Etude du comportement dynamique linéaire et non-linéaire d'un ...
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Comme les équations <strong>du</strong> mouvement le laissaient prévoir, nous observons un<br />
couplage entre le mode de battement collectif - Batt. C - <strong>et</strong> le mode de pompage de la<br />
structure - Tz -. Ce couplage apparaît pour ane vitesse de rotation <strong>du</strong> rotor de 26 rad/s qui<br />
est sensiblement égale à la valeur nominale de rotation. A priori ce couplage peut être néfaste<br />
pour le <strong>comportement</strong> vibratoire de l'appareil. En eff<strong>et</strong>, l'énergie contenue dans le rotor <strong>et</strong><br />
plus particulièrement sur le premier mode de battement des pales va exciter le mode de<br />
pompage de la structure. Cependant, ce couplage ne crée pas d'instabilité puisque le<br />
diagramme des amortissements montre seulement un échange entre ces deux modes sans<br />
atteindre le domaine d'instabilité. Par contre, puisque ce couplage a lieu à la valeur nominale<br />
de la vitesse <strong>du</strong> rotor, il y a création <strong>du</strong>ri fort niveau vibratoire selon Z dans la cabine.<br />
Si nous nous intéressons maintenant au mode de battement progressif, nous<br />
constatons qu'il se couple fortement d'abord avec le mode de roulis vers 2 = 5 rad/s puis<br />
avec le mode de tangage vers = 9 rad/s. Ces couplages apparaissent aussi sur le<br />
diagramme des amortissements mais ils ne créent pas d'instabilité. De plus, étant donné que<br />
ils ont lieu loin de la valeur nominale de rotation <strong>du</strong> rotor, ces deux couplages ne vont pas<br />
participer de manière significative à la <strong>dynamique</strong> de l'appareil.<br />
Le mode de battement régressif se couple aussi avec les modes de roulis <strong>et</strong> de<br />
tangage. Par contre, ces couplages sont plus difficiles à visualiser puisque les courbes des<br />
fréquences ne se croisent pas : les couplages se pro<strong>du</strong>isent sur des plages de fréquence<br />
beaucoup plus éten<strong>du</strong>es que dans le cas <strong>du</strong> mode progressif. Cependant le couplage<br />
Battement régressif - Tangage a lieu sur une plage de fréquence qui englobe la valeur nominale<br />
de la rotation <strong>du</strong> rotor. Il y aura donc excitation <strong>du</strong> mode de tangage de la structure <strong>et</strong><br />
augmentation <strong>du</strong> niveau vibratoire correspondant sur le fuselage.<br />
D'autre couplages <strong>du</strong> même type peuvent apparaître si nous pre<strong>non</strong>s en<br />
compte des modes de battement <strong>et</strong> des modes de translation de fuselage d'ordre supérieur.<br />
Cependant, le premier mode de battement des pales est le plus énergétique <strong>et</strong> le plus proche<br />
en fréquence des premiers modes de fuselage. Les couplages plus haut en fréquence ont donc<br />
peu de chances de participer de manière significative au niveau vibratoire de l'hélicoptère ni<br />
de générer des instabilités vibratoires. Ainsi, nous pouvons conclure que les modes de<br />
battement participent au niveau vibratoire de la cabine par l'intermédiaire des mouvements<br />
de pompage <strong>et</strong> de tangage de la tête rotor mais qu'ils ne sont pas la cause <strong>d'un</strong>e instabilité<br />
éventuelle.<br />
Chapitre 3 : Couplage Rotor - Structure 149