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Statistiques du commerce international de marchandises - Manuel des

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118. Biens utilisés en tant que supports d’information<br />

et <strong>de</strong> logiciels [SCIM, Rev.2, par. 27 et 123 b]. L’expression<br />

« usage général ou commercial » s’applique à <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

à la disposition <strong>de</strong> tout utilisateur. Ces articles doivent<br />

être traités comme <strong>de</strong>s <strong>marchandises</strong> et leur valeur statistique<br />

doit être calculée à partir <strong>de</strong> leur prix réel intégral, comprenant<br />

le coût <strong>de</strong>s matières et <strong>de</strong>s logiciels. Les statisticiens<br />

doivent vérifier auprès <strong>de</strong> la douane si les déclarations<br />

<strong>de</strong> <strong>marchandises</strong> présentées dans le cas <strong>de</strong>s mouvements<br />

<strong>de</strong> <strong>marchandises</strong> relevant <strong>de</strong> cette catégorie satisfont aux<br />

impératifs statistiques. La publication SCIM, Rev. 2 exclut<br />

<strong>de</strong>s statistiques <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> : a) les disquettes ou cédéroms<br />

servant <strong>de</strong> supports à <strong>de</strong>s logiciels ou <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> données<br />

réalisés sur comman<strong>de</strong>; b) les ban<strong>de</strong>s audio et vidéo contenant<br />

<strong>de</strong>s enregistrements originaux; et c) les plans réalisés<br />

sur comman<strong>de</strong>, tous ces articles étant traités comme relevant<br />

<strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>de</strong>s services.<br />

119. Biens à transformer [SCIM, Rev.2, par. 28 et<br />

123 c]. Relèvent <strong>de</strong> cette catégorie les <strong>marchandises</strong> qui entrent<br />

dans la zone <strong>de</strong> libre circulation et <strong>de</strong>s zones franches<br />

in<strong>du</strong>strielles d’un pays ou qui les quittent au titre <strong>de</strong>s régimes<br />

douaniers d’admission ou d’exportation pour perfectionnement<br />

actif ou passif, à l’exception <strong>de</strong>s <strong>marchandises</strong><br />

déclarées comme <strong>marchandises</strong> à réparer (voir par. 131 plus<br />

loin) 70 . En relèvent également les <strong>marchandises</strong> qui entrent<br />

dans une partie quelconque <strong>du</strong> territoire économique d’un<br />

pays ou qui la quittent pour transformation et réexportation<br />

ultérieure, mais auxquelles ne s’applique pas le régime <strong>du</strong><br />

perfectionnement actif ou passif, pour autant que cette transformation<br />

ne se limite pas à <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> simple manutention<br />

associées à un stockage temporaire et au transport<br />

à <strong>de</strong>stination d’un pays tiers. Dans le cas d’opérations <strong>de</strong><br />

simple manutention, les <strong>marchandises</strong> doivent être traitées<br />

comme <strong>de</strong>s admissions/expéditions temporaires et ne doivent<br />

pas être enregistrées dans les statistiques <strong>du</strong> <strong>commerce</strong>.<br />

Les <strong>marchandises</strong> à transformer avant expédition doivent<br />

être évaluées sur une base brute.<br />

120. Biens qui franchissent les frontières à la suite <strong>de</strong><br />

transactions entre une société mère et ses entreprises d’investissement<br />

direct (filiales, succursales) [SCIM, Rev.2,<br />

par. 29]. Ces transactions doivent être évaluées en respectant<br />

les mêmes principes que pour les autres transactions, c’est-àdire<br />

en appliquant les règles d’évaluation en douane définies<br />

dans l’Accord <strong>de</strong> l’OMC relatif à l’évaluation (SCIM, Rev.2,<br />

annexe C). Toutefois, en raison <strong>de</strong> l’existence d’éventuels<br />

prix <strong>de</strong> cession interne entre entreprises <strong>de</strong> ce type, les<br />

statisticiens doivent examiner les relevés douaniers disponibles<br />

et procé<strong>de</strong>r aux ajustements nécessaires si <strong>de</strong>s<br />

informations complémentaires peuvent être tirées <strong>de</strong><br />

l’analyse d’autres données provenant <strong>du</strong> système douanier<br />

lui-même ou <strong>de</strong> l’utilisation d’autres sources (par<br />

exemple, les valeurs unitaires extraites d’autres relevés<br />

douaniers ou <strong>de</strong> sociétés). Les statisticiens doivent appliquer<br />

les mêmes recommandations figurant dans la publication<br />

SCIM, Rev. 2 relatives à la classification, à l’éva-<br />

70 La maquiladora mexicaine est un exemple <strong>de</strong> perfectionnement actif :<br />

il s’agit d’une entreprise spécialisée dans la transformation et le montage <strong>de</strong><br />

