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ENTREPRISES
HELYS À CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE :
LA GÉNÉTIQUE EN DÉCO
DOSSIER
ÉQUIPEMENTIERS ET FOURNISSEURS
POUR L’AUTOMOBILE
N°44•SEPTEMBRE 2011•2,50 €

ÉDITO
Epernay
Reims
Châlons-en-Champagne
Ste-Ménehould
Vitry-le-François
AU COEUR
de l’économie réelle
La sphère financière mondiale vient
de ternir le climat des affaires,
davantage que les aléas climatiques
de l’été.
La dette souveraine de plusieurs
Etats européens suscite à nouveau
Il ne faut pas
impacter
les efforts
de ceux qui font
«l’économie
réelle
de nos régions».
l’inquiétude des principaux créanciers. Les banques les plus
exposées sont fragilisées par les avertissements des agences
de notation. La solidarité entre Etats à l’intérieur de la zone
euro est mise à mal, tandis que les Etats-Unis n’apparaissent
plus comme le moteur de l’économie mondiale.
Le décalage est immense avec nos économies régionales.
L’activité économique était bien orientée au 1 er semestre,
même si le mois de juin a fait apparaître quelques signes de
ralentissement. Mais les consommateurs ont intégré la dimension
mondiale de l’économie. Les situations difficiles vécues
dans certains pays sont abondamment exposées dans les médias
et produisent un effet contagion qui impacte la décision d’investir
et de consommer en France.
La réduction de l’endettement public devient une priorité en
France et l’annonce de la limitation de certaines incitations
fiscales ajoutée à l’augmentation de plusieurs cotisations et
taxes accentuent les comportements de prudence des
consommateurs.
Nous sommes donc dans une situation paradoxale où la majorité
des entreprises travaillent correctement et où de plus en
plus d’habitants sont convaincus que la situation va mal.
Souhaitons que les flux financiers internationaux, qui répondent
souvent à des logiques spéculatives, n’impactent pas les efforts
de ceux qui font «l’économie réelle» de nos régions.
Le Président,
Michel Gobillot
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
P.4•11 : ENTREPRISES
•IMERYS TERRE CUITE
•À PARGNY-SUR-SAULX
•VITRY MOTOCULTURE À VITRY
•PASS SPORT À CHÂLONS
•MANGIN-EGLY À VITRY
•ASSOCIATION ICARE À SUIPPES
•HELYS À CHÂLONS
P.13 : EMPLOI/FORMATION
OPCALIA CHAMPAGNE-ARDENNE
ET LE CONTRAT PRODIAT
P.15•22 :DOSSIER
ÉQUIPEMENTIERS ET FOURNISSEURS
POUR L’AUTOMOBILE :
EN ROUTE POUR L’AVENIR !
P.24•25 :REPERES STATISTIQUES
L’EMPLOI SALARIÉ PRIVÉ
EN CHAMPAGNE CENTRALE
P.26•32 : ACTIONS CCI
•CCIT ET CCIR : NOUVELLE
•RÉPARTITION DES MISSIONS
•LES RENDEZ-VOUS D’AUTOMNE
•EN CHAMPAGNE CENTRALE
•PASSION COMMERCE
•PROCILIA MARNE
•DÉMARCHE QUALITÉ COMMERCE
•IMMOBILIER D’ENTREPRISES
P.33 : CULTURE & LOISIRS
LA FERME GOURMANDE
À LA CHAUSSÉE-SUR-MARNE
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CONNAÎTRE
ENTREPRISES
Imerys terre cuite à Pargny-sur-Saulx
Les multiples facettes
DE L’ARGILE
Visite d’un fleuron de l’industrie marnaise spécialiste des tuiles
et accessoires en terre cuite qui fête ses 200 ans d’existence
et appartient au groupe français Imerys qui compte 250 implantations
dans 47 pays.
R
Les fours tunnels permettent de «monter»
les produits, de révéler les couleurs
qui vont du gris au rouge et de donner
les résistances mécanique et au gel.
iche en argile, le territoire de
Pargny-sur-Saulx a été choisi
par Monsieur Huguenot-Frerson
en 1811 pour implanter un
atelier artisanal de fabrication de
tuiles et briques. Les produits des
Tuileries et briqueteries Huguenot
frères sont alors commercialisés en
Champagne et en Lorraine.
Se succèdent ensuite des reconstructions
suite aux dégâts causés
par les guerres et de grandes étapes
comme l’acquisition de Fenal (1954),
l’intégration de la compagnie de
Mokta (1971), le rachat de Gilardoni
(1980). Le tout ponctué de changements
de nom - Huguenot-Thévenet,
Huguenot frères SA, Huguenot-Fenal,
Imetal -, pour aboutir à un groupe
rebaptisé Imerys
terre cuite en 1999
e t a u j o u r d ’ h u i
leader dans son
domaine.
Imerys TC appartient
au groupe
Imer ys, for t de
250 implantations dans 47 pays et
employant 17 000 personnes, dont
le siège est à Paris. Son métier est la
valorisation des minéraux.
Imerys terre cuite possède deux
entités distinctes : Imerys toiture
pour les tuiles et accessoires, Imerys
structure pour la brique. Plus d’un
million de tonnes de tuiles sont
fabriquées sur 12 sites industriels en
L’unité pargnysienne
exploite
deux carrières d’argile
dans la Marne et une
dans la Meuse.
France pour des marchés régionaux,
l’usine de Pargny-sur-Saulx figurant
parmi les trois plus grosses entités.
62 modèles sont produits dans 69
coloris, ainsi que 700 modèles
d’accessoires. Pour ces derniers, le
groupe dispose de deux unités
industrielles : celle de Pargny qui
couvre un territoire jusqu’à Dijon et
Lille, et une en région lyonnaise
pour tout le Sud de la France.
A Pargny, Imerys TC emploie 170
salariés : 140 pour la production et
l’administratif, 30 commerciaux
répartis sur les différents départements
couverts. Les clients sont
exclusivement les négoces de matériaux.
Les transports se font par
semi-remorques et sont organisés
par les clients.
«L’unité industrielle
de Pargny exploite
trois carrières d’argile
à Maurupt-le-
M o n t o i s e t à
Cheminon dans la
Marne, à Contrisson-
Revigny dans la Meuse», explique
Nicolas Martin, directeur d’exploitation.
«La production se déroule en plusieurs
étapes. L’argile est extraite par des
sous-traitants puis transportée jusqu’à
une zone de stockage entre mai
et septembre pour 12 mois de stockage,
sous la responsabilité d’une équipe
«carrière». Différentes selon les carrières,
les argiles sont destinées à
Des visites de l’usine
sont régulièrement organisées.
être mélangées avec un peu de sable
puis broyées pour un résultat très fin
au-dessous du millimètre. Interviennent
ensuite le malaxage et le moulage
pour chaque type de produit - tuiles
ou accessoires -, afin de sortir des
pains de terre qui sont découpés
avant transfert sur des presses qui
définissent la forme des produits.
L’étape suivante est le séchage à 100 ° C
pendant 16 à 24 h pour passer de 22
à 2 % de taux d’humidité, avant
cuisson à 1 050 ° C dans des fours

Ateliers de fabrication (ci-dessus)
et de palettisation de l’unité «Accessoires»
du site de Pargny
qui produit quelque 700 modèles.
tunnels pour «monter» les produits,
révéler les couleurs qui vont du gris
au rouge et donner les résistances
mécanique et au gel. Après triage
unitaire, les produits finis sont palettisés
puis stockés dans une zone spécifique
pour contrôle en laboratoire
et validation des lots destinés à l’expédition.»
Tous les produits sont estampillés NF
et CE. Les tuiles sont commercialisées
sur le Nord Ile-de-France et jusqu’à
Lille, la région parisienne, la
Champagne-Ardenne et la Meuse.
Les accessoires sont vendus sur
toute la moitié Nord de l’Hexagone.
En matière d’énergie, Imerys TC est
un gros consommateur de gaz pour
la cuisson des tuiles et accessoires.
L’entreprise est en constante recherche
d’amélioration de la consommation
d’énergie. Elle a investi il y a trois
ans dans un système d’épuration des
fumées et pour le traitement de
l’énergie, afin de gagner environ
15 %. L’énergie traitée est utilisée
pour le séchage, également gros
consommateur.
Le site industriel est géré selon les
normes Iso 9001 et 14001, et une
démarche sécurité intégrée a été
mise en place.
«Chaque année, les carrières font
l’objet d’un réaménagement par
bouchage avec les terres végétales
enlevées avant extraction de l’argile,
puis replantées», remarque Nicolas
Martin. «Imerys TC Pargny est un
important propriétaire terrien et
dispose de réserves d’argiles pour 30
à 200 ans selon les carrières. Une
équipe de géologues prospecte en
permanence pour assurer ses réserves
foncières.»
Sur le plan économique, l’année
2009 a été quelque peu difficile
pour l’unité marnaise en raison de la
crise, «mais sans impact
sur le personnel malgré l’arrêt
de chaînes de production
pendant plusieurs
semaines, les salariés ayant
pris des congés à cette
o c c a s i o n » , s o u l i g n e
Nicolas Martin. «En 2010,
nous avons enregistré une
stabilisation et en 2011, une reprise
des ventes. Nous travaillons à feu
continu, 24 h/24. Notre volonté est
de perpétuer notre savoir-faire présent
localement depuis très longtemps
avec une gestion des RH performante,
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CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
Innovation,
flexibilité et qualité
sont les atouts
d’Imerys
terre cuite.
PHOTOVOLTAÏQUE
notamment en matière de pilotage
des machines compte tenu de l’importante
automatisation de nos process.»
«Afin de compenser d’éventuelles
baisses dans certains produits, nous
voulons développer de nouvelles
tuiles», conclut Nicolas
Martin. «Nous sommes toujours
à l’écoute des clients,
dont nous sommes partenaires,
pour une qualité des
produits constante. Nous
sommes confiants pour l’avenir
et prévoyons d’ajouter
une équipe supplémentaire
pour répondre à l’évolution de
la demande en étant très flexibles.»
Avec toujours la même priorité : la
qualité.
«En France, Imerys toiture détient 40 % de parts de marché
en tuiles et accessoires en terre cuite. Nous sommes leaders en France
et nos points forts sont les actions menées en matière d’innovation,
de valeur ajoutée, de qualité, d’esthétisme...
Depuis peu, le groupe Imerys terre cuite développe une activité
en partenariat avec EDF pour des panneaux photovoltaïques adaptés aux tuiles.
Une alliance de l’expertise électronique et énergétique d’EDF
et de celle d’Imerys TC en matière de performance
et d’esthétisme pour les tuiles.»
Nicolas Martin
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CONNAÎTRE
ENTREPRISES
L’entreprise de James Simonnet
est implantée sur la zone industrielle
de Vitry-Marolles depuis 1980.
Vitry motoculture à Vitry-le-François
Une affaire
DE FAMILLE
La famille Simonnet est à la tête d’une petite entreprise de négoce
de matériel agricole neuf et d’occasion sur la zone industrielle. Son credo : l’alliance
de la proximité, de la qualité relationnelle et des services sur mesure.
ils d’agriculteur fort de nombreuses
années d’expérience
dans le secteur des TP, James
Simonnet crée Vitry motoculture
en 1980 sur la zone industrielle de
Vitry-Marolles. Salarié d’une société
de vente de matériel agricole à
l’époque, son frère le rejoint.
Ensemble, ils partent «de rien»,
comme se plaît à le souligner James
Simonnet, et développent leur
entreprise au fil des années.
Aujourd’hui, Vitry motoculture
compte neuf salariés après avoir
atteint 14 personnes avant une chute
à 6 salariés en 2003. «Une baisse
soudaine d’effectif due à une décision
du jour au lendemain d’un constructeur
de matériels vendus à l’époque,
jugeant notre entreprise comme trop
petite pour permettre la poursuite
d’une collaboration», se souvient le
concessionnaire.
Les spécialités de Vitry motoculture
sont la vente de matériel agricole
neuf et d’occasion d’une seule
marque depuis 2007, Case IH (3e F
sur
le marché européen), permettant de
proposer une gamme complète, ainsi
que des prestations de services
après-vente. Ses clients sont répartis
sur l’arrondissement de Vitry, Givryen-Argonne
et une partie de la
Meuse et de la Haute-Marne.
L’épouse de James Simonnet, Nicole,
a toujours été présente pour la gestion
de l’entreprise. Elle a intégré l’établissement
en 2001 en qualité de
directeur administratif, après avoir
travaillé pendant 31 ans dans la même
fonction au sein d’une concession
automobile qui a fermé ses portes
après le décès de son propriétaire.
Leur fils François les a rejoints en
2004 après s’être formé à l’IPI
(Institut supérieur de promotion
industrielle) de Châlons.
A terme, l’objectif est qu’il
reprenne et pérennise
l’entreprise, son fondateur
ayant aujourd’hui
l’âge de la retraite.
Excellent commercial
selon son père, François
Simonnet se familiarise avec la clientèle
et les autres métiers de l’entreprise.
Avant de lui passer le relais,
son père l’accompagne dans l’évolution
de ses compétences en matière
de management d’équipe vers la
gestion d’entreprise.
«Aujourd’hui, les petites entreprises
comme la nôtre sont obligées d’apporter
les mêmes services que les
grands groupes», souligne James
Simonnet. «Les investissements en
moyens humains et en temps sont
importants par rapport aux retombées.
De plus, les formations sont
nécessaires, ce qui est quelque peu
difficile à gérer en interne en matière
d’organisation. Nous nous démarquons
par notre situation géographique
à proximité immédiate de la
clientèle. Quant au relationnel offert
par une petite entreprise, il est apprécié
des clients.»
Pour James Simonnet, les matériels
évoluent vite et il faut savoir s’adapter
pour rester dans la course. «Les barres
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CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
«Les matériels
évoluent vite.
Il faut savoir s’adapter
pour rester
dans la course.»
de guidage par satellite, par exemple,
et divers équipements permettent de
diminuer les phytos et engrais en évitant
les surdosages, et donc de
respecter l’environnement. Grâce à
des systèmes élaborés, il suffit sim-
plement d’appuyer sur un
bouton pour que les
manoeuvres s’opèrent
seules en bout de champ.
Sans oublier tout ce qui
touche au confort des
utilisateurs. Toutes les
simplif ications techniques
développées aboutissent à un
gain de temps pour les agriculteurs et
à un travail plus confortable et plus
précis, avec moins de pollution.»
Toutes ces évolutions et les derniers
équipements commercialisés, Vitry
motoculture les présente partiellement
chaque année sur la Foire exposition
de Châlons.
Le magasin propose toute une gamme
de pièces détachées et accessoires.

