br />
cinquante chansons d’Aznavour que<br />
compte le spectacle <strong>en</strong> oubliant<br />
jamais d’affirmer leur personnalité,<br />
d’habiter les chansons pour mieux<br />
les réinscrire dans le monde d’aujourd’hui.<br />
Pablo Villafranca, doy<strong>en</strong> de la<br />
bande, est excell<strong>en</strong>t, notamm<strong>en</strong>t<br />
dans le morceau de bravoure du<br />
Mexicain. Toutefois, ri<strong>en</strong> ne lui va<br />
mieux que de chanter de sa voix<br />
caverneuse et racée le dépit amoureux<br />
(ses interprétations de Non, je<br />
Une par<strong>en</strong>thèse, juste pour rire…<br />
aigre (France Gall), criarde et de crécelle (Shirley),<br />
basse, sépulcrale (Mylène Farmer), une voix<br />
grêle (Jane Birkin), fluette (Carla Bruni) ou félée<br />
et caverneuse (Jeanne Moreau). Il ne suffit pas<br />
de percher ou de pousser la voix mais de saisir<br />
les ruptures dans le rire, le cassem<strong>en</strong>t de la voix<br />
sur les finales, d’avoir le bon timbre, la bonne<br />
étoffe, souplesse ou ét<strong>en</strong>due. Et, il faut dire que<br />
sa voix est toujours riche et bi<strong>en</strong> conduite. On ne<br />
peut être qu’épaté devant pareille virtuosité surtout<br />
quand ce n’est pas sa discipline de départ.<br />
Et, toujours sans méchanceté, ce n’est pas le<br />
g<strong>en</strong>re de la maison. Chez Liane Foly, c’est juste<br />
pour rire. “La vie ? Il ne faut jamais cesser d’<strong>en</strong><br />
rire”, m’avait-elle dit la dernière fois. Comme elle<br />
a raison… ✒ Dominique PARRAVANO<br />
n’ai ri<strong>en</strong> oublié, Vous et Tu, Idiote<br />
je t’aime et Il faut savoir sont<br />
sublimes). Stefi Celma, longue tige<br />
brune à la peau caramel, fait montre<br />
d’une vraie aisance scénique et fait<br />
plaisir à voir tant son bonheur d’être<br />
sur scène transpire (elle est époustouflante<br />
dans Pr<strong>en</strong>ds garde à toi).<br />
Jonatan Cerrada, aussi à l’aise au<br />
chant qu’au piano, <strong>en</strong>dosse à merveille<br />
le costume du beau gosse au<br />
mauvais caractère. Julie Lemas est<br />
parfaite dans son rôle de Chloé,<br />
vraie Caliméro au physique ingrat, et<br />
dotée d’un joli brin de voix (on salue<br />
son interprétation de Toi et moi).<br />
Arno Diem, l’homo de la bande, à<br />
l’étrangeté lunaire, est touchant, brillant<br />
par son style gracile, digne d’un<br />
danseur étoile.<br />
Enfin, m<strong>en</strong>tion spéciale à l’excell<strong>en</strong>t<br />
St Cyr, le cabotin et rigolo de la<br />
bande, avec sa bonne bouille, casquette<br />
jaune vissée sur la tête, son<br />
bagout et son irrésistible bougeotte<br />
scénique (il est excell<strong>en</strong>t dans Le<br />
cabotin). Un spectacle sans prét<strong>en</strong>tion,<br />
emballant, rafraîchissant qui<br />
démontre la justesse et la puissance<br />
évocatrice de l’œuvre d’Aznavour,<br />
réussissant l’exploit d’être continûm<strong>en</strong>t<br />
le phare des jeunes générations<br />
qui se suiv<strong>en</strong>t. Et, à voir celle<br />
qui se trouve sur scène au Gymnase,<br />
on se dit qu’ils <strong>en</strong> sont les brillants<br />
représ<strong>en</strong>tants.<br />
Liane Foly - La folle par<strong>en</strong>thèse- Universal<br />
Combi<strong>en</strong> ? 19,99 € Elle sera à L’Olympia<br />
les 30 et 31 décembre 2008<br />
©PHOTOS DOMINIQUE PARRAVANO<br />
Pierre Bachelet inédit !<br />
Fanfan Bachelet, la femme de Pierre Bachelet<br />
aretrouvé dix chansons du chanteur disparu<br />
et qui n’avai<strong>en</strong>t jamais été publiées jusqu’ici.<br />
Dix titres de très belle facture mélodique et aux<br />
textes chargés d’émotions comme s’il présageait<br />
de sa fin prochaine. Un de ses albums les plus<br />
aboutis, à découvrir fin novembre.<br />
CONCERT PAR D. PARRAVANO<br />
Le zigoto Gotainer revi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>fin<br />
sur scène !<br />
La dernière fois qu’on<br />
l’avait quitté sur scène,<br />
c’était avec l’excell<strong>en</strong>t La<br />
Goutte au Pépère, vaudeville<br />
champêtre et futuriste, où il<br />
exprimait tout le spectre de<br />
ses tal<strong>en</strong>ts, <strong>en</strong> interprétant<br />
seul neuf personnages. Aujourd’hui,<br />
c’est le grand retour<br />
musical sur scène de ce<br />
trublion à la poésie loufoque et<br />
facétieuse, dix ans après son<br />
dernier spectacle acoustique à<br />
l’Europé<strong>en</strong>. Et, force est de<br />
constater, qu’à soixante balais,<br />
le zigoto Gotainer n’a guère changé depuis le Sampa, son premier<br />
disque d’or, trimbalant toujours sa bobine facétieuse derrière ses<br />
lunettes à hublots. Une longue pause qui lui a permis de peaufiner<br />
son retour dans cette belle salle de l’Alhambra et dans laquelle il<br />
va interpréter (<strong>en</strong>tre autres) les nouvelles chansons de son dernier<br />
opus baptisé espèce de bonobo où on retrouve son style et sa<br />
langue à la fois très réglée et fermem<strong>en</strong>t contemporaine dans ses<br />
expressions, son argot, ses apocopes, ses métaphores et ses savoureuses<br />
collisions sémantiques. On se languit déjà de (re)découvrir<br />
sa poésie, son univers et sa prestation scénique durant<br />
quinze jours à partir du 18 décembre.✒ Dominique PARRAVANO<br />
Quand ? Du 18 décembre 2008 au 4 janvier 2009.<br />
Où ? Alhambra, 21 rue Yves Toudic, 10e.<br />
Tél : 01.40.20.40.25.<br />
LECDDELASEMAINE PAR D. PARRAVANO<br />
Anis, compagnon de la chanson<br />
Révélé, il y a deux ans,<br />
grâce au titre Ici c'est<br />
Cergy et fort du succès de<br />
La Chance, écoulé à plus<br />
de 130.000 exemplaires,<br />
Anis, mélange improbable<br />
de Titi parisi<strong>en</strong> et crooner<br />
de la Nouvelle Orléans, est<br />
l’illustration la plus éclatante<br />
qu’on peut être d’extraction<br />
sociale modeste de la banlieue<br />
et faire autre chose artistiquem<strong>en</strong>t<br />
parlant que du rap ou du slam. Voici donc Rodeo<br />
Boulevard, le nouvel opus énergique et <strong>en</strong>levé de celui qui avait<br />
été nominé parmi les coups de cœur de l'Académie Charles Cros<br />
<strong>en</strong> 2006, et qui démontre qu’il y a une vie derrière la barrière<br />
franche du périphérique. Notre crooner nous livre douze chansons<br />
aux mélodies imparables avec quelques invités d’honneur<br />
bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>us parmi lesquels Oxmo Puccino, Mardi Gras Brass band<br />
(fanfare Soul allemande), Philippe Almosnino (Wampas) et Petit<br />
Louis (Jim Murple Mémorial). Des musiques <strong>en</strong>têtantes avec toujours<br />
le même <strong>en</strong>train mélodique composé de reggae, de ska et<br />
même parfois du blues, et des textes bi<strong>en</strong> s<strong>en</strong>tis surtout lorsqu'il<br />
effleure des thèmes politiques (Rodéo Boulevard dresse le tableau<br />
lucide d'une société morcelée). Anis se départit des discours <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dus,<br />
éculés et att<strong>en</strong>dus, chantant ses potes et sa banlieue avec<br />
sa vérité, sans s’abriter derrière les poncifs. Un album généreux<br />
et plein d’<strong>en</strong>train, parfois trop car il gagnerait à comporter<br />
quelques plages de respiration. Signifiant “le compagnon”, <strong>en</strong><br />
arabe littéraire, Anis risque de nous accompagner pour longtemps<br />
dans le paysage musical avec ce second opus de belle facture.<br />
Mieux : de la belle ouvrage.✒ Dominique PARRAVANO<br />
Anis, Rodéo Boulevard. Capitol.<br />
Vous avez raté<br />
un numéro deParuV<strong>en</strong>du ?<br />
Consultez-le ou téléchargez-le<br />
chaque semaine gratuitem<strong>en</strong>t sur<br />
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Les coffrets cultes de la FNAC<br />
La Fnac sort une série de coffrets cultes <strong>en</strong> édition limitée avec huit<br />
coffrets musique (Johnny Cash, la Callas, Bob Dylan, Ray Charles,<br />
Piaf, Miles Davis, Marilyn Monroe et The Doors) avec 1CD et 1<br />
DVD incontournables et 20 photos de l’artiste tirées à part et une<br />
biographie ainsi que trois coffrets cinéma (Almodovar, De Niro et<br />
Scorcese) avec 8 films incontournables et 20 photos de l’artiste<br />
tirées à part et une biographie. Prix : 79,99 euros.<br />
COUP DE CŒUR PAR D. PARRAVANO<br />
Jacques Canetti<br />
Il connaissait la chanson…<br />
Àl’occasion du 30ème anniversaire de<br />
la disparition de Brel, de l’exposition<br />
sur Serge Gainsbourg à la Villette, de<br />
la réouverture du Théâtre des 3 Baudets...<br />
les Editions Flammarion publi<strong>en</strong>t<br />
un coffret (4 CD + 1DVD) qui<br />
retrace le parcours des “Grands de la<br />
chanson française” découverts par<br />
Jacques Canetti (Jacques Brel,<br />
Georges Brass<strong>en</strong>s, Serge Gainsbourg,<br />
Edith Piaf, Juliette Gréco, Serge Reggiani,<br />
Jeanne Moreau, Aznavour... )<br />
avec de nombreux inédits dont une vidéo avec Brel,<br />
Brass<strong>en</strong>s et Béart et aussi une vidéo avec Reggiani et Jeanne Moreau.<br />
Avec une destinée digne de l’âge d’or d’Hollywood, Jacques<br />
Canetti, frère d’Elias (Prix Nobel de littérature), aura été, on le sait<br />
trop peu, le plus grand directeur artistique de l’après-guerre, chez<br />
Polydor, puis Philips, responsable des programmes de variétés à<br />
