Rapport de stage - DREAL Languedoc-Roussillon
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Mémoire <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> Fin d’Etu<strong>de</strong> ENGEES – UDS – <strong>DREAL</strong> LR<br />
temps <strong>de</strong> travail que cela nécessite (monopolisation d’un agent toute une journée) et d’autre<br />
part parce que cela suppose <strong>de</strong> travailler en continu y compris la nuit.<br />
Les publications (BARTHELEMY & GOUBIER, 1991), (VILLENEUVE et al., 2006),<br />
(MOATAR et al., 2009), (RABOUILLE et al., 2005), (RABOUILLE et al., 2006), (POGUE &<br />
ANDERON, 1995) et (L. WALKER ASSOC., 2008) ont fourni plusieurs courbes <strong>de</strong> cycles<br />
nycthéméraux obtenues par mesure en continu automatisée, et ce dans le cadre d’étu<strong>de</strong>s<br />
particulières sur <strong>de</strong>s cours d’eau ou <strong>de</strong>s plans d’eau. Les paramètres ont été mesurés pour les<br />
étu<strong>de</strong>s sans pour autant être le sujet <strong>de</strong> celles-ci. Les courbes sont journalières (7 courbes) ou<br />
pluri-journalières (22 cycles journaliers pour 4 chroniques <strong>de</strong> données).<br />
On remarque que les cycles ont, pour la gran<strong>de</strong> majorité, une allure régulière et<br />
assimilable { une sinusoï<strong>de</strong> (polynôme d’ordre 6) comme présenté Figure 7 :<br />
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Figure 7 : Allure générale d'un cycle nycthéméral <strong>de</strong> l'oxygène (bibliographie)<br />
Le cycle ci-<strong>de</strong>ssus est composé d’une phase d’augmentation <strong>de</strong> la concentration en<br />
oxygène pendant la journée (1) et <strong>de</strong> diminution la nuit (2).<br />
Cette allure régulière donne l’idée <strong>de</strong> reconstruire les cycles nycthéméraux dans leur<br />
globalité à partir <strong>de</strong> 3 mesures faites dans la journée. Vient alors immédiatement la conclusion<br />
qu’il est indispensable <strong>de</strong> connaître l’heure d’occurrence <strong>de</strong>s extrema journaliers pour<br />
modéliser l’ensemble <strong>de</strong> la courbe { partir <strong>de</strong> trois points : il faut prendre au moins une mesure<br />
lors du pic <strong>de</strong> l’après-midi. Pour la courbe ci-<strong>de</strong>ssus, en prenant les mesures à midi, 19h et<br />
minuit (indiqués en rouge sur le graphique), il est possible <strong>de</strong> calculer les pentes d’augmentation<br />
et <strong>de</strong> diminution <strong>de</strong> la concentration. Ensuite, en utilisant une simple relation linéaire, il est<br />
possible <strong>de</strong> calculer une estimation <strong>de</strong> la concentration à 7h. Pour toutes les courbes disponibles,<br />
le même travail est effectué en adaptant à chaque fois les heures <strong>de</strong> prélèvement en fonction <strong>de</strong><br />
l’heure du maximum.<br />
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