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Rapport de stage - DREAL Languedoc-Roussillon

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Mémoire <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> Fin d’Etu<strong>de</strong> ENGEES – UDS – <strong>DREAL</strong> LR<br />

De même, pour le taxon codé APED, la fréquence d’apparition est environ 6 fois plus<br />

importante dans le groupe <strong>de</strong>s stations eutrophes que dans le groupe oligotrophe. L’effectif<br />

moyen est également plus <strong>de</strong> 2 fois plus important dans les stations eutrophes. On conclut donc<br />

que ce taxon affectionne plus les conditions eutrophes qu’oligotrophes et sa présence pourrait<br />

indiquer une tendance du milieu { l’eutrophie.<br />

Il faut noter que dans les <strong>de</strong>ux cas, pour l’exploitation <strong>de</strong>s listes floristiques d’une station,<br />

les effectifs sont très importants car ils permettent <strong>de</strong> déterminer si le taxon est dominant (et<br />

donc adapté au milieu) ou s’il est représenté par un nombre plus faible d’individus.<br />

En résumé, la présence sur une station <strong>de</strong>s taxons ADPY, ADSU et CPLI avec un effectif<br />

important indique <strong>de</strong> façon certaine que la station échantillonnée a un statut oligotrophe. De la<br />

même façon, la présence significative <strong>de</strong>s taxons ESBM et NAMP démontre un statut eutrophe.<br />

Les conclusions tirées <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> ces taxons sont très fiables.<br />

La présence <strong>de</strong>s taxons ADMI et APED tend à indiquer que la station échantillonnée a un<br />

statut respectivement oligotrophe et eutrophe. Cependant, pour ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers taxons,<br />

aucune conclusion incontestable ne peut être prononcée. Une tendance est affichée sans pour<br />

autant donner une preuve indubitable.<br />

Pour terminer sur les diatomées, pour tester nos observations les prélèvements ayant un<br />

mauvais IBMR et <strong>de</strong>s indices diatomiques mauvais sont sélectionnés. Le Tableau 8 suivant<br />

reprend les compositions diatomiques <strong>de</strong>s 8 prélèvements répondant aux critères.<br />

Tableau 8 : Taxons <strong>de</strong> 8 stations à IBMR et indices diatomées mauvais<br />

1 2 3 4 5 6 7 8<br />

NIFR (145)<br />

EOMI (50)<br />

NAMP (41)<br />

ESBM (36)<br />

PLFR (33)<br />

APED (23)<br />

NPAL (94)<br />

ESBM (75)<br />

GPAS (39)<br />

SPUP (35)<br />

NAMP (33)<br />

ESBM (264)<br />

NAMP (35)<br />

GPAS (57)<br />

EOMI (53)<br />

CPLE (41)<br />

APED (37)<br />

NAMP (29)<br />

DCOF (28)<br />

NPAL (20)<br />

EOMI (109)<br />

APED (58)<br />

NAMP (39)<br />

SELL (25)<br />

CPLE (22)<br />

EOMI (128)<br />

APED (51)<br />

NINC (40)<br />

EOLI (20)<br />

NAMP (20)<br />

ESBM (59)<br />

NAMP (58)<br />

LGOE (58)<br />

GPAR (55)<br />

PLFR (25)<br />

NCRY (25)<br />

NVEN (22)<br />

NPAL (20)<br />

Lecture du tableau : en rouge les taxons indicateurs d’eutrophie<br />

en orange les taxons plutôt indicateurs d’eutrophie<br />

en violet les taxons uniquement présents dans les stations eutrophes<br />

ESBM (63)<br />

NIFR (57)<br />

PTLA (56)<br />

PLFR (46)<br />

EOMI (43)<br />

Pour ces prélèvements, il y a toujours au moins un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux taxons dont la présence est<br />

indicatrice <strong>de</strong> niveau trophique élevé et ce généralement avec <strong>de</strong>s abondances importantes,<br />

excepté pour la 6 ème station. Ceci confirme donc les conclusions précé<strong>de</strong>ntes.<br />

Commentaire :<br />

Après discussion avec le spécialiste <strong>de</strong>s diatomées <strong>de</strong> la <strong>DREAL</strong>, il faut nuancer un peu<br />

les conclusions obtenues. Il s’avère que les taxons ESBM et NAMP sont très présents dans les<br />

cours d’eau <strong>de</strong> mauvaise qualité physico-chimique, pollués par les rejets urbains, même s’il n’y a<br />

pas <strong>de</strong> phénomène d’eutrophisation. Ils sont plutôt indicateurs <strong>de</strong> saprobie, c’est { dire <strong>de</strong><br />

pollution organique.<br />

Le taxon CPLI a longtemps été classé eutrophe à cause <strong>de</strong> difficultés taxonomiques et<br />

confusion avec d’autres taxons mais les recherches actuelles démontrent une tendance { le<br />

trouver en tête <strong>de</strong> bassin versant, normalement peu pollué. Cela confirme donc sa qualité<br />

d’indicateur d’oligotrophie.<br />

Le taxon APED a toujours été classifié comme eutrophe ou tolérant et est le taxon qui se<br />

rapproche le plus d’un indicateur d’eutrophie.<br />

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