la harpe. cours de littérature - Notes du mont Royal
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ANCIENS. — FOÉUL<br />
181<br />
fail importe 1# plus <strong>de</strong>sifoir, dèt qu'on ne lit point ; undtittt<strong>de</strong> <strong>de</strong>s psJns, Hèveraiii <strong>la</strong> nh 'et ensntarast<br />
sa parole avec l'intention d'une critique orgueilleusef rhunne <strong>de</strong> vos louanges. •<br />
et dès lors nécessairemeal faine et mensongère. S'il est particttUèrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> poésie d'animer «t<br />
Toutes les c<strong>la</strong>rtés que nous poufons a?oir d'ailleurs <strong>de</strong> personnifier tout, on tait que rien n'est plus<br />
ne vont pas au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s objets tri soles, et n'attei poétique que le style <strong>de</strong>s Psaumes et <strong>de</strong>s prophéties.<br />
gnent pas l'essentiel ; car f essentiel f pur liste rai Tout y prend une âne et un <strong>la</strong>ngage : <strong>la</strong> commue<br />
sonnable et immortelle, est certainement dans les' <strong>de</strong> l'aimée, fes sassaases rméimm d?aUigre$i09 kg<br />
rapports<strong>de</strong> l'homme à Dieu et <strong>du</strong> temps à l'éternité: germm qui se re^mâmemi, fee vmMwm fsil cAnnc'est<br />
là que tout rentre et doit rentrer , et sans ce<strong>la</strong> Êent <strong>la</strong> Iwtange, <strong>de</strong>., ce sont les Égarée <strong>du</strong> teste :<br />
tout s'est rien. Ainsi <strong>la</strong> foi , que fou traite <strong>de</strong> peM- y en a-l-il <strong>de</strong> plus heureuses et <strong>de</strong> plus bril<strong>la</strong>ntes?<br />
fesse ef iHmèécMiiM 3 est en effet pour l'homme <strong>la</strong> Mais d'oè fient que tout est twaat et sensible dans<br />
seule Térité et <strong>la</strong> seule gran<strong>de</strong>ur. J'avoue que Dieu <strong>la</strong> poésie <strong>de</strong>s fifres saints, et atec une sorte <strong>de</strong><br />
seul peut <strong>la</strong> donner; mais il ne <strong>la</strong> refuse jamais à hardiesse et d'intérêt qui n'est point ailleurs? C'est<br />
qui <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> atec un coeur simple et droit : c'est eacere ici le mime principe; c'est encore cette<br />
lui-même qui nous fa dit.<br />
idée mère qui fécon<strong>de</strong> toutes les autres, l'idée <strong>du</strong><br />
« Tout eeqw vues <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai à mon père en mou nom grand Être qui donne l'être à tout ee qui compose<br />
(dît Jésus-Christ;, il vous le donnera.»<br />
l'univers pour ces chantres inspirés; Faction <strong>du</strong><br />
La vérité est un jour qui brille à tous les yens; mais<br />
Créateur qui se fait sentir incessamment à tout ce<br />
il ne faut pas les fermer : c'est l'orgueil qui les ferme<br />
qui est créé, est une sais faflfe enten<strong>de</strong>nt, et<br />
y<br />
et entre l'orgueil et <strong>la</strong> foi, il y a Fininî.<br />
l'obéissance <strong>de</strong>s créatures est une voix, et leurs<br />
besoins sont une sali. Telle est <strong>la</strong> rhétorique <strong>de</strong>s<br />
Est-ce par orgueil que Basic! dit :<br />
prophètes; c'est là surtout qu'ils puisent leurs<br />
« Tai pesé eu Icteffigecee tous ceux qui m'avalent suie^<br />
;fai passé fcifiel<strong>la</strong>idsea sagesse. »<br />
Églises : est-il étonnant qu'elles soient au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong><br />
celles <strong>de</strong> Fart?<br />
Est-ce le plus humble <strong>de</strong>s hommes qui parlerait<br />
La délicatesse <strong>de</strong> nos critiques <strong>du</strong> jour sourît atec<br />
iïasl , s'il n'ajoutait pas :<br />
dédain quand Basai et les trois enfants <strong>de</strong> Baby-<br />
• Para que fai médité vos orieoasaces s pree que J'ai lone appellent successivement toutes les créatures,<br />
étudié tMf sue eotnmiiiMiements,.... Je suis <strong>de</strong>venu plus<br />
