ellus 2 sol - Para2000

ESSAI
P A R A P E N T E
ELLUS 2 SOL :
❚ Texte Jean-Gabriel Thillard.
Photos : Sol, Jean-Gabriel Thillard ❚
Sol privilégie l’amortissement
sur ses ailes intermédiaires.
Ça tombe bien avec l’Ellus 2,
une aile pour les « presque »
débutants…
Coup d’œil !
Plus
+ Stabilité tangage
+ Excellente Vz en courbe
+ Efficacité en thermique
Moins
- Fort travail par demi-ailes
- Implication sellette nécessaire
- Précision à la commande
MARQUE
Sol ne sous-traite plus depuis longtemps
pour d’autres constructeurs comme Nova.
André Rottet, de nationalité suisse s’est
consacré pleinement à la mise au point des
machines avec une cadence de sortie de
nouveaux modèles propulsant la marque
dans le top ten mondial. Sol fabrique aussi
des sellettes, combinaisons, sac divers,
accessoires, etc. Ary Carlos Pradi, manager
de la société, coordonne une équipe
importante de pilotes « test » et gère une
usine de 120 personnes ! Il indique :
« Dans l’histoire de Sol, différentes actions
ont été prises qui vont au-delà des obligations
légales définies par la loi brésilienne.
Nos collaborateurs bénéficient de 30 jours
de vacances par an, d’une participation
bloquée représentant 8 % du salaire, d’un
13 e mois, de la prise en charge des frais
de transport, de la possibilité d’avoir une
activité syndicale, etc. Nous ne faisons pas
travailler les enfants. » Cette mention positionne
Sol comme acteur important dans le
paysage socio-économique brésilien. Notre
plaisir fait ainsi vivre honorablement des
gens !
PRÉSENTATION VOILE
La voile est livrée dans une housse de
compression interne respirante et sanglée.
L’ouverture en U du sac de transport gêne
parfois le rangement de la voile et impose
de détacher complètement les sangles de
compression. Un zip facial serait le bienvenu.
Le manuel de vol est très complet, en
français, avec de nombreux conseils pour
le vol. L’accélérateur à double étage est un
assemblage de sangles à rigidification très
souple, permettant une utilisation du premier
barreau sans se cisailler les mollets
avec le deuxième. Ça mérite d’être
signalé !
DÉCOLLAGE
Une présentation un peu soignée du bord
d’attaque aidera au gonflage symétrique.
La prise des avants se fait au niveau du
gainage rouge. Partir en marchant, sans
brise de face, avec un bon accompagnement
des avants, amène la voile à point
Comparatif Niveau Vol Libre 2, loisir
Marque Modèle « A »/« V » Vz mini Finesse V Bras hauts/accéléré Label Avis de Test complet Prix € lors de l’essai
m/s et km/h mesurée km/h Vol Libre Vol Libre (fourchette selon tailles)
Nova Rookie « A/V » 1.12 à 33 8.34 à 36 36/47 DHV 1-2 ★★★★ 367 2 870
Skywalk Chili M « V » 1.13 à 30 8.41 à 36 36/47 DHV 1-2 ★★★★ 369 2 990
Ozone Ultralite « A » 1.13 à 30 8.09 à 37 37/42 DHV 1-2 ★★★★ 370 2 000/2 100 (!)
Pro-Design Accura « V » 1.15 à 30 8.30 à 37 37/48 DHV 1-2 ★★★★ 370 2 990
Sol Ellus 2 « A » 1.12 à 30 8.42 à 36 36/48 DHV 1-2 ★★★★ 373 2 700
Niveau VL 2 : Ailes pour pilotes motivés en début de carrière ou pilotes effectuant une cinquantaine d’heures par an ou pilotes expérimentés voulant voler plutôt paisiblement. • V : plutôt
vivante • A : plutôt amortie • A/V : bien équilibrée • ★★★★ : aile particulièrement satisfaisante ne présentant pas de réels défauts en comportements, performances ou construction (Très
bon) ★★★ : aile dont les qualités l’emportent encore largement sur quelques points qui devraient être améliorés en comportements, performances ou construction (bon) ★★ : aile où
les points à améliorer l’emportent sur les points satisfaisants (bof) ★ : vous achetez si vous voulez ! (à éviter).