Radio Cité où il inv<strong>en</strong>te le radio-crochet, puis cofondateur de<br />
Radio France, patron du théâtre des Trois Baudets... où il a lancé<br />
Piaf, Tr<strong>en</strong>et, Brel et Brass<strong>en</strong>s, qui le surnommait “Socrate”. C’est<br />
<strong>en</strong>core lui qui convertit à la chanson des comédi<strong>en</strong>s comme Marl<strong>en</strong>e<br />
Dietrich, Jeanne Moreau et Serge Reggiani. Pour l’anecdote,<br />
<strong>en</strong>tre 1953 et 1958, Jacques Canetti n’a pas lâché le grand<br />
Jacques Brel, dont la maison de disques, Philips, ne voulait pas,<br />
<strong>en</strong> le programmant six fois de suite aux Trois Baudets. Au faîte de<br />
sa gloire, <strong>en</strong> 1967, alors que Canetti était dev<strong>en</strong>u producteur indép<strong>en</strong>dant,<br />
Brel lui lança: “Vous avez eu le mérite de me sortir de<br />
mon trou, mais, <strong>en</strong> somme, vous m’avez dit ce qui était probablem<strong>en</strong>t<br />
évid<strong>en</strong>t et, comme vous étiez Canetti, cela m’a donné l’élan<br />
nécessaire pour faire ce que j’avais <strong>en</strong>vie de faire dans mon for intérieur.<br />
[...] C’est vous qui devez me dire merci ! J’ai fait honneur<br />
à votre réputation de découvreur”.✒ Dominique PARRAVANO<br />
Mes 50 ans de chansons, production Jacques Canetti<br />
PENSEZ A RÉSERVER !<br />
Hair, le nouveau souffle !<br />
Hair, la comédie musicale écrite conjointem<strong>en</strong>t<br />
par Gerome Ragni et James Rado, et dont la<br />
musique fut composée par Galt McDermot et<br />
qui fit un triomphe phénoménal <strong>en</strong> Grande-<br />
Bretagne puis <strong>en</strong> France avec Juli<strong>en</strong> Clerc va<br />
fêter ses quarante ans au théâtre du Trianon à<br />
partir de janvier, dont deux soirées caritatives<br />
<strong>en</strong> février. Ce fut la première comédie musicale<br />
américaine traduite <strong>en</strong> français qui surprit le<br />
public par des scènes dénudées et provoqua<br />
une protestation de l'Armée du Salut v<strong>en</strong>ue dans la salle pour faire arrêter<br />
le spectacle. Les paroles des chansons fur<strong>en</strong>t inspirées de la théorie<br />
de New Age (Aquarius). Le Times écrivit que la version de Paris<br />
“est sans doute la meilleure, la plus hippie et la plus festive”. ✒ D. P.<br />
Rés. 08 926 98 926. www. casinodeparis.fr. A partir du 20 janvier.<br />
NOTRE COUP DE CŒUR THEÂTRE<br />
BEYROUTH HÔTEL<br />
T<strong>en</strong>dresse, pudeur, amour…<br />
Beyrouth <strong>en</strong> pleine guerre, la<br />
peur <strong>en</strong> occid<strong>en</strong>t et l’accoutumance<br />
des Libanais… Certains<br />
s’habitu<strong>en</strong>t à leurs malheurs<br />
quotidi<strong>en</strong>s tandis que d’autres ne<br />
voi<strong>en</strong>t pas leur propre bonheur à<br />
vivre <strong>en</strong> paix… C’est dans ce<br />
contexte sombre et feutré que<br />
les spectateurs assist<strong>en</strong>t, dans<br />
un sil<strong>en</strong>ce respectueux, à cette<br />
remarquable pièce signée Rémi<br />
De Vos. Sur scène, deux personnages<br />
que tout semble opposer.<br />
Un auteur de théâtre français se<br />
trouve au Liban pour la simple et<br />
bonne raison qu’un metteur <strong>en</strong><br />
scène <strong>en</strong>visage de monter une<br />
de ses pièces. Problème, à l’aéroport<br />
le metteur <strong>en</strong> scène c<strong>en</strong>sé<br />
l’accueillir est introuvable… Une<br />
solution s’impose à lui : celle de<br />
l’att<strong>en</strong>dre dans un hôtel, <strong>en</strong> plein<br />
c<strong>en</strong>tre de Beyrouth. Comme un<br />
lion <strong>en</strong> cage, notre écrivain va<br />
passer là plusieurs jours sans<br />
sortir, ses seuls allers et v<strong>en</strong>ues<br />
consistant à passer du hall d’accueil<br />
à sa chambre… Notre<br />
COMÉDIE<br />
ADAM ET EVE<br />
Ne vous fiez pas au titre de cette<br />
comédie mignonnette et sans aucune<br />
prét<strong>en</strong>tion. Un homme, une<br />
femme et de jeunes étudiants se<br />
retrouv<strong>en</strong>t dans une garçonnière<br />
haut de gamme... Mais, ce n'est<br />
pas du tout ce que vous croyez !<br />
Les quiproquos, les rebondissem<strong>en</strong>ts,<br />
les éclats de rires s'<strong>en</strong>chaîn<strong>en</strong>t<br />
dans un rythme effréné !<br />
Une comédie qui se laisse agréablem<strong>en</strong>t<br />
regarder car cela fait des<br />
millénaires qu’ Adam cherche Eve<br />
et vice versa et le jour où ils se<br />
crois<strong>en</strong>t, les <strong>en</strong>nuis comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t.<br />
Didier Gustin réinterpréte leur histoire<br />
avec brio assorti de bons comédi<strong>en</strong>s<br />
parmi lesquels Fabi<strong>en</strong>ne<br />
Galloux, Maud Forget, Thomas<br />
Sagols et Raphaël Tilliette.<br />
✒ Bernard MONCEL<br />
Le cocktail Michael Tee<br />
La voix exceptionnelle de cet auteur compositeur l'a déjà fait Investissez un nombre de parts désirées sur le ou les artistes de<br />
remarquer parmi les nouveaux tal<strong>en</strong>ts de la chanson française. votre choix, inscrits sur le site. Tant que l’artiste n’a pas atteint son<br />
Le cocktail de pop/soul épicé de jazz, le tout saupoudré d'afro beat objectif (album : 50.000€ ou single : 15.000€ ), vous pouvez<br />
que vous allez déguster vous emmènera dans son univers métissé. décider de déplacer vos parts ou de récupérer votre arg<strong>en</strong>t. Une<br />
Impossible de sortir indemne de ce captivant voyage au coeur des fois l'objectif atteint, votre artiste r<strong>en</strong>tre <strong>en</strong> studio. Akamusic met à<br />
émotions. Où ? A la Scène Bastille - 2bis rue des Tailandiers - sa disposition un responsable de projet qui l'accompagnera durant<br />
Paris 11e. Quand ? le 25 Octobre à partir de 19h30.<br />
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homme n’est pas dans une<br />
excell<strong>en</strong>te forme, pour plusieurs<br />
raisons : ses pièces ne r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t<br />
pas le succès escompté et,<br />
un malheur n’arrivant jamais<br />
seul, sa femme vi<strong>en</strong>t de le quitter<br />
pour un animateur radio… Cet<br />
hôtel semble vide. Pourtant, il ya<br />
cette jeune et belle réceptionniste,<br />
femme <strong>en</strong>jouée et pleine<br />
d’allant. Elle est plongée dans<br />
une revue qui ne la quitte pas<br />
mais petit à petit va s’intéresser<br />
àcet homme d’aspect froid, solitaire<br />
et quelque peu égoc<strong>en</strong>trique.<br />
Au fil du temps, de l’ambiance<br />
et du climat pesant à<br />
Beyrouth, va se nouer une<br />
conversation <strong>en</strong>tre les deux protagonistes.<br />
Au début, il la refusera<br />
mais pour mieux la rechercher<br />
et l’accepter <strong>en</strong>suite… Une<br />
confiance va s’installer <strong>en</strong>tre eux,<br />
un respect aussi ainsi que de<br />
profonds s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts que ni l’un<br />
ni l’autre n’os<strong>en</strong>t aborder ouvertem<strong>en</strong>t…<br />
Les sil<strong>en</strong>ces étant très<br />
souv<strong>en</strong>t plus explicites que cer-<br />
Ce n’est pas ce que vous<br />
croyez !<br />
OÙ ? Gaîté Montparnasse<br />
26 Rue de la Gaîté - Paris14e<br />
QUAND ? Mardi au samedi<br />
21H30. Dimanche 17H30<br />
Résa : 01.43.22.16.18.<br />
©PHOTOS PASCAL ITO<br />
taines paroles… Les deux comédi<strong>en</strong>s<br />
sont exceptionnels. Isabelle<br />
Le Nouvel est superbe, quant à<br />
Niels Arestrup, il vi<strong>en</strong>t de nous<br />
montrer, une fois <strong>en</strong>core, qu’il est<br />
l’un de nos plus grands comédi<strong>en</strong>s.<br />
Un chef-d’œuvre !<br />
HUMOUR<br />
Dev<strong>en</strong>ez producteur de musique<br />
Àl’heure où l’humour est un peu<br />
trop cons<strong>en</strong>suel, voici un jeune<br />
artiste de 23 ans qui n’a pas sa<br />
langue dans sa poche. À l’image<br />
d’un Coluche ou d’un Desproges<br />
<strong>en</strong> leur temps, Jérémy Ferrari se<br />
définit comme un artiste provocateur<br />
et polémiste. Son spectacle<br />
sur les religions est révélateur de<br />
son esprit et de son tal<strong>en</strong>t. Pour<br />
lui, Chréti<strong>en</strong>s, juifs ou Musulmans<br />
n’ont aucune raison de s’<strong>en</strong>fermer<br />
dans un communautarisme stérile<br />
: Dieu est le même pour tout<br />
le monde ! Pour étayer son spectacle,<br />
il a r<strong>en</strong>contré aussi bi<strong>en</strong> des<br />
prêtres que des imams ou des<br />
rabbins, et lu la Bible. Ne faisant<br />
pas les choses à moitié, il a écrit<br />
son spectacle p<strong>en</strong>dant un an et<br />
demi. Un spectacle qui donne à<br />
réfléchir et qui touche tout le<br />
monde. Son sketch sur les prêtres<br />
PAR BERNARD MONCEL<br />
OÙ ? Studio des Champs-Elysées<br />
15 Av<strong>en</strong>ue Montaigne<br />
Paris 8e - M°Alma-Marceau<br />
QUAND ? Du mardi au dimanche<br />
à19H. Résa : 01.53.23.99.19.<br />
JÉRÉMY FERRARI<br />
Un spectacle clouant !<br />
et la pédophilie notamm<strong>en</strong>t est<br />
très bi<strong>en</strong> analysé. Avec ses airs de<br />
g<strong>en</strong>dre idéal, Jérémy tape là où ça<br />
fait mal ! Un deuxième Desproges<br />
est né… ✒ Bernard MONCEL<br />
OÙ ? Le Clavel - 3 Rue Clavel<br />
Paris 19e - M°Pyrénées<br />
QUAND ? Le Lundi à 20H.<br />
Résa : 01.42.38.22.58.
