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la harpe. cours de littérature - Notes du mont Royal

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ANCIENS. - PHILOSOPHIE<br />

£ ï ^ " ' " ^ ab80,unM «* ^probable que<br />

I un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux en sût plus que l'autre. De ce que<br />

tous <strong>de</strong>ux furent longtemps sans rien dire il conclut<br />

qu'« «/a* *>«, douter ou'ils n^fauZ<br />

re<strong>mont</strong>rance^< plu, énergique,, et il assie que<br />

c est <strong>la</strong> ce que Tacite lui faU entendre. Ensuite<br />

v.ent un paragraphe sur <strong>la</strong> force <strong>du</strong>tilence. Enfin,<br />

après s être récné sur l'audace ,acrilëge d'ajouter<br />

ZSÎ.TJV?* <strong>de</strong>Taclte ' B substitae •« I<br />

narré a celui <strong>de</strong> l'historien. Il fait dire à Néron ces<br />

mots en guillemets : '<br />

«surfait « : « Que rawaMto Àgériooa. un <strong>de</strong>.*nv»u*- .<br />

«•«rd.etqu'ette «MUporté <strong>la</strong> peine <strong>de</strong>lnl?^ m ~<br />

<strong>de</strong>saccosauo.» renouvelée, <strong>de</strong> plus iota: - QaïffS<br />

Prttendo au partage <strong>de</strong> l'empire, voulu forcer le^J£<br />

Prenne, <strong>de</strong> prêter un Uent a iïïÏÏfït<br />

J^rerjdari le sénat et .e peapte „ K ' £ t<br />

»ri» mcè. <strong>de</strong> ses entreprise. l'eratt S e !!!£<br />

Or, a n'y a pas un mot <strong>de</strong> tout ce<strong>la</strong> dans Tacite •<br />

2:t£l m ^l*"** é *» te aux député, <strong>de</strong>s nation.» . H atuSt S<br />

«directement le règne <strong>de</strong> C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>, rejetant m 2 S<br />

tajrtw. <strong>de</strong> ce temps-là, et rappe<strong>la</strong> „ J^ÏÏ*<br />

?»'* »«•*•Néron il attribuait M mort à <strong>la</strong> fortune Ptl»Mnne M»!. , «Ti<br />

quelqu'und'w«««t„»M- !i.„ l,qne Plus terrible pour £T^TlZ£Z ^ T ^ / ^ ^ - ^*?"** Z «•*• *<br />

plus excusable. Mais il a oublié qu'alors c'était Né- TS^JÎZF^*!"'***""'**»*•*,<br />

ron lui-même qui avait peur, parce Jil se crovalt ^oZSZ^t-**"<br />

* rw»»*î r«^c oui H sg croyait<br />

en danger, et que dans le danger, et même à <strong>la</strong><br />

moindre apparence <strong>de</strong> danger, jamais personne ne<br />

" ^ *» **»> '«*»«<br />

fut plus lâche que Néron. Tacite, qui nous l'a peint<br />

ainsi, n était pas homme à nous le représenter menaçant<br />

ses gouverneurs quand il craint tout <strong>de</strong> sa K53ï£r''--mère-,<br />

et Di<strong>de</strong>rot seul avait besoin <strong>de</strong> <strong>la</strong> supposibon,<br />

au point <strong>de</strong> ne pas faire attention à l'ineptie.<br />

Cest aussi par le besoin <strong>de</strong> donner à <strong>la</strong> timi<strong>de</strong> interrogation<br />

<strong>de</strong> Sénèque une intention et une énergie<br />

que Tacite ne lui donne pas, qu'il lui fait dire :<br />

« Faut-il ordonner aux soldats d'égorger <strong>la</strong> mère <strong>de</strong> l'emporeurr<br />

