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REPÈRES CHRONOLOGIQUES Protectorat français, règne du Roi ...

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Septembre: deuxième vague de déportations massives. Plusieurs centaines<br />

de milliers de personnes sont obligées de quitter les régions au<br />

Sud et à l'Est de Phnom Penh pour gagner le Nord-Ouest <strong>du</strong> pays.<br />

2 septembre: Sihanouk à Hanoi.<br />

9 septembre: retour de Sihanouk à Phnom Penh où il préside une réunion<br />

<strong>du</strong> conseil des ministres. Une visite à Angkor pour y déposer les cendres<br />

de la reine Kos samak est refusée.<br />

20 septembre: des réfugiés arrivés en Thaïlande adressent au Secrétaire<br />

général de l'ONU et au prince Sihanouk un mémoire décrivant les atrocités<br />

commises au Cambodge depuis le 17 avril. Le même jour, Sihanouk<br />

part pour New York où il va se rendre à l'ONU. Il effectuera ensuite une<br />

visite dans une dizaine de pays dont la France. A l'issue de ce voyage,<br />

il retourne à Pyong Yang.<br />

30 septembre: arrestation de Mey Pho, le plus vieux des communistes<br />

cambodgiens. Il était un des sept à avoir participé au coup de force <strong>du</strong><br />

9 août 1945.<br />

24-25 octobre: François Ponchaud, dans le journal La Croix (Paris) décrit<br />

les horreurs <strong>du</strong> régime: évacuation forcée des villes, massacre des soldats<br />

et des fonctionnaires des régimes antérieurs, exécutions systématiques,<br />

séparation des enfants de leurs parents, collectivisme intégral,<br />

travaux forcés, famine ...<br />

31 octobre: accord KD-Thaïlande. Un communiqué conjoint reconnaît<br />

les frontières existantes entre les deux pays.<br />

Novembre: tout le personnel diplomatique <strong>du</strong> GRUNK est rappelé au<br />

Cambodge. Bien peu survivront.<br />

Décembre: incidents frontaliers avec la Thaïlande.<br />

14-19 décembre: troisième congrès national <strong>du</strong> PCK : adoption de la<br />

Constitution <strong>du</strong> KD.<br />

31 décembre: retour de Sihanouk à Phnom Penh.<br />

GRUNK Kampuchea Démocratique<br />

1976<br />

5 janvier: promulgation de la Constitution <strong>du</strong> Kampuchea Démocratique<br />

à l'issue <strong>du</strong> second et dernier conseil des ministres présidé par Sihanouk.<br />

Janvier: visite de Khieu Samphan, Sihanouk et Monique dans la province<br />

de Kompong Cham.<br />

Février: Khieu Samphan, Penn Nouth, Sihanouk et Monique se rendent à<br />

Battambang, Sisophon (où ils reçoivent le ministre thaïlandais des affaires<br />

étrangères, M. Chatichai Choonhavan qui sera premier ministre<br />

de 1988 à 1991), Siem Reap, Angkor et Kompong Thom. Pendant la visite<br />

à Siem Reap, des déflagrations sont interprétées comme une tentative<br />

de coup d'Etat.<br />

6 février: signature d'un accord militaire secret sino-KD.<br />

17-18 février: François Ponchaud, dans le journal Le Monde (Paris)<br />

confirme et précise les informations publiés les 24 et 25 octobre 1975.<br />

20 mars: " élection" d'une « assemblée des représentants <strong>du</strong> peuple <strong>du</strong><br />

Kampuchea » de 250 membres dont 150 représentent les paysans, 50<br />

les travailleurs et 50 l'armée. Saloth Sâr est “élu" comme représentant<br />

des travailleurs des plantations d'hévéas.<br />

2 avril: Sihanouk démissionne comme chef de l'Etat. Khieu Samphan devient<br />

le chef de l'Etat (président <strong>du</strong> présidium de l'Etat <strong>du</strong> Kampuchea<br />

Démocratique). Sihanouk se trouve de facto en résidence surveillée au<br />

palais Khémarin. Des membres de sa famille disparaissent.<br />

4 avril: A Paris, des réfugiés et résidents cambodgiens en France adressent<br />

à l'ONU, à l'UNESCO, aux Ligues des Droits de l'Homme, à Amnesty<br />

International, une motion décrivant le régime des Khmers rouges. Pas<br />

de réaction.<br />

6 avril: Penn Nouth remet sa démission de premier ministre et le GRUNK<br />

disparaÎt.<br />

11-13 avril: première et unique réunion de «l'assemblée des représentants<br />

<strong>du</strong> peuple <strong>du</strong> Kampuchea ". Son président est Nuon Chea, numéro<br />

2 de l'Angkar. Pendant cette réunion, Saloth Sâr décide de se faire<br />

connaître sous le nom de Pol Pot.<br />

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