ÀL’AFFICHE<br />
MON COUP DE CŒUR Par Vinc<strong>en</strong>t Perrot<br />
CINEMA<br />
Hitch le voyeur !<br />
Toutes les œuvres d’Hitchcock n’ont pas subi les épreuves du<br />
temps avec le même bonheur. Mais parmi les incontournables<br />
tels Le Crime était presque parfait, Sueurs froides, Psychose ou<br />
La Mort aux trousses, F<strong>en</strong>être sur cour est le film que Sir Alfred a<br />
pris un plaisir spécial à tourner et qui demeure un must pour les<br />
aficionados du maître.<br />
Une cour d’immeuble. La caméra glisse vers le visage assoupi et<br />
<strong>en</strong> sueur de James Stewart, puis caresse le plâtre qui ti<strong>en</strong>t sa<br />
jambe prisonnière. Ce l<strong>en</strong>t mouvem<strong>en</strong>t de caméra nous fait<br />
découvrir <strong>en</strong>suite un appareil photo, des magazines et sur le mur,<br />
les photos d’un spectaculaire accid<strong>en</strong>t. En une minute et sans le<br />
moindre dialogue, la base de l’intrigue est plantée : un photographe<br />
de presse est immobilisé chez lui <strong>en</strong> pleine canicule.<br />
Moins lisse que dans beaucoup de ses films de l’époque, Stewart<br />
incarne le voyeur qui va tuer le temps <strong>en</strong> matant le comportem<strong>en</strong>t<br />
de ses voisins d’<strong>en</strong> face. Déformation professionnelle ? “Vous<br />
avez l’homme immobile qui regarde au dehors, explique Hitch.<br />
C’est un premier morceau de film. Le deuxième fait apparaître ce<br />
qu’il voit et le troisième montre sa réaction. J’avais là la possibilité<br />
de faire un film purem<strong>en</strong>t cinématographique”. Un décor géant,<br />
long de 56 mètres sur<br />
12 de hauteur est<br />
construit et r<strong>en</strong>ferme<br />
31 appartem<strong>en</strong>ts, permettant<br />
le tour de force<br />
de voir tous les acteurs<br />
jouer simultaném<strong>en</strong>t ou<br />
séparém<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> fonction<br />
des plans choisis<br />
par le réalisateur.<br />
Puis la déesse Grace<br />
Kelly <strong>en</strong>tre <strong>en</strong> piste,<br />
espérant par le mariage<br />
dompter son turbul<strong>en</strong>t<br />
photographe. Celui-ci<br />
fait la sourde oreille<br />
d’autant que de sa<br />
f<strong>en</strong>être, il est quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t<br />
témoin de tous les problèmes liés à l’amour et au<br />
mariage ! Une vieille fille désespérée, un jeune marié déjà fatigué<br />
de l’appétit sexuel de son épouse, un couple sans <strong>en</strong>fant<br />
reportant son affection sur leur chi<strong>en</strong>, une jeune danseuse très<br />
excitante et uncouple d’âge mûr aux viol<strong>en</strong>tes disputes… dont<br />
la femme disparaît mystérieusem<strong>en</strong>t de l’appartem<strong>en</strong>t. Notre<br />
ami a l’intime conviction que le voisin d’<strong>en</strong> face a tué son<br />
épouse. Comm<strong>en</strong>ce alors une formidable <strong>en</strong>quête à rebondissem<strong>en</strong>ts,<br />
d’un côté à l’autre de la cour.<br />
Jusqu’au dernier rebondissem<strong>en</strong>t, tout est magistral dans Rear<br />
Window, mais même sous la torture, je ne livrerai pas ici le<br />
moindre indice, sous peine de subir les foudres du fantôme<br />
d’Hitch. Profitez plutôt de cette magnifique occasion de redécouvrir<br />
ce pur chef d’œuvre sur grand écran et de jouer les<br />
voyeurs <strong>en</strong> toute impunité !<br />
Sortie <strong>en</strong> copies neuves le 22 octobre.<br />
Salles et infos : www.carlottafilms.com<br />
L<br />
e 26 octobre 2006,<br />
Augustin Legrand<br />
et Pascal Oumaklouf,<br />
de simples citoy<strong>en</strong>s,<br />
décid<strong>en</strong>t de vivre<br />
dans la rue, au plus proche des<br />
sans-abri afin de les fédérer et de<br />
les am<strong>en</strong>er à exiger le respect de<br />
leurs droits fondam<strong>en</strong>taux.<br />
Véritable camp retranché,<br />
le Canal Saint-Martin fut p<strong>en</strong>dant<br />
plusieurs mois le lieu d'une<br />
nouvelle résistance.<br />
Voici l'histoire de leur combat<br />
dont ce film est un prolongem<strong>en</strong>t,<br />
une arme et un outil.<br />
PHOTO :OLIVIER D’HONDT<br />
ENFANTS DE DON QUICHOTTE (ACTE I) - SORTIE LE 22 OCTOBRE<br />
La misère, mode d’emploi<br />
Des hommes et des femmes à la rue, <strong>en</strong> France, au 21ème siècle<br />
et qui ne sont pas banquiers. Vous y croyez, vous ? ✒ Olivier BEDDOE<br />
Augustin Legrand<br />
L’amitié, ça compte…<br />
Avec la sortie du DVD Des soucis et des potes, vous saurez<br />
<strong>en</strong>fin ce qui préoccupe les hommes d’aujourd’hui <strong>en</strong> suivant<br />
les péripéties de Yvan qui vi<strong>en</strong>t de se faire virer par sa<br />
femme et se retrouve dans sa chambre d’ado, chez sa mère.<br />
Comme un souci n’arrive jamais seul, ses deux meilleurs<br />
potes sont là pour l’épauler et le sout<strong>en</strong>ir… et surtout lui<br />
faire rater son divorce. Universal Pictures Vidéo<br />
La misère, c’est quoi ?<br />
C’est déjà, bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>t d’<strong>en</strong><br />
parler. Car si elle n’existait pas,<br />
on n’<strong>en</strong> parlerait pas ou alors<br />
dans les livres d’histoire ou dans<br />
les romans d’anticipation.<br />
C’est d’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre tout le monde <strong>en</strong><br />
parler toujours à la même période,<br />
tel un marronnier, <strong>en</strong>tre novembre<br />
et février de chaque année.<br />
C’est d’<strong>en</strong> parler tous avec les<br />
mêmes mots, les mêmes vérités<br />
absolues, défonçant ainsi à coup<br />
de bélier de la non information des<br />
portes ouvertes : ainsi, depuis les<br />
t<strong>en</strong>tes rouges érigées sur le canal<br />
Saint Martin <strong>en</strong> décembre 2006,<br />
les promesses d’actions, le vote<br />
sur le droit opposable au logem<strong>en</strong>t,<br />
il y aura de nouveau des g<strong>en</strong>s dans<br />
la rue cet hiver, ce printemps, cet<br />
été, cet automne, peut-être même<br />
l’hiver prochain et les suivants.<br />
La porte ouverte du mom<strong>en</strong>t ce<br />
sont les 360 milliards d’euros que<br />
l’Etat emprunte pour sortir le<br />
système bancaire du chaos. Bi<strong>en</strong><br />
sûr, on nous parle de bénéfices<br />
provid<strong>en</strong>tiels à terme, bi<strong>en</strong> sûr tout<br />
ça a un s<strong>en</strong>s qui va au-delà du<br />
Appelez-moi Madame<br />
Àl’occasion de la sortie DVD du film Appelez-moi Madame,<br />
le 17 novembre, Alibi productions vous invite au Ciné-<br />
Romand de Françoise Romand le dimanche 26 octobre de<br />
18h à 23h. Un happ<strong>en</strong>ing <strong>en</strong> appartem<strong>en</strong>ts autour de ses<br />
films, à la Bellevilloise et avec la complicité des voisins du<br />
quartier. Une installation ludique, <strong>en</strong>tre fiction et réalité...<br />
R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts : www.romand.org<br />
sauvetage du capitalisme. Il n’empêche<br />
que l’<strong>en</strong>semble du tableau<br />
n’est pas du meilleur goût. Que<br />
celui qui se s<strong>en</strong>t capable d’expliquer<br />
ça à un homme sous un carton<br />
lève le doigt.<br />
L’Abbé Pierre avait compris que<br />
dans le monde qui est le nôtre,<br />
les batailles se gagn<strong>en</strong>t à coup<br />
d’images, de symboles, de coups<br />
de gueule médiatiques. Contrairem<strong>en</strong>t<br />
à ce qui a été dit, Augustin<br />
Legrand n’est pas l’Abbé Pierre<br />
mais il a adopté la même stratégie<br />
et là où toutes les associations<br />
compét<strong>en</strong>tes n’arrivai<strong>en</strong>t pas à faire<br />
<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre leurs voix, 100 t<strong>en</strong>tes<br />
rouges ont eu l’effet d’une bombe.<br />
Tout ça est fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t<br />
dramatique, pour ne pas dire…<br />
misérable. Les pouvoirs publics<br />
n’agirai<strong>en</strong>t qu’au pied du mur,<br />
quand l’omnisci<strong>en</strong>ce médiatique<br />
serait gavée d’images insupportables<br />
et rabâchées <strong>en</strong> boucle<br />
jusqu’à l’indigestion ? B<strong>en</strong>… oui.<br />
Ilafallu que Augustin Legrand<br />
plonge nu dans la Seine pour<br />
qu’on parle de son action. N’estce<br />
pas un peu n’importe quoi ?<br />
B<strong>en</strong>… si.<br />
MAIS ILS SONTOU...<br />
LES PARISIENS ?<br />
Dans ce contexte, les <strong>en</strong>fants de<br />
Don Quichotte, ne sont pas prêts<br />
à ranger leur ét<strong>en</strong>dard ni leur<br />
caméra. Il faut des images pour<br />
faire avancer les choses. Et bi<strong>en</strong><br />
soit. Aller voir leur film c’est une<br />
manière de financer leur association,<br />
donc leurs actions, donc l’<strong>en</strong>jeu<br />
médiatique de cette lutte. C’est<br />
vital car aujourd’hui c’est comme<br />
ça que ça marche.<br />
La misère, mode d’emploi.<br />
Un film de Ronan Dénécé,<br />
Augustin et Jean-Baptiste<br />
Legrand - Durée : 1h17<br />
PHOTO :OLIVIER D’HONDT
PLANS<br />
DE TABLE<br />
PUBLI-INFOS<br />
La Saint-Jacques sort de sa coquille chez Flo<br />
Le ballet des serveurs des brasseries Flo est toujours aussi <strong>en</strong>voûtant...<br />
Surtout les soirs de coups de feu, quand les pas se font pressants, mais<br />
que chacun s’<strong>en</strong>trecroise sans heurts, comme les pièces d’un mécanisme<br />
d’horlogerie qui t<strong>en</strong>terait de rattraper le temps. L’autre raison de v<strong>en</strong>ir dans<br />
ces brasseries d’un autre temps est moins céleste, mais plutôt saisonnière.<br />
