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la harpe. cours de littérature - Notes du mont Royal

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àms fort» <strong>du</strong> eekle attend note© sortie.<br />

La sultane bailleurs se Ile à mis dis<strong>cours</strong>.<br />

Honni dans te sérail, j'ea eosnais les détours;<br />

le ait <strong>de</strong> Bajaiet Fordinaln <strong>de</strong>meure.<br />

Ne tarions plus f ntarchons. Et f s'il faut que Je mm<br />

Mm¥Mm;mÊà,m\Mmmàn,mmmêmBwi2lï;tiMf '<br />

Cssmt le iteett d'un bette» tel ipt moi<br />

Quel caractère et quel style ! Ainsi rien se le dé*<br />

concerte; il sait font prévoir et tout braver. Que<br />

ie beautés <strong>de</strong> tonte espèce dans ns seul acte et dans<br />

une pièce tf affleura défectueuse! Quel murage<br />

qu'une tragédie! et quel talent que celui <strong>de</strong> Racine!<br />

¥oltairs9 plus capable que personne ffapercetoir<br />

cequi manquait à Jupwit, et <strong>de</strong> lufar contre Fauteur,<br />

essaya, en 1740, <strong>de</strong> traiter un sujet à peu<br />

inèssettiiiiÉle, aous le nos <strong>de</strong>Z«fae. Sa pièce eut<br />

peu <strong>de</strong> aueoès. Il y Et <strong>de</strong>a changements considérables,,<br />

et <strong>la</strong> Ht reprendre en Î7ê% Le talent prodigieux<br />

qu'y déploya nadtmoiaetie C<strong>la</strong>iron n'a pu<br />

fisW revivre <strong>la</strong> pièce, et <strong>de</strong>puis, on ne Ta point<br />

revue. Voltaire l'imprima; et voici comme il s'exprime<br />

sur le rêlf d'Àeomat, dans une épttre dédicatoke<br />

à Factriee immortelle qui avait joué Zulime :<br />

« Cette pièee, «t-1, est asses bible, et mlsMNoae»<br />

^tmMmwmmmbm^^mim^s^mimmmÊ^msêt;<br />

S1ÈCL1 M LOUIS XIV. — POESIE. SU<br />

On est accablé d'un désespoir, aèatêu par k dé­<br />

mt,mmi&mÉMê£mMMmfmtêApAâà"AmmiM:mmm<br />

sespoir, et Fon n<br />

eneef cet Amwmi me parait Fefiort <strong>de</strong> Fesprit humais. Je<br />

M vois rien dans Fantiquité ni chez le* mo<strong>de</strong>rnes qui<br />

•oit dans ce caractère y et Sa beauté <strong>de</strong> <strong>la</strong> diction le relè¥e<br />

mmm,Wmmmm^wmmmwmMhhfmmwmmmtmûm<br />

soit te mut propre; jamais <strong>de</strong> sefaUne hors d'œuvro, qui<br />

cesse alors d'être raMne; jereeieie dissertation étrangère<br />

an sujet, toutes tes convenances parfaitement observées.<br />

Enin ee fêle me parait d'autant plus admirable! qu'il se<br />

trouve dans <strong>la</strong> seule tragédie oè Ton pouvait F intro<strong>du</strong>ire f<br />

et qu'A aurait été dép<strong>la</strong>cé partout affleura. »<br />

- Ce que dit Yoltaire <strong>du</strong> style <strong>de</strong> Racine est rigoureusement<br />

irai <strong>du</strong> rêïe d'Aeomat f mais ne Fest pas<br />

tout à fait autant <strong>du</strong> reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> pièce. On sait que<br />

Boileau en trouvait <strong>la</strong> Yersîication négligée. Expliquons-nous<br />

pourtant : ce<strong>la</strong> veutdire qu'on refaarque<br />

cniiron cinquante vers répréhensibles sur un<br />

millier d'excellents, et trois ou quatre cents d'admirables.<br />

Cest dans cette proportion qu'il est arrivé<br />

à Racine, une fois en sa vie <strong>de</strong>puis JwArmm*<br />

que, d'être ee que Boileau appe<strong>la</strong>it négligé. On<br />

put juger par là <strong>de</strong> <strong>la</strong> sévérité <strong>du</strong> critique et <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> supériorité <strong>de</strong> Fauteur. Il faut voir quelques-unes<br />

