(quelques) chiffres - A.HAUSER SA

Dans les bâtiments publics, le bois offre une
réponse idéale aux besoins de convivialité et d’ambiance.
A cet égard, la reconversion du stand de
Moutier en apporte une preuve. Que ce soit par
l’exemple ou par un travail de conviction, je souhaite
dans les années à venir pouvoir contribuer à une
pleine prise de conscience des avantages,en termes
de relation et d’activité humaines, que peuvent présenter
des ouvrages en bois. Comme j’ai déjà fréquemment
été appelé à le faire, je suis prêt à m’investir
dans des démarches de recherche et d’optimisation
de solutions constructives en rapport avec
des projets de toute nature. Cela représente en fait
une continuité, puisqu’en 1905 mon arrière-grandpère
s’investissait déjà de la sorte dans l’étude de la
structure du futur stand de tir.
Passionné par la remise en état du patrimoine
ancien ou récent, je considère comme un privilège
chaque occasion d’intervenir sur des objets
ayant traversé les décennies, voire les siècles. A
l’heure du jetable,ces vénérables constructions sont
révélatrices d’un savoir-faire ancestral qui mérite
notre admiration. C’est avec enthousiasme que je
chercherai à relever les prochains défis destinés à
assurer la pérennité de riches témoins du passé, en
mettant à profit les expériences acquises dans ce
domaine délicat.
S’il est une vertu qui se raréfie de nos jours,
c’est bien celle du «répondant», c’est-à-dire de l’attention
que l’on voudra bien accorder à votre requête
ou à votre attente. Combien de services faut-il
demander deux ou trois fois, avant qu’une amorce
de réaction n’apparaisse, pour n’obtenir qu’un semblant
de réponse sans grand rapport avec ce que
vous attendiez… Cette déplorable situation m’incite
à continuer de fixer le répondant comme une prio-
rité. Même s’il faut un peu de temps (condition du
reste incontournable si l’on souhaite offrir des
réponses fondées),une requête a droit,par principe,
à de la considération: à quoi bon investir dans la
publicité si les sollicitations qui s’ensuivent sont
traitées de manière superficielle?
Dans une entreprise familiale se pose, à
chaque génération, la question sensible de la succession
de l’un des fils (ou fille), question pleine
d’actualité. Pour l’heure, aucun de mes trois enfants
ne manifeste d’intérêt pour l’entreprise et, pour les
deux garçons, leurs engagements dans d’autres
voies sont déjà sérieux. Cela influencera inévitablement
les options futures et laisse finalement la porte
ouverte à de nombreuses formules. Il est, à Moutier
et ailleurs, des entreprises existant depuis plusieurs
générations et ayant changé à chaque fois de nom!
Compte tenu de l’analyse qui précède, je
m’attacherai à rendre possible l’avenir de l’entreprise
à laquelle mes ancêtres ont tout donné, en assurant
avec un authentique désir de sérieux un service
de proximité, de qualité, qui soit souple, au plus
près des attentes de nos clients, à taille humaine et
rendant au bois l’hommage qui lui revient.
● Philippe Hauser
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