Et puisque nous <strong>en</strong> sommes, paraît-il les premiers consommateurs au monde,<br />
il n’y donc aucune raison de se priver des délices de la coquille Saint-Jacques.<br />
Àl’honneur à la carte des brasseries Flo, elle se décline <strong>en</strong> <strong>en</strong>trée de manière<br />
exotique <strong>en</strong> un Carpaccio au jus de passion et pomme granit (16,50€).<br />
Show chocolat !<br />
Les sphères de Patrick Roger<br />
Si ces œuvres chocolatées sont éphémères, ce chocolatier a trouvé l’astuce pour<br />
qu’elles continu<strong>en</strong>t de vivre <strong>en</strong> les moulant <strong>en</strong> bronze. En att<strong>en</strong>dant de pouvoir<br />
admirer ses sculptures au Grand Palais et au Carrousel du Louvre <strong>en</strong> novembre<br />
et <strong>en</strong> décembre prochains, on peut découvrir sa toute dernière création,<br />
une ½ sphère appelée Sauvage au yuzu associée à la verveine et au chocolat.<br />
5€ pièce. Adresses des boutiques sur www.patrickroger.com.<br />
Hubert de Giv<strong>en</strong>chy<br />
pour L<strong>en</strong>ôtre<br />
L’un des grands noms de haute couture française s’associe<br />
àl’un des traiteurs les plus prestigieux pour concevoir une<br />
bûche de Noël quelque peu décalée avec ces deux têtes<br />
de cerf transpar<strong>en</strong>tes, un animal apprécié par Hubert de<br />
Giv<strong>en</strong>chy. Poudrée d’or 22 carats, la bûche se compose<br />
d’un biscuit moelleux au chocolat, d’un croustillant de<br />
fruits secs et brisures de caramel, d’un crémeux au<br />
chocolat noir et d’un parfait chocolat lait au thé Earl Grey.<br />
115 € pour 6 à 8 personnes dans les boutiques<br />
L<strong>en</strong>ôtre pour les fêtes de fin d’année.<br />
Elle retrouve les saveurs de l’océan <strong>en</strong> Tartare accompagnée d’huîtres<br />
et de vinaigrette aux œufs de har<strong>en</strong>g (15,90€). Accompagnées de produits<br />
d’automne, vous succomberez sûrem<strong>en</strong>t aux Noix de Saint-Jacques rôties aux<br />
girolles et l<strong>en</strong>tins de chêne (29,50€) ou au Risotto crèmeux de Saint-Jacques,<br />
asperges vertes et jus de truffe (28,90€) ou <strong>en</strong>core les Noix de Saint-Jacques,<br />
crémeux de céleri et marrons confits (24,50€). Gratinées, rôties, poêlées<br />
ou à la plancha, le défilé de Saint-Jacques est ouvert dans les neuf brasseries<br />
parisi<strong>en</strong>nes jusqu’au 31 octobre, avec chaque jour des recettes différ<strong>en</strong>tes<br />
proposées par le chef. www.flobrasseries.com<br />
Jean-Paul Gaultier<br />
pour Evian et Léonidas<br />
Nombreuses sont les marques d’eau à sortir chaque<br />
année des bouteilles collector. Evian n’échappe<br />
pas à la règle <strong>en</strong> confiant à Jean-Paul Gaultier le soin<br />
de l’habiller. Mais ce n’est pas tout. Léonidas<br />
s’est aussi glissé dans cette création<br />
<strong>en</strong> nichant une réglette de desserts au<br />
tiramisu, au truffée Maracuja, au praliné<br />
croquant, au lait d’amande et au lait de coco.<br />
10,90 € <strong>en</strong> quantité limitée dans les boutiques Léonidas.<br />
Àl’occasion du Salon<br />
du chocolat, pâtissiers,<br />
chocolatiers,<br />
confiseurs rivalis<strong>en</strong>t<br />
d’imagination<br />
pour créer des<br />
gourmandises<br />
que l’on pourrait<br />
assimiler à des œuvres<br />
d’art. Parallèlem<strong>en</strong>t,<br />
d’autres artisans<br />
font appel à des<br />
créateurs pour<br />
concevoir des<br />
“collectors” siglés<br />
qui se dégust<strong>en</strong>t.<br />
✒ Philippe CHARLES<br />
Sonia Rykiel<br />
et son ourson<br />
Que celui qui n’a jamais craqué<br />
pour le Petit Ourson Guimauve<br />
lève le doigt. Personne, bi<strong>en</strong><br />
<strong>en</strong>t<strong>en</strong>du. Cette année, cette petite<br />
gourmandise qui nous perdra est<br />
habillée par Sonia Rykiel qui lui fait<br />
porter un nœud papillon blanc à pois<br />
roses. So chic le petit ourson.<br />
Disponible à partir de novembre<br />
chez Colette, à la Grande Epicerie<br />
ou sur le site www.petitoursonguimauve.fr.<br />
27 € la boîte de 36 oursons.<br />
Swarovski pour Léonidas<br />
Ces chocolats ne nous avai<strong>en</strong>t<br />
pas habitués à tant d’élégance.<br />
Les voici désormais nichés dans<br />
un coffret <strong>en</strong> satin recouvert de pierre<br />
Crystallized – Swarovski Elem<strong>en</strong>ts<br />
pour que les chocolats brill<strong>en</strong>t<br />
par le scintillant des pierres <strong>en</strong> cristal.<br />
95 € le coffret Brillantes Att<strong>en</strong>tions<br />
dans les boutiques Léonidas.
Le cocktail spray<br />
selon Thierry Hernandez<br />
Si le monde des gourmandises sucrées est <strong>en</strong> pleine<br />
effervesc<strong>en</strong>ce, celui du monde des cocktails l’est<br />
tout autant. Parmi les barmans les plus <strong>en</strong> vue, celui<br />
du bar du Plaza Athénée, Thierry Hernandez ose<br />
revoir les cocktails et sa réc<strong>en</strong>te création, l’Alco-<br />
Mist, prouve que tout est <strong>en</strong>visageable comme<br />
réaliser une fine meringue prés<strong>en</strong>tée sur un support<br />
<strong>en</strong> Murano que l’on pose sur sa langue avant de<br />
“pschitter” dessus la fraîcheur du Mojito, l’exotisme<br />
de la Pina Colada ou la douceur des fruits rouges.<br />
26 € au bar du Plaza Athénée<br />
25, av<strong>en</strong>ue Montaigne, Paris 8e.<br />
Votre tiramisù maison !<br />
Faire un tiramisù sans avoir peur de le rater, c'est simple avec Crema<br />
Per Tiramisù de Galbani. Une préparation à base de Mascarpone,<br />
d'œufs et de sucre, le tout justem<strong>en</strong>t dosé pour réaliser <strong>en</strong> 7 minutes<br />
seulem<strong>en</strong>t un délicieux tiramisù. Vous retrouverez <strong>en</strong> dégustant votre<br />
tiramisù toutes les notes gourmandes de ce dessert itali<strong>en</strong>.<br />
Crema Per Tiramisù, le pot de 300g, pour 3/4 pers., <strong>en</strong>viron 3,49€<br />
v<strong>en</strong>du <strong>en</strong> grandes surfaces au rayon fromages libre-service à côté<br />
du Mascarpone Galbani.<br />
© THOMAS DHELLEMMES<br />
L’escarpin de Jean-Paul Hévin<br />
Ce tal<strong>en</strong>tueux chocolatier n’a pas besoin<br />
de faire appel à un créateur pour imaginer des<br />
gourmandises éphémères. Sa créativité<br />
est sans limite et il le prouve <strong>en</strong>core<br />
cette année avec ce soulier <strong>en</strong> chocolat<br />
noir garni de boules rouges.<br />
74,60 €. Adresses des boutiques<br />
sur www.jphevin.com.<br />
LE COUP DE CŒUR DE PIERRE RIVAL<br />
RESTAURANT<br />
Le Lutetia<br />
Vous êtes une bande de copains,<br />
vous avez <strong>en</strong>vie de vous taper<br />
“une bonne bouffe”, un peu de<br />
bidoche, une belle ardoise de<br />
charcuterie, des moules de<br />
Bouchot, du saumon fumé bio<br />
et terminer sur un baba au<br />
rhum tout ce qu’il y a de plus<br />
ambré à la crème Chantilly, alors, pas d’hésitation,<br />
cap sur la Brasserie Lutétia qui, avec<br />
sa “Formule <strong>en</strong>tre copains” pour quatre personnes<br />
minimum, vous offre sept <strong>en</strong>trées, un<br />
plat de la carte et cinq desserts, oui t<strong>en</strong>ezvous<br />
bi<strong>en</strong>, vous avez bi<strong>en</strong> lu, cinq desserts. Le<br />
tout pour 43 euros, ce qu’on appelait autrefois<br />
“une v<strong>en</strong>trée”. La Brasserie Lutétia avec son<br />
décor néo art-déco est une de ces maisons<br />
qu’on aime fréqu<strong>en</strong>ter le dimanche soir,<br />
quand la ville dort et que les plus acharnées<br />
des noctambules ne sav<strong>en</strong>t plus vers où se<br />
tourner. Avec sa grande terrasse éclairée de<br />
tous ses feux, la brasserie fait comme une<br />
tâche de lumière sur le pavé plutôt sombre du<br />
boulevard Raspail où les rares passants se<br />
press<strong>en</strong>t comme s’il s’agissait du boulevard du<br />
crime. Mais on est tout à fait rassuré <strong>en</strong><br />
LA RECETTE FRANPRIX<br />
Gratin Dauphinois<br />
Préparation : 20 mn<br />
Cuisson : 1H-1H15<br />
Ingrédi<strong>en</strong>ts :<br />
- 1 kg de pommes de terre<br />
-50cl de crème liquide<br />
-50cl de lait<br />
-2gousses d’ail<br />
-2cu.àcafé de margarine<br />
ou de beurre<br />
-sel, poivre, noix de muscade<br />
<strong>en</strong>trant à l’intérieur de ce grand bateau où le<br />
service est assuré par une équipe des plus<br />
professionnelle et où la carte offre des reconstituants<br />
comme le demi homard froid ou la<br />
vraie sole meunière (28 euros), un beau tartare<br />
de bœuf de Bavière avec de vraies frites<br />
coupées au couteau, pas du surgelé ou des<br />
rognons de veau à la moutarde au pim<strong>en</strong>t<br />
d’Espelette (28 ¤) qui vous reconstitue un<br />
homme. Cerise sur le gâteau, le bar c<strong>en</strong>tral<br />
attire toujours les jolies filles du quartier.<br />
✒ Pierre RIVAL<br />
Brasserie Lutétia, 45, boulevard Raspail,<br />
23 rue de Sèvres, Paris 6e.<br />
Tél.:0149544676<br />
PUBLI-INFOS<br />
PRÉPARATION :<br />
Eplucher les pommes de terre, les laver et<br />
les émincer <strong>en</strong> rondelles assez fines.<br />
Beurrer le plat à gratin avec de la margarine<br />
ou du beurre. Mettre une première<br />
couche de pomme de terre. Saler, poivrer,<br />
et saupoudrer de noix de muscade (facultatif)<br />
et d’ail. Alterner avec une couche de crème<br />
liquide mélangée au lait, puis recomm<strong>en</strong>cer avec<br />
une couche de rondelles de pomme de terre. Continuer ainsi et terminer le<br />
plat <strong>en</strong> nappant de crème, sel, poivre et muscade.<br />
Mettre au four à 200° (thermostat 6-7) p<strong>en</strong>dant 1h à 1h15.
