Rapport de stage - DREAL Languedoc-Roussillon
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Mémoire <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> Fin d’Etu<strong>de</strong> ENGEES – UDS – <strong>DREAL</strong> LR<br />
Résumé<br />
Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la mise en place d’un réseau <strong>de</strong> mesure d’évaluation <strong>de</strong>s<br />
processus dystrophiques en rivières du <strong>Languedoc</strong> <strong>Roussillon</strong><br />
L’eutrophisation est un phénomène naturel <strong>de</strong> prolifération végétale due à une forte<br />
disponibilité en nutriments. Il peut être accéléré voire aggravé par les activités <strong>de</strong> l’homme. Il<br />
peut s’agir alors d’un processus dystrophique conduisant { un déséquilibre du milieu et<br />
provoquant la disparition <strong>de</strong> certaines espèces.<br />
En 1991, l’Europe adopte <strong>de</strong>ux directives <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement qui posent<br />
<strong>de</strong>s contraintes plus fortes dans les zones où le risque d’eutrophisation est présent : les zones<br />
sensibles (Directive Eaux Résiduaires Urbaines) et les zones vulnérables (Directive Nitrates).<br />
Ces législations imposent <strong>de</strong> savoir où sont les zones à risque ou à phénomène avéré et celles où<br />
les contraintes plus strictes n’ont pas lieu d’être. La délimitation <strong>de</strong> ces zones doit être<br />
réalisée/révisée tous les 4 ans par les services <strong>de</strong> l’Etat tels que les Directions Régionales <strong>de</strong><br />
l’Environnement, <strong>de</strong> l’Aménagement et du Logement (<strong>DREAL</strong>).<br />
Actuellement ce sont les réseaux <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> surveillance, créés au titre <strong>de</strong> la Directive<br />
Cadre sur l’Eau (DCE) qui servent { classer les zones. Or, ces réseaux, adaptés aux exigences <strong>de</strong> la<br />
DCE, ne sont pas structurés pour mettre en évi<strong>de</strong>nce les phénomènes d’eutrophisation. Une<br />
étu<strong>de</strong> menée sur les données disponibles montre que beaucoup <strong>de</strong> paramètres physicochimiques<br />
et biologiques sont mesurés sans pour autant donner d’informations sur l’état<br />
trophique <strong>de</strong>s cours d’eau. Seul l’indice relié aux macrophytes, l’IBMR, conçu pour évaluer la<br />
trophie d’un cours d’eau semble pouvoir donner une information pertinente mais sans être<br />
totalement fiable ni se suffire à lui même. Il faut donc revoir les réseaux existants si on veut<br />
produire une cartographie incontestable.<br />
A l’issue <strong>de</strong> ce travail, <strong>de</strong>ux voies d’amélioration sont proposées :<br />
- Possibilité d’exploiter plus précisément les données acquises dans le cadre <strong>de</strong>s<br />
réseaux actuels (diatomées).<br />
- Ajout <strong>de</strong>s mesures du cycle nycthéméral <strong>de</strong> l’oxygène et modification <strong>de</strong><br />
certaines modalités <strong>de</strong> mesures : présentation <strong>de</strong> scénarii avec estimation<br />
financière.<br />
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