REPÈRES CHRONOLOGIQUES Protectorat français, règne du Roi ...
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Héng Samrin Chea Sim pourra jamais siéger à l’ONU qui continuera à considérer les khmers rouges comme les seuls à même de représenter le Cambodge. Surtout, si le pays est complètement ravagé, les efforts de reconstruction sont contrariés par la guerre qui perdure. De même, si le nouveau régime peut être considéré comme moins brutal que son prédécesseur khmer rouge, les atteintes aux droits de l’homme restent fréquentes et font régulièrement l’objet de rapports de la part d’ONG telles qu’Amnesty International. Son étoile commence à faiblir avec l’accession d’Hun Sen au poste de Premier ministre, le 14 janvier 1985. En 1991, la paix avec la guérilla semble proche et Heng Samrin participe aux accords de Paris en tant que représentant du pouvoir en place. Avec le départ des Vietnamiens, dont il fut pour beaucoup le protégé - voire l’homme de paille -, il sera remplacé à la tête de l’Etat le 23 octobre 1991 par Norodom Sihanouk et, toujours en octobre 1991, cédera la direction du Parti du peuple cambodgien (nouveau nom du Parti révolutionnaire du peuple khmer) à Chea Sim. En 1993, lorsque Norodom Sihanouk retrouve son trône, il est nommé président honoraire du Parti du peuple cambodgien dirigé par Hun Sen. En 1998, il devient vice-président de l’Assemblée nationale, avant d’accéder, en 2006, au poste de président de la chambre basse. � Chea Sim :(mYq$eEm=)omM(k)o&:), d):éÙm avec wikipédia Chea Sim (en khmer d) :éÙm ), né le 15 novembre 1932 est un homme politique cambodgien. Ancien secrétaire de zone khmer rouge, il a quitté leurs rangs en 1978 pour s'enfuir au Viêt nam. Il occupera, à partir de 1981, le fauteuil de président de l'assemblée nationale, puis en 1999, celui de président du sénat. Il est aussi l'un des dirigeants du parti du peuple cambodgien (PPC), au pouvoir de façon continue depuis 1979. Biographie Il est né le 15 novembre 1932 au sein d’une famille paysanne modeste du district de Romeas Hek, dans la province de Svay Rieng, au Cambodge. Enfant, il fréquenta les écoles des pagodes locales et devint bonze en 1949. Il intègre en 1951 le mouvement Khmer Issarak, qui luttait contre les Français pour obtenir l’indépendance du pays, avant, en 1954, de rejoindre les maquis communistes où il devient rapidement secrétaire de la section d’Ampil. C'est à cette époque, plus précisément en 1955, qu'il se maria à Nhem Soeun dont il eut 4 fils et 3 filles. En 1959, il est nommé responsable de la province de Svay Rieng. En 1966, il poursuit son ascension et rejoint la direction du parti communiste khmer (PCK – dont on affublera bientôt les membres de la dénomination « khmers rouges ») du district de Kam Chay Mear, dans la province de Prey Veng, puis, en 1970, il devient secrétaire du PCK pour le district de Po Near Krek dans la province de Kompong Cham. En 1976, il rejoint la direction du PCK du secteur 20 de la zone Est, avant d’en devenir le secrétaire au début de 1978. En mai de la même année, très probablement pour échapper aux purges qui s’abattent sur la zone Est, il rompt avec le régime khmer rouge alors au pouvoir puis rejoint le Viêt Nam. En décembre 1978, il est l’un des douze membres fondateurs et le vice président du Front Uni National pour le Sauvetage du Kampuchéa, mouvement créé depuis le Viêt Nam par d’anciens membres khmers rouges en rupture de ban. 266 267