•areipe tons mai ennemis, parce que je ep suis attaché<br />
le soleil, <strong>la</strong> lune, <strong>la</strong> terre, les mers, les animaux, etc.<br />
à vous peur toujours.... Yotre parole est <strong>la</strong> <strong>la</strong>mpe qui dirige pour les <strong>la</strong>siles à bénir k Seigneur* Je n'aperçois<br />
•es pas, et te lumière qui éc<strong>la</strong>ire mes sentiers... Tas là qu'un sentiment profond <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconnaissance,<br />
fugaiiaits sont l'objet <strong>de</strong> tontes mes pensées, et sas justices qui, voyant l'homme entouré <strong>de</strong> tous les êtres<br />
•«1 toute tus sagesse.... »<br />
créés pour lui faire <strong>du</strong> bien, ne trente pas que ce<br />
Ainsi David ne se g<strong>la</strong>rîie jamais que dans <strong>la</strong> .parole soit assez <strong>de</strong> lui seul pour huer ei bénir un si ma*<br />
<strong>de</strong> Dieu, caaaeaa salut Paul aléas <strong>la</strong> emtx <strong>de</strong> lésm- galifae bienfaiteur. Il ne peut pas, comme Dieu,<br />
CkritL C'est le même esprit <strong>de</strong>puis Abraham jus appeler féales les étoêe$ ekmmm par «on saaaa<br />
qu'à AavM f et <strong>de</strong>puis David jusqu'au moindre <strong>de</strong>s (ùmnibm eU m&mimm memi ), parce qu'il n'y a que<br />
ebrétiens <strong>du</strong> nos jours ; et cet esprit ae passera pas celui qui les a faites qui puisse les appeler ainsi.<br />
plus que <strong>la</strong> paroi» <strong>de</strong> Dieu mène, Ferba assa «m Mais l'homme appelle <strong>du</strong> moins ce qull put nom<br />
prmêeHhmt.<br />
mer, et il n'a pas trop <strong>de</strong> tout ce qu'il connaît<br />
Si aaaa passons ies-pîatares fortes aai images dans <strong>la</strong> nature pour chanter a?ee lui son auteur.<br />
riantes, et <strong>de</strong> <strong>la</strong> majesté à <strong>la</strong> douceur, quel poëte n'en Est-ce que l'amour et <strong>la</strong> reconnaissance ont jamais<br />
vierait pas le coloris et le sentiment répan<strong>du</strong>s dans assez d'organes? Que cet enthousiasme est noble<br />
cette prière à Dieu , pour en obtenir les présents <strong>de</strong> et saint pour le cœuri et que <strong>la</strong> censure est froi<strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> terre'et <strong>de</strong>s saisons?<br />
et petite pour le goût!<br />
* Voua visiterez <strong>la</strong> terre » et vous <strong>la</strong> fécon<strong>de</strong>ra; TOUS Lisez tous les poètes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bible, p<strong>la</strong>cés à <strong>de</strong><br />
aaÉtJpfefm ses richesses. Le grand fleuve ( le Jourdain ) longs intervalles dans les siècles : partout le même<br />
est rempli <strong>de</strong> l'abondance <strong>de</strong>s eaos. La terre a préparé <strong>la</strong> fonds <strong>de</strong> génie, partout <strong>la</strong> même manière <strong>de</strong> pen<br />
ssamasta <strong>de</strong>s hommes t parte que mm l'aves <strong>de</strong>stinée à ser, <strong>de</strong> sentir, <strong>de</strong> s'eiprimer, sans autre différence<br />
«t @ss§e. Pénétrez son sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> rosée, fertilisai ses que celle qui tient au sajet; et cette uniformité<br />
Sennest et ils se réjouiront <strong>de</strong>s-influences <strong>du</strong> ciel. Tous<br />
twartali terre, et sas bénédictions seront <strong>la</strong> couronne <strong>de</strong><br />
d'idées et <strong>de</strong> sentiments qui sont au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong><br />
tannéef et les campagnes seront couvertes <strong>de</strong> vos <strong>de</strong>nté l'homme, comme <strong>la</strong> raison le dé<strong>mont</strong>re, et qui<br />
iisaesattsaaaiaisis<br />
nulle part ailleurs ne se retrouvent dans Fhomme<br />
eseat revêtues d'allégresse ; et les talionsf enrienia^dê <strong>la</strong> comme il est proufé par le fait, ne dit-elle ps que