<strong>de</strong> ces fautes : c'est une espèce <strong>de</strong> nouveauté que<br />

d'en trouver dans les vers <strong>de</strong> Racine.<br />

f en est pas consterné. On ne peut<br />

être consterné que <strong>du</strong> désespoir d*mutrsâ :je l'ai vm<br />

dam un désespoir qui m'a consterné.<br />

m\mm^m^k%^mm^mm%êmmmmmm^mmmmt<br />

Peut-être dam le temps que je ¥®udraii lui p<strong>la</strong>ire,<br />

Feraient par leur dêmtdm m effet tout contraire.<br />

On ne peut pas dire désordre <strong>de</strong> ma bouche et <strong>de</strong><br />

mm yeux. L'intervalle d'un vers rend <strong>la</strong> faute moins<br />

sensible, mais non pas moins réelle.<br />

Jlnt, Moi plut eeeteat et <strong>de</strong> TOUS et <strong>de</strong> mot.<br />

Détromper ton amour d'une feinte forcée,<br />

Qm je s'al<strong>la</strong>ls tantôt déguiser ma pensée.<br />

Le corapratif pkm est séparé <strong>du</strong> re<strong>la</strong>tif que <strong>de</strong> manière<br />

que <strong>la</strong> phrase n'est plus francise. La construction<br />

«acte et naturelle <strong>de</strong>mandait que <strong>la</strong> phrase<br />

fût disposée ainsi : firme détromper som a<strong>mont</strong><br />

d'um feinte forcée, bien pins content <strong>de</strong> vom «I êe<br />

moi, qmje m'aUalM iméél dégager ma pensée.<br />

pmmmmx, s*i le fkut$ un mmmmx légitime.<br />

On dit «efew k courroux et poursuivre <strong>la</strong> mmqeawce.<br />

La raison en est simple : mitre k courroux,<br />

c'est se <strong>la</strong>isser mener par. lui : poursuivre<br />

<strong>la</strong> vengeance, c'est courir après pour <strong>la</strong> trouver.<br />

Telle est <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ui termes » au iguré<br />

comme au propre.<br />

Men ne m'a pu jMrar ©entre «es ieteleet ecee#e.<br />

Cest un mot impropre. On dit jwrer <strong>de</strong>s coups et<br />

m garantir <strong>de</strong>s coups. Parer ne peut s'appliquer<br />

aui personnes que comme verbe réfléchi, suivi <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> particule <strong>de</strong> : séparer dm embécMs <strong>de</strong> l $ emmni9<br />

se parer eu *ofeH. Mais on ne pourrait pas dire,<br />

m parer contre Tenmwd,<br />

Fat ftemM wm ptmm autant qm Je fat pu.<br />

Encore un terme impropre. Si c'est une ellipse pour<br />

dire : j'ai readé k moment <strong>de</strong> faire coûter vos<br />

pkurs, elle est trop forte. Si c'est une métaphore,<br />

elle est fausse; on ne peut ni avancer ni reculer<br />

<strong>de</strong>s pleurs.<br />

Mats Jt m'stmm mwm mm bmU$ <strong>de</strong> ton frère.<br />

On dit, je m f ssswe dam vos bontés, et non pas je<br />

m*àssme à vos bontés.<br />

Me rem Menuet point mqmp d@¥teiidrai.<br />

Cest un solécisme. Il faut absolument m vous f$*°<br />

fimnmpas <strong>de</strong> ee qmje <strong>de</strong>pimémL II était si fadle<br />

<strong>de</strong> mettre m me <strong>de</strong>mamdm pointée que je <strong>de</strong>vêm*<br />

drmi, que je soupçonne que <strong>du</strong> teertp <strong>de</strong> Racine <strong>la</strong><br />

constractios dont il se sort était d'usée. Elle n'en<br />

est pas mointi incorrecte.<br />

He ¥ûOI Sguftt pe<strong>la</strong>i que, dans eette Journée,<br />

trou ledit désespoir ma ecrle cmmàmtéê»<br />

te yeux ne<br />

toxane est-elle morte?<br />

Sé<strong>du</strong>ite ne peut être ici le synonyme <strong>de</strong> iromper.

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