Chea Sim Hun Sèn Le 7 janvier 1979, lorsque l’armée vietnamienne envahi le Cambodge et chasse les fidèles de Pol Pot du pouvoir, il est nommé ministre de l’intérieur du Conseil Populaire Révolutionnaire du Kampuchéa mis en place par les troupes de Hanoï pour administrer le Cambodge. Il quittera le gouvernement en mai 1981, quand il sera élu député de Prey Veng et président de l’Assemblée nationale de la République Populaire du Kampuchéa, puis de l’Etat du Cambodge. Il conservera ce fauteuil jusqu'en 1993. Le 29 mai 1981, il est nommé membre du Bureau politique et du comité central du Parti Révolutionnaire du Peuple du Kampuchéa qui deviendra le Parti du Peuple Cambodgien (PPC), puis, en décembre 1981, il prend la présidence du Front Uni National de Construction et de Défense du Kampuchéa. Le 17 octobre 1991, le 14ème congrès du comité central du PPC l’élit président du parti. Le 6 avril 1992, il est nommé chef de l’État par intérim et le restera jusqu’au rétablissement de la monarchie, le 14 juin 1993. En mai 1993, suite aux élections générales organisées avec le concours de l’Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (APRONUC), Chea Sim est choisi comme député de Phnom Penh et est élu premier vice président de l’Assemblée constituante qui, après adoption de la nouvelle constitution du royaume du Cambodge devient Assemblée nationale. Lors de la première réunion de cette nouvelle législature, le 25 octobre 1993, il est élu président de cette Assemblée nationale. Le 9 novembre 1993, le roi Norodom Sihanouk lui décerne le titre de « Samdech » (Eminence), alors que le 2 mars 1998, il est nommé Docteur honoris causa en philosophie et science politique par l’Université de la Californie méridionale. Lors des secondes élections, le 26 juillet 1998, il est réélu député de Phnom Penh, mais quitte l’Assemblée nationale le 1er décembre 1998, pour être nommé, le 11 janvier 1999 président du Sénat par le roi Norodom Sihanouk. Ce poste lui permet de continuer à exercer les fonctions de chef de l’Etat par intérim, lors des absences du roi, fonctions qu’il exercera à de multiples reprises lors des nombreux séjours en Chine et en Corée du Nord de Norodom Sihanouk pour raison de santé. C'est notamment lui qui signera le 19 octobre 2004, le décret donnant naissance aux Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens. � Hun Sèn :(mYq$eEm=)(:p)hyé(y(d) =» Ùp§:p avec wikipédia Hun Sèn (en khmer : =» Ùp§:p) né le 5 août 1952 (officiellement le 4 avril 1951) à Peam Koh Sna, district de Stoeung Trang, province de Kampong Cham), est un homme d'État cambodgien, actuel Premier Ministre du Cambodge. Biographie Né sous le nom de Hun Nal, Samdech Akka Moha Sena Padei Techo Hun Sen est le troisième des six enfants d’une famille rurale. Son père, Hun Neang, était un ancien bonze et avait quitté le froc pour rejoindre les Khmers Issarak qui luttaient contre les forces coloniales françaises. Les parents du jeune Nal étaient de riches propriétaires terriens qui avaient été ruinés quand Dy Yon, sa mère, avait été enlevée et relâchée après paiement d’une forte somme. Il aurait démarré des activités politiques dès 1965, alors qu’il séjournait à Phnom Penh dans le cadre de ses études secondaires au lycée Indra Dhevi. Il devra interrompre sa scolarité en 1968 pour fuir la capitale et la répression qui s’abat sur les militants communistes après les émeutes de Samlot, province de Battambang. De 1968 à 1970 on le retrouve dans les plantations d’hévéas de la région de Memot, où il se livrera à des activités syndicales. Le 14 mars 1970, il répond à l’appel de Norodom Sihanouk, destitué de ses fonctions de chef de l’État, et rentre dans la guérilla qui lutte contre le régime de la République khmère. En 1972 il rejoint les commandos parachutistes et prend, en 1974, le commandement du 55e bataillon de la zone Est. Bon soldat, toujours en première ligne, il sera blessé cinq foiset perdra l’œil gauche le 16 avril 1975, dans l'assaut final des Khmers Rouges pour s’emparer la ville de Kg. Cham. Il fut par la suite, à moins de 25 ans, élevé à la tête d’un régiment basé au Cambodge oriental. Toutefois, son implication dans des massacres commis au sein de la population par le régime khmer rouge reste à démontrer. En 1977, les incidents à la frontière vietnamienne se multiplient et amènent des ripostes des Bộ đội que les unités khmères rouges ont bien du mal à contenir. Le haut commandement de Phnom Penh met la faible réactivité des troupes sur le compte du manque de loyauté de l’encadrement 268 269
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Héng Samrin Chea Sim<br />