SPORT<br />
&FORME<br />
INTERVIEW<br />
Cédric Pioline<br />
L’un des plus grands joueurs<br />
français et maint<strong>en</strong>ant co-directeur<br />
avec Jean-François Caujolle,<br />
chargé de l’organisation du BNP Parisbas Masters.<br />
ParuV<strong>en</strong>du : Le public parisi<strong>en</strong> de Bercy est-il le<br />
même que celui de Roland-Garros ?<br />
Cédric Pioline : Nous avons <strong>en</strong> commun un public exigeant<br />
de passionnés de t<strong>en</strong>nis et de connaisseurs. Ils<br />
ont <strong>en</strong>vie de voir du beau jeu. Et nous leur proposons<br />
les meilleurs mondiaux pour le dernier tournoi qualificatif<br />
de la Masters Cup. Mais Bercy se déroule dans une<br />
salle, à l’abri des intempéries et avec des possibilités<br />
importantes de jeux de lumière, de musique, d’animations.<br />
On attire sans doute des spectateurs un peu<br />
plus jeunes.<br />
ParuV<strong>en</strong>du : Quelles sont les nouveautés par rapport<br />
à l’organisation de l’année dernière ?<br />
Cédric Pioline : Le public pourra plus profiter de<br />
vidéos interactives sur la vie du tournoi, les coulisses<br />
des actions. Le dimanche, à l’issue des matchs, nous<br />
avons invité Martin Solveig, DJ et la troupe des Tambours<br />
du Bronx.<br />
ParuV<strong>en</strong>du : Vous avez souv<strong>en</strong>t joué à Bercy, est-ce<br />
très différ<strong>en</strong>t de jouer <strong>en</strong> salle?<br />
Cédric Pioline : Oui, j’y ai joué p<strong>en</strong>dant de nombreuses<br />
années, c’est très différ<strong>en</strong>t : le bruit des balles,<br />
l’ambiance. Le joueur s<strong>en</strong>t le public très proche de lui.<br />
Cela crée une forme d’intimité très particulière.<br />
ParuV<strong>en</strong>du : Vous placez beaucoup d’espoirs dans<br />
les Français ?<br />
Cédric Pioline : Je suis heureux que pour la première<br />
fois il y ait unedizaine de Français <strong>en</strong> course. En tous<br />
cas, six qui <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t sur les tr<strong>en</strong>te-huit premiers<br />
joueurs. Plus ils seront nombreux, plus on a de<br />
chances que l’un d’<strong>en</strong>tre eux fasse un résultat<br />
magnifique.<br />
Opération “Place au jeu”<br />
Dans le cadre du BNP Paribas Masters, la Fédération Française<br />
de T<strong>en</strong>nis, le Secours populaire français et Suez s’associ<strong>en</strong>t<br />
pour la troisième année consécutive à l’opération “Place<br />
au jeu”.<br />
Au cours de cette opération, le groupe international Suez<br />
invite chaque jour plus de 300 jeunes accompagnés de leur<br />
famille à assister aux exploits des plus grand joueurs<br />
mondiaux.<br />
BNP PARIBAS MASTERS<br />
DU 25 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE<br />
Le t<strong>en</strong>nis,<br />
show devant !<br />
Au Palais Omnisports de Paris-Bercy se déroule<br />
le deuxième grand événem<strong>en</strong>t du t<strong>en</strong>nis à Paris<br />
avec Roland-Garros : le BNP Paribas Masters.<br />
L’objectif est la place de numéro mondial.<br />
Du susp<strong>en</strong>se et du spectacle ! ✒ Christine VILNET<br />
L’<strong>en</strong>jeu de ce tournoi est important<br />
: la place de numéro un mondial<br />
(<strong>en</strong>tre les trois leaders : Rafael<br />
Nadal, Roger Federer et Novak<br />
Djokovic) mais aussi le dernier<br />
tournoi de l’année pour aller à la<br />
Masters Cup de Shangai. Du susp<strong>en</strong>se<br />
mais aussi du spectacle.<br />
Quant aux Français, six d’<strong>en</strong>tre<br />
eux sont admis dans le tableau<br />
final et donc assurés d’<strong>en</strong> être :<br />
Richard Gasquet, Gilles Simon,<br />
Jo-Wilfried Tsonga, Paul-H<strong>en</strong>ri<br />
Mathieu, Michaël Llodra et Gaël<br />
Monfils. La belle affiche !<br />
Et le t<strong>en</strong>nis<br />
version amateur<br />
Quand les parisi<strong>en</strong>s amateurs ont,<br />
eux aussi, <strong>en</strong>vie de jouer, les t<strong>en</strong>nis<br />
municipaux offr<strong>en</strong>t un service de<br />
réservation des courts. Le service<br />
de réservation des t<strong>en</strong>nis parisi<strong>en</strong>s<br />
<strong>en</strong> ligne a été ouvert <strong>en</strong> 2004. Il<br />
compte près de 170.000 inscrits.<br />
Les joueurs peuv<strong>en</strong>t se r<strong>en</strong>dre sur<br />
l’un des 43 c<strong>en</strong>tres de t<strong>en</strong>nis municipaux,<br />
soit au total 150 courts disponibles.<br />
Tous les arrondissem<strong>en</strong>ts<br />
ne sont pas égalem<strong>en</strong>t dotés :<br />
seuls 13 <strong>en</strong> possèd<strong>en</strong>t.<br />
Les trois plus demandés sont les<br />
terrains de La Faluère dans le Bois<br />
de Vinc<strong>en</strong>nes (12e), Suzanne L<strong>en</strong>gl<strong>en</strong><br />
à Balard (15e) Montherlant à<br />
la Porte Dauphine (16e).<br />
Il suffit de s’inscrire <strong>en</strong> ligne ou<br />
dans un club de t<strong>en</strong>nis avec une<br />
pièce d’id<strong>en</strong>tité pour justifier de<br />
son adresse. Vous recevrez un<br />
id<strong>en</strong>tifiant et un code d’accès soit<br />
par mail soit par sms. Après, on<br />
Fragrances inconnues...<br />
Après la collection des 7 Parfums Capitaux, la Maison Jovoy<br />
vi<strong>en</strong>t de créer son nouveau grand féminin : Terra Incognita.<br />
D’une fragrance opul<strong>en</strong>te, au sillage signé et extrêmem<strong>en</strong>t<br />
prés<strong>en</strong>t, réservée aux femmes qui préfèr<strong>en</strong>t un véritable<br />
élixir de séduction à une eau fraîche moins t<strong>en</strong>ace<br />
et plus discrète, elles le porteront aussi bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> robe<br />
qu’<strong>en</strong> jean. Découvrez Terra Incognita <strong>en</strong> avant-première<br />
ainsi que toute la gamme des 7 parfums capitaux<br />
peut réserver son cours de deux<br />
jours à une semaine à l’avance. La<br />
dernière <strong>en</strong>quête de satisfaction<br />
montrait que 88 % des inscrits<br />
appréciai<strong>en</strong>t ce système. Mais, à ce<br />
jour, il n’existe que 24 cours couverts.<br />
Pour mieux profiter des terrains<br />
quelque soit le temps, la mairie<br />
prévoit d’augm<strong>en</strong>ter progressivem<strong>en</strong>t<br />
le nombre de “bulles”<br />
couvrantes.<br />
COMBIEN ? Le prix change <strong>en</strong><br />
fonction de la durée (une demiheure<br />
ou une heure), du fait que le<br />
t<strong>en</strong>nis soit ou non couvert et si<br />
vous bénéficiez d’une réduction<br />
• Plein tarif : T<strong>en</strong>nis couvert<br />
1 heure : 12,50€ ; t<strong>en</strong>nis<br />
découvert : 6,50€ ; carte 10h : 50€.<br />
• Tarif réduit : T<strong>en</strong>nis couvert : 7€.<br />
T<strong>en</strong>nis découvert : 4€ pour les<br />
moins de 26 ans, et réservation<br />
cours le matin avant 11h sauf<br />
week-<strong>en</strong>d et jour férié<br />
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d’emploi et bénéficiaires RMI et<br />
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PRATIQUE<br />
OÙ ?<br />
À Bercy du 25 octobre<br />
au 2 novembre.<br />
M° Bercy.<br />
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téléphone : 01 47 43 45 55<br />
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de la Beauté à Paris. QUAND ? du 3 au 15 novembre.<br />
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Un peu d’histoire...<br />
Créé <strong>en</strong> 1986, Le BNP Paribas Masters fait maint<strong>en</strong>ant partie des<br />
ATP Masters Series, les neuf compétitions les plus importantes<br />
du circuit ATP après les quatre tournois du Grand Chelem.<br />
À ce jour, deux joueurs déteinn<strong>en</strong>t le record du tournoi avec<br />
trois victoires : Boris Becher et Marat Safin. Seul André Agassi<br />
est parv<strong>en</strong>u à inscrire son nom au palmarès des deux tournois<br />
de la capitale : le BNP Parisbas et Roland Garros.<br />
Depuis l’édition 2007, le tournoi est doté d’un nouveau trophée.<br />
Il s’agit d’une œuvre inédite, réalisée par le sculpteur<br />
Jean-Pierres Rives et baptisée Le Filet du temps.L’original restera<br />
toutefois la propriété du tournoi, <strong>en</strong> même temps que le<br />
traditionnel Bouclier <strong>en</strong> cristal remis à tout vainqueur d’un<br />
Masters Series.<br />
Extrait de “BNP Parisbas Masters - Guide du spectateur”.<br />
Déroulem<strong>en</strong>t du tournoi<br />
LE SIMPLE<br />
Le tableau final de 48 joueurs compr<strong>en</strong>d 39 joueurs admis<br />
directem<strong>en</strong>t dans le tableau <strong>en</strong> fonction de leur classem<strong>en</strong>t<br />
technique, 6joueurs issus des qualifications, 3 jours bénificiant<br />
de wild-card. Et qu’est-ce qu’une wild-card ? Attribuée<br />
par la direction du tournoi, elle permet aux joueurs bénéficiaires<br />
d’accéder directem<strong>en</strong>t au tableau final sans passer par<br />
le tableau des qualifications.<br />
Les 16 jours ret<strong>en</strong>us comme têtes de série sont désignés <strong>en</strong><br />
fonction du classem<strong>en</strong>t technique de l’ATP. Les parties sont<br />
disputées au meilleur des trois manches, y compris la finale.<br />
LE DOUBLE<br />
Le tableau final de 24 équipes compr<strong>en</strong>d 22 équipes admises<br />
directem<strong>en</strong>t dans le tableau <strong>en</strong> fonction du meilleur classem<strong>en</strong>t<br />
de simple ou de double de chaque joueur, 2équipes bénéficiant<br />
de wild-card. Contrairem<strong>en</strong>t au simple, il n’y a pas de<br />
qualification.<br />
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ESCAPADE<br />
LES BONS PLANS DU ROUTARD<br />
CETTE SEMAINE<br />
La fête<br />
du marron<br />
On fête bi<strong>en</strong> l’arrivée de l’été, alors pourquoi<br />
ne pas fêter celle de l’automne ? Sauveterre<br />
sur Rouergue l’a bi<strong>en</strong> compris qui, chaque<br />
année juste avant la Toussaint, célèbre la saison<br />
des v<strong>en</strong>danges qui est aussi celle des<br />
châtaignes.<br />
L’occasion de découvrir cette bastide royale (classée parmi les “Plus<br />
Beaux Villages de France”), un chef-d’œuvre d’équilibre urbain, au<br />
charme infini avec ses maisons à colombages, vestiges de fortifications,<br />
douves, tours, portes de la ville... le tout construit autour d’une<br />
place à arcades. Pour se mettre <strong>en</strong> appétit, une randonnée est organisée<br />
le samedi. Et le dimanche, tout le monde se réunit sur la place des<br />
Arcades pour partager les châtaignes grillées, arrosées de cidre, le<br />
tout aux sons de groupes folkloriques. Profitez-<strong>en</strong> pour admirer la<br />
place. Exceptionnellem<strong>en</strong>t grande pour une bastide, elle permet<br />
d’imaginer l’importance de la cité au Moy<strong>en</strong> Âge. Un vrai décor de<br />