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CONNAÎTRE
ENTREPRISES
Pass Sport à Châlons-en-Champagne
Les normes de sécurité applicables aux terrains de sport et aux aires de jeux
n’ont aucun secret pour le dirigeant de l’entreprise châlonnaise qui répond
aux besoins des gestionnaires de ces équipements, en matière de contrôle.
Contrôle, test, maintenance,
assistance, conseil, formation :
ces mots résument l’activité
d’une TPE fondée à Châlonsen-Champagne
par Bertrand Loth, la
Sarl Pass Sport. Seule entreprise
i n d é p e n d a n t e d e c e t y p e e n
Champagne-Ardenne, Pass Sport est
spécialisée dans le contrôle des
équipements sportifs et des aires de
jeux pour le compte de collectivités
territoriales.
Une activité pouvant également
répondre aux besoins des OPHLM et
des établissements privés.
Bertrand Loth a créé son entreprise
en mars 2011 avec la volonté d’appliquer
le savoir-faire et la rigueur
acquis tout au long de son parcours
professionnel. Titulaire d’un diplôme
de Technicien supérieur en aménagement
paysager spécialisé dans
l’aménagement des aires de jeux et
équipements sportifs, il a exercé
pendant une vingtaine d’années des
fonctions à responsabilités au sein
de grandes entreprises. Fort d’une
très bonne connaissance du monde
de l’entreprise, il a aussi l’expérience
du management d’équipes.
Sa décision de création d’entreprise
a fait suite à un constat. «Sur la
Champagne-Ardenne, seules des
structures d’envergure nationale -
Veritas, Socotec, Apave... - assurent
la mise en conformité de ces types
d’équipements pour le compte des
collectivités. Il n’existe pas d’indépendants
alors qu’il y en a dans d’autres
Bertrand Loth a conçu un chariot test permettant
de couvrir la totalité des tests obligatoires,
chariot pour lequel un dépôt de brevet est en cours.
Sport et loisirs
EN TOUTE SÉCURITÉ
régions. J’ai donc saisi l’opportunité.
Pour exercer mon activité et devenir
un expert en équipements sportifs et
aires de jeux, j’ai obtenu un code NAF
spécifique, ainsi qu’un numéro d’en-
registrement au centre de
normalisation français
Afnor. Ces derniers m’autorisent
à effectuer les
contrôles obligatoires sur
les équipements, dans le
respect des normes en vigueur avec
lesquelles je me suis familiarisé au fil
des années. Je fonctionne comme
une grande entreprise avec des protocoles,
des process, une base documentaire...»
Des services
de proximité
sur mesure
pour les collectivités.
Les aires de jeux sont soumises à des normes
de sécurité souvent méconnues des collectivités.
Le bureau d’études de Bertrand Loth
est spécialisé dans les contrôles
techniques - tests de mesure, de
charge, contrôle visuel - soumis à
normalisation, avec remise de
rapports et de préconisations
pour autorisation
d’exploiter ou pour
interdire l’exploitation
d’un équipement non
conforme. «Avec un atout :
un chariot test permettant de couvrir
la totalité des tests obligatoires, chariot
que j’ai conçu et pour lequel un
dépôt de brevet est en cours. Je peux
aussi apporter des solutions de mise
en conformité : une maintenance

Le camion Pass Sport est doté
de tous les équipements nécessaires
pour les interventions sur sites.
corrective que le client ne peut pas
toujours réaliser lui-même. Je propose
du conseil en investissement, pour
l’entretien des équipements et leur
gestion au quotidien, voire des formations.
Mon activité est à multiples
facettes pour de la prestation de
services de proximité sur mesure. Je peux
enfin agir comme maître d’oeuvre
pour accompagner les collectivités
dans l’implantation d’équipements
neufs. J’apporte assistance et conseil
en qualité d’expert.»
Les clients de Pass Sport sont les
communes de moins de 10 000 habitants
sur les arrondissements de
Châlons, Reims et Epernay, pour
l’instant. «Certaines communes lancent
des appels d’offres et je visite les
autres pour leur apporter conseils et
informations sur les obligations que
beaucoup ne connaissent pas»,
souligne Bertrand Loth. «Je leur
remets un inventaire gratuit de leurs
installations, ainsi qu’un devis.
Après, elles font appel à moi ou non
pour les contrôles, les contrats de
contrôle étant établis pour deux
ans.»
Le siège de Pass Sport est situé à
Châlons au Centre Jacquesson et
Bertrand Loth dispose d’un entrepôt
à Tours-sur-Marne - où il réside -
pour le matériel de maintenance,
ainsi que d’un camion équipé pour
les interventions sur sites. Son
objectif est de réaliser deux embauches
en 2012 : un responsable maintenance
et une assistante-conseil.
Il souhaite aussi créer une franchise
d’ici fin 2012 avec des implantations
dans chaque région selon le même
concept.
Mangin-Egly à Vitry-le-François
Rencontre
TECHNIQUE
Le 15 juin 2011, la Société
Mangin-Egly, siège à Vitry-le-
François, a organisé une
«Rencontre technique» au sein de
son Centre de travaux de Pomacle-
Bazancourt. Les participants ont pu
découvrir le panel d’offres proposées
en maintenance, entretien de
postes, analyse des réseaux...
Une occasion d’évoquer également
une nouvelle offre d’ingénierie des
réseaux et systèmes communicants
autour de quatre axes : l’ingénierie
informatique, la virtualisation, l’ingénierie
des réseaux et la formation.
Essentiellement reconnue pour sa
capacité à concrétiser de grands
défis en France et à l’international,
l’entreprise vitryate a pu démontrer
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
à une centaine de clients issus du
monde agro-industriel sa capacité à
les accompagner au quotidien, sur
des offres locales.
Depuis son inauguration en 2009,
les locaux du Centre de travaux ont
été agrandis, l’équipe s’est étoffée
avec l’arrivée, entre autres, d’un
technicien, d’une responsable qualitésécurité-environnement
à temps
partiel, et un banc d’étalonnage a
été mis en place pour les capteurs de
pression, débits…
Fort de l’expérience de Pomacle-
Bazancourt, Mangin-Egly met en
place d’autres Centres de travaux à
Troyes (10), Origny (02), Lillebonne
(76) et dans le Sud de la France.
Icare à Suippes
Naissance
D’UNE ASSOCIATION
Une nouvelle association de
commerçants et artisans est
née en Champagne centrale.
Baptisée Icare (Industriels, commerçants
et artisans réunis), elle a été
créée en septembre 2010 pour
dynamiser la vie économique de la
région de Suippes.
Sa mission : promouvoir le savoirfaire
des entreprises et commerces
de proximité et accompagner les
nouveaux professionnels qui s’ins-
tallent, afin d’éviter l’évasion des
consommateurs de Suippes et ses
environs vers d’autres villes.
Au programme notamment, l’élaboration
d’une plaquette d’information
sur tous les commerces et services
disponibles localement, ainsi que sur
les animations prévues sur le territoire.
L’association est co-présidée
par Claire Rossignol et Jacques Silly.
Contact : 03 51 46 90 20.
icare.suippes@voila.fr
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CONNAÎTRE
ENTREPRISES
Helys à Châlons-en-Champagne
La génétique
POUR DÉCO
Donnez votre ADN ou vos empreintes digitales à Helys, ses dirigeants
en feront des tableaux décoratifs ou réaliseront votre généalogie ancestrale.
Une activité innovante et à forte valeur ajoutée unique en France.
ADN et empreintes digitales.
Nous ne sommes pas dans
une enquête policière, mais
dans un univers unique en
France, celui d’Helys à Châlons-en-
Champagne. Cette jeune entreprise
innovante à forte valeur ajoutée,
créée fin 2007, a pour spécialité la
réalisation de tableaux décoratifs à
partir d’ADN ou d’empreintes digitales.
Des tableaux d’un genre nouveau
imaginés et conçus par deux scientifiques
: Alain Siméon et Yannick
Bontemps, respectivement docteur
en biochimie et docteur en biologie
moléculaire. Leur laboratoire est
installé dans les locaux de la
Pépinière technologique que la CCIT
de Châlons a aménagés et gère au
sein de l’Ecole Ar ts & métiers
ParisTech.
«L’idée nous est venue sur les bancs de
la fac, à partir d’images vues pendant
nos recherches pour en faire dans un
premier temps des tableaux design en
noir et blanc que nous avons ensuite
colorisés», explique Yannick Bontemps.
«Nous avons utilisé
notre propre ADN
pour réaliser des
p r o t o t y p e s . L e
concept n’existait
nulle part ailleurs à
l’époque, mais une
autre société s’est
lancée au même moment que nous au
Canada et nous sommes toujours les
seuls en France.»
La technique utilisée étant courante
en laboratoire, le dépôt d’un brevet
était inutile. Mais les fondateurs
d’Helys ont cependant quelques secrets
de fabrication... Pour l’ADN, ils utilisent
aussi des techniques permettant
d’éviter ultérieurement tout risque
de recherche en paternité.
“Nous avons utilisé
notre propre ADN
pour réaliser
des prototypes.”
Les commandes se font à 90 % via
internet, avec un site marchand
décliné en quatre langues. Alain
Siméon : «Pour des tableaux à base
d’ADN, à réception de la commande,
nous adressons au client un kit composé
d’une boîte en aluminium contenant
un écouvillon pour le
p r é l è v e m e n t
de cellules dans la
bouche, une notice
explicative, une enveloppe
pré-adressée
et prétimbrée pour
l’envoi de l’échantillon».
«Ce dernier est traité en laboratoire
pour faire une amplification
par photocopie de l’ADN, l’objectif
étant de rendre visibles certaines parties
de cet ADN grâce à une lampe à
ultraviolets pour obtenir une image
en noir et blanc sur ordinateur. Le
résultat est ensuite colorisé à partir
d’une palette graphique type de 40
couleurs proposées au client ou avec
des couleurs spécifiques demandées
Les couleurs des tableaux sont choisies
par les clients, en accord
avec leur décoration intérieure pour certains.

par le client lui-même. Nous avons, par
exemple, des demandes de décorateurs
d’intérieur pour des teintes correspondant
à la couleur d’un rideau,
d’un canapé...»
Les formats des tableaux proposés vont
de 30 cm x 30 cm à 1,20 m x 80 cm.
Avec trois supports possibles : de la
toile de peintre sur cadre bois, une
plaque aluminium, du plexiglas.
Alain Siméon et Yannick Bontemps
réalisent aussi des tableaux à partir
d’empreintes digitales, le kit adressé
au client contenant un tampon encreur
à la place de l’écouvillon pour prendre
les empreintes et des cartons spécifiques
pour imprimer ces dernières.
Toujours sur le même principe et avec
le même type de kit, un tout nouveau
produit vient d’être
lancé : la généalogie
ancestrale.
L’objectif est d’obtenir
une information
sur les
a n c ê t r e s d ’ u n
donneur d’ADN au
sens génétique pour connaître son
parcours depuis la Corne de l’Afrique,
berceau de l’Humanité, jusqu’à sa
localisation actuelle.
La recherche permet également de
situer des personnes du même groupe
que le client en France et dans le
monde, d’obtenir des données culturelles
sur ses ancêtres génétiques,
les personnalités partageant le
même ADN... Le client reçoit les
résultats scientifiques de l’analyse
de son ADN dans un livre dédié qui
explique les méthodes utilisées. Un
produit qui ne peut qu’intéresser les
fans de généalogie familiale qui
découvriront ainsi leur généalogie
ancestrale.
Les commandes
se font à 90 %
via internet,
avec un site marchand
décliné en 4 langues.
Alain Siméon et Yannick Bontemps
sont respectivement
docteur en biochimie
et docteur en biologie moléculaire.
Pour tous les produits proposés par
Helys, le kit de commande contient
également un «formulaire de
consentement» précisant que l’ADN
ou l’empreinte a été prélevé(e) par
le client lui-même pour une destination
unique, le produit Helys, sans
valeur juridique ou médicale.
Les associés d’Helys traitent tout en
interne (graphisme des plaquettes,
site internet, communication presse,
base de données, comptabilité,
conception, montage et expédition
des tableaux et livres). Seule l’impression
est sous-traitée.
Leurs clients, de 20 à 92 ans, sont
en grande majorité des particuliers
pour des cadeaux (anniversaire,
mariage...), auxquels s’ajoutent des
décorateurs d’int
é r i e u r , d e s
entreprises pour
des cadeaux de fin
d’année ou pour
leurs cadres... Ils
s o n t f r a n ç a i s
principalement,
francophones (Suisses surtout) ou
issus d’une dizaine d’autres pays
dans le monde. Un partenariat a
même été conclu avec une société
chinoise pour la vente des produits
sur l’Asie très friande de «made in
France».
Alain Siméon et Yannick Bontemps
sont soutenus par Oséo en R&D et
par la Région pour l’export, notamment
pour un futur projet pouvant donner
naissance à un brevet. Pour les deux
entrepreneurs, «le marché est prometteur».
«De plus, le travail de création
visuelle est un plus pour nous et notre
métier est devenu une passion.»
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
G E I
NOUVEAU FONDS
DE CAPITAL INVESTISSEMENT
Un nouveau fonds
de capital investissement est né :
le fonds transrégional GEI
(Génération entrepreneurs
investisseurs).
Sa mission : fédérer
les entrepreneurs-investisseurs
du grand quart Nord-Est
de la France
pour favoriser le développement
et la transmission de PME
à potentiel
sur une zone économique
d’envergure européenne.
GEI est doté de 40 M€,
avec une projection
comprise entre 60 et 90 M€
d’ici fin 2011. Il investit
des montants de 2 à 7 M€
pour appuyer l’émergence d’ETI
(Entreprises de taille intermédiaire),
prioritairement patrimoniales
ou familiales,
en phase de transmission
ou de développement.
Les investisseurs de GEI
mettent leurs expériences «terrain»
et leurs expertises sectorielles
au service des entreprises cibles.
Le périmètre d’action du GEI
couvre sept régions : Alsace,
Bourgogne, Champagne-Ardenne,
Franche-Comté, Lorraine,
Nord-Pas-de-Calais et Picardie.
Le fonds est géré
par la société Poincaré gestion,
agréée par l’Autorité
des marchés financiers (AMF),
dont le siège est à Nancy
et qui compte trois bureaux à Lille,
Strasbourg et Paris.
11

sur le Parc d’activités
de Châlons Nord-La Veuve,
un plateau de 150 m 2 de bureaux divisibles
à proximité immédiate de l’échangeur A4
et de l’A26. 7 bureaux, salle de réunion
et local archives en sous-sol, parking.
p Disponibilité immédiate.
Contact : Annie Véron
au 03 26 21 82 03
averon@chalonsenchampagne.cci.fr.
PARIS
A4
LONDRES
LILLE
A26
REIMS
sur la zone industrielle Vitry-Marolles
un immeuble de 680 m 2
sur un terrain de 3 220 m 2 ,
comprenant
un atelier-entrepôt de 530 m 2
(hauteur 4 m, 3 portes sectionnelles),
150 m 2 de bureaux en RDC
et un plateau aménageable à l’étage.
A4
A26
TROYES
LYON
MARSEILLE
PARC D’ACTIVITÉS
CHALONS
NORD-LA VEUVE
A4
CHALONS-EN-CHAMPAGNE
STRASBOURG
LUXEMBOURG
FRANCFORT
p Disponibilité immédiate.

