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Rapport de stage - DREAL Languedoc-Roussillon

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Mémoire <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> Fin d’Etu<strong>de</strong> ENGEES – UDS – <strong>DREAL</strong> LR<br />

Après correction <strong>de</strong>s erreurs <strong>de</strong> mesures et suppression <strong>de</strong>s courbes présentant <strong>de</strong>s<br />

singularités telles que celle présentée en Figure 24 Annexe 13, la modélisation menée sur 20<br />

courbes restantes <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2002-2003 a apporté les résultats présentés dans le Tableau 11<br />

suivant :<br />

Tableau 11 : Statistiques sur les erreurs relatives commises lors <strong>de</strong> la modélisation<br />

Valeur absolue <strong>de</strong>s erreurs<br />

relatives en %<br />

Calculs bruts Tendance<br />

O2 Saturation O2 Saturation<br />

moyenne 5,38 4,70 9,02 7,83<br />

maximum 17,70 15,30 27,57 26,93<br />

minimum 0,00 0,98 0,53 0,77<br />

écart type 4,42 3,84 6,86 6,00<br />

médiane 4,16 2,95 7,53 6,29<br />

quartile 25% 2,49 2,14 4,30 4,81<br />

quartile 50% 4,16 2,95 7,53 6,29<br />

quartile 75% 8,13 6,54 12,09 9,66<br />

quartile 100% 17,70 15,30 27,57 26,93<br />

écart interquartile<br />

(coefficient <strong>de</strong> diffusion)<br />

5,65 4,40 7,79 4,85<br />

Il ressort que pour cette méthodologie <strong>de</strong> modélisation, il est mieux <strong>de</strong> travailler<br />

uniquement avec les données brutes <strong>de</strong> calcul : pour ¼ <strong>de</strong>s stations seulement l’utilisation d’une<br />

courbe <strong>de</strong> tendance permet <strong>de</strong> diminuer l’erreur commise. Il ressort également qu’un travail sur<br />

les données <strong>de</strong> saturation donne <strong>de</strong>s résultats plus précis que sur <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> concentration<br />

en oxygène. La moyenne <strong>de</strong>s erreurs est plus basse mais surtout l’écart type est plus faible : on<br />

minimise l’intervalle d’erreur { appliquer { la valeur acquise pour obtenir un diagnostic : la<br />

fiabilité est plus élevée.<br />

Pour les ¾ <strong>de</strong>s stations, l’erreur commise est inférieure { 6% en valeur absolue. Pour 18<br />

stations sur 20 (95% <strong>de</strong>s cas), la modélisation <strong>de</strong> la saturation est optimiste : elle sous estime la<br />

valeur <strong>de</strong> la variation sur la journée. Ainsi, la valeur obtenue par modélisation doit toujours être<br />

majorée <strong>de</strong> l’écart type observé.<br />

En revanche, cette méthodologie induit toujours <strong>de</strong>s erreurs importantes si on raisonne<br />

sur chaque valeur <strong>de</strong> façon indépendante. Ainsi, pour les données <strong>de</strong> saturation à comparer<br />

simultanément avec les données <strong>de</strong> pH, il est obligatoire <strong>de</strong> continuer à faire <strong>de</strong>s mesures<br />

directes au moment opportun, c’est { dire dans le milieu <strong>de</strong> l’après midi pour la plupart <strong>de</strong>s<br />

cours d’eau.<br />

La méthodologie donne donc <strong>de</strong>s résultats très satisfaisants à condition <strong>de</strong> connaître<br />

parfaitement les caractéristiques (d’horaires et d’évolution) du cycle. La solution envisagée pour<br />

pallier le problème <strong>de</strong> la variabilité <strong>de</strong>s allures <strong>de</strong> courbes ainsi que <strong>de</strong>s heures d’occurrence <strong>de</strong>s<br />

extremums, est d’effectuer, en début <strong>de</strong> campagne <strong>de</strong> mesures, un relevé <strong>de</strong>s saturations en<br />

continu pour définir, en fonction <strong>de</strong> l’allure <strong>de</strong> la courbe, { quels moments <strong>de</strong> la journée il faudra<br />

échantillonner par la suite. En effet, chaque cours d’eau possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s caractéristiques qui lui sont<br />

propres, qu’on pourrait considérer comme une empreinte digitale. F. MOATAR (MOATAR et al.,<br />

1999) estime que les cycles journaliers conservent la même allure, celle présentée en Figure 7,<br />

avec <strong>de</strong>s heures d’extremum stables durant plusieurs mois <strong>de</strong> l’année correspondant { <strong>de</strong>s<br />

pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> régime hydraulique stable. D’après elle, cette constatation est vérifiée pour une<br />

gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s rivières françaises.<br />

Le phénomène d’eutrophisation se produisant particulièrement en été, les conditions<br />

hydrauliques sont considérées constantes pour la région <strong>Languedoc</strong> <strong>Roussillon</strong> et sur les mois<br />

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