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Rapport Annuel 2011 - Banque Fédérale Mutualiste (BFM)

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RAPPORT ANNUEL <strong>2011</strong><br />

3.3. Variation de périmètre<br />

La <strong>BFM</strong> a réduit, en avril <strong>2011</strong>, sa participation dans<br />

le capital de la CGRM, la portant à 60 %. Cette réduction<br />

de prise de participation résulte d’une refonte de la<br />

structure capitalistique de la CGRM dont le capital est à<br />

présent de 50 000 € réparti entre deux actionnaires<br />

que sont la <strong>BFM</strong> à hauteur de 60 % et la société<br />

Recocash à hauteur des 40 % restant. Ces évolutions<br />

n’entraînent aucun changement de méthode de<br />

consolidation, la CGRM restant consolidée par intégration<br />

globale.<br />

3.4. Comparabilité des exercices<br />

Conformément au règlement CRC n° 2008-13, relatif à la<br />

comparabilité des comptes, les comptes au 31 décembre<br />

<strong>2011</strong> sont présentés en regard des comptes consolidés au<br />

31 décembre 2010 afin de permettre la compréhension<br />

des évolutions des postes des états de synthèse consolidés.<br />

3.5. Principaux retraitements effectués dans<br />

les comptes consolidés<br />

3.5.1. Retraitements et éliminations des opérations<br />

réciproques<br />

Afin de présenter, sur une même base économique, les<br />

comptes des sociétés consolidées, les comptes sociaux<br />

font l’objet de divers retraitements, conformément aux<br />

principes exposés ci-dessous.<br />

Après cumul des bilans et des comptes de résultat,<br />

éventuellement corrigés des opérations non prises en<br />

compte de part et d’autre, les soldes réciproques, ainsi<br />

que les pertes et profits résultant d’opérations entre les<br />

sociétés du groupe, sont éliminés.<br />

3.5.2. Écarts de première consolidation<br />

et écart d’acquisition complémentaire<br />

Les écarts de première consolidation sont les différences<br />

existant lors de l'entrée d’une filiale dans le groupe entre<br />

le coût d'acquisition des parts ou actions et la quote-part<br />

des capitaux correspondants : ils sont affectés en premier<br />

lieu à la correction éventuelle d’éléments d’actif ou du<br />

passif identifiables dans le bilan de la société acquise<br />

et pour le solde en écart d’acquisition. Aucun écart<br />

d’acquisition de première consolidation n’a été constaté au<br />

31 décembre <strong>2011</strong>.<br />

3.5.3. Impôts différés<br />

Les différences temporaires résultant du décalage<br />

entre l’imposition (ou la déduction) d’une opération<br />

et l’exercice de rattachement comptable ont été<br />

dégagées, de même que les impôts afférents aux<br />

écritures de consolidation. Les flux de l’exercice ont été en<br />

compte de résultat.<br />

32<br />

Le taux d’impôt différé retenu, intégrant en sus du taux<br />

d’imposition de base la contribution sociale sur les<br />

bénéfices (3,3 % de l’impôt brut après abattement de<br />

763 k€), s’établit à 34,43 % pour l’exercice <strong>2011</strong>.<br />

Conformément au règlement n° 99-07 § 316, seuls ont été<br />

comptabilisés les impôts différés dont la récupération est<br />

jugée probable.<br />

IV. PRINCIPES COMPTABLES<br />

ET MÉTHODES D’ÉVALUATION<br />

Les comptes consolidés sont établis à partir des<br />

comptes annuels individuels de la <strong>BFM</strong> et de toutes ses<br />

filiales. Les méthodes comptables retenues pour la<br />

consolidation sont celles utilisées pour l’établissement des<br />

comptes sociaux.<br />

4.1. Opérations avec la clientèle<br />

En application des règles déterminées par le règlement<br />

n° 2002-03 du CRC relatif au traitement comptable du<br />

risque de crédit, les différentes catégories d’encours sont<br />

les suivantes :<br />

Les encours sains<br />

Il s’agit des crédits n'ayant pas d'incident de paiement<br />

notable dans le paiement des échéances de capital et<br />

d'intérêt.<br />

Les créances restructurées<br />

Les créances restructurées constituent une sous-catégorie<br />

des encours sains et recouvrent essentiellement les<br />

dossiers ayant fait l’objet d’un plan de surendettement, et<br />

pour lesquels une décote est calculée, couvrant en valeur<br />

actualisée le différentiel entre les flux du nouveau plan de<br />

surendettement et les flux du contrat d’origine.<br />

Les encours douteux<br />

Il s’agit de crédits présentant au minimum un impayé pour<br />

les prêts en surendettement, un impayé de plus de trois<br />

mois pour les prêts à la consommation, et de six mois pour<br />

les prêts immobiliers. La classification en douteux d'une<br />

créance entraîne par contagion le déclassement dans cette<br />

catégorie de l'ensemble des encours relatifs au débiteur.<br />

Les encours douteux compromis<br />

Ils constituent une sous-catégorie des encours douteux et<br />

se composent des échéances impayées et du capital<br />

restant dû des crédits classés en douteux depuis plus<br />

d'un an, des créances contentieuses, des dossiers<br />

ayant fait l'objet d'un rééchelonnement ou d'une<br />

restructuration qui présentent au moins un impayé<br />

ainsi que des dossiers en attente d'un plan de<br />

rééchelonnement notamment dans le cadre de la loi sur le<br />

surendettement des particuliers depuis plus d'un an.

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