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Un état
de surface
très joli dans
la catégorie.
STABLE ET
EFFICACE
nommé à l’aplomb du pilote, progressivement.
La tension évidente sur les avants
est informative de la montée de la voile. Un
peu trop de sollicitation en vitesse ou de
brutalité aux avants conduit à un dépassement
certain mais sans vivacité. On a le
temps de temporiser avec une amplitude
assez prononcée. La prise en charge, déjà
rassurante sans temporisation, s’en trouve
renforcée. Bon point, pas d’arrêt massif
gênant une accélération pour l’envol.
En cas de montée dissymétrique, le recentrage
sera plus efficace qu’une correction à
la commande, provoquant un roulis souvent
trop important.
Dans la brise, la montée de la voile progressive
et une tendance de dépassement
à peine augmentée ne surprendra pas et
limitera l’envol prématuré.
On ressent dans toutes les phases de gonflage
et de contrôle le poids relativement
élevé de la voûte. L’amortissement des
mouvements est bien au rendez-vous mais
l’inertie de voûte retarde parfois la réponse
en correction.
Ralentie, la voile perd en efficacité de prise
en charge et en stabilité roulis. De toute
façon, la prise de vitesse au décollage, progressive,
laisse le temps d’accompagner.
EN VOL
Avec 93 kg de PTV, en air calme les mesures
ont validé 36 km/h stabilisés, annoncés
par le constructeur.
L’accélérateur est rapidement efficace et la
barre des 40 km/h est dépassée pour un
tiers de son utilisation mais avec pas mal
d’effort au pied. Il tracte effectivement 2 A
sur 3 et B en direct. À 80 % d’utilisation,
46 km/h stabilisé et sans déformation du
profil laissant paraître une quelconque fragilité.
Vraiment à fond, 48 km/h mais un nez
de bord d’attaque qui se fronce et s’écrase.
Un système d’aller retour de sangle réduit
l’action de l’accélérateur sur les A externes.
En début d’appui sur le barreau, la friction
de la sangle sur le maillon conduit à une
action totale sur les avants. Plus loin dans
l’effort sur le barreau, le système remplit
son rôle, diminuant ainsi l’augmentation de
vélocité.
Le ralentissement est important dès le
début d’appui : 10 cm de frein font perdre
6 km/h et c’est à peine avec 20 cm que l’on
maintient 27 km/h sous 2,5 kg. Les valeurs
de Vz en dessous de 30 km/h augmentant
significativement. Il apparaît donc que les
meilleurs taux de chute sont entre 30 et
33 km/h.
Le décrochage s’obtient beaucoup plus
loin, au-delà de 60 cm d’amplitude, satisfaisant
aux exigences de la sécurité passive
avec un effort moyennement dissuasif de
8 kg. L’entrée est plutôt une phase parachutale
qu’un point de décrochage franc.
En relevant franchement les mains au point
Bien finis les élévateurs demandent un
rapide apprentissage pour la gestion de
la descente aux oreilles.
de décrochage, l’Ellus 2 reprend tranquillement
son vol sans abattée massive et sur
un mouvement à piquer très amorti.
Dans la zone des 27 km/h, l’instabilité en
roulis augmente ainsi que le travail indépendant
des demi-voiles. Ces mouvements
se neutralisent plus volontiers bras hauts
ou en allure légèrement accélérée.
L’amortissement par contre est de mise à
tous les régimes, diluant cette instabilité
dans des mouvements ralentis.
Cette instabilité se trahit surtout lors de la
déstabilisation radicale à la commande, ce
que l’on pratique en école. Le retour à la
normale demande 2 ou 3 oscillations complètes
Dans la turbulence, la vitesse est diminuée
par déformation de la voûte, travail indépendant
des demi-voiles et instabilité en
lacet. En entrée d’ascendance la voile
cabre et bloque un peu en vitesse. Pas de
tendance à passer devant donc à l’augmentation
d’incidence. Il faudra laisser
voler, sans trop d’appui sur les commandes.