»<br />

mais l'historien lui fait dire simplement :<br />

* Ffcntil ©wtow»r m meurtre aux ; »<br />

^m ïmperandm miim cm<strong>de</strong>sf Tacite d'ailleurs ne<br />

caractérise eu aucune manière ni le tMeme, ni le<br />

regard, niie tm, m le maintien : il a <strong>la</strong>issé tout<br />

ce<strong>la</strong> pour <strong>la</strong> p<strong>la</strong>idoirie <strong>de</strong> l'avocat Di<strong>de</strong>rot.<br />

^ Il en résulte qm, pur ce qui est <strong>de</strong> <strong>la</strong> complicité,<br />

Dion seul en accuse Burrhus et Sénèque, et<br />

il n'a été suivi par personne; mais ©n ne voit pas<br />

non plus que, selon Tacite, Sénèque aitdonné au-<br />

«m indice d'opposition, ni aucune preuve <strong>de</strong> courage;<br />

et en ce<strong>la</strong> Burrhus a fait beaucoup plus que<br />

ta. Achevons d'entendre Tacite après qu'Agrippine<br />

a été massacrée dans son lit par Anieet, par un<br />

centurion et un commandant <strong>de</strong> galère, suivis d'une<br />

escorte <strong>de</strong> soldats <strong>de</strong> marine, à <strong>la</strong> vue <strong>de</strong> ses esc<strong>la</strong>ves<br />

et <strong>de</strong> toute sa maison, et <strong>du</strong> peuple mis en<br />

fuite, et après qm les félicitations <strong>du</strong> sénat et <strong>du</strong><br />

peuple sont venues jusqu'à Naples rassurer le parrici<strong>de</strong><br />

qui s'y est retiré.<br />

sfi £S<br />

D'après ce texte littéral il est certain, f que <strong>la</strong><br />

lettre était <strong>de</strong> Sénèque, et universellement connue<br />

pour en être : elle fut longtemps conservée comme<br />

un monument curieux (et elle l'était), puisque'<br />

trente ans après, Quintilien en cita <strong>la</strong> p r eS<br />

phrase, mais seulement sous le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> dic-<br />

II est certain, r que l'objet <strong>de</strong> <strong>la</strong> lettre était <strong>de</strong><br />

^««/fer autant qu'il serait possible, l'attentat <strong>du</strong><br />

flls par les fautes <strong>de</strong> <strong>la</strong> mère, en ne s'expliquant<br />

toutefois sur sa mort qu'en termes enveloppés et<br />

susceptibles d'un double sens : celui <strong>de</strong> l'assassinat<br />

et celui <strong>du</strong> suici<strong>de</strong>. 11 n'y avait pas moyen <strong>de</strong> dire •<br />

« jnjrf*. liber*, et luiue eam pïnaZZ'£££Z IL<br />

« «rlu, paravmet. » Adjicùbaterimina to^lZJu-<br />

«Pretoria» cokorttM ij~j„.r.*~r"1 ue "» /*•»«"«verba<br />

„.~~.Z..^^'. uUmaM <strong>de</strong><strong>de</strong>eut senaltu et populi<br />

« nuhUbm patribmque etplebi, diuua^i^t don^uTtt<br />

. %T-,?° "ï- Wtmtum, ne irrumperet^am,<br />

feretu, namque et natfragtvm narrabat. Quod fortui.<br />

a"ZuE£LÎ*L e *° 0h,it * *»«**«». «ïretretTSâ<br />

amulure «aufraga tnwmm am leh, unum qui cohorte, et<br />

cfaue. tmperatoru perfringnt. *^o non JamNer7Ïc%2<br />

r**"."*"» ï.« ,ate • «*«rt, $ed advenoruZn,<br />

^^Tfo.r^ Mi -*«—-»*—.a*-<br />

« Cest <strong>de</strong> là qu'il éert?ait an ^1 une lettre d©nt te *. | * Satnm wm e$w mïàm fwc emd& née @®u<strong>de</strong>& : « Je M<br />

« iniB «e@m m ton» gûr albtai wltaM d'être suive. »

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