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la harpe. cours de littérature - Notes du mont Royal

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De trouver œ pKrrfar prtt à se mesurer?<br />

Qui Foaera cumbattre?<br />

Os voit que l'usage <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vises guerrières a précédé<br />

<strong>de</strong> beaucoup <strong>la</strong> dmwdmiê mo<strong>de</strong>rne. Étéocle<br />

se propose d'en?oyer Polyphonte à <strong>la</strong> .rencontre<br />

<strong>de</strong> Capasée, et le Thébaln reprend son dis<strong>cours</strong> :<br />

An remparts <strong>de</strong> Miner?*, WjffQmêêm s'avance,<br />

Portait d'un bras nerf eu un bouclier Immense.<br />

le rai vu. J'ai freint i <strong>la</strong> main <strong>de</strong> l'artisan<br />

A gravé sur le fer un monstrueux Titan.<br />

Typfeée, en rugissant, <strong>de</strong> » bouenc eaf<strong>la</strong>nnnée<br />

Vomit <strong>de</strong> loup torrents d'un® noire fomée.<br />

Bes serpents à rentour, formant cm cercle affreux,<br />

m tenu enrpa replié» «OnlMant lea manda.<br />

Le cri <strong>de</strong> m guerrier Inspire l'épouvante;<br />

A i <strong>la</strong> voix t <strong>la</strong> marche et IïEU d'une bacchante f etc.<br />

Mai» pins toi», vers te nord » an tombeau i s AiapMaa t<br />

Beapifant le ravage «t <strong>la</strong> iastracUaa,<br />

Le jeune fartàéeepa, impatient, s'é<strong>la</strong>nse.<br />

Mm moins présomptueux s n Jtire sur ta <strong>la</strong>nce,<br />

Seule divinité qu'atteste sa fureur,<br />

Que malgré tout les dieux sea bras sera ?aJafaeaf.<br />

Bril<strong>la</strong>nt fi<strong>la</strong> d'une nymphe, et né sur les <strong>mont</strong>agnes f<br />

0 quitta l'Arcadie et ses belles campagnes,<br />

Lotagaâ» premier <strong>du</strong>?et, fleur <strong>de</strong> <strong>la</strong> puberté*,<br />

Omalt à peine eneor sa naissante beauté.<br />

Mais né d'os sang divin, il n'est pas moins farouche ;<br />

L'orgueil est dans ses yeux , tlnsstte est dans sa bouche $<br />

Et aaa armure même, outrageant nos nmpaftsy<br />

Mous retrace le monstre horreur <strong>de</strong> nos regards,<br />

Le Sphinx, <strong>de</strong> nos malheurs cette impure origine, etc.<br />

C'est bien là le style <strong>de</strong> l'épopée. Voici celui <strong>de</strong><br />

l'o<strong>de</strong>. IL© chœur est formé d'osé troupe <strong>de</strong> jeunes<br />

filles tbébaioês : épouvantées <strong>de</strong>s horreurs <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

guerre et <strong>du</strong> sort qui les menace, si Thèbes tombe<br />

au pouvok <strong>du</strong> vainqueur, elles adressent leur prière<br />

aux dieu.<br />

Du pies mortel affraâ nos sens sont pénétrés.<br />

De combien d'ennemis ces mors sont entourés !<br />

Telle <strong>du</strong> haut <strong>de</strong>s airs <strong>la</strong> colombe timi<strong>de</strong><br />

¥«§t #us vol effrayant fondra l'autour rapi<strong>de</strong>;<br />

LlBfortusée, hé<strong>la</strong>s ! tremble pour ses petits,<br />

Et d'une aile impuissante elle couine leurs nids<br />

Qii'altoiis-iMms <strong>de</strong>venir ? Les héros <strong>de</strong>s batailles<br />

Ont fait ¥oler leurs traits autour <strong>de</strong> nos muraiSles.<br />

Dieux, protégez les murs epe Cadmus a bâtis î<br />

SU faut qu'à l'étranger Ils soient assujettis,<br />

Si ¥@ua aiîtaiaaaai cette ville si chère,<br />

Des sources <strong>de</strong>Blrcé l'eau pure et salutaire,<br />

DSreé, fleuve sacré, pour vous s! plein d'appas,<br />

Le fins beau eue Neptune épanche en ces climats,<br />

Wma&rw&m habiter dans un plus doux asile?<br />

O dieux! qui d'Agéaor gar<strong>de</strong>i l'auguste ?ttïf,<br />

A nos sers esntmls renvoyé* <strong>la</strong> terreur ,<br />

Mmm entre leurs mains les traits <strong>de</strong> leur fureur,<br />

Et $ sauveurs dis Thébalos , garants <strong>de</strong> notre gloire,<br />

fteeerez dans nos murs l'encens <strong>de</strong> <strong>la</strong> victoire.<br />