TRANSMETTRE
EMPLOI-FORMATION
Opcalia Champagne-Ardenne et la professionnalisation
Accompagnement renforcé
AVEC PRODIAT
L’organisme collecteur au titre de la formation professionnelle continue
propose un Dispositif Interactif d’Accompagnement Territorial
des contrats de PROfessionnalisation.
Troisième collecteur français au
titre de la formation professionnelle
continue, Opcalia
met à la disposition des TPE-
PME de la région un nouveau concept
baptisé Prodiat : Dispositif Interactif
d’Accompagnement Territorial des
contrats de PROfessionnalisation.
Déjà fortement engagé dans la promotion
et l’accompagnement de l’insertion
professionnelle par l’alternance,
Opcalia met ainsi au service des entreprises
un accompagnement renforcé
du contrat de professionnalisation.
Initié dans le Nord-Pas-de-Calais, le
dispositif a permis à 1 000 salariés de
170 entreprises de cette région d’être
accompagnés sur trois ans.
Prodiat a été lancé en mai 2011 en
Champagne-Ardenne où neuf bénéficiaires
ont déjà signé un contrat de
professionnalisation Prodiat, une
dizaine d’autres projets étant en
cours.
«L’entreprise a aujourd’hui la possibilité
de recourir à deux dispositifs complémentaires»,
souligne Corinne Valentin,
directrice d’Opcalia Champagne-
Ardenne. «Le contrat de professionnalisation
visant un diplôme ou une
certification et le contrat Prodiat visant
une reconnaissance dans la convention
collective pour un métier spécifique ne
trouvant pas de réponse à travers l’offre
de formation traditionnelle. Elle choisit
son mode de recrutement, en direct ou
avec des partenaires externes (Pôle
emploi, Mission locale…).»
Prodiat est une démarche d’ingénierie
apportant aux TPE-PME un service de
formation externe structuré, par
l’intermédiaire d’un organisme de formation
dit «architecte» en charge
d’identifier, de construire et d’accompagner
le parcours de professionnalisation
adapté au bénéficiaire et à
l’entreprise. La durée moyenne est de
neuf mois avec a minima 70 % de
formation interne. Le parcours est
majoritairement organisé dans l’environnement
professionnel, avec la
mobilisation de salariés de l’entreprise
qui deviennent transmetteurs de
savoirs et de compétences.
«Dans le même esprit que les contrats
de professionnalisation classiques, un
tuteur est identifié par le responsable
de l’entreprise et l’organisme de formation
architecte», explique Corinne
Valentin. «Sa mission est de faciliter
l’intégration, d’accompagner et de
suivre la montée en compétence du
salarié en alternance.»
L’organisme de formation architecte
assure l’ingénierie pédagogique des
contrats Prodiat en élaborant un
référentiel métier et le parcours de
professionnalisationcorrespondant.
Avec le tuteur
et le bénéficiaire,
il suit
le bon déroul
e m e n t d e
l ’ a c t i o n e t
contribue à la
coordination
pédagogique nécessaire à la réussite
de l’acquisition des compétences
visées.
«Tous les secteurs d’activité sont
concernés (services aux entreprises,
industries diverses, commerces…) et
les profils métiers sont divers (ouvrier
verrier, assistant logistique, technicocommercial…)»,
précise Corinne
Valentin. «L’intérêt montré par les
entreprises est fort, ce dispositif apportant
une réponse supplémentaire aux
possibilités d’intégration par la professionnalisation.»
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
Opcalia Champagne-Ardenne propose
également un appui particulier au
recrutement des jeunes issus d’Outremer.
La convention signée avec
L’agence de l’Outre-mer pour la mobilité
(Ladom) et le ministère de l’Outremer,
en juin 2010, intègre le dispositif
Prodiat aux mesures visant l’insertion
professionnelle de ces publics
(Prodom).
«Le rôle d’Opcalia Champagne-
Ardenne, porteur de ce projet, est de
faciliter la démarche des entreprises
pour le recrutement et l’intégration
de tout public via la professionnalisation»,
remarque Corinne Valentin.
«Le service de proximité est assuré avec
nos quatre antennes départementales,
un chargé de mission alternance et une
chef de projets dédiée. Un accompagnement
technique, administratif et
financier de A
à Z est assuré,
de l’identification
du projet
jusqu’à son
a b o u t i s s e -
ment.»
Le financement
du dispositif
P r o d i a t e s t
assuré via les
fonds de la professionnalisation
confiés à Opcalia par ses adhérents et
avec l’appui du FPSPP (Fonds paritaire
de sécurisation des parcours professionnels).
Pour en savoir plus,
contacter Sophie Riemann,
chef de projets, au 03 26 21 30 14.
sophie.riemann@opcalia-ca.com
13

APPROFONDIR
DOSSIER
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
EQUIPEMENTIERS ET FOURNISSEURS POUR L’AUTOMOBILE
EN ROUTE POUR L’AVENIR !
TI Automotive Fuel Systems à Châlons-en-Champagne,
ArcelorMittal Tubular Products, JST, Nobel plastiques à Vitry-Marolles,
Le Bronze industriel à Suippes... : de belles entreprises de la Champagne centrale
travaillent pour la filière automobile comme équipementiers.
De son côté, Secma à Sainte-Ménehould conçoit et fabrique
des équipements pour les usines des constructeurs et équipementiers.
Après un tour d’horizon de la situation et des perspectives
du marché automobile par le directeur du Pôle d’excellence automobile régional,
trois de ces entreprises apportent leur propre vision du secteur
et analysent leur positionnement par rapport au marché.
TI Automotive Fuel Systems
à Châlons est la seule unité
industrielle du groupe
TI Automotive à produire
des systèmes d’additivation
pour les véhicules diesel
(ci-dessus).
Un système qui a évolué
depuis son lancement en 1999
(3 e
génération aujourd’hui).
Module et pompe (à droite)
sont d’autres produits TIA.
La filière automobile en Champagne-
Ardenne comprend 75 entreprises
représentant 17 000 personnes et un
chiffre d’affaires supérieur à 2 milliards
d’euros. Les constructeurs sont représentés
par la fonderie Peugeot Citroën automobile
SA à Villers-Semeuse (Ardennes, plus de
2 000 salariés). «Les grands équipementiers
et les PME constituent cette filière majoritairement
orientée vers les métiers de la transformation
des métaux», souligne Jean-Philippe
Mercier, directeur du Pôle d’excellence
automobile Champagne-Ardenne. «La spécificité
de la filière régionale est donc moins à
rechercher vers le marché qui est globalisé,
mais plutôt vers la sous-traitance qui est une
caractéristique forte de notre tissu industriel.»
Après la crise de 2009 et ses mesures de
soutien (primes à la casse, financement des
crédits aux particuliers et aux entreprises,
chômage partiel…), le marché est reparti
en 2010 pour finir sur un niveau en volume
proche de celui de 2008, mais avec des productions
très orientées «véhicules d’entrée
de gamme».
«Les quatre premiers mois de 2011 ont été
soutenus en activité chez les constructeurs et
les fournisseurs mais depuis, le marché est
plus volatile», constate Jean-Philippe Mercier.
«En termes de ventes, le marché européen
connaît une baisse de 2 % environ depuis
avril et à moyen terme, les prévisions tablent
sur une légère pente négative de 2 à 3 %.
Ceci se répercutera sur les volumes de production,
avec toutefois un mix produit plus
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16
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DOSSIER
ÉQUIPEMENTIERS ET FOURNISSEURS POUR L’AUTOMOBILE
EN ROUTE POUR L’AVENIR !
favorable aux véhicules moyen et haut de
gamme qui ont une meilleure rentabilité.»
Les constructeurs français, principaux clients
finaux des entreprises régionales, suivent
cette évolution et sont tirés par leurs exportations.
Leurs marchés sont plutôt orientés
vers les pays du Sud de l’Europe dont le
ralentissement est plus fort que celui des
pays du Nord de l’Europe. L’Allemagne et les
constructeurs allemands connaissent des
volumes de production très au-dessus de
celui des trois dernières années.
Pour faire face à la reprise des marchés, les
industriels ont réembauché, d’abord sous
forme d’intérim compte tenu de la volatilité
des commandes clients, puis sous forme de
contrats à plus long
terme. Mais, pour
Jean-Philippe Mercier,
«le recrutement de
personnels qualifiés
reste une difficulté
pour beaucoup d’entreprises,
l’industrie et les
matières techniques attirant moins les jeunes
qu’auparavant».
En ce qui concerne les approvisionnements,
l’accident de Fukushima au Japon a entraîné
des ruptures qui se sont répercutées sur les
fournisseurs, accroissant encore les difficultés
de prévision sur les marchés. Les politiques
de stockage ont été difficiles à appréhender
dans ce contexte.
La voiture de demain constitue un enjeu
important et les challenges à relever sont
d’autant plus intéressants. «Les fonctions
d’interface homme-machine, de sécurité,
d’acoustique, de confort thermique, de performance
électrique doivent être complètement
repensées», estime Jean-Philippe Mercier.
«Les contraintes environnementales (CO2,
matières premières, recyclabilité) conduisent
à la création de nouvelles architectures
(motorisation répartie), de nouveaux composants
(moteurs électriques et électronique
associée, nouveaux matériaux allégés et recyclables,
nouveau gaz fréon, batteries…), de
nouvelles fonctionnalités (start-stop, récupération
d’énergie au freinage…), tout en
maintenant un niveau de performances et de
prix comparables (ex. : downsizing (petite
cylindrée + puissance élevée + consommation
réduite), moteurs thermiques, éclairage
LED…).» Ces nouveaux développements qui
La filière automobile
en région
comprend 75 entreprises
représentant
17 000 personnes.
donnent naissance aux véhicules hybrides
et électriques constituent, pour le tissu
régional, des opportunités formidables,
mais le coût d’accès à ces recherches et à
ces industrialisations coûte cher et nécessite
des moyens humains et financiers importants.
Une des missions du Pôle d’excellence automobile
régional est d’accompagner les
industriels dans ces démarches en leur facilitant
les contacts avec les personnes ou les
organismes compétents, en leur permettant
d’échanger et de
mutualiser des actions
et en les aidant à anticiper
ce nouveau type
de marché.
Après ce tour d’horizon
de la filière automobile
aux niveaux régional et national, deux équipementiers
donnent leur propre perception
du marché et font le point sur leurs activités.
Présentation de ces entreprises et témoignages.
ArcelorMittal Tubular Products Vitry
Implantée sur la zone industrielle de Vitry-
Marolles, ArcelorMittal Tubular Products
Vitry (AMTPV) emploie 200 personnes, plus
une quarantaine d’intérimaires, et réalise
un chiffre d’affaires de 50 M€. Ses métiers
sont la conception, l’industrialisation, la
production et la commercialisation de composants
automobiles à haute valeur ajoutée.
Avec deux types de clients. Pour les
constructeurs automobiles - PSA et Renault
principalement - sur l’Europe des Vingtsept,
AMTPV agit en qualité d’équipementier
de rang 1. Pour les équipementiers de rang 1
qui livrent directement aux constructeurs,
AMTPV intervient comme fournisseur de
rang 2.
AMTPV fabrique des composants de suspension
- train arrière complet, traverse pour
train arrière, bras de suspension pour train
arrière, barres stabilisatrices -, ainsi que
des composants pour la gestion du crash
frontal. Il s’agit de composants à déformation
AMTPV, implanté
sur la zone industrielle
Vitry-Marolles,
compte 200 salariés
et une quarantaine
d’intérimaires.
A M T P V
En décembre 2007,
Vallourec composants automobiles
Vitry (VCAV)
a été cédé au groupe ArcelorMittal,
comme les sites
Vallourec précision soudage
de Chevillon (52)
et de Hautmont (59).
A l’occasion de ces cessions,
VCAV est devenu ArcelorMittal
Tubular Products Vitry (AMTPV).
Spécialisées
dans les tubes acier soudés,
les unités industrielles
de Chevillon et de Hautmont
sont fournisseurs de tubes
auprès d’AMTPV
pour plus de 95 % de ses besoins.

