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REPÈRES CHRONOLOGIQUES Protectorat français, règne du Roi ...

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Le jugement de la cour internationle de justice CIJ de 1962<br />

Preah Vihear relève de la souveraineté <strong>du</strong> Cambodge<br />

15 juin 1962 : Au cours d’un procès de plusieurs années, la Cour Internationale<br />

de Justice de La Haye a déclaré le 15 juin 1962 que ”le temple de Preah<br />

Vihear relève de la souveraineté cambodgienne” : Extrait :<br />

“ L'affaire <strong>du</strong> Temple de Preah Vihear (fond) entre le Cambodge et la Thaïlande<br />

avait été intro<strong>du</strong>ite le 6 octobre 1959 par une requête <strong>du</strong> Gouvernement<br />

cambodgien; le Gouvernement thaïlandais ayant soulevé deux<br />

exceptions préliminaires, la Cour s'était déclarée compétente par arrêt <strong>du</strong><br />

26 mai 1961.<br />

Dans son arrêt sur le fond, la Cour, par 9 voix contre 3, a dit que “le temple<br />

de Preah Vihear était situé en territoire relevant de la souveraineté <strong>du</strong><br />

Cambodge et, en conséquence, que la Thaïlande était tenue de retirer tous<br />

les éléments de forces armées ou de police ou autres gardes ou gardiens<br />

qu'elle avait installé dans le temple ou dans ses environs situé en territoire<br />

cambodgien.”<br />

Par 7 voix contre 5, la Cour a dit que la Thaïlande était tenue de restituer<br />

au Cambodge les sculptures, stèles, fragments des monuments, maquettes<br />

en grès et poteries anciennes qui, depuis la date de l'occupation <strong>du</strong> temple<br />

par la Thaïlande en 1954, auraient pu être enlevés <strong>du</strong> temple ou de la zone<br />

<strong>du</strong> temple par les autorités thaïlandaises.<br />

MM. Tanaka et Morelli, juges, ont joint à l'arrêt une déclaration commune.<br />

M. Alfaro, vice-président, et sir Gerald Fitzmaurice, juge, ont joint à l'arrêt<br />

les exposés de leur opinion indivi<strong>du</strong>elle; MM. Moreno Quintana, Wellington<br />

Koo et sir Percy Spender, juges, y ont joint les exposés de leur opinion dissidente.<br />

Truong Kang<br />

Héros national<br />

Chef de la délégation<br />

khmère à la<br />

cour de la justice<br />

de LaHaye 1962<br />

Après le jugement de CIJ, le prince Sihanouk, chef de l’Etat<br />

effectuait une visite royale pour marquer la souveraineté<br />

<strong>du</strong> Cambodge en faisant flotter le drapeau khmer<br />

La même année 1963, un autre pélerinage<br />

effectué par une délégation khmère<br />

con<strong>du</strong>ite par la Reine Sisowath Kossamak<br />

Neary Roth (Samdech Mè).<br />

(Archive de Samdech Sihanouk)<br />

Principaux traités entre la France et le Siam<br />

Rappel des Traités/Conventions signés entre la France au nom <strong>du</strong> Cambodge et le Siam à l’époque<br />

<strong>du</strong> protectorat <strong>français</strong> : 1863,1867, 1904,1907, 1925, 1937, 1941, 1946.<br />

Traité 1863 entre le roi Norodom et Doudard de Lagrée<br />

Avril 1863 : le lieutenant de vaisseau Doudart de Lagrée, Représentant de la France auprès <strong>du</strong><br />

<strong>Roi</strong> <strong>du</strong> Cambodge.<br />

11 août 1863 : le roi Norodom signe le traité par lequel la France transforme les droits de suzeraineté<br />

de l’Annam (désormais colonisé) sur le Cambodge en un <strong>Protectorat</strong>.<br />

1 er décembre 1863 : le roi Norodom reconnaît la suzeraineté de Bangkok et valide l’annexion<br />

par le Siam des provinces de Battambang, Sisophon, Siem Reap, Mlou Prey, Tonlé Repou, Kampong<br />

Svay et Pursat.<br />

15 juillet 1867 : traité franco-siamois : le Siam renonce à sa suzeraineté sur le Cambodge, mais<br />

conserve les provinces annexées. Fin de la double suzeraineté des deux pays voisins.<br />

13 février 1904 : concerne le territoire lao et le celui <strong>du</strong> Cambodge.<br />

23 mars 1907 : Restitution au Cambodge des provinces de Battambang, Sisophon<br />

et Siem Reap. (voir Rappel historique sur les Traités franco-siamois de 1904 et de 1907 )<br />

14 février 1925 : Confirmation des frontières adoptées en 1907.<br />

7 décembre 1937 : Confirmation <strong>du</strong> traité de 1925. Les deux parties se soumettent aux règles<br />

de la Cour Internationale de Justice de La Haye en cas de conflit.<br />

Juin 1939: Phibol Sangram, Premier ministre siamois change le nom de son pays <strong>du</strong> Siam en<br />

Thaïlande [regroupent d’ethenies thaïes sous le nom Muong Thaï (Terre des Thaïs)]. En raison<br />

d’une ressemblance culturelle et la position dominante <strong>du</strong> Siam sur les deux pays voisins, ce<br />

changement avait pour but d’une visée hégémonique régionale : absorber le Laos et le Cambodge.<br />

9 mai 1941 : Signature de la convention franco-siamoise à Tokyo : la France doit céder à la Thaïlande<br />

la province de Battambang et une partie importante des provinces de Siem Reap, Kampong<br />

Thom et Stung Trèng, à l’exception <strong>du</strong> complexe des temples d’Angkor.<br />

17 novembre 1946 : Règlement franco-siamois à Washington annulant la convention de<br />

Tokyo de 1941. Retour au Cambodge des provinces occupées par la Thaïlande depuis 1941. Le<br />

traité franco-siamois de 1937 est remis en vigueur. La Thaïlande maintient unilatéralement ses gardiens<br />

sur le site <strong>du</strong> temple de Preah Vihear.<br />

3 -6 avril 1966 : L’armée thaïlandaise occupe le temple de Preah Vihear. Il est repris par l’armée<br />

cambodgienne composée essentiellement des parachutistes dirigés par le commandant Srey Ya,<br />

le 6 <strong>du</strong> même mois.<br />

Le Prince Norodom Kantol, Président <strong>du</strong> Conseil des ministres dans une lettre datée <strong>du</strong> 23 avril<br />

1966, M.Huot Sambath, Représentant permanent <strong>du</strong> Cambodge à l’ONU dans une autre lettre<br />

datée <strong>du</strong> 17 mai 1966 adressées à l’ONU, ont protesté et condamné cette agression.<br />

352 devant une foule impressionnante le 5 janvier 1963<br />

353

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