théâtre ! Tous les styles y sont représ<strong>en</strong>tés ; chaque maison possédant<br />
sa personnalité propre : arcades ogivales ou romanes, façades à<br />
colombages ou <strong>en</strong> pierre, avec <strong>en</strong>corbellem<strong>en</strong>t, toits de lauzes... Jetez<br />
un coup d’œil sur la jolie courette à arcades avec balcon de pierre et<br />
de bois par le couloir qui longe l’office de tourisme. Adorable (c’est la<br />
mairie) !<br />
Autre attrait du village, ses couteaux, moins connus que ceux de<br />
Laguiole. Ils sont pourtant plus anci<strong>en</strong>s. De forme rustique et dans<br />
une gamme beaucoup moins variée que celle de ses collègues de<br />
l’Aubrac, le Sauveterre ne reste pas moins un couteau d’une exceptionnelle<br />
qualité.<br />
OÙ DORMIR, OÙ MANGER ?<br />
HÔTEL-RESTAURANT DU PORT DE LA BESSE - Port de la Besse<br />
(12440). Tél. : 05-65-81-80-43. À 8 km de la Salvetat-Peyralès. Tous<br />
les jours sauf mardi. Doubles 28-42€ selon confort. M<strong>en</strong>us 12€ le midi<br />
<strong>en</strong> sem, puis 18-25 €. À l’<strong>en</strong>trée du pont <strong>en</strong>jambant le Tarn et marquant<br />
la frontière <strong>en</strong>tre le Tarn et l’Aveyron, cette auberge séduit pour sa simplicité,<br />
son charme rural et son ambiance “pêcheur”. Chambres<br />
coquettes et jolim<strong>en</strong>t rénovées, y compris pour les moins chères, au<br />
confort certes rudim<strong>en</strong>taire, mais aux prix vraim<strong>en</strong>t doux... Accueil<br />
<strong>en</strong>thousiaste. Au resto, cuisine de terroir.<br />
AUBERGE DU SÉNÉCHAL - À l’<strong>en</strong>trée du village. Tél. : 05-65-71-29-00.<br />
Fermé lun, mardi midi et jeudi midi, sauf juillet-août (fermé lun midi<br />
seulem<strong>en</strong>t). Double 115-125€. M<strong>en</strong>us 27€ (sauf week-<strong>en</strong>d) puis 55-<br />
120€ (dégustation). Côté cuisine, Michel Truchon, le chef, maîtrise bi<strong>en</strong><br />
son sujet. Au final, une cuisine élégante et<br />
recherchée, qui laisse la tête et le corps <strong>en</strong><br />
fête. Ajoutons un accueil à la hauteur, et<br />
des chambres superbes au sol <strong>en</strong> terre<br />
cuite et déco design, si agréables qu’on<br />
y passerait la journée. Certaines possèd<strong>en</strong>t<br />
une terrasse. Piscine et équipem<strong>en</strong>ts<br />
de dét<strong>en</strong>te. Une adresse de goût, <strong>en</strong> vogue...<br />
CES BONS PLANS SONT ISSUS DU<br />
GUIDE DU ROUTARD 2008<br />
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COURS DE CUISINE<br />
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de nos belles régions de France. Testés pour vous,<br />
quelques forfaits alliant découverte du patrimoine<br />
et cours de cuisine. ✒ Nadège CARTIER<br />
Cours étoilé<br />
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de Vézelay, L’Espérance, le grand<br />
chef Marc M<strong>en</strong>eau vous accueille<br />
<strong>en</strong> cuisine lors de cours où il vous<br />
fera partager sa passion pour sa<br />
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1 pers. accompagnant) pour 2 jours<br />
avec : 2 jours de cours, 1 nuit à<br />
l’hôtel, 2 petits déj’, 2 déjeuners<br />
avec les chefs de service, 2 dîners<br />
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Quelques épices et hop ! Un met<br />
aussi simple qu’une salade verte,<br />
Cuisinez <strong>en</strong> famille à Carcassonne !<br />
du riz..., est métamorphosé. Mais<br />
<strong>en</strong>core faut-il connaître les secrets<br />
du gingembre, de la coriandre, du<br />
safran... On vous les délivrera à<br />
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Cours familial<br />
Sympa ! Un atelier de cuisine destiné<br />
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<strong>en</strong>fants. Auteur de plusieurs livres<br />
de cuisine pour <strong>en</strong>fants, la chef<br />
Nathaly Valmary anime à Carcassonne<br />
deux heures ludiques et<br />
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où l’on goûte ses fameux petits<br />
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Cuisiner le homard comme un chef,<br />
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Les petits pots de bébé !<br />
Depuis 2004 à Paris, L’Atelier des S<strong>en</strong>s propose aux épicuri<strong>en</strong>s et<br />
aux gourmets de partager le savoir-faire et la passion de chefs professionnels<br />
dans le cadre chaleureux de ses 2 ateliers, rue Sedaine<br />
(11e) et rue du Bourg l’Abbé (3e). Animé par un “papa-chef”, un<br />
cycle original de 5 cours de cuisine intitulé Petits pots à petits<br />
dévoile aux mamans, papas ou mamies gâteaux, les recettes de<br />
petits plats maison et ultra-sains pour Bébé. Une excell<strong>en</strong>te façon<br />
d’éveiller les papilles de votre bout de chou mais aussi, d’appr<strong>en</strong>dre<br />
à adapter de m<strong>en</strong>u de toute la famille à Bébé, à préparer les repas de<br />
la semaine à l’avance et les<br />
conserver... À partir de 65€<br />
le cours (<strong>en</strong> semaine, le<br />
matin de 10h à 13h).<br />
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Tél. : 01 40 21 08 50 ou<br />
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AUTO<br />
C’EST À SAVOIR<br />
PEUGEOT HYMOTION3 COMPRESSOR<br />
Le tricycle hybride<br />
Fruit de la collaboration <strong>en</strong>tre les départem<strong>en</strong>ts auto et scooter de<br />
Peugeot, l’HYmotion3 Compressor n’est pas loin d’être le (futur)<br />
moy<strong>en</strong> de déplacem<strong>en</strong>t urbain idéal.<br />
Un scooter au Mondial de l’Auto ! L’HYmotion3 Compressor est l’une<br />
des surprises réservées par Peugeot aux visiteurs du salon. En fait,<br />
comme le Piaggio MP3 LT, ce sccooter est un tricycle à moteur qu’il serait<br />
donc possible de conduire avec le permis auto. “Serait”, car cet<br />
<strong>en</strong>gin à mi-chemin <strong>en</strong>tre auto et scooter n’est <strong>en</strong>core qu’un concept<br />
car… ou un concept-bike.<br />
En plus de ses lignes futuristes et de son toit qui protège le pilote et son<br />
passager des intempéries, l’HYmotion3 Compressor se distingue techniquem<strong>en</strong>t<br />
par sa motorisation hybride. Sa roue arrière est <strong>en</strong>traînée<br />
classiquem<strong>en</strong>t par un monocylindre 125 cm 3 à compresseur de 20 chevaux<br />
(celui du Peugeot Satellis) tandis qu’un moteur électrique de 4,5<br />
chevaux est installé dans chacune de ses roues avant. Grâce à son système<br />
“Stop and Start” qui coupe automatiquem<strong>en</strong>t le moteur à l’arrêt<br />
et qui permet égalem<strong>en</strong>t de récupérer de l’énergie au freinage, le tricycle<br />
àmoteur de Peugeot est capable de fonctionner <strong>en</strong> mode tout électrique<br />
à basse vitesse.<br />
2 litres aux 100 kilomètres !<br />
L’alliance de ses trois moteurs permet à l’HYmotion3 de ne<br />
consommer que 2 l aux 100 km et de ne rejeter que 47 g/km de CO 2<br />
<strong>en</strong> cycle mixte (ville/route/autoroute), soit deux fois moins que la<br />
plus “verte” des voitures de la gamme Peugeot. Du coup, avec son<br />
réservoir de 13 litres seulem<strong>en</strong>t, l’HYmotion3 n’imposerait<br />
de passer à la pompe que<br />
tous les 700 kilomètres. De quoi<br />
se consoler d’un prix de<br />
v<strong>en</strong>te que l’on estime à<br />
9.000 euros <strong>en</strong>viron...<br />
si il était effectivem<strong>en</strong>t<br />
produit !<br />
Salon Automédon<br />
Pour sa 8e édition, le salon des passionnés de véhicules de<br />
collection (auto et moto) accueillera plus de 1.500 voitures<br />
anci<strong>en</strong>nes, fêtera l’anniversaire de quelques célébrités (Citroën<br />
Traction avant, Triumph TR4…), vous permettra d’admirer<br />
les belles américaines des fifties ou de trouver la pièce qui<br />
manque pour restaurer votre “anci<strong>en</strong>ne”. Où ? Parc des<br />
Expositions du Bourget - Quand ? Les 25 et 26 octobre -<br />
Combi<strong>en</strong> ? <strong>en</strong>trée 9 € (gratuit pour les moins de 14 ans).<br />
400 cm3 PIAGGIO MP3 LT<br />
…<br />
sans permis moto !<br />
Désormais, <strong>en</strong> achetant un Piaggio MP3 LT,<br />
vous ne dev<strong>en</strong>ez plus l’heureux propriétaire d’un<br />
scooter à trois roues, vous pr<strong>en</strong>ez le guidon d’un<br />
tricycle motorisé ! Une subtile différ<strong>en</strong>ce qui<br />
permet de piloter un 250, et même un 400 cm 3 ,<br />
avec un simple permis auto. . ✒ Daniel ALLIGNOL<br />
Plus personne ne se retourne<br />
aujourd’hui au passage de l’étrange<br />
Piaggio MP3. Et pour cause !<br />
Depuis son lancem<strong>en</strong>t, il ya18<br />
mois, plus de 8.600 exemplaires<br />
du scooter itali<strong>en</strong> a 3 roues ont<br />
trouvé pr<strong>en</strong>eurs, dont près de<br />
60 % <strong>en</strong> région parisi<strong>en</strong>ne.<br />
C’est dans sa déclinaison 125 cm 3<br />
que le Piaggio MP3 a remporté le<br />
plus de succès. Consci<strong>en</strong>ts des<br />
multiples avantages qu’il offre <strong>en</strong><br />
termes de sécurité, les automobilistes<br />
se sont rués sur ce scooter<br />
qui se conduit avec un simple<br />
permis B. Bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>t, les<br />
v<strong>en</strong>tes des versions 250 et 400 cm 3<br />
arrivées quelque mois plus tard ont<br />
été plus anecdotiques du simple fait<br />
qu’elles imposai<strong>en</strong>t, elles, d’être<br />
titulaire du permis moto.<br />
Pourquoi Imposai<strong>en</strong>t ? Tout<br />
simplem<strong>en</strong>t parce qu’<strong>en</strong> exploitant<br />
la réglem<strong>en</strong>tation europé<strong>en</strong>ne <strong>en</strong><br />
matière d’<strong>en</strong>gins motorisés (et pas<br />
<strong>en</strong> la contournant !), Piaggio a<br />
réussi à faire migrer ses MP3 250<br />
et 400 cm 3 de la catégorie des<br />
motocyclettes de plus de 125 cm 3 à<br />
celle des tricycles à moteur. Pour y<br />
parv<strong>en</strong>ir, quelques modifications<br />
ont été apportées aux MP3, ce qui<br />
leur vaut de bénéficier de l’appellation<br />
LT pour les distinguer des<br />
MP3 250 et 400 “normaux” qui<br />
rest<strong>en</strong>t au catalogue.<br />
Un habile tour de passepasse<br />
Pour faire homologuer ses MP3 <strong>en</strong><br />
tricycles à moteur, Piaggio s’est<br />
simplem<strong>en</strong>t appliqué à satisfaire<br />
aux 5 conditions imposées par la<br />
réglem<strong>en</strong>tation.<br />
■ Le poids total du véhicule doit<br />
être inférieur à 1000kg:les MP3<br />
dépass<strong>en</strong>t de peu les 200 kg<br />
■ La largeur des deux roues<br />
montées sur le même axe doit être<br />
égale ou supérieure à 460 mm:<br />
l’écartem<strong>en</strong>t des roues avant est<br />
passé de 420 à 465 mm.<br />
■ Un dispositif de freinage doit<br />
permettre de freiner simultaném<strong>en</strong>t<br />