De toute façon, l’amortissement du
tangage et sa stabilité laissent le pilote au
calme. L’amortissement à piquer est important
et en sortie d’ascendance, la vitesse
sera générée par une augmentation du
taux de chute. La stabilité en roulis n’est
pas de mise, notamment en allure ralentie.
Couplée au travail indépendant des demiailes,
on sait tout de suite de quel côté ça
monte ! L’anticipation de la fermeture sera
aiguillée aussi par cette information.
Une utilisation modérée de l’accélérateur
donne plus de mordant et d’homogénéité à
la voûte. En turbulence, le travail indépendant
des demi-voiles parfois gênant sera
également diminué. L’utilisation des commandes
en allure légèrement accélérée ne
pose aucun problème. C’est aujourd’hui
d’ailleurs testé dans les normes CEN.
LA COURBE.
Sans appui sellette, en air calme, la voile
affiche un roulis inverse retardant la mise
en virage. C’est en lacet que le virage s’inscrit
avec une combinaison tardive du roulis.
Un appui sellette évite une sortie de la
courbe vers 180 ° à 270 °. Il faudra de l’amplitude,
entre 20 et 30 cm pour générer une
En soaring aussi l’Ellus 2 surprendra
par ses performances en Vz !
TABLEAU DONNÉES CONSTRUCTEUR
SOL • ELLUS 2
Type S M L XL
Surface plat (m 2 ) 26.25 28.48 30.80 32.91
Envergure à plat (m) 11.85 12.34 12.83 13.27
Allongement (m) 5.35 5.35 5.35 5.35
Cellules 48 48 48 48
Poids aile (kg) 6.4 6.6 7.2 7.7
PTV (kg) 60/80 75/95 90/110 100/130
Label DHV 1-2 DHV 1-2 DHV 1-2 DHV 1-2
Prix (€) 2 700 2 700 2 700 2 700
Constructeur : SOL SPORTS Indústria e Comércio Ltda, Rua
Walter Marquardt, 1180 – Rio Molha, Caixa Postal 370 –
Cep 89259 – 700, Jaraguá do Sul/SC – Brasil, Site :
http://www.solparagliders.com.br, Tél. 55 (47) 3275-7723,
55 (47) 3275-7711
Distributeur : ALTIMO SARL 129, avenue de Genève MB102,
F-74000 ANNECY, Tél./Fax : +33 (0)4 50 57 83 21, Site :
http://www.altimo.fr, Email : info@altimo.fr
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES MESURES
Température moyenne 20° C
Pression/mer moyenne 1 019 hPa
Altitude décollage 950 m
Charge alaire 3,27 kg/m 2 (moyenne)
Vitesse bras hauts 36 km/h au Skywatch Pro et
sonde Flytec sur Digifly Explorer
Vitesse accélérée 48 km/h poulies en butée
Décrochage 23 km/h à 8 kg d’efforts
(dissuasif)
Efforts en vol droit 1 kg à 30 km/h 2,5 kg à 27 km/h
Efforts en virage 2,5 kg à 34 km/h et 15°
d’inclinaison, 4,5 kg à 30°
et 38 km/h
Comportement en spirale stable à neutre (Vz > 10 m/s)
Inversion de virage 8 s pour 30° à 30° d’inclinaison,
sans appui sellette
Roulis inverse très modéré, pas gênant
Lacet légèrement instable en turbulence
Tangage stable très amorti
Roulis légère instabilité en turbulence
et modéré en allure ralentie
Oreilles Vz ~ – 2,5 m/s à 34 km/h
(Finesse : 3.5)
Vz moyennes 1,12 m/s à 30 km/h, 1,18 m/s
à 36 km/h et 1.35 à 39 km/h
Finesses moyennes 7.37 à 30 km/h, 8.42 à 36 km/h
et 7.96 à 39 km/h
Rappel : pour le détail des procédures des essais et
la terminologie voir www.vol-libre.fr rubrique « pratique »
/essais vol libre.