<strong>marchandises</strong> importées dans le but <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s <strong>marchandises</strong> à exporter<br />

(voir annexe D.4 plus loin).<br />

26<br />

luation et à la ventilation par pays partenaire que dans le<br />

cas <strong>de</strong>s autres <strong>marchandises</strong>.<br />

121. Biens relevant d’une « location financière »<br />

[SCIM, Rev.2, par. 35 et annexe A, par. 7 c]. Pour garantir<br />

la cohérence interne <strong>de</strong>s statistiques nationales, les statisticiens<br />

doivent déterminer que <strong>de</strong>s <strong>marchandises</strong> font<br />

l’objet d’un contrat <strong>de</strong> « location financière » en utilisant<br />

la définition acceptée dans le système <strong>de</strong> statistiques <strong>de</strong> la<br />

comptabilité nationale et <strong>de</strong> la balance <strong>de</strong>s paiements <strong>du</strong><br />

pays considéré. Si une telle définition n’est pas disponible,<br />

les statisticiens doivent appliquer les recommandations<br />

figurant dans la publication SCIM, Rev.2, par. 35<br />

et annexe A, par. 7 c. Cette <strong>de</strong>rnière reprend la définition <strong>de</strong><br />

la location financière énoncée dans la publication MBP5 71 .<br />

La publication SCIM, Rev.2 indique également que « dans<br />

certains cas, la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat <strong>de</strong> location peut servir à distinguer<br />

une “location financière” (au moins un an) d’une “location-exploitation”<br />

(moins d’un an) », encore que le MBP5<br />

ne propose pas un tel critère. Les statisticiens doivent enregistrer<br />

les <strong>marchandises</strong> expédiées hors d’un pays<br />

en vertu d’un contrat <strong>de</strong> « location financière » en tant<br />

qu’exportations (en tant qu’importations par le pays <strong>de</strong>stinataire),<br />

et les mêmes <strong>marchandises</strong> réexpédiées vers<br />

le pays d’origine après l’expiration <strong>du</strong> contrat en tant<br />

qu’importations (en tant qu’exportations par le pays <strong>de</strong>puis<br />

lequel elles sont réexpédiées). Il est recommandé aux<br />

statisticiens <strong>de</strong> coopérer avec les administrations douanières<br />

<strong>de</strong> façon que les relevés douaniers puissent ai<strong>de</strong>r<br />

à i<strong>de</strong>ntifier les <strong>marchandises</strong> franchissant les frontières<br />

au titre <strong>de</strong> la « location financière » (et après l’expiration<br />

<strong>du</strong> contrat), éventuellement en application d’un régime<br />

douanier distinct. Les statisticiens doivent avoir recours<br />

aux enquêtes auprès <strong>de</strong>s entreprises ou à d’autres sources<br />

d’information si les relevés douaniers ne fournissent<br />

pas d’informations suffisantes. Les <strong>marchandises</strong> franchissant<br />

les frontières au titre <strong>de</strong> la « location-exploitation » doivent<br />

être exclues <strong>de</strong>s statistiques <strong>du</strong> <strong>commerce</strong>.<br />

122. Navires, aéronefs et autres équipements mobiles<br />

(SCIM, Rev.2, par. 36). Si la douane n’établit pas <strong>de</strong> relevés<br />

concernant le mouvement <strong>de</strong> ces <strong>marchandises</strong>, les statisticiens<br />

doivent recourir à d’autres sources <strong>de</strong> données (voir<br />

par. 83 à 88 ci-<strong>de</strong>ssus). Il est recommandé aux statisticiens<br />

<strong>de</strong> considérer que la date d’enregistrement doit coïnci<strong>de</strong>r<br />

avec celle <strong>du</strong> changement <strong>de</strong> propriété.<br />

123. Satellites et lanceurs. Les satellites, lanceurs <strong>de</strong><br />

satellites ou éléments <strong>de</strong> satellite ou <strong>de</strong> lanceur peuvent<br />

être comptabilisés comme indiqué dans les exemples suivants<br />

72 :<br />

Exemple 1. Un satellite fabriqué dans le pays A et transporté<br />

dans le pays B aux fins <strong>de</strong> lancement sans changement<br />

<strong>de</strong> propriété doit être considéré dans le pays A comme une<br />

opération interne ne relevant pas <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> extérieur (par<br />

analogie avec les navires se rendant dans les eaux <strong>international</strong>es<br />

et y <strong>de</strong>meurant). L’entrée <strong>du</strong> même satellite dans le<br />

pays B doit être considérée comme une admission temporaire<br />

et ne doit pas être incluse dans les importations. Le lan-<br />

71 MBP5, par. 206.<br />

72 Selon la pratique en vigueur aux Etats-Unis.

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