les 3 roues : <strong>en</strong> plus des deux classiques<br />
leviers de frein au guidon qui<br />
agiss<strong>en</strong>t, l’un sur le disque arrière,<br />
l’autre sur les deux disques avant,<br />
une pédale au pied droit commande<br />
l’<strong>en</strong>semble du système de freinage.<br />
■ Le véhicule doit disposer d'un<br />
système d'éclairage spécifique : les<br />
MP3 250 et 400 cm 3 reçoiv<strong>en</strong>t une<br />
veilleuse sur la face avant ainsi<br />
qu’un double éclairage de la plaque<br />
d'immatriculation<br />
■ Le véhicule doit être équipé d'un<br />
frein de parking : dès son lancem<strong>en</strong>t,<br />
le MP3 bénéficiait de cet<br />
équipem<strong>en</strong>t.<br />
Et voilà, le tour est joué !<br />
Les motos de rêve…<strong>en</strong> 1001 photos<br />
Ce livre retrace les grandes évolutions de la moto,<br />
des débuts jusqu'à aujourd'hui, avec <strong>en</strong>tre autres<br />
le tournant des années 60 amorcé par le Japon, lequel<br />
permit de passer de la moto de “Papa” à la moto<br />
plaisir et facile d'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>, de la grosse cylindrée<br />
réservée aux spécialistes à la moto moderne,<br />
“civilisée” démocratique et symbole de liberté.<br />
Editions Solar - Combi<strong>en</strong> ? 9,95 € .<br />
Quelques retouches<br />
esthétiques<br />
En plus de ces modifications techniques<br />
propres aux MP3 LT, Piaggio<br />
s’est égalem<strong>en</strong>t f<strong>en</strong>du de quelques<br />
modifications esthétiques qui<br />
touch<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>semble de la gamme :<br />
calandre d‘inspiration automobile,<br />
pare-brise élargi, selle redessinée<br />
pour améliorer le confort du<br />
passager, nouvelle poignée de<br />
mainti<strong>en</strong>, dosseret…<br />
Tous les aspects pratiques du MP3<br />
d’origine sont conservés : l’imm<strong>en</strong>se<br />
soute sous la selle accepte<br />
toujours des objets de un mètre de<br />
long et le train avant articulé bénéficie<br />
de série du système électrohydraulique<br />
de blocage de la<br />
susp<strong>en</strong>sion qui permet de se<br />
passer de la béquille c<strong>en</strong>trale.<br />
Plus de pêche pour plus<br />
de sécurité<br />
Aux dires de Piaggio, les plus gros<br />
griefs adressés au Piaggio MP3<br />
125 cm 3 , forcém<strong>en</strong>t plus lourd<br />
qu’un scooter à 2 roues, concern<strong>en</strong>t<br />
ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t son manque de nerf<br />
et sa vitesse de pointe un peu juste<br />
pour affronter sereinem<strong>en</strong>t les voies<br />
rapides. Au guidon du MP3 LT 250,<br />
les ex-possesseurs du 125 seront<br />
comblés. Avec 7,5 ch de plus<br />
(22,5 ch au lieu de 15), les accélérations<br />
sont franches (mais pas<br />
brutales) et la vitesse de pointe<br />
gagne une petite quinzaine de km/h.<br />
Un automobiliste déjà accoutumé au<br />
pilotage d’un scooter ne mettra<br />
donc pas sa vie <strong>en</strong> danger <strong>en</strong><br />
passant de son 125 au MP3 250 LT.<br />
En revanche, avec le MP3 400 LT de<br />
34 ch, tout va beaucoup plus vite !<br />
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Nous conseillons donc vivem<strong>en</strong>t<br />
aux néophytes de participer à l’un<br />
(ou à l’<strong>en</strong>semble) des trois stages<br />
de formation mis <strong>en</strong> place par<br />
Piaggio avec le CER (C<strong>en</strong>tre<br />
d’Éducation Routière) et Monneret<br />
auto-école. Comptez 135 euros par<br />
module (Initiation, perfectionnem<strong>en</strong>t<br />
ou circulation) ou 390 euros<br />
pour les trois.<br />
Des qualités routières<br />
préservées<br />
Sur la route, les différ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre<br />
un MP3 classique et un “LT” sont<br />
plutôt subtiles. On note un léger<br />
déficit <strong>en</strong> maniabilité et une mise<br />
sur l’angle exigeant un peu plus de<br />
poigne, et c’est tout. Ri<strong>en</strong> de rédhibitoire<br />
donc compte t<strong>en</strong>u des avantages<br />
toujours procurés par les<br />
trois roues, à comm<strong>en</strong>cer par des<br />
distances de freinage raccourcies<br />
de plus de 20 % par rapport à un<br />
scooter classique, même équipé<br />
d’un ABS.<br />
Les prix :<br />
Piaggio MP3 125<br />
(nouveau moteur à injection) : 5.799€<br />
Piaggio MP3 250<br />
(permis moto) : 6.299€<br />
Piaggio MP3 400<br />
(permis auto) : 7.199€<br />
Piaggio MP3 LT 250<br />
(permis moto) : 6.799€<br />
Piaggio MP3 LT 400<br />
(permis auto) : 7.799€
IMMO<br />
UN ŒIL SUR VOTRE QUARTIER...<br />
Bercy reconverti !<br />
En un peu moins de tr<strong>en</strong>te ans, Bercy, autrefois figure emblématique des<br />
<strong>en</strong>trepôts de vins de la capitale, est dev<strong>en</strong>u un quartier dédié à la prom<strong>en</strong>ade<br />
et aux loisirs. Le pari est réussi avec six millions de visiteurs par an.<br />
Et ce n’est pas fini… ✒ Texte et photos : Isabelle SIBOUT<br />
Bercy Village<br />
Des chais au village vert<br />
Alors indép<strong>en</strong>dante de Paris, c’est <strong>en</strong> solo que la commune<br />
de Bercy démarre sa carrière viticole début 19e.<br />
L’<strong>en</strong>droit est situé <strong>en</strong> zone franche (le vin est détaxé). Le<br />
maire de Bercy, propriétaire du domaine du Petit Château<br />
(Petit Bercy) le transforme <strong>en</strong> <strong>en</strong>trepôt et <strong>en</strong> loue<br />
une partie à des marchands de vin. La situation de<br />
Bercy est idéale : les vins <strong>en</strong> fûts sont acheminés par la<br />
Seine et les négociants sont les seuls à pouvoir accéder<br />
aux chais. Le vin coule à flots, les cabarets et les guinguettes<br />
ouvr<strong>en</strong>t grandes leurs portes que franchit allègrem<strong>en</strong>t<br />
le fameux bandit de l’époque, Cartouche.<br />
Le Jardin Yitzhak Rabin...<br />
En 1880, Bercy devi<strong>en</strong>t le plus grand marché de vins et<br />
spiritueux au monde avec ses 42 ha. C’est aussi le<br />
mom<strong>en</strong>t que choisit Paris pour acheter Bercy. Les chais<br />
cep<strong>en</strong>dant vont décliner dans les années 1960 : la mise<br />
<strong>en</strong> bouteille au château dev<strong>en</strong>ant une garantie de qualité,<br />
Bercy ne pouvait plus rivaliser car on continuait d’y<br />
assembler des vins de prov<strong>en</strong>ance différ<strong>en</strong>te, créant de<br />
curieux mélanges (du Bourgogne avec du Bordeaux...).<br />
Des anci<strong>en</strong>s <strong>en</strong>trepôts de Bercy, il subsiste aujourd’hui<br />
deux anci<strong>en</strong>s chais (plus quelques pieds de vigne dernièrem<strong>en</strong>t<br />
ajoutés...). Les 12 ha originels sont reconvertis<br />
<strong>en</strong> parc de prom<strong>en</strong>ade découpé <strong>en</strong> trois espaces : la<br />
Grande Prairie et ses kiosques, le jardin Yitzhak Rabin<br />
et son tumulus, son orangerie, sa Maison du jardinage,<br />
et côté rue Joseph Kessel, le jardin romantique, le belvédère,<br />
la maison du lac avec ses sculptures et le jardin<br />
du philosophe. Du même côté de la rue, on se trouve<br />
très vite plongé dans l’ambiance animée de la Cour<br />
Saint-Emilion (Bercy Village) : les anci<strong>en</strong>s <strong>en</strong>trepôts ont<br />
été réaménagés <strong>en</strong> un espace de loisirs avec boutiques,<br />
restaurants, cafés, jardineries, que traverse la rue piétonnière<br />
pavée, <strong>en</strong>core dotée des rails servant à<br />
l’époque à l’acheminem<strong>en</strong>t des fûts de vin, et quelques<br />
chais alignés, témoignages de ce riche passé viticole.<br />
M° 14 et 6, stations Bercy ou Cours Saint Émilion.<br />
Bus : ligne 24, arrêt Parc de Bercy.<br />
Décoration adhésive<br />
du mur au plafond<br />
Faciles à utiliser, à coller, à décoller et à retirer, les adhésifs<br />
de Lili Pouce transform<strong>en</strong>t une chambre d’<strong>en</strong>fant <strong>en</strong><br />
un clin d’œil. Malin ! Vous pouvez ainsi faire évoluer la<br />
chambre de votre bout de chou <strong>en</strong> fonction de son âge.<br />
Lili Pouce, c’est égalem<strong>en</strong>t les stickers ardoise et les<br />
tapis adhésifs. R<strong>en</strong>dez-vous sur www.lilipouce.com.<br />
Architectures contemporaines !<br />
Mais Bercy et ses al<strong>en</strong>tours offr<strong>en</strong>t aussi des<br />
“petites” merveilles d’architecture contemporaine.<br />
Le Palais Omnisports de Paris Bercy (POPB pour<br />
les initiés) d’abord. Née <strong>en</strong> 1984, cette pyramide,<br />
couverte de pelouses <strong>en</strong> paliers, est destinée<br />
aux sports <strong>en</strong> salle (t<strong>en</strong>nis, escalade, moto, sports<br />
de glace et de glisse). Si la salle principale, modulable<br />
à l’intérieur, accueille des concerts, sur le parvis,<br />
une imm<strong>en</strong>se fontaine carrée, la Canyoneaustrate<br />
de Gérard Singer, fait un clin d’œil au paysage<br />
nord-américain. En face du POPB, sur la place Léonard<br />
Bernstein, l’immeuble conçu par l’architecte<br />
Frank Gehry, accueille la cinémathèque française, le<br />
PRATIQUE<br />
La piscine flottante Joséphine Baker<br />
Àcôté du Batofar (port de la gare : Quai François<br />
Mauriac) ; le Musée des Arts forains (53, av. des<br />
Terroirs de France. Visites <strong>en</strong> groupe uniquem<strong>en</strong>t) :<br />
hippodrome miniature, billard japonais, jeux de<br />
massacre sont au programme.<br />
Insolite !<br />
Le nom de la Rue des Vestiges, à Bercy Village, fait<br />
référ<strong>en</strong>ce à la découverte, lors du réaménagem<strong>en</strong>t<br />
du parc, de vestiges qui daterai<strong>en</strong>t de l’époque néolithique<br />
! Pirogues <strong>en</strong> chêne, céramiques, outils et<br />
statuettes ont ainsi rejoint les collections perman<strong>en</strong>tes<br />
du musée Carnavalet.<br />
Mettez-vous au vert !<br />
Comm<strong>en</strong>t profiter de toutes les aides, crédits<br />
d'impôts, subv<strong>en</strong>tions, conseils gratuits que<br />
les nouvelles mesures "écologiques" peuv<strong>en</strong>t<br />
vous faire bénéficier ? Dans ce guide,<br />
Jean-Marc Lorach vous explique comm<strong>en</strong>t<br />
faire rimer écologie avec économie !<br />
“ Comm<strong>en</strong>t faire des économies... avec<br />
l’écologie”, 22€ - Éditions du Puits Fleuri.<br />
Musée du Cinéma et la Bibliothèque du film (Hyperlink,<br />
www.cinematheque.fr, www.cinematheque.fr).<br />
Pour poursuivre la balade, on emprunte la nouvelle<br />
passerelle Simone De Beauvoir, réservée aux piétons.<br />
Véritable prouesse technique et esthétique de<br />
l’architecte Dietmar Feichtinger, sa partie c<strong>en</strong>trale<br />
franchit la Seine d’un seul t<strong>en</strong>ant, soit 190 m sans<br />
piliers ! On accède alors à la Bibliothèque Nationale<br />