Dépose et soudage
en automatique d’un écrou
sur un composant AMTPV.
“Les composants tubulaires
répondent aux besoins
des constructeurs
pour l’allégement des véhicules.”
AMTPV bénéficie
de plusieurs certifications :
l’Iso TS16949 - équivalent
de l’Iso 9001 mais dédiée
à l’automobile et indispensable
pour fournir les constructeurs -,
l’Iso 14001 et l’Ohsas 18001.
L’entreprise est ainsi certifiée
pour le management, la qualité,
l’environnement et la sécurité.
Souhaitées par les clients
mais pas exigées,
ces certifications
figurent aujourd’hui
parmi les prérequis
au sein du groupe ArcelorMittal.
Container d’ébauches de traverses
de suspension arrière AMTPV.
programmée destinés à absorber les chocs.
Lors de chocs à basse vitesse, il suffit juste
de changer le composant et la voiture peut
repartir. Ce produit est une réponse, entre
autres, à la demande des assureurs pour
limiter les coûts de remise en état de véhicules
en cas de choc.
L’entreprise vitryate appartient au leader
mondial de l’acier ArcelorMittal. L’acier est
sa principale matière
première, mais AMTPV
fabrique aussi des pièces
à base d’aluminium. Ses
métiers sont le formage
à froid, le traitement
thermique, le grenaillage
de précontrainte pour augmenter la durée
de vie des composants, la découpe, l’usinage
et le soudage, le revêtement de surface
étant sous-traité. Toutes les actions de R&D
sont menées en concertation avec les
bureaux d’études des constructeurs.
«Les composants tubulaires sont une alternative
à des solutions en tubes emboutis»,
remarque Didier Boutter, directeur d’AMTPV.
«Leur essor est important car ils répondent
aux besoins des constructeurs pour alléger les
véhicules, réduire les émissions de CO2 et la
consommation de carburant. En matière
d’environnement, nos pièces en acier ne
posent pas de problème face aux exigences et
normes, y compris pour leur recyclage. Pour
nos clients, nous devons aussi répondre de la
façon la plus satisfaisante possible à un
certain nombre d’indicateurs en matière de
stock en nombre de jours de livraison, de
taux de service - notamment des livraisons
dans les délais impartis -, de sécurité...»
Les métiers de l’automobile sont très spécifiques
et Didier Boutter regrette qu’il soit
souvent difficile de recruter les personnels
recherchés. «Le peu d’attractivité de Vitry
s’avère être quelquefois un handicap, notamment
pour attirer des cadres». «Nos salariés
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
Pupitre pour les montages
de contrôle dimensionnel de composants
d’absorption de choc AMTPV.
sont peu nombreux à habiter à Vitry. Ils préfèrent
Châlons, Reims ou Saint-Dizier. Nous
cherchons des opérateurs et techniciens
ayant au moins le Bac et de réelles compétences,
des conducteurs d’installations... Or
d’autres entreprises de la zone industrielle
ont les mêmes besoins que nous, d’où la
difficulté de trouver des candidats, y compris
en intérim. Nous nous heurtons aussi à un
manque de motivation et de stabilité de
certains postulants. Conséquence : il faut
beaucoup de temps pour trouver les bons
candidats !»
Chez AMTPV, la crise économique de 2008-
2009 a entraîné une chute des commandes
en volume, mais elle a aussi coïncidé avec le
démarrage d’une nouvelle traverse pour
laquelle l’entreprise a rencontré quelques
difficultés de mise au point. «Ces difficultés
ont nécessité beaucoup de main-d’oeuvre,
avec des intérimaires en plus de nos 200
salariés», remarque Didier Boutter. «La crise
économique n’a donc pas eu d’impact sur
l’effectif de l’entreprise. Nous gardons en
permanence un volant de 30 à 40 intérimaires
pour absorber les variations d’activité. Nous
travaillons avec des commandes fermes à
trois jours. Ensuite ce sont des prévisions,
lesquelles peuvent être maintenues, augmentées,
réduites ou annulées. D’où l’absence de
visibilité.»
En ce qui concerne les véhicules de demain,
Didier Boutter considère qu’il est difficile
de dire qu’elle est ou sera l’incidence des
véhicules électriques ou hybrides sur l’activité
d’AMTPV, «mais on sait d’ores et déjà
que ces véhicules vont devoir être allégés afin
de baisser la consommation de carburant
ou de pouvoir intégrer des batteries.
Aujourd’hui, nous réfléchissons aux évolutions
en matière de solutions tubulaires.
Parallèlement, nous travaillons aussi sur les
nuances des aciers.»
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18
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DOSSIER
ÉQUIPEMENTIERS ET FOURNISSEURS POUR L’AUTOMOBILE
EN ROUTE POUR L’AVENIR !
TI Automotive Fuel Systems
à Châlons-en-Champagne
TI Automotive Fuel Systems est un équipementier
automobile spécialisé dans tout ce
qui touche au stockage et au transfert de
fluides sur les véhicules. L’unité industrielle
implantée avenue Ampère à Châlons est très
automatisée et dédiée à la première monte.
Selon les lignes, les produits et les besoins
des clients, elle fonctionne en 3 x 8, voire
les week-ends sur des lignes bien spécifiques.
Son centre d’essais, installé à Saint-Martinsur-le-Pré,
a pour vocation de valider les
produits conformément aux spécifications
des clients : tests de température dans les
carburants, banc d’endurance, banc d’essai
des véhicules, essais acoustiques...
Les deux structures emploient 550 salariés
dont 80 intérimaires.
Sur l’espace d’activités Becquerel à Châlons,
est installé l’aftermarket, l’après-vente
pour les pièces détachées,
avec une soixantaine de
personnes.
TIA Châlons produit des
moteurs électriques de
pompes nécessaires à la
f abrication de sousensembles
: des parties
tournantes destinées à
être intégrées dans des
pompes électriques. Cette production est
une particularité du groupe et plus
particulièrement de la division châlonnaise.
Le site produit également des systèmes
d’additivation pour les véhicules diesel,
c’est-à-dire des réservoirs destinés à recevoir
des additifs liquides et à être fixés sur les
réservoirs à carburant principaux. «Lors
d’un plein de gasoil, un système électronique
calcule la quantité introduite et un additif est
automatiquement ajouté dans le réservoir
principal», explique Joël André, directeur
de l’entreprise marnaise. «L’objectif est de
réduire l’émission de particules produites à
l’échappement. Ce produit a été développé à
partir de 1993 avec PSA et est en production
depuis fin 1999. Aujourd’hui, TIA fabrique la
3 e génération de ce système (qui a bénéficié
d’un dépôt de brevet pour le lancement de la
1 ère génération) avec un réservoir qui
contient déjà l’additif et n’est donc plus à
“Le tout électrique
aura un impact
sur l’activité
des équipementiers,
mais ce n’est pas
pour demain.”
remplir par les constructeurs. Le site châlonnais
est la seule usine du groupe à produire un tel
système qui permet de respecter l’environnement
et les normes européennes en matière
de réduction des polluants.»
TIA fabrique également des modules d’alimentation
carburant pour les véhicules
essence. Son produit phare est le module
«Vista» avec une filtration fine, une fonction
régulation de la pression et un jaugeage du
carburant. Plusieurs millions d’exemplaires
sont commercialisés chaque année.
Un concept de pompe à jet régulateur, breveté
début 2000, est produit en série depuis
2006. Ces pompes sont une particularité du
site de Châlons et sont vendues pour des
applications chez PSA, RSA, Dacia et BMW
notamment. Elles permettent de réduire
l’encombrement, le poids et le coût.
Enfin, des modules diesel
sans pompe immergée
sont fabriqués depuis une
dizaine d’années pour
les moteurs Common-Rail
diesel.
«Les pièces TI Automotive
Fuel Systems sont destinées
à tous les constructeurs automobiles»,
souligne Joël
André. «Elles sont principalement livrées à des
clients d’Europe de l’Ouest, l’entreprise étant
un fournisseur de rang 2 auprès des réservoiristes
- c’est-à-dire tous les sites TIA -, plus
deux grands groupes : Kautex et Inergy. TIA
Châlons livre aussi des sous-ensembles à
d’autres usines du groupe et à des constructeurs
allemands, américains et japonais.»
En ce qui concerne les évolutions à venir,
Joël André considère que le tout électrique
aura indéniablement un impact sur l’activité
des équipementiers auto, «mais ce n’est pas
pour demain». «Les groupes pétroliers feront
du lobbying pour ne pas perdre de marchés et
le tout électrique ne supplantera pas les véhicules
à carburant. Aujourd’hui, une voiture
électrique comporte un petit réservoir à
carburant pour prendre le relais des batteries
sur de longues distances. TIA a été retenu par
BMW pour ce type de réservoir. Les systèmes
d’additivation vont se développer pour
TI Automotive Fuel Systems
(610 salariés dont environ
80 intérimaires) est implanté sur 3 sites.
Le siège-unité de production
(ci-dessus) se situe avenue Ampère
et l’aftermarket sur l’Espace Becquerel,
à Châlons. Le Centre d’essais
(ci-contre) est à Saint-Martin-sur-le-Pré.
TI Automotive
TI Automotive est un groupe anglais
comptant 130 sites industriels
répartis dans 27 pays
sur les six continents
et totalisant 14 000 salariés.
Les implantations sont
d’une part des usines importantes
et d’autre part des établissements
satellites situés à proximité
des usines d’assemblage
des véhicules. Le groupe a réalisé
un chiffre d’affaires
de 1,400 milliard de livres sterling
en 2010. Ses grands domaines
sont les lignes carburant
et freinage ; tout ce qui touche
à l’air conditionné ; les réservoirs,
les pompes et modules.
L’origine du site châlonnais
remonte à l’après-guerre
avec la création de Jaeger en 1955.
Sont intervenus ensuite
des rachats successifs
et des changements de nom
pour devenir Marwal Systems en 1991,
puis TI Automotive Fuel Systems
en 2001, l’aftermarket
ayant été créé en 2003.
Les systèmes d’alimentation carburant
sont le coeur de métier
de l’entreprise depuis 20 ans.

TI Automotive Fuel Systems
est certifiée Iso TS16949
pour la qualité et 14001
pour l’environnement.
Depuis décembre 2010,
l’entreprise est également
certifiée OEA
(Opérateur économique agréé)
pour la simplification
des démarches douanières
et la sécurité des produits.
Lignes automatiques de production
chez TIA à Châlons.
“Les recrutements sont difficiles
et nous peinons notamment
à trouver des ingénieurs
ayant plusieurs années d’expérience.”
répondre aux normes environnementales en
évolution permanente. Les réservoirs destinés
à contenir de l’urée vont aussi prendre leur
essor.»
Toutes les innovations actuelles et à venir
ont pour objectifs de réduire la consommation
d’énergie, de réduire les polluants, d’alléger
les véhicules. «Aujourd’hui, par exemple, les
systèmes d’additivation embarquent 1,1 litre
au lieu de 3 à 5 litres auparavant. On aura
toujours besoin de produits
nécessitant une
résistance mécanique et
dans le temps pour les
réservoirs à carburant.
On ne peut pas jouer sur
les matières, mais on
peut favoriser un allégement par différentes
formes de pièces.»
Du côté des matières premières, les tensions
actuelles dans certains pays producteurs
de pétrole ont un impact sur tout le
secteur automobile très consommateur de
matières plastiques issues de ce pétrole.
«La demande est forte et nous sommes face
à des problèmes de disponibilité des matières
et de capacité de production, avec des usines
saturées à travers le monde. Il y a moins de
difficultés avec le métal.»
L’accident de Fukushima au Japon a lui
aussi entraîné quelques tensions, mais le
PÔLE D’EXCELLENCE AUTOMOBILE
Le Pôle d’excellence automobile régional est opérationnel depuis 2005 suite à une étude
du CESR (Conseil économique et social régional) Champagne-Ardenne
sur la filière automobile. Le développement des marchés en Europe de l’Est
et dans les Peco (Pays d’Europe centrale et orientale), associé à une forte compétition
entre les acteurs de la globalisation, a entraîné des restructurations chez les industriels
de l’automobile et fait craindre des délocalisations et des fermetures d’établissements
dans le tissu industriel amenant à une baisse des emplois.
Les missions confiées au pôle visent donc à renforcer ce tissu industriel
à travers l’animation d’un réseau, des mises en relation, des actions d’innovation
et de performance industrielle, la connaissance du marché. Le périmètre d’actions
concerne l’ensemble des entreprises industrielles de la filière automobile
(véhicules de tourisme, utilitaires et poids-lourds). Le financement du pôle
provient de fonds publics (Europe, Etat, Région) et de fonds privés relatifs aux cotisations
et aux participations des industriels aux actions.
Pour en savoir plus : www.equipementiersauto-ca.fr
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
site châlonnais de TIA n’a pas été touché
directement. «Un impact indirect a été ressenti
sur l’ensemble du secteur automobile
fin mars-début avril 2011, en raison de la
crise qu’a connue PSA avec un composant
moteur livré par avion depuis le Japon», souligne
Joël André. «De notre côté, deux lignes
de production ont été interrompues pendant
une semaine et une organisation spécifique
a été mise en place.»
Comme les autres équipementiers et le secteur
industriel en général, TIA doit faire
face à certaines difficultés de recrutement.
«Nous avons du mal à trouver des ingénieurs
ayant au moins une dizaine d’années d’expérience.
Il y en a peu sur le marché et les
offres d’emplois sont de plus en plus nombreuses.
Il semblerait aussi que les personnes
en recherche d’emploi soient moins intéressées
par le secteur auto. Enfin, le manque
d’attractivité de Châlons n’est pas propice à
attirer des cadres. Nous employons beaucoup
d’intérimaires, car nous avons pour l’instant
une activité soutenue. Nous sommes exceptionnellement
allés jusqu’à plus de 100 personnes.
Nous en trouvons, mais compte tenu
de nos besoins, les recrutements sont difficiles,
d’autant que d’autres entreprises ont les
mêmes besoins que nous.»
En conclusion, Joël André analyse le marché
automobile comme revenu à un niveau
assez élevé aujourd’hui, avec une demande
plutôt soutenue. «Sur le marché français,
après l’arrêt de la prime à la casse, nous
notons les premiers signes de ralentissement
et les concessionnaires font preuve désormais
d’imagination pour faire des promotions très
intéressantes. Le marché européen est en
baisse en raison de la crise dans certains
pays, mais les résultats dépassent nos espérances.
Le marché allemand se tient plutôt
bien. Il est en hausse depuis début 2011. Le
marché sur l’Asie Pacifique reste faible après
l’accident au Japon, mais il devrait reprendre
son rythme de croissance sur le second
semestre de cette année.»
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20
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DOSSIER
ÉQUIPEMENTIERS ET FOURNISSEURS POUR L’AUTOMOBILE
EN ROUTE POUR L’AVENIR !
Sylvain Delouette, Secma à Sainte-Ménehould
«Nous devons sans cesse
ÉVOLUER ET NOUS ADAPTER»
Entretien avec le directeur de la Secma qui conçoit et fabrique des machines spéciales
pour de nombreux secteurs industriels, dont les constructeurs
et les équipementiers automobiles. Il analyse la situation actuelle
et les perspectives du marché, ainsi que le positionnement de son entreprise.
Comment analysez-vous la situation
des fournisseurs du secteur
automobile et votre propre
positionnement ?
Les années 2009-2010 ont été compliquées
face à la conjoncture économique
et notamment en raison du gel
des investissements dans l’industrie
dans son ensemble, ce qui est l’axe
prioritaire du savoir-faire et de l’expérience
de Secma. L’industrie automobile
est un acteur primordial pour nous
car il a pu représenter certaines années
depuis 2000, tous équipementiers
confondus en France et à l’étranger,
45 % de notre activité.
Mi 2008, dès les premiers signes
avant coureurs de la crise, nous avons
dû nous organiser en conséquence en
allant prospecter d’autres secteurs
d’activité. Une démarche longue mais
qui porte ses fruits aujourd’hui.
Durant cette période, nous n’avons eu
recours à aucun licenciement, malgré
les effets de la crise sur le secteur
industriel. Nous avons reçu le soutien
de l’Etat au travers de facilités pour la
mise en place de plans de formation
pour les personnels et le recours au
chômage partiel.
En matière de crédit impôt R&D, grâce
à Oséo innovation, nous avons pu
développer quatre brevets industriels
français et européen.
Nous devons continuer d’aller de l’avant,
malgré un manque de visibilité à
moyen et long termes, notamment du
secteur automobile, car pour continuer
à se développer, Secma doit proposer
des solutions innovantes et créatives
à ses clients autour de process et produits
nouveaux.
Quels types de process ?
Nous avons, par exemple, un contrat
très important avec un équipementier
pour développer de A à Z une ligne pour
un nouveau produit dans le domaine
du thermique moteur. Cette ligne sera
entièrement automatisée, avec l’intégration
complète de procédés de distribution
automatique, d’assemblage,
de ser tissage, de
marquage, de robotisation,
de contrôle
vision, de manutention...
Une ligne
e x c l u s i v e m e n t
réservée à l’industrie
automobile.
Notre coeur de métier,
c’est de concevoir,
fabriquer et installer des moyens de
production sur mesure à forte automatisation
et avec un fort taux d’intégration
et de flexibilité. C’est un
projet important pour l’avenir qui
“L’industrie automobile
est un acteur primordial
pour nous. Il a représenté
jusqu’à 45 %
de notre activité
certaines années.»
nous permettra notamment de nous
renforcer auprès de ce client.
Sur quels aspects
votre marché a-t-il évolué ?
Il y a 20 ans, nous faisions des machines
mono-produit, pour l’assemblage
automatisé de radiateurs par exemple.
Il y a moins de dix ans, nous avons été
sollicités pour des lignes flexibles
permettant de réaliser de multiples
références de produits sur une même
ligne.
Aujourd’hui, les lignes doivent être des
solutions intégrant toutes les étapes
d’une production : machine, moyens de
manutention, stockage, déstockage...,
le tout sur un réseau industriel. Des
process permettant
d’améliorer les performances,
la qualité
et les conditions de
travail. Nous devons
aussi intégrer les
fonctions périphériques
- contrôle en
temps réel, bancs de
tests étanchéité, air,
eau, vision... -, le marquage (dépôt
d’étiquettes, lecture de codes à barres...),
un îlot de robotique pour le
conditionnement des produits finis.
En 20 ans, nous sommes passés des