pourra jamais siéger à l’ONU qui continuera à considérer les khmers rouges<br />
comme les seuls à même de représenter le Cambodge.<br />
Surtout, si le pays est complètement ravagé, les efforts de reconstruction<br />
sont contrariés par la guerre qui per<strong>du</strong>re.<br />
De même, si le nouveau régime peut être considéré comme moins brutal<br />
que son prédécesseur khmer rouge, les atteintes aux droits de l’homme restent<br />
fréquentes et font régulièrement l’objet de rapports de la part d’ONG<br />
telles qu’Amnesty International.<br />
Son étoile commence à faiblir avec l’accession d’Hun Sen au poste de Premier<br />
ministre, le 14 janvier 1985.<br />
En 1991, la paix avec la guérilla semble proche et Heng Samrin participe<br />
aux accords de Paris en tant que représentant <strong>du</strong> pouvoir en place.<br />
Avec le départ des Vietnamiens, dont il fut pour beaucoup le protégé - voire<br />
l’homme de paille -, il sera remplacé à la tête de l’Etat le 23 octobre 1991 par<br />
Norodom Sihanouk et, toujours en octobre 1991, cédera la direction <strong>du</strong> Parti<br />
<strong>du</strong> peuple cambodgien (nouveau nom <strong>du</strong> Parti révolutionnaire <strong>du</strong> peuple<br />
khmer) à Chea Sim.<br />
En 1993, lorsque Norodom Sihanouk retrouve son trône, il est nommé président<br />
honoraire <strong>du</strong> Parti <strong>du</strong> peuple cambodgien dirigé par Hun Sen.<br />
En 1998, il devient vice-président de l’Assemblée nationale, avant d’accéder,<br />
en 2006, au poste de président de la chambre basse. �<br />
Chea Sim<br />
:(mYq$eEm=)omM(k)o&:), d):éÙm<br />
avec wikipédia<br />
Chea Sim (en khmer d) :éÙm<br />
), né le 15 novembre 1932<br />
est un homme politique cambodgien.<br />
Ancien secrétaire de zone khmer rouge, il a quitté<br />
leurs rangs en 1978 pour s'enfuir au Viêt nam. Il occupera,<br />
à partir de 1981, le fauteuil de président de<br />
l'assemblée nationale, puis en 1999, celui de président<br />
<strong>du</strong> sénat.<br />
Il est aussi l'un des dirigeants <strong>du</strong> parti <strong>du</strong> peuple<br />
cambodgien (PPC), au pouvoir de façon continue depuis<br />
1979.<br />
Biographie<br />
Il est né le 15 novembre 1932 au sein d’une famille paysanne modeste <strong>du</strong><br />
district de Romeas Hek, dans la province de Svay Rieng, au Cambodge. Enfant,<br />
il fréquenta les écoles des pagodes locales et devint bonze en 1949.<br />
Il intègre en 1951 le mouvement Khmer Issarak, qui luttait contre les Français<br />
pour obtenir l’indépendance <strong>du</strong> pays, avant, en 1954, de rejoindre les<br />
maquis communistes où il devient rapidement secrétaire de la section d’Ampil.<br />
C'est à cette époque, plus précisément en 1955, qu'il se maria à Nhem<br />
Soeun dont il eut 4 fils et 3 filles. En 1959, il est nommé responsable de la<br />
province de Svay Rieng. En 1966, il poursuit son ascension et rejoint la direction<br />
<strong>du</strong> parti communiste khmer (PCK – dont on affublera bientôt les<br />
membres de la dénomination « khmers rouges ») <strong>du</strong> district de Kam Chay<br />
Mear, dans la province de Prey Veng, puis, en 1970, il devient secrétaire <strong>du</strong><br />
PCK pour le district de Po Near Krek dans la province de Kompong Cham.<br />
En 1976, il rejoint la direction <strong>du</strong> PCK <strong>du</strong> secteur 20 de la zone Est, avant<br />
d’en devenir le secrétaire au début de 1978.<br />
En mai de la même année, très probablement pour échapper aux purges<br />
qui s’abattent sur la zone Est, il rompt avec le régime khmer rouge alors au<br />
pouvoir puis rejoint le Viêt Nam. En décembre 1978, il est l’un des douze<br />
membres fondateurs et le vice président <strong>du</strong> Front Uni National pour le Sauvetage<br />
<strong>du</strong> Kampuchéa, mouvement créé depuis le Viêt Nam par d’anciens<br />
membres khmers rouges en rupture de ban.<br />
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