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REPÈRES CHRONOLOGIQUES Protectorat français, règne du Roi ...

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La marche vers la République khmère La marche vers la République khmère<br />

Mars<br />

8 - Manifestation contre les Vietcong et les Nord-vietnamiens ( VC/VCN)<br />

à Svay Rieng, afin d'exiger leur retrait <strong>du</strong> territoire khmer.<br />

11- Première manifestation contre les Vietcong et les Nord-vietnamiens<br />

(VC/NVC)à Phnom Penh. Les ambassades <strong>du</strong> NordVietnam et <strong>du</strong> GRP<br />

sont mises à sac par les manifestants.*<br />

12 - Sihanouk adresse un télégramme au gouvernement et désapprouve<br />

l'attitude de la population qui a «saccagé les deux ambassades<br />

amies ».<br />

14 - Le retour de Sihanouk étant annoncé à Phnom Penh, on l'attend à<br />

l'aéroport, mais il se rend à Moscou, puis à Pékin.<br />

16 - Réunion sans aucun résultat entre une délégation khmère et une<br />

délégation <strong>du</strong> Nord-Vietnam et <strong>du</strong> GRP.<br />

Nous devons défendre notre terre khmère Le Cambodge est indivisible<br />

11-16/03/1970-Première manifestation contre les Vietcong et les Nord-vietnamiens (VC/VCN) à<br />

Phnom Penh. Les ambassades <strong>du</strong> Nord-Vietnam et <strong>du</strong> GRP sont mises à sac par les manifestants.<br />

- Deuxième manifestation anti-vietnamienne à Phnom Penh devant l'Assemblée<br />

nationale qui est réunie pour étudier l'affaire de contrebande<br />

de Oum Manorine. Les manifestants exigent le retrait des troupes<br />

VC/VCN des territoires khmers et la condamnation de ceux qui ont «<br />

ven<strong>du</strong> les terres khmères» aux Vietnamiens. En séance à huis-clos, certains<br />

députés avancent que Sihanouk doit être démis de ses fonctions<br />

de chef de l'Etat.<br />

16 - Avec l'approbation de la reine Kossamak, mère de Sihanouk, le<br />

gouvernement de Lon Nol a envoyé une délégation, composée <strong>du</strong><br />

prince Norodom Kantol et de Yèm Sambaur, pour exposer à Sihanouk<br />

quelle est la situation réelle dans le pays. Mais Sihanouk refuse de la recevoir.<br />

17 - Dans la soirée, Lon Nol annonce à la radio l'arrestation <strong>du</strong> commandant<br />

Bou Hol, chef de la police municipale, connu pour sa fidélité au<br />

prince.<br />

18 - A 13 h 30, les deux Chambres <strong>du</strong> Parlement réunies à huis-clos prononcent<br />

à l'unanimité (92 voix)la destitution de Sihanouk de ses fonctions<br />

de chef de l'Etat. Il y a des va-et-vient de troupes et de blindés,<br />

mais la nouvelle, diffusée dans la soirée par la radio, ne provoque aucune<br />

réaction de la population.*<br />

____________________________________________________________________<br />

* 18/03/1970 - Evénement : Le mercredi 18 mars 1970 arriva. A 9<br />

heures, l’Assemblée nationale et le Conseil <strong>du</strong> royaume se réunirent de nouveau<br />

en Congrès, à huis-clos. Dehors, devant l’Assemblée et tout autour, règnait<br />

toujours un calme plat. Les hauts-parleurs étaient demeurés muets<br />

depuis l’avant veille. Quelques groupes militaires, des parachutistes venus<br />

de la caserne de Pochentong placés sous le commandement <strong>du</strong> colonel Séng<br />

Sun Thay,** formant un bataillon faisait des mouvements un peu plus loin,<br />

aux abords de Vat Botum Vadey et de la salle de conférence Chakdomuk. La<br />

police, elle, était complètement absente. A 13 h 30, le parlement vota, à<br />

l’unanimité 92 voix, la déposition <strong>du</strong> prince Sihanouk en tant que Chef de<br />

l’Etat <strong>du</strong> royaume <strong>du</strong> Cambodge.<br />

Cette nouvelle ne fut communiquée par la radio nationale qu’à 18 heures <strong>du</strong><br />

même jour. Elle ne souleva aucune indignation, ni émotion, ni attroupement<br />

quelconque de la population. La jeunesse, les intellectuels et surtout le corps<br />

enseignant pensaient surtout un soulargement et crurent vivre la Révolution<br />

<strong>français</strong>e 1789.<br />

Qui étaient les meneurs ? Ni Lon Nol, ni le prince Sirimatak ne semblaient<br />

pas les instigateurs de cette destitution. Ce ne fut que les Parlementaires<br />

eux mêmes qui furent l’auteur et responsables de cet évènement, sans avoir<br />

mesuré la conséquence ultérieure.<br />

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