Secma dispose
d’un bureau d’études intégré
avec techniciens et ingénieurs.
machines d’assemblage mécanique
mono-produit à des lignes multi-références
et complètes avec toutes les
fonctions périphériques intégrées.
Par ailleurs, l’automatisme, la robotique
et l’informatique industrielle
sont de plus en plus importants pour
faire communiquer les machines en
réseau et pour l’archivage des données.
C’est la tendance du marché et pour y
répondre, il faut être capable de satisfaire
toutes les attentes.
Avez-vous mis en oeuvre
de nouveaux moyens de production ?
Nous sommes fournisseurs du secteur
automobile et non sous-traitants. Nos
clients nous sollicitent pour développer
des équipements de pointe et performants,
à moindre coût et rapidement
disponibles.
Malgré la reprise, le marché reste difficile
et les prix restent très bas. Il
faut s’adapter, trouver de nouvelles
technologies et investir. Nous avons
acquis un gros Centre d’usinage 5 axes
18 000 tours pour accroître nos
performances et nos capacités. Nous
continuons à développer les compétences
de nos personnels et à les
former aux nouvelles technologies
attendues par le secteur automobile.
Nous sommes reconnus pour notre
capacité à développer des procédés
complexes et pour nos services de
qualité. Un de nos atouts est que
Secma intègre tous les services nécessaires
depuis la conception jusqu’à
l’installation et la formation des utilisateurs,
assurant ainsi une grande
réactivité.
L’entreprise ménéhildienne dispose
d’ateliers de soudure et de peinture,
ainsi que d’un hall de montage (ci-dessus).
Nous continuons à développer notre
réseau national de sous-traitants
pour nous permettre d’absorber les
surcharges de capacité.
Quels sont les domaines
en phase de développement ?
Nous sommes référencés chez tous les
équipementiers et le bouche à oreille
fonctionne très bien. Même si nous ne
sommes pas toujours retenus, nous
sommes au moins consultés. Nous faisons
de plus en plus de bancs de tests
(optique, de contrôle électrique,
de vibration, d’étanchéité...
- notamment pour
l’international).
Nous travaillons déjà sur des
projets liés aux futurs véhicules
hybrides et électriques,
même si les faits ne vont pas
aussi vite que les volontés.
Nous avons récemment eu
l’occasion de travailler sur un projet
pour la production de radiateurs de
voitures 100 % électriques. Notre proposition
n’a pas été retenue, mais elle
pourrait intéresser d’autres équipementiers.
Nous devons démontrer notre savoirfaire
et notre expérience pour ce type
de produit.
Vous apportez un service
sur mesure et complet à vos clients.
Cela inclut-il de la formation ?
Toutes nos machines sont réceptionnées
en condition de production dans
nos locaux, démontées et remontées
pour être réceptionnées à nouveau en
condition de process chez les clients.
Secma est agréée centre de formation
“Nous accueillons
des stagiaires
et sommes prêts
à recruter
des personnes
sous contrats
d’apprentissage.”
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
Banc de tests électrique
et de contrôle
par système de vision.
pour former leurs services maintenance,
leurs opérateurs et leurs automaticiens.
L’objectif est de permettre aux
clients d’être totalement autonomes
pour l’utilisation de leur matériel. Pour
cela, nous livrons aussi toutes les
notices techniques, d’entretien, de
formation, les plans et nomenclatures...
Et pour votre personnel ?
Nous consacrons un budget important
à la formation de notre personnel,
surtout dans les métiers de conception,
d’automatisme, de robotique,
d’informatique industrielle,
de montage. C’est très valorisant
pour eux et pour nous, et
c’est un moyen indispensable
pour développer leurs compétences
et la polyvalence
nécessaires aux évolutions
technologiques du marché.
Sur ce point, nous sommes
vraiment soutenus et accompagnés
par l’Opcaim-Adefim.
Nous n’avons pas recours à l’intérim.
Nous recrutons et nous formons. Nous
venons d’embaucher trois personnes
et en cherchons encore quatre : fraiseur
sur commande numérique, ingénieur
automaticien/roboticien, ingénieur
chargé d’affaires... Nous accueillons aussi
des stagiaires (4 à 6 par an) de tous
niveaux, en apprentissage ou en stages
de fin d’études de 6 semaines à 6 mois.
Nous leur donnons des projets pour
découvrir l’entreprise et ses savoir-faire,
et cela nous permet d’avancer sur des
projets internes. Nous les recrutons
ensuite s’ils nous donnent satisfaction.
Nous sommes également prêts à
accueillir des contrats d’apprentissage.
Suite page 22
21

22
APPROFONDIR
DOSSIER
ÉQUIPEMENTIERS ET FOURNISSEURS POUR L’AUTOMOBILE
EN ROUTE POUR L’AVENIR !
Rencontrez-vous des difficultés
de recrutement ?
Le recrutement à Sainte-Ménehould
est difficile, en raison probablement
de notre localisation géographique et
de notre statut de PME-PMI. Les
métiers techniques, pour lesquels il
existe de moins en moins de formations,
souffrent actuellement d’une
mauvaise image. Et
quand des formations
sont proposées, on ne
trouve pas toujours
de candidats.
L’image de l’industrie
automobile dans son
ensemble ne favorise
pas non plus les
embauches. Les licenc
i e m e n t s , p l a n s
sociaux, délocalisations...
dont les médias s’emparent
font peur aux candidats potentiels. Il
faut que ces médias parlent plus
objectivement du secteur industriel
qui offre de réels débouchés. Si nous
voulons du personnel sur le secteur de
la mécanique, il faut les motiver et
reconnaître l’ensemble des métiers de
ce secteur, en particulier les métiers
manuels et opérationnels.
L’atout des PME-PMI comme Secma,
c’est de donner leur chance à ceux qui
le méritent. Nous savons former les
personnels et les faire évoluer.
«Il faut continuer
à améliorer
nos organisations
et évoluer
en permanence
pour répondre
aux exigences
des industriels.»
Quelle est votre conclusion
au vu de tout ce qui précède ?
L’industrie automobile reste un acteur
important pour une entreprise comme
Secma, car c’est un secteur industriel
qui fait évoluer et s’épanouir l’entreprise.
Mais c’est aussi un secteur très
exigeant et concurrentiel où il faut se
battre en permanence, avec des satis-
f a c t i o n s e t d e s
déceptions, tant en
termes de proposition
technique, de prix de
revient et de vente
que de délais de
réalisation. Cela
nécessite une obligation
d’évoluer en permanence,
de nous
adapter et d’investir,
ainsi qu’une remise
en cause régulière. Nous sommes
poussés par nos clients et en particulier
ceux de l’industrie automobile.
Espérons juste que nos clients sauront
reconnaître les efforts réalisés et nous
permettront rapidement de pérenniser
à nouveau ces relations et de retrouver
peut-être des prix de vente et des
délais plus réalistes, nous permettant
ainsi de récupérer des marges de
manœuvre plus favorables au développement
de nos sociétés.
FAITS ET CHIFFRES
Création de la Secma en 1974.
60 salariés.
Un bureau d’études mécanique, électrique, automatisme
et robotique conséquent.
Conception, fabrication et installation de machines spéciales,
équipements et outillages pour l’industrie automobile
(constructeurs et équipementiers), la lunetterie et l’optique,
le bâtiment dont les tuileries, la métallurgie, la plasturgie,
l’électroménager...
Clients en France et à l’étranger : USA, Amérique du Sud (Mexique,
Argentine, Brésil), Europe (Allemagne, Suisse, Roumanie, Irlande...).
25 à 30 % du chiffre d’affaires à l’export.
Certification Iso 9001 version 2000.
www.secma-sa.com
g1
g2
g3
Ilot rotobisé de préhension,
prise et dépose, stockage
de pare-brise.
Liens utiles
www.champagne-ardenne.cci.fr
+ Opeq
+ Stratégies et accompagnement
des Ets de la filière automobile
(données septembre 2009)
www.industrie.gouv.fr/p3e/etudes/
automobile/automobile.php :
Étude prospective
publiée par le Pipame
(Pôle interministériel de prospective
et d'anticipation
des mutations économiques)
sur le secteur automobile
(avril 2010)
www.passapprentissage.com/
pour connaître les établissements
de formation
en Champagne-Ardenne
ou déposer une offre
de contrat d’apprentissage

24
COMPRENDRE
REPÈRES STATISTIQUES
Emploi salarié privé en Champagne centrale
BILAN ET EVOLUTION
Source : ASSEDIC– hors établissements publics et agricoles – Données définitives 2000 et 2008 - Données provisoires 2009.
CONTEXTE
Entre 2000 et 2009, l’emploi salarié privé a progressé en
France de 5 %, soit une création nette de 811 404 postes.
Sur la même période, les entreprises du secteur privé de
la Champagne centrale ont perdu 3 % de leurs emplois.
De 2008 à 2009, l’évolution a été de – 2 % à l’échelle du
département de la Marne, de la région Champagne-Ardenne
et de la France. La Champagne centrale enregistre une
baisse plus atténuée de l’emploi salarié privé : - 1 %.
REPARTITION SECTORIELLE DE L’EMPLOI
SALARIE PRIVE
(DONNEES PROVISOIRES AU 31/12/2009)
Le secteur des services concentre 46 % de l’emploi salarié
privé en Champagne centrale, contre 54 % sur le territoire
national. Le secteur de l’industrie se détache,
pesant pour près d’un quart dans l’emploi salarié privé
total (contre 19 % sur le territoire français).
Information
et communication
Activités immobilières
Activités financières
et d’assurance
Industries agricoles
et alimentaires
Autres activités
de services
Hébergement
et restauration
Transports
et entreposage
Construction
Admin. pub.,
enseignement, santé
et action sociale
Act. spécialisées, scient.
techniques, svces administratifs
et de soutien
Commerce, réparation
automobiles & motocycle
Autres industries
302 sal.
379 sal.
740 sal.
1 070 sal.
1 269 sal.
1 529 sal.
2 960 sal.
3 191 sal.
3 872 sal.
3 970 sal.
6 397 sal.
6 824 sal.
0 % 5 % 10 % 15 % 20 % 25 %
POIDS DES SECTEURS D’ACTIVITES :
COMPARAISONS SPATIALES
(DONNEES PROVISOIRES AU 31/12/2009)
En 2009, le secteur tertiaire domine en Champagne
centrale avec 66 % des emplois, contre 63 % en
Champagne–Ardenne et 72 % au plan national.
Le secteur du commerce emploie 6 397 personnes, soit
20 % de l’emploi privé total (19 % en région et 18 % en
France) et les services près de 15 021 personnes (soit 46 %
contre 44 % pour la Champagne-Ardenne et 54 % pour
la France).
Le secteur secondaire (industrie et construction) regroupe
34 % de l’emploi salarié privé (11 081 personnes), soit
une part un peu moins élevée qu’au plan régional (37 %),
mais nettement plus forte qu’au plan national (28 %).
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
27 %
24 %
19 %
10 % 10 % 9 %
Champagne centrale
Région Champagne-Ardenne
France
20 % 19 %18 %
46 % 44 %
INDUSTRIE CONSTRUCTION COMMERCE SERVICES
EVOLUTION 2000-2009 DE L’EMPLOI SALARIE
PRIVE
54 %
Entre 2000 et 2009, l’emploi salarié privé connaît une
baisse de 3 % (soit une perte de 1 028 emplois). Le recul
est cependant moins fort qu’au plan régional qui enregistre
une baisse de 5 %.
L’industrie est l’un des secteurs les plus touchés par les
baisses d’effectifs avec celui de la construction et de la
catégorie « autres services » 1 .
Sur la période récente (2008-2009), la baisse de l’emploi
salarié privé a été moins prononcée en Champagne centrale
que sur la Marne, la Champagne-Ardenne et la France.
1 Les « autres services » comprennent : les activités des organisations
associatives, la réparation d’ordinateurs et de biens personnels et domestiques,
et les autres services personnels (blanchisserie-teinturerie, coiffure et
soins de beauté, services funéraires et activités connexes).