Française (dite aussi François Mitterrand), remarquable<br />
avec ses quatre grandes tours de verre<br />
hautes de 80 mètres. Dessinées par l’architecte<br />
Dominique Perrault, elles symbolis<strong>en</strong>t des livres<br />
ouverts qui se font face. Au c<strong>en</strong>tre, une imm<strong>en</strong>se<br />
esplanade recouverte de bois ouvre sur la Seine.<br />
Derrière, l’on trouve le MK2 Bibliothèque, long bâtim<strong>en</strong>t<br />
<strong>en</strong> verre, dessiné par l’architecte Jean-Michel<br />
Wilmotte. Dernier projet <strong>en</strong> date et non des<br />
moindres : “Docks <strong>en</strong> Seine” (Quai d’Austerlitz). Ces<br />
magasins généraux fur<strong>en</strong>t les premiers édifices <strong>en</strong><br />
béton armé de la capitale (1907), servant d’<strong>en</strong>trepôts<br />
au port de Paris jusqu’<strong>en</strong> 1950, où amarrai<strong>en</strong>t<br />
les navires de haute mer. En cours de réhabilitation,<br />
ils sont signés par les architectes Jakob et Macfarlane.<br />
Ces “Docks <strong>en</strong> Seine”, dont l’ouverture est<br />
prévue début 2009, sont <strong>en</strong> passe de dev<strong>en</strong>ir le lieu<br />
dédié à la mode et au design. In forcém<strong>en</strong>t...<br />
www.paruv<strong>en</strong>du.fr<br />
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EMPLOI<br />
▼<br />
Dossier<br />
Assistante maternelle :<br />
indemnité d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong><br />
Qu’est ce que l’indemnité d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> ?<br />
L’indemnité d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> correspond<br />
à la prise <strong>en</strong> charge<br />
RESTEZ par l’employeur de l’<strong>en</strong>-<br />
INFORMÉ semble des frais <strong>en</strong>gagés par<br />
l’assistante maternelle pour<br />
accueillir l’<strong>en</strong>fant. Elle compr<strong>en</strong>d<br />
les matériels et produits de couchage,<br />
puériculture, des jeux d’activités destinés à<br />
l’<strong>en</strong>fant, à l’exception des couches, qui sont<br />
fournies par les par<strong>en</strong>ts de l’<strong>en</strong>fant, ou les<br />
frais <strong>en</strong>gagés par l’assistante maternelle à<br />
ce titre…<br />
L’indemnité d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> versée à l’assistante<br />
maternelle couvre les frais occasionnés par<br />
l’accueil effectif de l’<strong>en</strong>fant<br />
Contrat de travail, lic<strong>en</strong>ciem<strong>en</strong>t,<br />
démission, congés, chômage, temps<br />
de travail, formation et stage,<br />
maternité...<br />
Service privé édité par Newtech Interactive.<br />
RCS : 392834172<br />
*coût <strong>en</strong> 0899 : 1,35€ /cnx+34cts/m.<br />
Jobs <strong>en</strong> or<br />
Robert Half a dévoilé la liste des huit<br />
jobs <strong>en</strong> or de l’année dans les domaines<br />
de la finance, comptabilité, banque et<br />
assurances. Responsable comptable,<br />
contrôleur de gestion ou <strong>en</strong>core actuaire<br />
sont des métiers qui figur<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bonne<br />
place dans ce palmarès.<br />
BANQUE, ASSURANCE<br />
Elles ouvr<strong>en</strong>t<br />
leurs recrutem<strong>en</strong>ts<br />
Les banques et assurances ouvr<strong>en</strong>t leur<br />
recrutem<strong>en</strong>t à des profils divers.<br />
Elles n’hésit<strong>en</strong>t plus à sélectionner des candidats<br />
d’horizons variés. Peu importe qu’ils ai<strong>en</strong>t<br />
ou non une formation appropriée : faceàleurs<br />
besoins, les <strong>en</strong>treprises s’adapt<strong>en</strong>t.<br />
✒ Séverine DÉGALLAIX<br />
“Les employés n’ont pas la même<br />
vision <strong>en</strong> fonction de leur formation”.<br />
Jocelyne Capmal, responsable<br />
du recrutem<strong>en</strong>t chez AXA<br />
France, est catégorique : la diversification<br />
du recrutem<strong>en</strong>t ne peut<br />
être que positive pour les assurances.<br />
Pour des raisons tout à fait<br />
pratiques, certes, comme la pénurie<br />
de diplômés dans le secteur,<br />
mais aussi d’un point de vue stratégique.<br />
Car des regards différ<strong>en</strong>ts<br />
sont un <strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t pour toute<br />
<strong>en</strong>treprise, les idées se multipliant<br />
d’autant plus que les salariés provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />
d’horizons divers. C’est<br />
avec cette idée <strong>en</strong> tête qu’AXA, tout<br />
comme la Société Générale et dix<br />
autres grands groupes, particip<strong>en</strong>t<br />
àl’Opération Phénix, un part<strong>en</strong>ariat<br />
<strong>en</strong>tre des universités et<br />
employeurs. Le principe : les<br />
grands groupes propos<strong>en</strong>t des<br />
postes de cadres à des étudiants<br />
<strong>en</strong> Master 2 Recherche qui n’aurai<strong>en</strong>t<br />
pas p<strong>en</strong>sé y postuler une<br />
fois leur diplôme <strong>en</strong> poche, les<br />
filières visées (Lettres, Sci<strong>en</strong>ces<br />
Humaines ou Sci<strong>en</strong>ces) préparant,<br />
<strong>en</strong> principe, à des emplois dans<br />
la recherche ou l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t.<br />
L’opération permet aux étudiants<br />
qui souhait<strong>en</strong>t se réori<strong>en</strong>ter de passer<br />
des <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s de recrutem<strong>en</strong>t<br />
qui, s’ils aboutiss<strong>en</strong>t, les mèneront<br />
à une formation de trois mois<br />
avant de leur ouvrir les portes de<br />
l’<strong>en</strong>treprise, directem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> CDI.<br />
“Ce que nous recherchons avant<br />
tout, c’est une volonté de travailler,<br />
une curiosité, une capacité à évoluer,<br />
un bon relationnel… ce sont<br />
des compét<strong>en</strong>ces plutôt classiques”,<br />
comm<strong>en</strong>te Jocelyne Capmal.<br />
En particulier pour un com-<br />
mercial, car c’est à ce poste que les<br />
assurances recherch<strong>en</strong>t les profils<br />
les plus variés. En outre, la diversité<br />
des produits proposés à la<br />
cli<strong>en</strong>tèle assure une place de choix<br />
à toute personne spécialisée,<br />
qu’elle vi<strong>en</strong>ne du BTP, des<br />
domaines juridique, médical ou<br />
industriel.<br />
Compét<strong>en</strong>ces<br />
et motivation<br />
Les banques, quant à elles, rest<strong>en</strong>t<br />
un peu plus sélectives, comme<br />
l’explique Claude Pul, correspondant<br />
de la méthode de recrutem<strong>en</strong>t<br />
par simulation à l’ANPE Ile-de-<br />
France : “des banques comme Le<br />
Crédit Lyonnais, la Société Générale<br />
et la GMF utilis<strong>en</strong>t la simulation<br />
depuis <strong>en</strong>viron un an, et ce<br />
sur trois postes : ag<strong>en</strong>t d’accueil,<br />
conseiller cli<strong>en</strong>tèle et téléconseiller”.<br />
Le principe : faire passer<br />
des tests aux candidats, sans t<strong>en</strong>ir<br />
compte de leurs diplômes ou de<br />
leur parcours professionnel, afin de<br />
déterminer s’ils possèd<strong>en</strong>t les<br />
capacités nécessaires pour exercer<br />
ces métiers.<br />
Bi<strong>en</strong> que la préfér<strong>en</strong>ce pour les bac<br />
àbac +2 persiste, principalem<strong>en</strong>t<br />
<strong>en</strong> raison de la nature même des<br />
exercices qui mesur<strong>en</strong>t la polyval<strong>en</strong>ce<br />
ou le respect des démarches<br />
administratives, 40 % des sélectionnés<br />
n’ont pas ce niveau.<br />
“Convaincre p<strong>en</strong>dant l’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> de<br />
motivation, une fois les tests réussis,<br />
c’est 50 % du travail”. Compét<strong>en</strong>ces<br />
et volonté import<strong>en</strong>t donc<br />
de plus <strong>en</strong> plus, laissant leur<br />
chance aux candidats sans qualification.<br />
Bi<strong>en</strong> sûr, qu’il s’agisse des<br />
Réussir la dissertation d’économie<br />
Destiné à tous les étudiants suivant un <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t d’économie, cet ouvrage constitue<br />
un instrum<strong>en</strong>t de travail complet pour se préparer à l’épreuve de la dissertation. D’une part,<br />
il définit 500 notions fondam<strong>en</strong>tales, de A comme “Amortissem<strong>en</strong>t” à Z comme “Zone de<br />
libre-échange”. D’autre part, il propose une méthode d’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t suivie de nombreux<br />
sujets corrigés sous forme de plans détaillés ou de dissertations développées. Tous les<br />
grands thèmes sont abordés : croissance et crises, inflation et chômage, etc...<br />
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banques ou des assurances, une<br />
formation est nécessaire une fois<br />
l’embauche effective, mais selon<br />
Claude Pul, cela ne change pas<br />
grand chose, puisqu’elles doiv<strong>en</strong>t<br />
de toute façon former leurs nouveaux<br />
employés à leurs produits<br />
spécifiques, y compris ceux qui<br />
sont déjà qualifiés.<br />
EN CHIFFRES<br />
33 %<br />
des professionnels de la banque<br />
et des assurances sont situés <strong>en</strong><br />
Ile-de-France.<br />
21 %<br />
des cadres de la banque et des<br />
assurances ont <strong>en</strong>tre 50 et 55<br />
ans.<br />
175.000<br />
postes seront à pourvoir dans la<br />
banque et les assurances d’ici<br />
2015.<br />
50 %<br />
des technici<strong>en</strong>s de la banque<br />
promus cadres sont des<br />
femmes.<br />
ÀSAVOIR<br />
MÉCONTENTEMENT<br />
DES CADRES<br />
Préparation insuffisante,<br />
abs<strong>en</strong>ce de négociation et<br />
de dialogue, question de la<br />
rémunération reléguée aux<br />
oubliettes… Alors que 72 % des<br />
cadres ont passé un <strong>en</strong>treti<strong>en</strong><br />
d’évaluation <strong>en</strong> 2007, la moitié<br />
d’<strong>en</strong>tre eux n’apprécie pas la<br />
façon dont il se déroule,<br />
d’après un rapport de la CFDT.<br />
LES TROPHÉES<br />
DE L'ETUDIANT<br />
“Encourager les jeunes à<br />
s’investir dans des actions<br />
ambitieuses”, tel est le but<br />
des Trophées de l’Etudiant, dont<br />
la 11ème édition est organisée<br />
cette année. Un appel à candidature<br />
vi<strong>en</strong>t d’être lancé auprès<br />
des étudiants. Les prix seront<br />
remis du 6 au 8 mars prochain<br />
au Salon de l’Étudiant, Porte<br />
de Versailles à Paris.<br />
LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE<br />
RECRUTE<br />
La Société Générale a lancé<br />
son opération de recrutem<strong>en</strong>t<br />
SOGElive, qui se déroulera<br />
jusqu’au 7 novembre. Elle permettra<br />
aux candidats de découvrir<br />
les métiers de la banque et<br />
de déposer leur candidature aux<br />
postes qui les intéress<strong>en</strong>t.