(quelques) chiffres - A.HAUSER SA

L’atelier de menuiserie dans les années 40 Otto Hauser avec un accordéon de sa fabrication
objets difficiles et réclamant une finition ou un soin
particuliers l’attirent tout spécialement. Ses centres
d’intérêt ne se limitent toutefois pas à la charpenterie.
La plupart de ceux qui en gardent le souvenir
associent immédiatement le personnage à l’accordéon,instrument
auquel il consacra une grande partie
de son temps, non seulement en tant qu’interprète
virtuose (il enregistrera des disques 78 tours),
mais également comme constructeur. Il s’initie au
métier de facteur d’accordéons dans la région de
Crémone en Italie, puis laisse libre cours à son ingéniosité
pour développer et construire un clavier différent
de celui de l’accordéon traditionnel, incitant
le musicien à quitter les doigtés standard. Il subsiste
peu d’exemplaires de ces joyaux construits par
Otto.A la fin des années 30, il acquiert une caméra
8 mm,immortalisant toutes sortes de reflets de la vie
de l’époque. Passionné par les jeux d’habileté,
d’acrobatie,de prestidigitation et en 3 dimensions,il
crée, perfectionne, parfois tente la commercialisation
d’objets en tous genres. Le «nœud de sorcier»
l’intéresse particulièrement et il construira plusieurs
variantes de ces casse-tête dont l’un, paraît-il,
n’aurait pu être remonté sans instructions que par
une seule personne: André Bechler. Sitôt l’idée
germe dans son esprit que déjà elle se matérialise
dans un ustensile réalisé la plupart du temps en
bois,mais aussi sous la forme de machines (dont certaines
sont encore utilisées à l’heure actuelle), d’accessoires
ou d’outils. Son art s’exprime également
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dans le tournage du bois où il réalise quelques chefsd’œuvre,
dont des lampes comportant des éléments
hélicoïdaux droits, coniques ou courbes, percés sur
toute leur longueur pour le passage des fils électriques…
Trucs et astuces dirigent sa vie au point
que d’innombrables notes sont griffonnées sur des
planchettes, des gabarits, des morceaux de carton,
des coins de plans, parfois camouflés dans un classeur
intitulé «Secrets de charpente»… Au début des
années 50, l’occasion d’un séjour à l’hôpital dans la
Otto Hauser et l’un de ses innombrables «brevets»…