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la harpe. cours de littérature - Notes du mont Royal

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SIÈCLE DE LOUIS XIV. — POÉSIE.<br />

MIS<br />

cité ^question <strong>de</strong> <strong>la</strong> prééminence, que j'ai orav à qa® cetsl qui aurait esses tout l'art <strong>de</strong> <strong>la</strong> tragédie telle<br />

l'exemple <strong>de</strong> Voltaire Y <strong>de</strong>voir écarter. Ce se puait qu'elle parut dans les beaux jsara d'Athènes, et qui ai<br />

pas même en être une pour un juge qui nous assure aurait tracé à k fois le premier p<strong>la</strong>n et le premier modèle.<br />

que Pukàérie et Swém $êmt éi§mes <strong>de</strong> im vMMêMse<br />

Mais <strong>de</strong> sa beau, efforts se sont pas <strong>de</strong>mies à Humanité ;eue<br />

n'a pas <strong>de</strong> csaseptlsas si vastes.<br />

afsat grand homme, et que ses damiers mwrsges<br />

* 11 tfexiats aucun art qui n'ait été développé par <strong>de</strong>­<br />

sont io-mjmrs bons pour <strong>la</strong> lecture paisible <strong>du</strong> csMgrés,<br />

et tous ne se sont perfectionnés qtfavee le temps.<br />

mH. M faut s'en rapporter là-<strong>de</strong>ssus à «il qui es­ Un homme a ajouté au tassait d'un homme , sa siècle a<br />

sayeront <strong>de</strong> les lire. On m doit pas être étonné s'il ajouté ses <strong>la</strong>asèras d'an siècle » et c'est ainsi qu'en rénds-<br />

Iniipar prononcer, comme tme dàdsim gésémksaat et perpétuant leurs efforts y les générations, qui se<br />

ssaetl éêaMk, que C&mdMe u <strong>la</strong> première p<strong>la</strong>ce 9 et repro<strong>du</strong>isent sans cesse» ont ba<strong>la</strong>ncé <strong>la</strong> fafbtesse <strong>de</strong> notre<br />

Badme ta secon<strong>de</strong>* Peut-être eût-il été plus noMe et nature 9 et que l'homme 9 qui n'a qa* en moment d'extstenoe,<br />

plus convenable <strong>de</strong> dire : Je ne déci<strong>de</strong> point, parce a fraisage dans reten<strong>du</strong>e <strong>de</strong>s siècles <strong>la</strong> chaîne <strong>de</strong> ses sas-<br />

qpe Corneille est mon oncle, et que Eacine fiât mon naissances et <strong>de</strong> ses travaux qui doit atteindre aux homes<br />

ennemi. Mais ce qui peut étonner, c'est ce qui <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée.<br />

suit:<br />

« L'invention dn dialogue a sans doute été le premier asa<br />

<strong>de</strong> fart dramatiqn®. Celui qui imagina dTj joindre une<br />

« On Jera à son gré FinteCTaHe .entre ces <strong>de</strong>ux p<strong>la</strong>ces action fit un second pas bien important. Cette action se<br />

im peu plus ce us peu moins grand. »<br />

modifia <strong>de</strong> différentes manières, <strong>de</strong>vint plus on moins at­<br />

Je crois qifit l'aurait fait d'une belle éten<strong>du</strong>e. On va tachante , plus on moins vraisemb<strong>la</strong>ble. La musique et <strong>la</strong><br />

en juger:<br />

dsnse Tinrent embellir cette imitation. On connut fli<strong>la</strong>sion<br />

« Cest là ce qui se tram en ne comparait que lès on*<br />

<strong>de</strong> l'optique et <strong>la</strong> pompe théâtrale. Le premier qui, <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

wages <strong>de</strong> part et d'antre »<br />

combinaison <strong>de</strong> tons ces arts réiinis 8 fit sortir <strong>de</strong> grands<br />

effets et <strong>de</strong>s beautés pathétiques, mérita d'être appelé le<br />

Les ouvrages!<br />

père <strong>de</strong> <strong>la</strong> tragédie. Ce nom était dû à Eschyle : mais<br />

« Mais si Fou compara les <strong>de</strong>ux hommet, f<strong>la</strong>éplilé Eschyle apprit à Euripi<strong>de</strong> et à Sophocle à 1@ surpasser y et<br />

est plus gran<strong>de</strong>.»<br />

l'art fut porté à sa perfection dans <strong>la</strong> Grèce. Cette perfection<br />