tariies-vun* &* 1 é dteus! «s femparta renommés,<br />

par les Sambeaux <strong>de</strong> Mars en cendre consumés,<br />

ït les filles <strong>de</strong> Thèbes, à servir <strong>de</strong>stinées,<br />

aux pieds <strong>de</strong> leurs vainqueurs par tes chef eux tramées ;<br />

R@s cttoyaDt captifa, amenés dans àrps,<br />

Marchant le front baissé, comme <strong>de</strong> vils troupeaux?<br />

Qaef désordre! quel brait! ô tille malheureuse!<br />

Te pleures tes enfants f ta solitu<strong>de</strong> affreuse.<br />

Eé<strong>la</strong>s 1 qu'il est cruel pour <strong>de</strong> Jeunes beautés f<br />

A qui ri jaaes gardait <strong>de</strong> chastes voluptés,<br />

m fialtiaf m sgour <strong>de</strong> leur peMMa enfance,<br />

ANCIENS. — POÉSIE. §7<br />

D'assouvir <strong>de</strong>s soldats <strong>la</strong> brutale insolence !<br />

La mort est préférable à cet amas d'horreurs<br />

Qu'à <strong>de</strong>s murs pris d'assaut réservait les vatnuucuii.<br />

- La victoire inhumaine est le signal <strong>du</strong> crime.<br />

L'un emporte sa proie ou trains sa victime ;<br />

Une torche à <strong>la</strong> main, l'autre embrase- tes toits.<br />

L'impitoyable Mars ne connaît plus <strong>de</strong> lois :<br />

Il marche, Ivre <strong>de</strong> sang, à <strong>la</strong> lueur <strong>de</strong>s f<strong>la</strong>mmes,<br />

Au bruit <strong>de</strong>s fers f aux cris <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s femmes ;<br />

8a fureur y répond par <strong>de</strong>s rugissements ;<br />

Il foule sous les pieds les plus saints monuments.<br />

Près <strong>de</strong> lui <strong>la</strong> rapine, au Milieu <strong>du</strong> carnagef<br />

Dispute <strong>de</strong>s débris, combat pour le partage :<br />

Les présents <strong>de</strong> Cérès, ravis et dispersés,<br />

Sont aux pieds <strong>de</strong>s soldats au hasard entassés ;<br />

Et, <strong>de</strong>bout <strong>de</strong>vant eux, <strong>de</strong>s captives tremb<strong>la</strong>ntes<br />

Font ruisseler le vin dans les coupes sang<strong>la</strong>ntes.<br />

La sort leur donne un maître : il faut, quel changement !<br />

Devenir <strong>de</strong> son Ut le servi le ornement.<br />

Il faut même oublier que Jadis une mer*<br />

Ne les éleva pas pour ce vU ministère, etc.<br />

Au quatrième acte, on apporte sur le théâtre les<br />

corps sang<strong>la</strong>nts d*Étéocle et <strong>de</strong> Polynice, tués l'un<br />

par l'autre, et il y a ici une scène dont l'exécution %<br />

est belle et pathétique, mais qui pour nous coït? leadrait<br />

mieux à Topera qu'à <strong>la</strong> tragédie. Un choeur<br />

<strong>de</strong> Thébains, et ensuite les sœurs <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ui princes,<br />

Ismène et Astlgoae, déplorent tour à tour les<br />

crimes , les fureurs et <strong>la</strong> mort <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ui frères, dont<br />

les cadavres sont sous leurs yeux. C'est une espèce<br />

d f o<strong>de</strong> en dialogue 9 un <strong>du</strong>o <strong>de</strong> p<strong>la</strong>intes et <strong>de</strong> regrets y<br />

en très-beaux vers, et d'une forme très-favorable à<br />

<strong>la</strong> musique, dont les dé?iloppements seraient ici fort<br />

bien p<strong>la</strong>cés; mais tout ce qui arrête et suspend Faction<br />

est dans une tragédie un défaut réel, et c'est<br />

l'inconvénient <strong>de</strong> cette scène qui est trop prolongée,<br />

et

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