2000 2008
ACTIVITE AU 31/12/2009 2009 2009
� � �
INDUSTRIES AGRICOLES
ET ALIMENTAIRES 1 070 -13% -8%
AUTRES INDUSTRIES 6 824 -26% -8%
CONSTRUCTION 3 191 -5% -3%
COMMERCE RÉPARATION AUTO.
ET MOTOCYCLE
6 397 7% -3%
TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE 2 960 9% -5%
HÉBERGEMENT ET RESTAURATION 1 529 19% 0%
INFORMATION ET COMMUNICATION 302 29% 4%
ACTIVITÉS FINANCIÈRES
ET D'ASSURANCE
740 17% 5%
ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES 379 -49% 3%
AC. SPÉ., SCI. & TEC.,
SVCES ADM. & DE SOUTIEN
3 970 17% 13%
ADMIN. PUB., ENSEIGN., SANTÉ
& ACT. SOC.
3 872 14% 6%
2
2 Statut privé dans l’Administration Publique
EFFECTIF TOTAL EVOLUTIONS
AUTRES ACTIVITÉS DE SERVICES 1 269 -5% 5%
CHAMPAGNE CENTRALE 32 503 -3% -1%
MARNE 137 039 -2% -2%
REGION
CHAMPAGNE-ARDENNE 303 404 -5% -2%
FRANCE 16 287 716 5% -2%
EVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIE PRIVE
PAR ARRONDISSEMENT
De 2000 à 2009 en Champagne centrale, ce sont les
arrondissements de Vitry-le-François et de Sainte-
Ménehould qui ont connu le plus fort recul de l’emploi
salarié privé (- 12 %). Sur celui de Sainte-Ménehould,
la baisse est forte dans l’industrie (– 24 %) et la construction
(- 8 %), mais l’évolution reste positive pour le
commerce et les services.
Sur l’arrondissement de Châlons-en-Champagne, après
une forte croissance de 1994 à 2001, l’emploi salarié du
secteur privé s’est globalement stabilisé au cours des
années récentes. La croissance de l’emploi s’observe
sans surprise dans les services et dans le commerce.
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
EVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIE PRIVE
SUR LES DIX DERNIERES ANNEES
BASE 100 EN 2000
105
95
85
ARR. DE
CHALONS-EN-CHAMPAGNE
2000-2009 2008-2009
� �
ARR. DE
VITRY-LE-FRANÇOIS
2000-2009 2008-2009
� �
ARR. DE
SAINTE-MENEHOULD
INDUSTRIE - 27 % - 8 % -22 % - 7 % - 24 % - 6 %
CONSTRUCTION - 3 % - 3 % - 5 % - 4 % - 8 % 2 %
COMMERCE 12 % - 3 % - 9 % - 1 % 2 % - 6 %
SERVICES 14 % 4 % - 2 % 4 % 3 % 8 %
ENSEMBLE
DES SECTEURS 2 % - 1 % - 12 % - 2 % - 12 % - 1 %
Arr. Châlons-en-Champagne
Arr. Vitry-le-François
Arr. Ste-Ménehould
Champagne centrale
France métropolitaine
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Après une augmentation de l’emploi salarié de 2006
à 2007, la chute est observable à toutes les échelles
jusqu’en 2009.
Pour en savoir plus,
contacter Johanna Gobit
au 03 26 21 76 77.
jgobit@chalonsenchampagne.cci.fr
2000-2009 2008-2009
� �
25

26
ACCOMPAGNER
ACTIONS CCI
CCI régionale et CCI territoriales
Nouvelle répartition
DES MISSIONS
Dans le cadre d’une réforme en profondeur de leur organisation,
les CCI font l’objet d’une nouvelle approche de leurs compétences
et de leurs domaines d’intervention. Explication.
La réforme des CCI, inscrite au
Code du commerce en décembre
2010, requiert de la part des
Chambres consulaires une
approche nouvelle de leurs compétences
et domaines d’intervention.
Auparavant, le système était basé sur
des CCI de proximité départementales
ou infra-départementales, avec un
prélèvement de la Taxe additionnelle
à la Taxe professionnelle (IATP) selon
des règles fixées par l’Etat pour
financer un outil «coopératif» qu’étaient
les CCI régionales. D’où une grande
diversité des CCI régionales en
France.
Cette organisation représentait un
début de coopération, de mutualisation
des moyens, une mise en place d’actions
en faveur du monde économique
vis-à-vis de deux pouvoirs
émergents : l’Etat déconcentré avec
les préfets de région et les Conseils
régionaux.
«Avec la réforme, les CCI régionales
deviennent les chefs de file du réseau
consulaire et perçoivent les produits
de la fiscalité», explique Gabriel
Francart, directeur général de la CCIT
de Châlons. «Une fiscalité devenue en
grande partie indirecte avec la suppression
de la Taxe professionnelle,
seule la Contribution foncière des
entreprises remonte auprès des CCI de
région (CCIR), alors que la Taxe sur la
valeur ajoutée fait l’objet d’une répartition
nationale. Par ailleurs, l’Etat a
fixé des compétences obligatoires pour
les CCIR avec la gestion des fonctions
support que sont la comptabilité et les
finances, les ressources humaines, les
systèmes d’information.»
Les CCIR sont dans l’obligation de
construire des Schémas sectoriels sur
de grands thèmes - équipements et
infrastructures, création-transmission
d’entreprise, intelligence écono-
mique-innovation-recherche, formation-enseignement,
développement à
l’international - qui donnent un
cadre régional aux initiatives que
peuvent prendre les CCI territoriales
(CCIT).
Dans le cadre de la cartographie des
Chambres à l’intérieur d’une même
région, la règle pour chaque CCIT est
d’avoir plus de 4 500 ressortissants.
«En matière de gouvernance, les
membres de la CCIR Champagne-
Ardenne et ceux des cinq CCIT de la
région ont été élus en même temps»,
précise Gabriel Francart. «Avec une
nouveauté : le président de la CCIR ne
peut pas être simultanément président
d’une CCIT.»
LES MEMBRES DE LA CCIR
Les membres du Bureau de la CCIR
Parmi les membres élus de la CCI régionale, figurent des membres élus
de la CCIT de Châlons : Michel Gobillot, Roger Fatoux, Alain Geiss,
Jean-Pierre Guérin, Bernard Liébart et Jean-Pierre Trenti.
Michel Gobillot et Alain Geiss sont membres du Bureau de la CCIR
et Alain Geiss assure la fonction de trésorier.
Les membres associés de la CCIR issus de la CCIT de Châlons
sont Patrick Collard, Jacky Vauthier, François-Xavier Decourt et Philippe Ravillon.
Les élus de la CCIT de Châlons participant aux commissions régionales statutaires
sont les titulaires et suppléants suivants :
- finances : Bernard Liébart (T), Roger Fatoux (S),
- commission paritaire locale : Michel Gobillot (T) et Jean-Pierre Guérin (S),
- prévention des conflits d’intérêts : Roger Fatoux (T),
- commission consultative des marchés : Jean-Pierre Trenti (T).
Dix autres commissions régionales sont appelées à travailler sur les grands thèmes
regroupés au sein des cinq Schémas sectoriels encadrant l’activité des CCIT.
Au travail de ces commissions sont associés des collaborateurs
de la CCIT de Châlons.

Au sein de la CCIR qui dispose de 42
membres élus, six sont issus du ressort
de la CCIT de Châlons (deux par
sous-catégorie : industrie, commerce,
services). Comme pour les CCIT, la
CCIR a mis en place des membres
associés et des conseillers techniques
afin d’élargir le nombre de chefs
d’entreprise composant l’instance
régionale, impliqués dans la vie
économique et travaillant sur des
thèmes précis au sein de commissions
dédiées. Quant au siège de la CCIR, il
est fixé par le ministère et reste à
Châlons.
Enfin, à partir du 1 er janvier 2013,
tous les personnels statutaires et les
CDD recrutés, quelles que soient leur
fonction et leur CCIT de rattachement,
deviendront salariés de la CCIR.
«La volonté des élus est de garder une
grande proximité de services opérationnels
tout en générant des économies
pour tout ce qui est lié à la gestion des
fonctions support», souligne Gabriel
Francart. «En matière de fiscalité,
«Les CCIT
doivent garder
la capacité d’initiative
et d’expérimentation
au niveau local.»
l’Etat a imposé aux CCI de réduire de
15 % en trois ans leur recette fiscale.
D’où la nécessité de mutualiser certains
services, mais au final la dynamique
du réseau sera maintenue si les CCIT
gardent la capacité d’initiative et
d’expérimentation au niveau local.»
A noter qu’en Champagne-Ardenne,
deux activités très importantes au
sein de deux CCIT ont quitté le monde
consulaire : Reims Management
School et l’ESC Troyes qui sont devenues
des associations et sortent ainsi
du périmètre des CCIT.
De son côté, l’IPI de Châlons reste un
service géré par la CCIT, son avenir
étant basé sur des partenariats avec
d’autres CCIT de France pour générer
un réseau d’écoles bien identifiées
par les entreprises. L’IPI bénéficie
toujours du partenariat de RMS et de
l’Ensam à Châlons.
Obligations sociales et fiscales
Echéancier en ligne
L’outil informatique «Agenda de la jeune entreprise»
permet aux professionnels d’être alertés
par mail pour bien maîtriser leurs échéances.
Consacrer du temps au développement
de son activité sans
négliger ses obligations administratives
: c’est ce que permet
l’Agenda de la jeune entreprise. Cet
échéancier électronique personnalisable,
gratuit et accessible en permanence,
est un outil indispensable
pour les dirigeants de TPE/PME. Ils
peuvent ainsi maîtriser leurs échéances
fiscales et sociales grâce à un agenda
en ligne et des alertes par mail
personnalisées, comprendre les obligations
et démarches de déclaration
et de paiement grâce à des fiches
pratiques.
Taxe d’apprentissage
Collecte 2011
Résultats de la collecte
et affectation des fonds libres.
Par délégation de la CCIR
Champagne-Ardenne, la CCIT de
Châlons/Vitry/Ste-Ménehould
collecte la Taxe d’apprentissage. En
2011, elle a traité 612 dossiers pour
un montant de 1 174 231,00 €, soit
une évolution de 4,79 % du nombre
de dossiers par rapport à 2010.
Les principaux établissements de la
Champagne centrale dispensant des
formations professionnalisantes, de
tous niveaux de qualification, ont
bénéficié d’une affectation de fonds
libres. Il s’agit notamment des Ets
suivants :
- le CFA Interpro, l’IPI (Institut
supérieur de promotion
industrielle), l’Ensam, les Lycées
Etienne Oehmichen, Jean Talon,
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
Cet Agenda de la jeune entreprise
est développé au niveau national par
les CCI et Comptanoo, portail des
TPE. Il a été présenté lors du Salon
de la création organisé par la CCIT de
Châlons en mai 2011 pour aider les
jeunes entrepreneurs dont l’activité
peut être perturbée par des complexités
administratives.
Pour en savoir plus, contacter
Ludivine Remy à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 77 78 - lremy
@chalonsenchampagne.cci.fr.
www.agenda-entreprise.cci.fr
Ozanam, La Croix-rouge/IFPS,
l’Ecole de la 2 e chance à Châlons,
- le Lycée François 1 er
à Vitry-le-François,
- le LEP de Sainte-Ménehould,
- le CFAIM à Reims...
Pour toute information
complémentaire, contacter
Chantal Dupire, responsable
Emploi-formation-apprentissage
à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 91 92 - cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr.
Pour en savoir plus,
se connecter
sur www.chalonsenchampagne.cci.fr
+ Former + taxe d’apprentissage.
27

