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REPÈRES CHRONOLOGIQUES Protectorat français, règne du Roi ...

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République khmère République khmère<br />

20 - Manifestation de moines et d'étudiants pour demander à Lon Nol<br />

d'accepter les fonctions de chef de l'Etat; pour soutenir le Parlement qui<br />

venait d'être dissout et pour demander un remaniement <strong>du</strong> gouvernement<br />

Lon Nol.<br />

25 - Communiqué de Long Boret, ministre de l'Information, précisant que<br />

Lon Nol ne peut accepter la fonction de chef de l'Etat ou de président<br />

de la République tant qu'il n'y a pas de constitution, qu'il ne faut pas<br />

«donner de mauvais exemples pour l'avenir et que, pour être président<br />

de la République, il faut passer par le suffrage universel ».<br />

Novembre<br />

12 - Le gouvernement Lon Nol demande à l'Assemblée constituante<br />

d'achever la rédaction de la constitution pour la fin janvier 1972, afin de<br />

pouvoir organiser un référen<strong>du</strong>m le 15 février 1972.<br />

Décembre<br />

2 - Déroute de l'opération militaire « Tchen La II ».<br />

C’est la dernière opération militaire de la république khmère.<br />

1972<br />

Janvier<br />

30 - Durant une éclipse de la lune, militaires et civils tirent en l'air <strong>du</strong>rant<br />

des heures: des rumeurs disent que l'ordre en a été donné par Lon Nol,<br />

afin de «chasser le mal» <strong>du</strong> pays.<br />

Mars<br />

5 - Depuis fin janvier, les bruits courent selon lesquels il y aurait un remaniement<br />

ministériel.<br />

Sirik-Matak les dément.<br />

10 - Manifestation d'étudiants et de moines contre Sirik Matak.<br />

- A 19 h, Chénh-Héng annonce à la radio qu'il quitte ses fonctions de<br />

chef de l'Etat et que Lon Nol lui succédera.<br />

- A 22 h, à la radio, Lon Nol accuse l'Assemblée constituante de saboter<br />

l'avant-projet de constitution de la République khmère déjà élaboré par<br />

le «Comité mixte élargi », et il annonce sa décision de dissoudre cette assemblée.<br />

12 - Démission <strong>du</strong> gouvernement que Sirik-Matak dirigeait en tant que<br />

président <strong>du</strong> Conseil des ministres délégué.<br />

13 - Dans un message à la nation, Lon Nol se proclame «président de la<br />

République khmère» et, en même temps, il définit le rôle <strong>du</strong> président de<br />

la République tel qu'il figurera un peu plus tard dans la constitution <strong>du</strong><br />

30 avril 1972.<br />

14 - Prestation de serment <strong>du</strong> nouveau président de la République.<br />

15 - Lon Nol annonce la formation prochaine d'un nouveau gouvernement.<br />

16 - Sisowath Sirik-Matak annonce à la radio sa décision de se retirer de<br />

la vie politique.<br />

20 - Lon Nol nomme Son-Ngoc Thanh comme Premier ministre.<br />

Avril<br />

Le retrait de Sirik-Matak de la vie politique n'a pas satisfait les étudiants<br />

qui ont continué leur grève <strong>du</strong>rant le mois de mars. Dans la seconde<br />

moitié <strong>du</strong> mois d'avril, les milieux estudiantins se montrent également<br />

peu favorables à la constitution alors que la campagne pour l'explication<br />

de cette constitution a très activement commencé.<br />

23 - A la télévision, un étudiant de Droit, Koy Pech, qui doit y expliquer<br />

la constitution, insulte Lon Nol.<br />

24 - Le gouvernement Son-Ngoc Thanh ayant ordonné l'arrestation de<br />

Koy Pech, des auto-mitrailleuses encerclent la faculté de Droit où ce<br />

dernier s'est réfugié.<br />

26 - Fermeture de toutes les facultés.<br />

- Vers 15 h, premier affrontement entre forces de l'ordre et étudiants devant<br />

la faculté de Droit.<br />

27 - A 10 h, une jeep de la Prévôté militaire fend la foule des étudiants<br />

devant la faculté de Droit et ouvre le feu. On relève de nombreuses victimes<br />

(le gouvernement annoncera 20 blessés). La jeep avait à son bord<br />

le commandant Op Kim Aun, frère de Op Kim Ang, homme de<br />

confiance de Sirik-Matak.<br />

- Dans l'après-midi, de nombreux étudiants manifestent à travers Phnom<br />

Penh et vont se masser devant le monument de l'Indépendance en<br />

signe de protestation et de deuil.<br />

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