J'ai déjà fait voir qu'on ne <strong>de</strong>vait, qu'on ne pouvait<br />

pas même asseoir bien soli<strong>de</strong>ment un parallèle personnel.<br />

Mais quant à <strong>la</strong> comparaison <strong>de</strong>s ouvrages f<br />

moi qui ne suisf ni parent <strong>de</strong> fou, ni ennemi <strong>de</strong><br />

l'antre , et qui ne considère tout simplement v comme<br />

tout homme <strong>de</strong> bonne foi, que Fart et mon p<strong>la</strong>isir,<br />

il m'est impossible <strong>de</strong> me rendre à l'autorité <strong>de</strong> Fon-<br />

était pourtant re<strong>la</strong>tive 9 et en quelque sorte nationale. En<br />

effet, s'il y a dans les tragiques anciens <strong>de</strong>s beautés <strong>de</strong><br />

tons les temps et <strong>de</strong> tona les lieux, il n'en est pas moins<br />

•rai qu'une bonne tragédie grecque , fidèlement transportée<br />

sur notre théâtre, as suffirait pas à faire une. bonne tragédie<br />

française : et si l'on pat citer qneSqne exception à ce<br />

principe général , cette exception même prouverait <strong>du</strong> moins<br />

que cinq actes <strong>de</strong>s Grecs ne peuvent nous en donner que<br />

tendit f et je crois quer s'il fal<strong>la</strong>it aller aux voix s les trois. Nous avons ordinairement à fournir ass tâche plus<br />

suffrages ne me manqueraient ps f et encore moins longieet pins péiiWe.Mdpomène obéîtes saeieas, parais­<br />

les raisons.<br />

sait sur te scèoeentoaréi <strong>de</strong>s attrilw^<br />

Pnlympe. Cbes nons9allee8tseiileetsan8ratr@aei)iilirtqiig<br />

- Je n'ai pas relevé à beaucoup près toutes les er­<br />

son art, sans antres appe<strong>la</strong> que <strong>la</strong> terreur et <strong>la</strong> pitié. Les<br />

reurs et toutes les injustices <strong>de</strong> Fontanelle. J'en chants et <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> poésie <strong>de</strong>s CJMNIB relevaient Feitessas<br />

, achèverai <strong>la</strong> réfutation dans l'examen <strong>du</strong> théâtre <strong>de</strong> s<strong>la</strong>ip Mcité <strong>de</strong>s sujets grecs, et ne <strong>la</strong>issaient aperce?oir aucun<br />

Racine, où die trouvera naturellement sa p<strong>la</strong>ce. ai<strong>de</strong> dans <strong>la</strong> représentation. Ici9 pour remplir <strong>la</strong> carrière <strong>de</strong><br />

J'aurai aussi l'occasion d'y joindra <strong>de</strong> nouvelles ob­ cinq actes , il nous font mettre en œevre les ressorts d'âne<br />

servations sur Corneille, qui naîtront <strong>du</strong> contraste Istrlgee toujours attachante 9 et ies mouvements d'une ilo-<br />

ie leurs différents caractères. Ils sont opposés <strong>de</strong> queute toujours pies on moins passionnée. L'harmonie <strong>de</strong>s<br />

sets grecs enchantait les srsitîes avi<strong>de</strong>s et sensibles i*aa<br />

tant <strong>de</strong> manières, qu'il est impossible <strong>de</strong> parler <strong>de</strong><br />

penp§@ poète; ici te mérite <strong>de</strong> <strong>la</strong> dMi»! si important à <strong>la</strong><br />

l'un sans se souvenir <strong>de</strong> l'autre : il semble qu'ils se feetw.sfàisW<br />

rapprochent sans cesse dans notre pensée, comme<br />

eieiessraiesasatrajBlrefapiklrafis^.aJ suppléer à l'in­<br />

ils s'éloignent dans leurs ouvrages.<br />

térêt <strong>de</strong>vant sas assemblée d'hommes qui tons ont en épi<br />

CHAPITEE ID. — Jtocfiitf.<br />

Sese<strong>la</strong> d*émotion f mais qni ne sont pas tous, à beaucoup<br />

près, également juges <strong>du</strong> style. Enfin, chef les athéniens f<br />

les spectacles donnés en certains temps <strong>de</strong> farinée étsJeet<br />

<strong>de</strong>s fêtes religieuses et magiiiqaes, où si signa<strong>la</strong>it <strong>la</strong> brflmmmmmmm^^i£$FrèrmmM^mâêfiÂiêmMmimt<br />

âmdrmmqMe.<br />

Jwte rivalité <strong>de</strong> tous les arts, étui tes sent, sé<strong>du</strong>its <strong>de</strong><br />

tontes les manières, rendaient l'esprit <strong>de</strong>s Juges moins<br />

séfèra et mollis exigeant. Ici <strong>la</strong> satiété, qni naît d'un©<br />

« Ce serait sans <strong>de</strong>nte un homme très-extraordiiiaire joussance <strong>de</strong> tons tes jours, doit ajouter beaucoup à <strong>la</strong>

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