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Rapport Annuel 2011 - Banque Fédérale Mutualiste (BFM)

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Cette croissance (+1 %) a principalement été tirée par la<br />

demande intérieure finale (hors stock). Il convient de souligner<br />

que, contrairement aux années précédentes, les dépenses<br />

de consommation des ménages n’ont que très faiblement<br />

augmenté (+0,3 % en <strong>2011</strong> contre +1,3 % en 2010) et ne<br />

contribuent que pour 0,1 point à la croissance du PIB.<br />

Le taux de chômage a, quant à lui, augmenté de 0,2 % par<br />

rapport à 2010 pour s’établir à 9,9 % (DOM compris).<br />

Baisse des crédits à la consommation<br />

Le premier trimestre a été le seul positif sur le terrain des<br />

crédits à la consommation, la situation se dégradant ensuite<br />

progressivement, avec une inflexion brutale à l’été, liée aux<br />

impacts sur la consommation de l’aggravation de la crise de la<br />

dette en zone euro.<br />

Cette tendance semble devoir se confirmer sur les premiers<br />

mois de 2012, l’Observatoire des crédits aux ménages<br />

mettant en évidence la faiblesse des intentions des familles de<br />

contracter un nouveau crédit au premier semestre.<br />

Évolution des taux<br />

La <strong>Banque</strong> Centrale Européenne a fait croître son taux directeur<br />

qui se tenait à 1 % depuis le second semestre 2009 de deux<br />

paliers successifs de 0,25 % pour le porter à 1,50 % en juillet<br />

<strong>2011</strong>, en invoquant des menaces inflationnistes. Mais la<br />

dégradation de la situation économique dans la zone euro<br />

et la crise de la dette l’ont poussée à faire machine arrière en<br />

procédant au mouvement inverse avec une baisse en novembre<br />

et en décembre, ramenant son taux directeur à 1 %.<br />

La BCE a par ailleurs poursuivi les injections de liquidités au<br />

système bancaire et les a amplifiées au second semestre<br />

avec des mesures "non conventionnelles" (achat de dettes<br />

souveraines, de covered bonds et opération de refinancement<br />

à trois ans).<br />

En France, l’évolution des taux aura été la suivante :<br />

Euribor 3 mois TEC 10*<br />

03/01/<strong>2011</strong> 1,001 % 3,34 %<br />

01/03/<strong>2011</strong> 1,096 % 3,57 %<br />

01/06/<strong>2011</strong> 1,434 % 3,44 %<br />

01/09/<strong>2011</strong> 1,543 % 2,88 %<br />

01/12/<strong>2011</strong> 1,469 % 3,22 %<br />

*TEC 10 : emprunts d’État à 10 ans<br />

L’accroissement des taux courts (E3M) traduit un certain climat<br />

de défiance au sein du marché interbancaire.<br />

Inflation française : hausse tout au long de l’année<br />

La tendance de l’inflation aura été haussière toute l’année<br />

<strong>2011</strong>. Les deux principales causes en sont l’énergie (+9,3 %) et<br />

les produits alimentaires (+3,3 %). En définitive, l’inflation aura<br />

progressé en moyenne de 2,1 % sur l’exercice et en glissement<br />

de 2,5 %.<br />

Livret A : un placement plébiscité par les épargnants<br />

Après deux hausses de 0,25 % en février et août, le taux<br />

d’intérêt du livret A s’est établi à 2,25 % (taux qui n’avait plus<br />

été atteint depuis mai 2009).<br />

<strong>2011</strong> aura été une année record en termes de collecte pour<br />

le livret A, celle-ci s’élevant à 17,38 Mds€. L’encours du<br />

Livret A et de livrets assimilables atteint désormais<br />

286,8 Mds€. À noter que sur cette année, la collecte de<br />

l’assurance vie aura été particulièrement faible.<br />

Rappelons que le taux du livret A est égal, après arrondi<br />

au quart de point le plus proche, au chiffre le plus élevé<br />

entre d’une part la moyenne mensuelle de l’Euribor 3 mois, de<br />

l’Eonia et de l’inflation et d’autre part l’inflation majorée d’un<br />

quart de point (0,25 %), le Gouverneur de la <strong>Banque</strong> de France<br />

gardant toutefois le pouvoir d’invoquer des circonstances<br />

exceptionnelles pour proposer au Ministre de l’Économie un<br />

taux différent.<br />

Concurrence sur produits <strong>BFM</strong><br />

Il convient de souligner les fortes évolutions du marché qui<br />

sont apparues en <strong>2011</strong>. En effet, le crédit à la consommation a<br />

connu un nouvel acteur avec la <strong>Banque</strong> Postale et la réforme de<br />

la loi Lagarde s’est traduit par le report de l’activité de crédits<br />

renouvelables vers celle de prêts personnels amortissables d’un<br />

certain nombre d’acteurs.<br />

Quant aux livrets, les futures règles en matière de liquidité<br />

renforcent l’appétence des banques pour ce type d’épargne<br />

bilantielle.<br />

13 <strong>Banque</strong> <strong>Fédérale</strong> <strong>Mutualiste</strong>

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