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ESSAI
P A R A P E N T E
Technique de construction
Marque Sol
Aile Ellus 2
Fabrication Brésil
Voile
Type de Cellules Double. Stabilo : 3 cellules fermées
et 4 points de suspentage dans la corde
Étais diagonaux en « V » Oui à chaque cellule
Renforts Mylar aux nez Oui, large sur tous les nez de cloisons
de cloison (Mylar Diax 60 P)
Renforts transversaux Partiel Sur A, B, C.
Pas de bande intégrale sur D.
Renforts aux sanglettes Non, cousu sur tissus
Tissu Extrados : Gelvenor LCN066 OL KS -
49 g/sm Nylon 6.6 HT
Intrados Gelvenor LCN066 OL KS - 49 g/sm Nylon
6.6 HT
Bord d’attaque Galonné en extrados et intrados
Ouverture de nettoyage Non
État surface Joli
Suspentage
Matériau Cousin Technora 1.1, 1.5 ou 1.7, 2.15
Répartition A2+1, B4, C3, D3
Ramification Patte d’oie triple sur un étage ou double
sur 2 étages.
Élévateurs
Branches 4 + suspente A externe séparée
sur mouflage de sangle
Repères colorés Oui/avants
« A » dédié oreilles Suspente séparée sur aller-retours
de sangle.
Renfort au mousqueton sellette Oui
Blocage des suspentes Oui, par pièces plastiques
sur maillons
Accélérateur Fourni, double barreau, accrochage par
croc fendu. Système différentiel sur A.
B tracté en direct. C démultiplié à 50 %.
Poignées de commande
Fixation Magnétique
Tenue Bonne
Appui Barre d’appui incorporée
Remarque Émerillons anti-toron.
Ancrage freins
Tenseurs à anneaux Non
Position Sur cloison, cousu au galon du bord
de fuite
Spécificités, innovations
Remarque particulière Action progressive de l’accélérateur
des stabilo vers le centre. Émerillon de
poignée de frein. Contrôleur d’écartement
ventrale livré avec l’aile.
Appréciation globale ★★★★
Sac et accessoires
Forme Hotte
Volume Vaste et suffisant
Ouverture Zip en U nécessitant le détachage
des 2 sangles de compression
pour ouverture du sac.
Dessus de sac Pas de têtière
Poches 2 faciales
Portage Bon. Renfort en mousse aux épaulières
Sac interne Oui. Porosité élevée pour séchage
de la voile
Sac à élévateurs Oui
Accélérateur Oui, deux barreaux souples
Particularités Sac tout nouveau. Livré avec une
casquette, un sac de compression
respirant et un set de réparation
Manuel de vol Fourni avec la voile en français.
Téléchargeable sur
www.solparagliders.com en espagnol
et en anglais
Appréciation globale ★★★
Rappel : ★★★★ le top, ★★★ très bon, ★★ peut mieux faire, ★ bof
bonne inclinaison. Les efforts sont modérés
pour 4,5 kg maximum pour un pilotage
classique. Recentrage, inversion, mise en
spirale plus engagée réclament une implication
du pilote à la sellette. Idem pour les
remises à plat de la voile qui, par dissociation
des demi-ailes, seront contrées par un
bon transfert de poids. Un léger appui sur
la commande extérieure pourra aider à réincliner
en augmentant transitoirement la
portance sur la demi-aile. Les vitesses en
rotation sont souvent inférieures à la
vitesse bras haut et ne la dépassent que
pour une recherche de spirale engagée ou
un recentrage énergique à la sellette.
À propos de la sellette SOL recommande
des écartements de ventrale variables suivant
les tailles de voiles. À 42 cm pour la
taille médium c’est un minimum pour aider
la courbe. La sellette « Access » ou « X
Alp » de Sup’air convenait bien mieux en
turbulences qu’une Woody Valley « Peak »,
à points d’accrochage plus bas.