28
ACCOMPAGNER
ACTIONS CCI
CCIT de Châlons
A vos agendas pour un automne
RICHE EN INFORMATIONS !
Emploi-formation, gestion des ressources humaines, création-reprise d’entreprise,
auto-entreprenariat, valorisation des commerces performants,
contrôles en maintenance et production : la CCIT propose des rencontres ciblées
aux professionnels de tous secteurs d’activités.
Forum sur la solution CND
le 29 septembre
à partir de 8 h 45 dans les locaux de
l’IUT Reims-Châlons-Charleville à
Châlons. Cette rencontre sur les CND
(contrôles non destructifs) en maintenance
et en production est organisée
par la CCIT de Châlons et le
département Génie industriel et
maintenance de l’IUT, avec l’appui
de Carinna et de la Communauté
d’agglomération de Châlons.
Elle a pour objectif de délivrer aux
entreprises toutes les informations
utiles pour leur permettre d’être
toujours plus performantes, afin de
faire face à la concurrence nationale
et étrangère.
Des représentants de l’Afim, de
l’IUT, du Critt MDTS, d’Altead, du
Cetim, du laboratoire Grespi de
l’Urca interviendront, ainsi que des
experts et des industriels.
Au programme : une présentation de
la solution CND, une table ronde et
des démonstrations, suivies d’un
buffet.
Pour s’inscrire,
contacter David Collot,
responsable Industrie à la CCIT
de Châlons, au 03 26 21 42 12.
dcollot
@chalonsenchampagne.cci.fr
Salon «Avenir & carrières»
le 27 octobre
Emploi-formation-alternance sont
les trois composantes de la deuxième
édition d’un salon régional sur lequel
les champardennais de la formation
et du recrutement seront présents au
parc des expositions de Châlons.
Cette manifestation est organisée
par le journal L’Union/Cap régies et
la CCIT de Châlons.
Plus de 80 exposants sont attendus,
parmi lesquels la CCIT châlonnaise,
déjà présente en 2010, qui accueillera
des entreprises sur son stand.
L’objectif de la Chambre consulaire
est de collecter les offres d’emplois
des entreprises de la Champagne
centrale.
Ces offres seront affichées et mise à
la disposition du public.
Une conférence sur le recrutement
sera également proposée sur le
thème «Comment faire face aux difficultés
de recrutement, à la pénurie
de main-d’œuvre, comment organiser
les embauches...».
PASSION COMMERCE
La CCIT de Châlons était partenaire
du Salon «Avenir & carrières» 2010
qui a accueilli près de 2 000 visiteurs.
Pour en savoir plus sur toutes les actions
de la CCIT en matière
d’emploi-formation-apprentissage
et s’inscrire aux différents RV dédiés,
contacter Chantal Dupire
au 03 26 21 91 92. cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr.
www.chalonsenchampagne.cci.fr
Valoriser les commerces performants et innovants.
Telle est la mission des CCI au niveau national, lesquelles ont décidé d’initier
le premier tour de France «Passion commerce». Une action co-organisée
avec le Cefac (Centre d’études et de formation des assistants techniques
du commerce, des services et du tourisme),
à l’occasion de son cinquantième anniversaire. Partenaire historique
des CCI, le Cefac est présidé par André Marcon, président de l’ACFCI.
Pour monter cette opération, un appel à projets a été lancé
et 50 CCIT sur 56 candidatures ont été retenues pour organiser
des manifestations dans toute la France de septembre 2011 à février 2012.
En Champagne-Ardenne, c’est la CCIT de Troyes qui a été désignée
pour une action de rayonnement régional, avec trois temps forts :
un plateau TV et trois tables rondes sur des thématiques spécifiques ;
la valorisation d’acteurs champardennais du commerce
pour l’originalité de leur activité. Rendez-vous le vendredi 20 janvier 2012
dans les locaux de la CCIT de Troyes.
A l’issue de cette rencontre, un «Cahier d’espérance du commerce» sera réalisé
dans chaque CCIT participante. Les documents seront ensuite présentés
au Secrétaire d’Etat chargé du Commerce et de l’Artisanat, à l’occasion
d’une grande manifestation à Paris, afin de le sensibiliser aux atouts du terrain
et aux actions du secteur commerce.
Pour en savoir plus, contacter Eric Cherrier à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 76 78. echerrier@chalonsenchampagne.cci.fr.

Provemploi à Paris le 11 octobre
Paris accueillera la 4 e édition du salon Provemploi
à l’Espace Champerret. L’ambition de ce salon, qui a reçu
quelque 6 600 visiteurs en 2010 et a favorisé l’installation
en province de 27 % d’entre eux,
est de promouvoir l’emploi et les projets en régions.
La CCIT de Châlons a décidé d’être présente sur cette manifestation,
afin de faire connaître les entreprises de la Champagne centrale
qui recrutent et les emplois très qualifiés qu’elles offrent,
notamment des postes d’encadrement
et des profils Bac +3 et ingénieurs. Une opportunité pour elle
d’accompagner le secteur de l’industrie qui peine à recruter
des profils diplômés et qualifiés. La Chambre fera
stand commun avec la Communauté d’agglomération
de Châlons et les Communautés de communes de Vitry
et de Sainte-Ménehould qui veulent également promouvoir
leurs territoires auprès de porteurs de projets.
Pour en savoir plus, contacter Chantal Dupire à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 91 92 - cdupire@chalonsenchampagne.cci.fr.
www.provemploi.fr
Rendez-vous professionnels
du 2 e semestre
Gestion de l’entreprise, ressources
humaines et droit social, qualitésécurité-environnement,
commerce,
informatique-bureautique-internet,
international. Ces grandes thématiques
sont abordées lors des «Rendez-vous
professionnels» programmés chaque
année par la CCIT de Châlons dans
ses locaux ou à l’IPI.
N’hésitez pas à consulter
le catalogue des RV
du 2 e semestre 2011 joint
à ce numéro d’Entreprendre
& gagner en Champagne
ou à consulter le calendrier
sur le site internet de la CCIT :
www.chalonsenchampagne.cci.fr.
Rencontres du Club RH
de septembre à décembre
La CCIT de Châlons poursuit ses rencontres
de sensibilisation à destination
des chefs d’entreprise et responsables
RH pour les aider à appréhender des
situations concrètes, s’informer sur
l’actualité sociale, se familiariser
avec la jurisprudence et échanger
sur leurs différentes expériences.
Avec l’intervention de spécialistes
pour répondre à leurs questions.
Quatre grands rendez-vous sont
programmés sur le 2 e semestre :
- le 22 septembre : les différents
modes de rupture d’un contrat de
travail,
- le 20 octobre : les risques psychosociaux
et le document unique,
- le 17 novembre : l’entretien de
seconde partie de carrière,
- le 15 décembre : l’entretien de
recrutement.
A partir de 18 h dans les locaux de la
CCIT.
Toute l’actualité sociale sur
www.chalonsenchampagne.cci.fr.
Réunions pour les créateurs
et les auto-entrepreneurs
Vous êtes porteur d’un projet de
création, de reprise d’entreprise ou
d’auto-entreprise, la CCIT de Châlons
et la Chambre de métiers et de l’artisanat
de la Marne (pour certaines
réunions destinées aux auto-entrepreneurs)
vous invitent à participer
à des séances d’information.
Quatorze rendez-vous sont programmés
sur le second semestre, chaque jeudi
de 9 h à 11 h pour les auto-entrepreneurs
et de 14 h 30 à 16 h 30 pour les créateurs
et repreneurs, dans les locaux de la
CCIT.
Ces rencontres sont gratuites, mais il
est impératif de s’inscrire au préalable
auprès de la CCT pour y participer.
A noter que deux sessions de formation
«5 jours pour entreprendre»
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
sont prévues du 10 au 14 octobre et
du 5 au 9 décembre.
Renseignements et inscription
auprès du Pôle création
de la CCIT, Brigitte Sadonnet,
au 03 26 21 80 85. bsadonnet
@chalonsenchampagne.cci.fr.
Calendrier dans l’agenda du site
de la CCIT :
www.chalonsenchampagne.cci.fr
Rencontres «Air & territoire»
2011-2012
Afin de sensibiliser les entreprises
marnaises à l’incidence de l’air, des
COV (composés organo-volatiles),
des poussières, de la directive
Reach..., les CCIT de Châlons et de
Reims-Epernay, et la Chambre de
métiers et de l’artisanat de la Marne
se mobilisent. Elles proposent un
programme de conférences sur le
thème «Air & territoire», avec le partenariat
de la Dréal, d’Atmo et de
l’Ineris. Les rendez-vous et thèmes
sont les suivants :
- le 29 novembre 2011 : les aspects
réglementaires concernant la gestion
de l’air à l’intérieur d’une installation,
- le 9 février 2012 : la gestion de
l’air à l’extérieur d’une installation.
Avec des témoignages d’entreprises.
Ces rendez-vous seront organisés au
sein d’entreprises de la Champagne
centrale.
Pour en savoir plus,
contacter Delphine Garnier,
responsable Environnement
au sein de la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 87 18. dgarnier
@chalonsenchampagne.cci.fr
En 2010 et 2011, les compagnies consulaires
ont organisé des conférences sur le thème
«Eau & territoire» qui ont réuni
plus de 100 chefs d’entreprise
et représentants de collectivités.
A l’issue de ces rencontres, un guide
a été élaboré autour de trois thématiques :
- Les prélèvements (eau naturelle,
eaux de pluie…),
- Les rejets (eaux de process,
eaux domestiques),
- Les risques (eaux de pollution accidentelle,
besoin en eau d’extinction d’incendie
et maîtrise du risque inondation).
Pour obtenir ce guide, contacter
Delphine Garnier à la CCIT de Châlons.
29

30
ACCOMPAGNER
ACTIONS CCI
OFFRES D’EMPLOIS
> Société de fabrication marnaise
recrute plusieurs apprentis
dans les domaines suivants :
- Production :
Bac pro Production imprimée,
- Maintenance : Bac pro Maintenance
des équipements industriels (MEI),
- Commercial : BTS Chargé de clientèle.
Contact : 03 26 60 57 30.
RECHERCHES D’EMPLOIS
> Ingénieur agroalimentaire
diplômée Polytech’ Clermont-Ferrand
et titulaire d’un Master
Management des organisations
de l’Ecole supérieure des affaires
de Grenoble, six ans d’expérience,
cherche poste
d’ingénieur agroalimentaire.
Contact : 06 03 32 41 63.
> Titulaire d’un master II en finance
et négoce international/Trading
à l’ESLSCA Business School Paris
cherche poste de Contrôleur financier
ou Gestionnaire de projet en banque
ou assurance
Contact : 06 03 40 38 25.
> Personne admise à l’Institut
de gestion sociale (IGS) Paris
pour préparer un Master pro I
Responsable de la gestion du personnel
et de l’emploi,
cherche entreprise pour conclure
un contrat de professionnalisation.
Contact : 06 46 65 65 9.
> Secrétaire de niveau
BTS Négociation relation client
cherche poste de secrétaire assistante.
Disponible de suite.
Contact : 06 10 43 64 16.
> Chauffeur-livreur de véhicule
de moins de 3,5 t, titulaire du Caces 1,
cherche un emploi de chauffeur-livreur.
Contact : 06 70 96 74 41.
Pour en savoir plus sur les offres
et recherches d’emplois,
contacter Chantal Dupire,
service Emploi-formation-apprentissage
de la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92.
cdupire@chalonsenchampagne.cci.fr.
Pour accéder à la Bourse de l’emploi
de la CCIT, se connecter
sur www.chalonsenchampagne.cci.fr
+ «recruter».
Pour accéder aux offres
de contrats d’apprentissage
ou en déposer :
www.passapprentissage.com.
Procilia Marne
Un acteur
DE PROXIMITÉ
Le collecteur marnais de la Participation
des employeurs à l’effort de construction
apporte conseils et prestations sur mesure
aux entreprises et à leurs salariés.
ssu de la CCIT de Châlons et
intégré au Groupe Procilia (6e Icollecteur national) basé à
Versailles, Procilia Marne a été
créé en juillet 2010 dans les locaux
de la CCIT.
«La mission première de ce nouvel
acteur marnais du logement est la
collecte de la Participation des
employeurs à l’effort de construction,
y compris celle des agriculteurs qui
sont assujettis», explique Sylvie
Benoit, responsable de Procilia
Marne. «Des fonds gérés au mieux des
intérêts des entreprises
et de leurs salariés,
afin de leur proposer
une gamme étendue
de produits et services :
offre de logements
locatifs, avance du
dépôt de garantie,
garantie risques locatifs, prêts accession
ou construction, aide à la mobilité,
soutien lors de difficultés temporaires
liées au logement...»
Avec tous les conseils utiles et un
accompagnement sur mesure pour
trouver les réponses adaptées aux
besoins. «Sans oublier le conseil en
financement, activité qui se développe
fortement au sein de la direction
départementale Procilia.»
La collecte 2009 a permis les réalisations
suivantes en 2010 :
� Prêts aux sociétés d’HLM : 790 724 €
se décomposant comme suit :
> 3 prêts classiques pour 190 424 €
permettant 11 nouvelles réservations,
> 6 subventions 1 % relance pour
331 500 € permettant 39 nouvelles
réservations.
Pensez à verser
votre contribution
d’ici
le 31 décembre
au plus tard !
� Prêts pour structures collectives
pour 268 800 € permettant 28 nouvelles
réservations.
«Une nouvelle opération pour la RIC
(Renaissance immobilière châlonnaise),
la réhabilitation du Foyer du jeune travailleur,
à hauteur de 268 800 €, a pu
être financée grâce à une mutualisation
au sein du groupe Procilia en toute fin
d’année», souligne Sylvie Benoit.
� Prêts aux salariés accordés :
1 007 194 € pour 310 dossiers, principalement
49 prêts classiques, 6 Pass
foncier, 212 Loca-pass et des Mobili-pass.
� Action pour le logement
locatif : Procilia
Marne est intervenu
pour faire obtenir 222
logements locatifs au
cours de l’année
2010.
Procilia Mar ne a
maintenant 1 612 réservations auprès
des organismes HLM pour les salariés
des entreprises cotisantes. Par ailleurs,
dans l’ensemble immobilier de la SCI
«Le Clos du Château» à Sarry, trois
départs et arrivées ont été enregistrés
sur 2010.
La collecte 2011 sur les salaires 2010
est lancée et les entreprises doivent
effectuer leur versement d’ici le 31
décembre 2011 au plus tard auprès
de Procilia Marne.
Pour tous renseignements
complémentaires, contacter
Sylvie Benoit au 03 26 21 82 10
ou Laurence Histe au 03 26 21 82 11
ou Christine Viscardi
au 03 26 21 87 17.

