Rapport Annuel 2011 - Banque Fédérale Mutualiste (BFM)
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RAPPORT ANNUEL <strong>2011</strong><br />
à faire face à un scénario de retrait en situation de crise. Cette<br />
limite est complétée par une autre portant sur le ratio "ligne<br />
de refinancement mobilisable / encours de comptes sur livret".<br />
Les limites, fixées respectivement à 25 et 10 %, ont été<br />
respectées.<br />
Risque de crédit<br />
L’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) ayant accepté de suivre<br />
le ratio de solvabilité sur une base consolidée, la gestion du<br />
risque de crédit est elle-même assurée sur cette base.<br />
Le groupe encourt trois types de risque de crédit : celui pris<br />
à l’occasion de financement de personnes physiques, de<br />
personnes morales ou de placements de trésorerie.<br />
Crédits aux personnes physiques<br />
La plupart des crédits de la <strong>BFM</strong> sont instruits par l’intermédiaire<br />
de son principal partenaire bancaire, la Société Générale.<br />
Chaque opération instruite par la Société Générale passe par<br />
un outil de scoring appartenant à la <strong>BFM</strong>, qualifiant l’éligibilité<br />
du client au financement demandé. Parmi les critères utilisés, le<br />
reste à vivre du client est pris en compte. Il en découle soit une<br />
autorisation donnée à l’agence, soit un examen complémentaire<br />
des services du siège, soit un refus. Dans ce dernier cas, les<br />
agences peuvent faire une demande argumentée d’examen<br />
par le siège.<br />
L’outil fait l’objet de suivis réguliers et, le cas échéant, de remise<br />
à niveau compte tenu des taux de rejets et de la sinistralité<br />
observés. Les crédits distribués par les autres partenaires font<br />
l’objet de délégations assises sur des montants et des taux<br />
d’endettement.<br />
Crédits aux personnes morales<br />
Les crédits aux personnes morales avaient vocation à être portés<br />
par la BF. Ces crédits, quelle qu’en soit la nature, sont décidés<br />
en Comité de crédits si le seuil d’engagements excède 200 k€<br />
et au premier euro pour les dossiers qualifiés de sensibles.<br />
Dans le cadre de l’évolution de l’activité de la BF, les financements<br />
octroyés à des mutuelles sont désormais portés par la<br />
<strong>BFM</strong>. Un Comité de crédit a donc été mis en place au sein de<br />
la <strong>BFM</strong>.<br />
La limite maximale de risque pondéré, par bénéficiaire, ou<br />
groupe de bénéficiaires est fixée à 5 % des fonds propres<br />
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consolidés. Les éventuelles dérogations sont validées préalablement<br />
par le Conseil d’administration.<br />
Placements de trésorerie<br />
Le groupe s’est doté de règles relatives à son univers<br />
d’investissement définissant les caractéristiques des produits<br />
sur lesquels il peut intervenir. Sont exclus de ces possibilités<br />
les investissements en actions détenues pour compte propre (à<br />
l’exception des titres émis par nos partenaires et fonds investis<br />
en actions à destination de notre clientèle). Les caractéristiques<br />
des titres visent les émetteurs et leur notation ainsi que la<br />
devise d’émission. Les limites d’investissement portent sur<br />
les émetteurs et les groupes d’émetteurs et sur les horizons<br />
des placements réalisés. Elles intègrent le risque pays. Cette<br />
politique et les limites sont soumises au Conseil d’administration<br />
auquel le suivi de leur application est présenté. Il n’y a pas été<br />
dérogé en <strong>2011</strong>.<br />
Risques opérationnels et de non-conformité<br />
Le risque opérationnel est défini comme étant le risque<br />
résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable<br />
à des procédures, personnels et systèmes internes ou à<br />
des événements extérieurs y compris de faible probabilité<br />
d’occurrence mais à fort risque de perte.<br />
Une cartographie des risques détaillée a été établie. Elle a<br />
été réalisée en intégrant toutes les directions fonctionnelles et<br />
opérationnelles. 90 % des processus et sous processus de la<br />
<strong>BFM</strong> ont été analysés. Cette cartographie a été présentée et<br />
approuvée par le Conseil d’administration.<br />
Les mesures d’atténuation des risques sont décidées avec les<br />
Directions fonctionnelles et opérationnelles. De nombreuses<br />
mesures se traduisent par la mise en place de contrôles.<br />
Les incidents sont collectés par les directions fonctionnelles et<br />
opérationnelles dans une application informatique. La collecte<br />
des incidents participe à la réévaluation régulière des risques<br />
de la banque par une confrontation entre une vision théorique<br />
des risques (la cartographie des risques) et leur survenance<br />
réelle (les incidents).<br />
Le plan de continuité d’activité a été réactualisé.<br />
Le contrôle du risque de non-conformité est assuré à travers un<br />
ensemble de dispositions :<br />
le “dispositif de surveillance des risques opérationnels et de<br />
non-conformité”, diffusé à l’ensemble du personnel,<br />
les procédures d’habilitations d’engagement et de signa-<br />
tures qui encadrent la séparation des fonctions,<br />
la procédure de validation de nouveaux produits,<br />
la procédure d’alerte,<br />
la revue préalable des contrats,<br />
le suivi d’alertes issues de réclamations clients, d’incidents<br />
opérationnels déclarés ou d’éléments issus des reportings<br />
des contrôles permanents.<br />
Le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le<br />
terrorisme, formalisé et communiqué à l’ensemble du personnel<br />
de la <strong>BFM</strong> et de la BF, comprend des mesures de surveillance<br />
des opérations de la clientèle qui peuvent conduire, le cas<br />
échéant, à l’émission de déclarations de soupçon adressées à<br />
TRACFIN.