Le test du relâchement de la commande en
courbe puis reprise du virage à la commande
seule renforce l’idée de la nécessité
du pilotage sellette. Sans lui, il faut laisser la
voile sortir de sa ressource de fin de virage
avant de réappuyer sur la commande.
Point remarquable, l’Ellus 2 offre de généreuses
performances en virage. En ascendance
régulière plutôt type soaring ou restitution
de début mai il est aisé de rejoindre
le haut de la grappe. Juste une question de
pilotage sellette.
Rayon Wing ou 360° engagé, la voile
génère de beaux appuis, à condition d’aller
chercher de la commande et un bon
déhanchement. Pas d’accélération à dompter
entre chaque wing et plutôt de la
relance à générer à la sellette. Sans appui
sellette, la mollesse de la commande à l’initiation
peut prévenir d’une tendance à la
vrille.
La sortie du 360° engagé est autonome
jusqu’à un certain point. On franchit la
limite de la stabilité spirale lors de l’accélération
franche de la voile en rotation, quelque
part en dessous de 10 m/s et pour des
amplitudes importantes à la commande. Le
passage de cette limite ne survient pas
automatiquement dans la spirale sans augmenter
le freinage. L’appui sur la commande
externe sera alors nécessaire pour
stopper la rotation. L’amortissement tan-
Une belle machine ! Comme on le
voit, l’implication sellette est
nécessaire en virage.
gage évite une sortie en chandelle ou une
abattée profonde. L’attaque oblique sera à
neutraliser à la commande.
En spirale modérée, la sortie est autonome
sans histoire.
La tendance à la vrille se manifeste sur les
allures ralenties et sans effort du pilote
pour assister le virage par transfert de
poids. Un appui un peu trop franc sur la
commande pour un recentrage rapide
nécessite d’être bien à l’écoute de la perte
de vitesse en rotation. La commande
« téléphone » gentiment. Au pilote de
répondre !
HORS JEU
Manœuvre des « B » sans histoire. La
remise en vol s’effectue à la remontée
complète des mains avec une bonne dilution
de l’abattée. Y en a-t-il vraiment une
d’ailleurs ? Relâché trop lentement, il subsiste
un doute dans la remise en vol pendant
2 ou 3 secondes. Mais ça repart !
Les oreilles à la suspente extérieure par le
maillon coulissant demandent une petite
adaptation. Le manuel de vol explique bien
la technique. Il faut s’y faire, tant on est
habitué à un élévateur dédié ou une sangle
de traction sur la suspente. La réouverture
est autonome très progressive par déroulement.
Le ralentissement est de rigueur et
l’utilisation de l’accélérateur redonne
vitesse et augmentation de Vz, du reste
normalement souhaitée.
ATTERRISSAGE
Le freinage génère plus de ralentissement
que de ressource. Il faudra augmenter la
prise de vitesse par une déstabilisation en
tangage pour retrouver un flair en début
d’appui.
L’approche lente demande un peu de
dosage à la commande lors d’une éventuelle
correction de cap pour éviter un roulis
parasite. On obtiendra plutôt un fort
ralentissement à l’appui complet sur les
commandes qu’une ressource modérée.
CONCLUSION
On devra retenir de bonnes performances
pour la voile en finesse et surtout en virage.
L’implication à la sellette dans le pilotage
devra être acceptée et donc bien maîtrisé
en école. C’est un choix délibéré et mûrement
réfléchi du constructeur et surtout pas
une erreur de « calibrage » ! Cela fera la
joie de certains. Preuve en est des « quelque
600 » voiles vendues depuis le début
de l’année ! L’amortissement de la voile
rassurera les « parapenteurs » en herbe.
Un peu plus de tonicité, de réponse à la
commande serait souhaitable pour une utilisation
plus sportive. Mais dans la gamme
il y a la Synergie 2 pour ça ! ❙❚◗
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