Charte qualité commerce
Une démarche de progression
POUR LES COMMERÇANTS
Soixante-deux commerçants de la Champagne centrale ont obtenu
le label «Charte qualité». Joël Benaize, commerçant à Sainte-Ménehould
(Expert Colinet), explique les raisons de son adhésion à cette démarche.
« Je connaissais le principe sur
Châlons, mais la démarche
n’avait pas encore été engagée
sur Ste-Ménehould. Nous
avons été sollicités par la CCIT et avons
été volontaires.» Pour Joël Benaize,
gérant de la boutique d’électroménager
Expert Colinet à Sainte-Ménehould,
l’adhésion à la démarche «Charte
qualité» initiée depuis plusieurs
années par la CCIT de Châlons était
une évidence.
«Nous faisons partie d’un groupe
Expert dont l’ambition est d’impliquer
ses affiliés dans une démarche qualité.
Nous nous disons professionnels et
devons le prouver. Le groupe nous y
aide. La Charte qualité de la CCIT nous
permet d’affirmer notre professionnalisme.
Elle est complémentaire des
actions menées au sein du groupe,
pour nous démarquer de certains types
de distribution. Après visite d’un
représentant du service Commerce de
la CCIT, nous avons signé une demande
d’adhésion à la charte. Une visite mystère
a été effectuée par un organisme
mandaté pour la circonstance afin
d’auditer le magasin, suivie de plusieurs
appels téléphoniques. Après
analyse à partir de 83 critères, nous
avons obtenu une note nous permettant
d’être labellisés.»
La Charte qualité a été remise aux
lauréats le 27 juin 2011 dans les
locaux de la CCIT à Châlons par
Alexandre Machet, président du
groupe projet Commerce-tourismeservices
à la CCIT, comme à tous les
autres lauréats de Châlons, Suippes,
Mourmelon et Ste-Ménehould. Une
autre remise de labels a également
été effectuée à Vitry.
«La démarche a été médiatisée,
puisque des articles sont parus dans
les éditions Marne et Châlons de
L’Union, ainsi que dans Mag’info»,
Joël Benaize
remarque Joël Benaize. «Notre labellisation
est bien perçue par nos clients,
lesquels nous posent des questions sur
la démarche. Ils ont compris que l’objectif
est de distinguer notre boutique
pour la qualité des services rendus à la
clientèle. Nous allons maintenant
communiquer sur ce label et ses points
p o s i t i f s : é c o u t e ,
conseil, propreté... Et
nous envisageons d’ores
et déjà de demander
une nouvelle adhésion
l’an prochain.»
En attendant, Joël
Benaize reste en contact
avec la CCIT, pour connaître notamment
les actions menées en faveur
des commerçants. Il se dit intéressé
par des informations sur les moyens
de faire évoluer un commerce, les
flux de consommation sur le secteur...
En 2011, sur 66 commerçants candidats,
62 ont reçu le label «Charte qualité».
Depuis 2005, 175 labels ont été
octroyés à 112 commerçants. Un
diplôme atteste la qualité de l’accueil
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
«La Charte qualité
de la CCIT nous permet
d’affirmer
notre
professionnalisme.»
En 2011, 62 commerçants
ont obtenu le label.
Ci-dessous, les lauréats
de l’arrondissement vitryat.
téléphonique, de la relation directe
avec le client, de l’extérieur et de l’intérieur
du magasin.
La charte est accompagnée d’un kit
de communication avec un logo à
apposer sur la vitrine et divers gadgets
pour les clients. Coût de la
démarche : 179,40 € pour un an, une
nouvelle adhésion
é t a n t à d e m a n d e r
chaque année.
L’opération est menée
sur l’ensemble du territoire
de la Champagne
centrale et l’ambition
de la CCIT est d’accueillir
davantage de candidats en
2012, s’agissant d’une réelle démarche
de progression pour les commerçants.
Pour en savoir plus, contacter
Eric Cherrier à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 76 78. echerrier
@chalonsenchampagne.cci.fr
31

DÉPÊCHES
CHAMPAGNES
DE LA PROPRIETE 2011
La 33 e édition
du Concours des champagnes
de la propriété Epernay 2011
a distingué 70 cuvées
de vignerons et de coopératives.
Parmi les lauréats,
figurent des vignerons
de la Champagne centrale :
- Champagne Guy Larmandier
à Vertus, médaille d’or
pour son Blanc de blancs Cramant
et son Brut rosé, médaille d’argent
pour son Millésime 2005
Cuvée prestige Cramant ;
- Champagne Doyard à Vertus,
médaille d’argent
pour sa Cuvée vendémiaire ;
- Champagne Colin à Vertus,
médaille d’argent
pour sa Cuvée Alliance,
- Champagne Rochet-Bocart
à Vaudemanges, médaille d’or
pour son Millésime 2002
et médaille d’argent
pour son Brut.
CFAIM A REIMS
Le CFAIM (CFA de l’Industrie
de la Marne), basé à Reims,
est membre du réseau formation
de l’UIMM (Union des industries
et des métiers de la métallurgie).
Ce CFA a repris en main la maîtrise
de son dispositif pédagogique
et propose également
différents partenariats,
afin de compléter son offre
de formation. Ses partenaires sont :
- Le Lycée Roosevelt à Reims,
- Le Lycée Etienne Oehmichen
à Châlons-en-Champagne,
- L’ITII (Institut des techniques
d’ingénieur de l’industrie)
à Reims/Châlons/Charleville.
Début 2013, le CFAIM déménagera
au sein du Premica (Pôle régional
d’enseignement des métiers
industriels de Champagne-
Ardenne). Premier centre
en France à obtenir le soutien
de l’Etat au titre du «Programme
d’investissements d’avenir»
en raison de l’exemplarité
de son dispositif, il devient ainsi
un «pôle de référence»
pour la formation en alternance.
www.cfaim.org.
32
Les dernières offres
de la Bourse de l’immobilier
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et bien-être dans le centre-ville
Fleuriste > CO5853
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Restaurant - Pizzeria > CO5878
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Pour en savoir plus, contacter Sandra Duthil
au service Commerce de la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 77 79
sduthil@chalonsenchampagne.cci.fr
� POUR OBTENIR DES INFORMATIONS SUR L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES, CONTACTER ANNIE VERON AU 03 26 21 82 03.

DÉCOUVRIR
CULTURE & LOISIRS
Alexandre Blondeau accueille
les visiteurs pour une découverte
de sa chèvrerie et propose
des repas campagnards
dans une grande salle
de réception.
La Ferme gourmande à La Chaussée-sur-Marne
Elevage de chèvres, fabrication et vente de fromages,
saucissons... de chèvre, commercialisation de produits régionaux, dégustation
sur place : bienvenue chez Alexandre Blondeau, éleveur-restaurateur.
Implantée depuis 25 ans à michemin
entre Châlons-en-
Champagne et Vitry-le-François
par la RN44, la chèvrerie de La
Chaussée-sur-Marne a été reprise en
2006 par Alexandre Blondeau qui l’a
baptisée «La Ferme gourmande»
avec la volonté d’y faire la promotion
de ses propres produits et de ceux
de producteurs régionaux.
Ancien cadre commercial chez Total,
l’éleveur-restaurateur a un jour
décidé de prendre un tournant dans
sa vie professionnelle en s’orientant
vers ce qu’il a toujours eu envie de
faire. Pour se lancer, il a bénéficié
de l’appui des anciens propriétaires
et de producteurs régionaux pour
apprendre le métier. Il a aussi aménagé
le site pour améliorer l’accueil
du public et donner une meilleure
visibilité du travail réalisé, engagé
divers travaux, fait évoluer le process
de f abrication des fromages.
Prochaine étape : une rénovation du
bâtiment et notamment du laboratoire.
L’élevage de chèvres et la production
de fromages sont les métiers de base
d’Alexandre Blondeau. Métiers qu’il
présente à l’occasion de visites guidées
pouvant être organisées sur
réservation pour les groupes et écoles,
la chèvrerie étant en accès libre tous
les après-midi pour le grand public.
«L’élevage compte 40 chèvres alpines
dont 30 laitières et 10 pour la reproduction.
La ferme est ouverte de mars
à décembre, 7 jours sur 7. Nos produits
sont vendus sur site et sur les marchés
de Châlons le samedi matin et de Vitry
le jeudi matin, sur quelques autres
marchés locaux, au Salon de la gastronomie
et sur la Foire à Châlons. Les
contacts sont toujours intéressants à
l’occasion de ces manifestations, ce
qui est très positif pour l’ensemble de
l’exploitation.»
La Ferme gourmande propose ses
fromages, mais aussi des saucissons
de chèvre ou des
croustillants à la
viande de chevreau et
un large éventail de
produits régionaux
(hors vins) comme
des terrines-pâtésrillettes,
plats cuisinés,
lentillons rosés, ainsi
que du cidre, du champagne...
Enfin, les mêmes gourmandises du
terroir champardennais peuvent être
dégustées sur place dans une grande
salle de réception, à l’occasion de
repas campagnards les vendredi et
samedi soir, le dimanche midi, voire
d’autres jours de la semaine et sur
réservation pour les groupes.
Alexandre Blondeau accueille une
clientèle très familiale, surtout le
week-end, d’un rayon de 20 km
autour de La Chaussée à 90 %, des
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°44 • SEPTEMBRE 2011
Découverte et détente
DANS UNE FERME CHAMPENOISE
La ferme est ouverte
de mars à décembre
7 jours sur 7
et des repas campagnards
peuvent y être servis
certains jours.
élèves d’écoles de la région au printemps,
des touristes l’été, des pèlerins
sur le Chemin de Compostelle...
Après quelques années d’activité,
Alexandre Blondeau ne regrette pas
le choix d’une vie à la campagne,
même si son activité n’est pas toujours
facile à gérer en raison du peu
de visibilité. «Si la production de fromages
et autres produits de la ferme
est stable, la restauration est plutôt
fluctuante.»
L’établissement appar tient au
réseau «Bienvenue à la ferme» et il
souhaite développer
les repas de famille,
l’accueil de groupes
pour le compte d’associations,d’entreprises
privées, d’autocaristes
ou du CDT
pour les touristes...
Pour faire vivre la
chèvrerie, la boutique et le restaurant,
l’éleveur-restaurateur est épaulé par
son épouse, une salariée et, ponctuellement,
des membres de sa
famille.
Pour en savoir plus :
www.bienvenue-a-la-ferme.com
+ La Ferme gourmande.
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DÉPÊCHES
LE CAPITOLE EN CHAMPAGNE
Le parc des expositions
de Châlons-en-Champagne
poursuit sa mue.
Un premier bâtiment accolé
au parc historique
a abrité ses premiers exposants
lors de l’édition 2011
de la Foire exposition.
Suspendus début août,
les travaux reprendront
fin septembre pour une livraison
en août 2012.
Le Capitole en Champagne
pourra alors accueillir
foires et salons, congrès, concerts,
spectacles, réunions…
Pour en savoir plus
sur cet équipement unique en région
et sur l’avancement des travaux,
se connecter sur
www.lecapitole-en-champagne.com
PHOTO ANIMALIERE
ET NATURE
Du 17 au 20 novembre 2011,
se tiendra à Montier-en-Der (52)
le 15 e Festival de la photo animalière
et de nature. 80 exposants
sont attendus. Au programme :
des expositions, un pôle dédié
au matériel photo, des conférences,
une grande librairie de la nature,
des séances de ciné nature,
des animations jeunesse...
Cette manifestation
est organisée par l’association
l’Afpan «L’Or vert».
En 15 ans, elle a déjà accueilli
360 000 visiteurs.
www.festiphoto-montier.org
LE
26 SEPTEMBRE
EN OCTOBRE
DU 19
AU
22 OCTOBRE
DU 11
AU
14 NOVEMBRE
DU 15
AU
18 NOVEMBRE
DU 18
AU
20 NOVEMBRE
DU
29 NOVEMBRE
AU
2 DECEMBRE
DU
30 NOVEMBRE
AU
2 DECEMBRE
AGENDA
2 e Forum Ademe des innovations,
au Palais des congrès de Paris, Porte Maillot.
http://forumademeinnovations.ademe.fr
> du 15 au 16 : Salon du mariage
> du 22 au 23 : Salon des antiquités
au parc des expositions de Châlons.
Contact : UCIA, 03 26 68 20 44.
www.foiredechalons.com
11 e édition du VITeff,
rendez-vous international de la filière
des vins effervescents,
au Millesium d’Epernay.
Contact : 03 26 50 66 73. www.viteff.com
19 e Salon des vins
des vignerons indépendants
au parc des expositions de Reims.
www.vigneron-independant.com
Midest, salon international
de la sous-traitance industrielle,
à Paris Nord Villepinte.
Contact : Reed expositions France,
01 47 56 52 34. www.midest.com
Salon des véhicules d’occasion
et Salon de la gastronomie
au parc des expositions de Châlons.
Contact : UCIA, 03 26 68 20 44.
www.foiredechalons.com
Pollutec horizons, salon des solutions
d’avenir au service des enjeux
environnementaux et énergétiques,
à Paris-Nord Villepinte.
Contact : 03 26 69 33 41. www.pollutec.com
Simi, salon de l’immobilier d’entreprise,
au Palais des congrès de Paris, Porte Maillot.
Contact : 01 40 68 22 22.
http://salons.groupemoniteur.fr/simi_fr
MAGAZINE D’INFORMATION ÉCONOMIQUE DE LA CCI
DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - VITRY-LE-FRANÇOIS - SAINTE-MÉNEHOULD
2 RUE DE CHASTILLON - 51000 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
TÉL. 03 26 21 82 08 - FAX 03 26 68 47 07
E-MAIL : VDELACOURT@CHALONSENCHAMPAGNE.CCI.FR
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : MICHEL GOBILLOT
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : GABRIEL FRANCART
JOURNALISTE : VÉRONIQUE DELACOURT
CONCEPTION : HORIZON BLEU, REIMS-CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
MISE EN PAGE : MICHAEL AKSAMIT ET VÉRONIQUE DELACOURT
CRÉDIT PHOTO : P. 18, FRÉDÉRIC CANON - VERTICAL-PHOTO.COM
ABONNEMENT : VÉRONIQUE DELACOURT, TÉL. 03 26 21 82 08
RÉGIE DE LA PUBLICITÉ : SPHÈRE PUBLIQUE À PARIS, TÉL. 01 45 63 28 53
PHOTOGRAVURE ET IMPRESSION : NOUVELLES IMPRIMERIES CHAMPENOISES -
GROUPE MORAULT À BÉTHENY, TÉL. 03 26 07 57 87
ROUTAGE : BROCHAGE ROUTAGE DE CHAMPAGNE (BRC) À REIMS,
TÉL. 03 26 85 70 25
SEPTEMBRE 2011 - N° 44 - TIRAGE : 7 200 EXEMPLAIRES
PÉRIODICITÉ : TRIMESTRIEL
SUPPLÉMENT : CATALOGUE DES RDV PROFESSIONNELS DE LA CCIT
N° D'ISSN : 1636-0192
PRIX DU NUMÉRO : 2,50 € - ABONNEMENT POUR 6 NUMÉROS : 12 €
TOUS DROITS DE REPRODUCTION RÉSERVÉS.